GOOGLE met la pression sur les agences en ligne !

J’utilise de plus en plus souvent l’assistant Google sur mon smartphone et j’ai un projet concret de son utilisation pour gérer la domotique de mon appartement grâce à ces interfaces standardisés avec les équipements dont je dispose. Je découvre aujourd’hui que ses équipes ont franchi une nouvelle étape en permettant d’effectuer des réservations hôtelières uniquement à la voix y compris le paiement. Waow ! Je suis impressionné de la vitesse à laquelle se développent les services fournit par ces #bots. En visionnant ces 3 minutes de vidéo, vous entrez dans le présent des réservations hôtelières simple. Enjoy !

Que doivent faire les robots dans le Tourisme ?

Entre bots et robots physiques, un panel de services sont attendus par les touristes

A l’occasion du 26e congrès de l’Internatinal Federation for IT in Travel & Tourism les résultats d’une recherche ont été présentés par deux chercheurs[1] de Bulgarie et des Etats-Unis qui se proposait de répondre à la question « Que doivent faire les robots ? Une analyse comparative des professionnels, des enseignants et des touristes »[2]. Mon propos n’est pas ici de reprendre les résultats fournis par les chercheurs que vous pouvez découvrir sur leur publication, mais d’apporter un éclairage complémentaire à cette recherche. Car c’est l’une des rares à porter sur un échantillon de 1009 personnes invitées à répondre à un questionnaire en ligne. Bien qu’ils s’agissent majoritairement d’enseignants, de chercheurs et d’étudiants familiarisés avec la robotique, les résultats permettent aux nombreuses entreprises qui se lancent sur ce marché d’affiner leurs offres afin de séduire plus de clients et surtout de se concentrer sur la valeur ajoutée que les touristes attendent. Les réponses enregistrées proviennent de plus d’une dizaine de pays (14 réponses pour la France représentant 1.4% de l’échantillon) et, en grande majorité de personnes ayant un niveau d’éducation élevé (80.9 % ont un Bachelor ou plus).

Peut-on analyser de la même manière les robots physiques et les bots ?

La publication ne fait pas de distinction entre les robots « physiques » et les robots « virtuels ». Les premiers interviennent comme assistants pour lever, transporter, déplacer ou aider aux déplacements des humains. Les seconds permettent un accès aux connaissances sans pour autant qu’ils aient une apparence physique. Ces derniers sont appelés « bots » en utilisant une terminologie anglophone, en français on retrouve la terminologie d’agents conversationnels interactifs. Pour adapter un concept de Nicholas NEGROPONTE[3], je dirais que les robots physiques sont principalement destinés à traiter les atomes quand les robots virtuels sont adaptés à traiter les bits, c’est-à-dire tout ce qui peut être numériser dont les différentes formes d’accès aux connaissances.

A long terme, on pourrait admettre la thèse qui consisterait à ne faire aucune différence dans la mesure ou les robots physiques peuvent être dotés d’interfaces très variées avec les connaissances. Le type d’interactions que l’on peut avoir avec un smartphone ou une enceinte du type Alexa, Google assistant et bien d’autres mais aussi avec les robots produits par Softbank Robotics tels que Pepper ou Nao. A ce stade du développement de la technologie, il me semble toutefois préférable de scinder les deux approches pour deux raisons majeures:

  1. L’acceptation des robots physiques varie énormément en fonction du service fourni. L’étude des deux chercheurs démontre ainsi que les membres du panel sont plus enclins à accepter de monter dans une voiture autonome (m=4.61/7) que dans un avion sans pilote (m=3.64/7), quant à confier son bébé à une babysitter robotisée, la moyenne s’écroule (m=2.39/7). Toutefois, les membres du panel seraient ravis qu’un robot puisse ramasser leurs ordures (m=5.86). En revanche, tous les services donnant un accès aux connaissances recueillent un score supérieur à 5/7 donc un taux d’acceptation relativement élevé.
  2. Les agents conversationnels ou bots dédiés au tourisme sont à l’heure actuelle dans leur phase d’expérimentation traitant des domaines ontologiques très limités et n’ayant aucune possibilité d’interagir avec d’autres domaines, car la taxonomie utilisée par les programmes de traitement du langage naturel (NLP) est propre à chaque application. Cette étude démontre que les quatre premières fonctions attendues concernent des connaissances variables (heures d’arrivée ou de départ, disponibilité de siège ou de chambre, prix des billets), il est donc absolument nécessaire que les bots puissent communiquer avec d’autres environnements ontologiques. La taxonomie de ces quatre domaines ontologiques a été progressivement standardisée par les agences en ligne (OTA) et les moteurs de recherche depuis de nombreuses années. Il sera donc relativement aisé à un bot de trouver et de restituer ces informations pour autant que le logiciel puisse interagir avec les standards XML internationaux tels que Open Travel Alliance que l’on retrouve aussi chez Schema.org.

Viennent ensuite des attentes concernant des connaissances beaucoup plus statiques (des informations à propos de la voiture de location, des consignes de sécurité, des services offerts par les hôtels ou encore des informations sur les destinations. L’accès à ce type d’information reste au stade du défi, car si les deux consortiums de standardisation ont bien publié des « schemas » XML (dictionnaires de données) pour les établissements d’hébergement[4], les systèmes d’information touristiques susceptibles de fournir ces données sont peu nombreux. Quant à ceux capables répondre aux questions relatives à plusieurs destinations ils sont encore plus rares et n’ont pas été conçu pour être interfacés avec des bots.

Liste et évaluation des services pouvant être robotisés selon l’étude de Stanislav Ivanov et Craig Webster


[1] Stanislav Ivanov Department of Tourism, Varna University of Management, Varna, Bulgaria et Craig Webster Department of Management, Ball State University, Muncie, USA

[2] Le titre original en anglais est : « What Should Robots Do? A Comparative Analysis of Industry Professionals, Educators and Tourists”

[3] Créateur du Media Lab au MIT et co-fondateur de la revue Wired.

[4] Voir par exemple les tags pour les hôtels sur https://schema.org/docs/hotels.html

Aperçu des dernières tendances influençant le marketing du Tourisme

INSBRUCK, GUILDFORD, 4 mars 2019 – Le marketing numérique dans le tourisme a été l’un des sujets importants lors de la conférence ENTER2019 eTourism, qui a eu lieu à Nicosie, à Chypre, le 29 janvier-1er février 2019. En tant que principale communauté mondiale indépendante pour les technologies de voyage et de tourisme, la Fédération internationale pour l’Informatique, les voyages et le tourisme (IFITT) a organisé sa 26ème conférence annuelle, réunissant des experts en technologie, des entreprises du voyage, des universitaires et des professionnels du tourisme pour échanger des idées sur les dernières recherches et tendances pour l’avenir de la technologie et du tourisme.

Après avoir évoqué les progrès de la robotisation et de l’intelligence artificielle au sein de cette industrie, l’une de leurs principales conclusions est d’affirmer une nouvelle fois que les praticiens du tourisme et de l’hôtellerie doivent réagir aux changements de marché avec des stratégies innovantes de marketing numérique telles que la réalité virtuelle, le marketing d’influenceur et les techniques qui permettent une étude de marché approfondie.

Un focus sur la réalité visuelle et virtuelle

Daniel Wishnia, consultant en marketing numérique pour GCH Hotel Group, un pionnier dans l’adoption de la réalité virtuelle pour le Marketing hôtelier, a souligné l’importance de plonger les clients dans l’expérience 3D de leurs hôtels, avant même leur arrivée. En dehors de la réalité virtuelle, Wishnia a également souligné l’importance d’utiliser des vidéos autant que possible sur le Web pour améliorer le service à la clientèle et l’image de marque. « Les entreprises hôtelières doivent suivre les nouvelles technologies pour continuer à faire appel aux consommateurs connectés, non seulement sur les moteurs de recherche, mais aussi sur les réseaux sociaux pour créer une présence multicanal », explique Daniel Wishnia. Il affirme que les avantages du développement d’un e-commerce attrayant pour un hôtel peuvent induire la maximisation des possibilités de production de revenus et l’augmentation de nouveaux clients.

L’efficacité de la réalité virtuelle pour le marketing touristique est soutenue par la recherche. Au cours de la conférence, la meilleure publication de l’année 2019 a été décerné à Iis Tussyadiah et à ses collègues de l’université de Surrey pour leur article publié dans la gestion du tourisme intitulé « Réalité virtuelle, présence et changement d’attitude : données empiriques issues du tourisme ».

Big Data et machine learning dans le marketing numérique ciblé

Holger SICKING, responsable des études de marché auprès de l’Office national du tourisme autrichien (ANTO), a souligné l’importance croissante de l’analyse des données, en plus des approches de marketing classique, pour les destinations. L’équipe de recherche d’ANTO utilise des sources de données internes en combinaison avec plusieurs sources de données externes, telles que les données issues des téléphones mobiles et le contenu généré par les utilisateurs sur TripAdvisor. En utilisant des tableaux de bord innovants et des algorithmes d’apprentissage automatique, des points de vue innovants sont générés et adaptés à des segments de marché spécifiques. Des pré-tests des campagnes réalisés à l’aide d’analyses des émotions, de tableaux de bord de mesure de la performance et de l’utilisation de la reconnaissance d’image dans les médias sociaux permet d’approfondir leurs stratégies de marketing.  « De plus en plus, les marketeurs deviendront des chercheurs et les chercheurs deviendront des spécialistes du marketing », explique Holger SICKING, indiquant qu’il sera essentiel que les organismes de coordination des données participent à l’avenir à la coopération dans ce domaine, avec un besoin grandissant d’experts.

Marketing d’influenceurs

Lisa Binderberger, fondatrice de Boom Creative Lab, a partagé son point de vue et ses expériences pour comprendre le potentiel du marketing d’influenceur. Sa société aide les clients à embrasser l’ère numérique en collaborant avec les technologies émergentes, les plateformes sociales et les influenceurs sur les médias sociaux pour créer des contenus numériques et promouvoir des destinations. Binderberger a expliqué qu’en concentrant les efforts de marketing sur les leaders d’opinion, le marketing d’influenceurs est une forme rentable de promotion tirant parti de l’interaction directe avec les consommateurs en fonction de la confiance établie. Le marketing d’influenceurs ne montre aucun signe de ralentissement.

Lisa Binderberger lors de son intervention à ENTER2019 - - image libre de droit

Lisa Binderberger lors de son intervention à ENTER2019 – – image libre de droit

Prochaine Conférence ENTER2020

La prochaine Conférence ENTER2020 sera accueillie par l’école d’hôtellerie et de gestion du tourisme de l’Université de Surrey le 8-10 janvier 2020. Pour plus d’informations, visitez : www.ifitt.org

Note : les journalistes souhaitant obtenir une accréditation pour le prochain congrès DE JANVIER 2020 peuvent contacter les personnes ci-dessous.

#réalité virtuelle, #VR, #IFITT, #ENTER2019, #ENTER2020, #CGH, #bigdata, #marketing, #influenceurs, #eTourisme

À propos d’IFITT

IFITT est une association à but non lucratif créée en 1998 ayant son siège social à Innsbruck (Autriche). Au fil du temps, c’est devenu une communauté indépendante leader mondiale pour la discussion, l’échange et le développement des connaissances sur l’utilisation et l’impact des nouvelles technologies de l’information et de la communication (TIC) dans l’industrie du voyage et du tourisme.
La mission de l’IFITT est de partager les connaissances, l’expérience ainsi qu’une véritable passion pour les TIC dans les voyages et le tourisme tout en s’assurant de l’excellence scientifique.
La vision d’IFITT est d’animer un réseau mondial de connaissances en matière de eTourism.
La communauté IFITT comprend de nombreux experts, universitaires et professionnels de tous les pays.

Contacts presse

Lauren Siegel contact@ifitt.org

Lidija Lalicic – Lidija.Lalicic@modul.ac.at

Jean-Claude MORAND – jean-claude.morand@ifitt.org tel +33 (0)450 238710

Big Data and Innovation in Tourism, Travel, and Hospitality

big data and innovation in Tourism, Travel and Hospitality

Je n’ai pas encore lu cette dernière publication de Marianna Sigala mais rien qu’en consultant la table des matières, mes neurones s’excitent….c’est sans aucun doute un ouvrage que tous les spécialistes du #etourisme devraient avoir lu car de nombreux cas d’usages sont présentés.

  1. Composite Indicators for Measuring the Online Search Interest by a Tourist Destination Maria Gorete Ferreira Dinis, Carlos Manuel Martins da Costa, Osvaldo Manuel da Rocha Pacheco
  2. Developing Smart Tourism Destinations with the Internet of Things Nicholas Wise, Hadi HeidariPages 21-29
  3. Big Data in Online Travel Agencies and Its Application Through Electronic Devices Josep Ma Espinet
  4. Big Data for Measuring the Impact of Tourism Economic Development Programmes: A Process and Quality Criteria Framework for Using Big Data Marianna Sigala, Andrew Beer, Laura Hodgson, Allan O’Connor
  5. Research on Big Data, VGI, and the Tourism and Hospitality Sector: Concepts, Methods, and Geographies Daniela Ferreira
  6. Sentiment Analysis for Tourism Mike Thelwall
  7. Location-Based Social Network Data for Tourism Destinations Konstantinos Vassakis, Emmanuel Petrakis, Ioannis Kopanakis, John Makridis, George Mastorakis
  8. Identifying Innovative Idea Proposals with Topic Models—A Case Study from SPA Tourism Gabriele Sottocornola, Fabio Stella, Panagiotis Symeonidis, Markus Zanker, Ines Krajger, Rita Faullant et al.
  9. Customer Data and Crisis Monitoring in Flanders and Brussels Steven Valcke
  10. Analyzing Airbnb Customer Experience Feedback Using Text MiningGeorge Joseph, Vinu Varghese
  11. Big Data as a Game Changer: How Does It Shape Business Intelligence Within a Tourism and Hospitality Industry Context?Nikolaos Stylos, Jeremy Zwiegelaar
  12. Strengthening Relational Ties and Building Loyalty Through Relational Innovation and Technology: Evidence from Spanish Hotel GuestsIrene Gil-Saura, María-Eugenia Ruiz-Molina, David Servera-Francés
  13. Big Data and Its Supporting Elements: Implications for Tourism and Hospitality MarketingMine Inanc–Demir, Metin Kozak

ENTER2019 Discussed Key eTourism Trends: AI and Robotics

Let me share the latest Press Release from IFITT: 26 February 2019

ENTER2019, the leading eTourism conference organised annually by the International Federation for IT and Travel & Tourism (IFITT), was held this year in sunny Nicosia, Cyprus on 29 Jan – 1 Feb. Renowned for its topical debates, inspiring keynotes, and highly practical workshops, ENTER has brought together leading academics and industry professionals in travel and technology since 1994. Over the years the conference has firmly established its place as a platform showcasing cutting-edge research in eTourism and shedding light on current developments as well as future challenges in the space. “Organising ENTER forms a key part of IFITT’s activities and celebrates the Federation’s dedication to bringing value to society at large,” says Iis Tussyadiah, IFITT President.

One of the key themes at this year’s ENTER were artificial intelligence (AI) and robotics.

The emergence of increasingly powerful computing technology combined with ever more affordable prices has brought about new ways of doing business, effectively allowing forward-looking tourism companies to automate some – or all – of their routine front- and back-end tasks. Furthermore, recent advances in machine learning and big data analytics have made it possible to, not only make more accurate predictions and forecasts based on unstructured data, but to also continue learning from emerging behaviour in ways that have not been possible before.

Working at the forefront of these developments are Urška Starc-Peceny and Tomi Ilijaš from Slovenia-based Arctur Technologies. In an illuminating keynote entitled “Tourism 4.0,” Tomi outlined Arctur’s plans for bringing the tourism industry to the digital era once and for all. Using Slovenia as a nationwide “living lab”, Arctur is pioneering AI and blockchain technologies that completely change the way people consume travel experiences. At the core of their innovative approach is a novel credit-based system for tourists. Travellers seeking visas to Slovenia are granted a certain amount of personal credits upon entry. These can be used to purchase goods and services from small, independent producers spread across the country. The idea is to boost local economies by encouraging travellers to seek experiences off the beaten path and explore what the country has to offer more holistically, whilst simultaneously facilitating safer transactions free from exchange fees. Transactions are made safe by the clever use of distributed ledger technology.

In addition to clever business applications, AI and robotics were also very much front and centre in the academic debate of the conference. For example, Stanislav Ivanov of Varna University of Management, discussed the macro-economic and political implications of robotised societies at large. In his view, the case for increased robotisation is clear: our economies rely on continuous growth, but because of falling birth-rates combined with longer life expectancies, global productivity in services is falling simply due to lack of hands. “As societies, we’re faced with two choices, really: either we need to start making more babies, or we need to implement robotics where possible in order to do more with less people. Telling people how many children they can and should have has never worked out well; robots simply make more sense, both short- and long-term,” says Stan.

But how exactly should we start robotising our lives?

Where to begin, and why? The impending robot revolution raises countless ethical issues which need to be addressed sooner rather than later according to Marianna Sigala of University of South Australia. In her thought-provoking presentation, Marianna voiced concerns over job displacement, biased algorithms, increased surveillance in the pretext of hyper-personalised products and services, as well as the gradual disappearance of “humanness” in travel and tourism. A workshop facilitated by Ulrike Gretzel of Netnografica picked up on the latter and further illustrated the ways in which AI and robotics are already changing interactions with services through type/touch, voice, and gesture, in relative order of importance.

Naturally, these new ways of interaction give businesses more opportunities to get to know their customers better, leading to more optimised service offerings. Also, the abundance of data might also unlock new knowledge and lead to innovations that would otherwise go unnoticed. Although, there are several examples of AI-mediated experiences gone wrong, with the inevitable technical hiccups causing service failures. Related issues of cybersecurity, data privacy, and the deliberate manipulation of human behaviour have become hot topics amongst the techno-sceptics. More research is required to better understand the nascent relationship between the humans and the increasingly intelligent technology that gradually surrounds us.  No doubt that the IFITT community will continue pushing the boundaries of eTourism further and provide cutting edge research related to this topic.

Plan to attend the next ENTER Conference

The next ENTER Conference will be hosted by the University of Surrey’s School of Hospitality and Tourism Management on 8-10 January 2020 in Guildford, UK. See www.ifitt.org for more information.

Press contact: ifitt@ifitt.org

2nd International Workshop on Knowledge Graphs on Travel and Tourism

We would like to invite you cordially to consider contributing a paper to TourismKG 2019 – collocated with the 22nd International Conference on Business Information Systems  (BIS 2019). The 1st edition of this workshop was held at ICWE 2018 and 13 papers were published by Springer as a LNCS volume.  

Workshop website: https://tourismkg.github.io/2019

(C) Seville – John6536 Flickr

Workshop date: some day between 26-28 June 2019

Submission deadline: 15th of April, 2019

Publication: Springer LNBIP volume

Structured and unstructured data from private companies or public-domain can be transformed and integrated with external knowledge in order to create the so-called Knowledge Graphs. Artificial Intelligence techniques (such as Natural Language Processing, Machine Learning), are used by popular applications such as Siri, Google Now, or Alexa. The success of these techniques depends on the existence and quality of Knowledge Graphs.

While Knowledge Graphs have been successfully used in domains such as finance, medical or e-commerce, little attention has been paid to apply Knowledge Graphs in the Tourism and Travel industry. Thus, the goal of this workshop is to raise the awareness of the importance of Knowledge Graphs on the travel industry and discuss their usage, challenges, enhancement, and ways of their commercial exploitation.

The main goal of this workshop is to foster collaboration between the Business, Engineering, and Research communities of the Travel and Tourism industry. BIS 2019 will be focused on the multidisciplinary discussion about Data Science, joining engineering/scientific and business sides, and its impact on current enterprises. TourismKG 2019 focus will be aligned with BIS 2019: to inspire engineers/scientists to share theoretical and practical knowledge of the different aspects related to Data Science, and to help them transform their ideas into the innovations of tomorrow, with emphasis on the business model on the generation/use of Tourism Knowledge Graph.

Topics of interest

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Proposed topics, including but not restricted to:

Call for papers

Paper submission and publication

We envision three categories/tracks, each one will be evaluated differently according to the nature of the submission:

» Research papers, presenting novel scientific research addressing the topics of the workshop. Novelty and soundness will be key criteria.

» Resource papers, presenting resources such as datasets, ontologies/vocabularies, systems/services. Availability and reproducibility of results is a requirement.

» Industry & Use Case Presentations, in which industry experts can present and discuss practical solutions, use case prototypes, best practices, etc. Evidence of use and adoption in practice should be noticed.

Full papers (max 12 pages) and short papers (max 4 pages) will be accepted for the workshop presentations. But, in order to include short papers in the proceedings, an extended version (up to 12 pages) will have to provided after the workshop and will be reviewed as a regular full paper.

The accepted papers will be published as Springer LNBIP proceedings.

All proposed papers must be submitted in electronic format https://easychair.org/conferences/?conf=tourismkg2019

Important dates

Paper Submission: Monday, 15th of April, 2019

Acceptance Notification: Wednesday, 15th May, 2019

Camera-ready Version : Wednesday, 19th June, 2019

Workshop: TBA (between 26 and 28 June)

Organizing Committee

Mariano Rico, Ontology Engineering Group, Universidad Politécnica de Madrid

Miriam Scaglione, School of Management & Tourism, University of Applied Sciences Valais

Idafen, Canary Island Statistics Institute (ISTAC), Spain.

Freddy Priyatna, Ontology Engineering Group, Universidad Politécnica de Madrid

Nandana Mihindukulasooriya, IBM Research AI, USA.

Sélection automatique des hôtels en fonction du comportement des touristes

Après une phase durant laquelle les moteurs de recherche ont présenté des résultats uniquement sélectionnés par des mots clefs, la communauté scientifique cherche maintenant à mettre un peu plus d’intelligence dans le processus de recherche. Une équipe autrichienne a ainsi classifié les touristes selon 7 grandes catégories (Sunlover, Educational, Independant, Cultural, Sportive, Riskseeker et Escapist). Après avoir entrainé leur système en collectant les données enregistrées par la base Giata pour 371 hôtels, ils démontrent par leur recherche que des propositions mieux ciblées sur les attentes des touristes peuvent être faites en prenant en compte les profils des internautes lors de leur recherche. Il s’agit sans aucun doute d’une piste pouvant conduire à de meilleurs conseils en utilisant les données GIATA ou celles d’autres systèmes d’information touristiques.
Vous trouverez plus de détail dans la présentation ci-dessous ainsi que les coordonnées des auteurs si vous souhaitez en savoir plus.

[slideshare id=86842148&doc=enter2018glatzerv2-180129091840]

#hotel #etourisme #ifittorg #enter2018

Une longue interrogation quant à l’histoire de l’avenir. Quels seront les implications du recours à l’intelligence artificielle ?

Nous avons la chance de vivre dans un monde en évolution permanente. Evolution largement influencée par les développements technologiques depuis le 19e siècle. En cette année 2017, les grands acteurs de la société de l’information prennent des nombreuses initiatives pour prendre en charge les aspects cognitifs de nos échanges. Les annonces d’IBM Watson, de Google ou de Facebook en matière de développement des algorithmes ayant recours aux techniques d’intelligence artificielle portent essentiellement sur des aspects ludiques mais cachent en réalité des modification beaucoup plus importantes de l’évolution de notre Société.

Alors que je termine la lecture de Homo deus – Une brève histoire de l’avenir de Yuval Noah Haraqri, les discussions familiales au sujet de l’homme augmenté et de l’impact de l’intelligence artificielle sur nos sociétés, sont plutôt animées. Mon fils m’a ainsi signalé le travail de l’un de ses camarades de promotion à HEC : Alexandre CADAIN dont les réflexions relatives aux impacts positifs des solutions induites par l’#AI stimulent mes vraies neurones. Il est certain que nous vivons aujourd’hui une révolution aussi grande que celle vécue par nos ancêtres homo sapiens lorsqu’ils se sont appropriés le feu. Qu’allons-nous devenir lorsque nos apports cognitifs seront largement pris en charge par l’AI ? Quels sont les impacts sur notre Société ? Comment nos relations avec les machines évoluent-elles et surtout comment pouvons-nous nous approprier les bienfaits de ces nouveaux algorithmes ? Voilà autant de questions qu’il me plairait de traiter au cours des mois à venir. Alors, si le sujet vous intéresse, je vous invite à découvrir les idées qu’Alexandre a récemment développées lors d’une intervention à HEC.

 

Virtualisation des congrès

JC Morand conférencier à WESTMICE Belgrade 2016

4/11/16 – Les 20 et 21 octobre, j’ai eu le plaisir de représenter l’International Federation for IT in Tourism  & Travel (IFITT) lors d’un symposium WESTMMICE à Belgrade (Serbie) dédié aux MICE, c’est-à-dire les congrès ! Des représentants de la plupart des pays des Balkans étaient présents pour trouver les moyens de développer le tourisme d’affaires dans leurs territoires respectifs, un workshop étant tenu en parallèle avec plus d’une centaine de structures d’accueil et hôtels venus présenter leurs offres.

A cette occasion, j’ai choisi de leur parler de la virtualisation des congrès car ceux-ci sont principalement dédiés aux transferts des connaissances. Or, ce concept ne cesse d’évoluer avec Internet. Des wikis, des blogs, des MOOC permettent en un clic de tout savoir sur un sujet ou encore de suivre les news publiées pour un produit, une marque ou un leader de l’industrie. Youtube est devenu en quelques années, la seconde source d’information pour nos recherches. Des millions de vidéos sont à notre disposition pour présenter toutes sortes de produits, de solutions, de savoirs, de points de vue… rendant de plus en plus suranné les grands rendez-vous sous forme de congrès. Quelques un regretteront la disparation, toute relative, des contacts humains mais l’avantage économique et la nouvelle agilité trouvée dans les différentes formes d’accès aux connaissances font largement pencher la balance en faveur des moyens électroniques ceci d’autant que les réseaux sociaux compensent partiellement l’absence de contact humain. Il en est ainsi des meetings, symposiums et congrès dont les coûts restent importants pour les entreprises qui se voient dans l’obligation de limiter le nombre d’employés pouvant effectivement se rendre dans une autre ville pendant plusieurs jours.

#MICE #WESTMMICE #CONGRES #IFITT

Une mascotte pour promouvoir une destination. Pourquoi pas ?

Cet après-midi, je l’ai consacré à la découverte de nouveaux concepts du marketing touristique et j’ai ainsi fait connaissance des Yuru-Charas.

Ce sont des mascottes japonaises habituellement crées pour promouvoir une destination, une ville ou une région, un événement comme les JO, une organisation ou un produit. Dans la lignée de Tamagotchis, les responsables du marketing territorial japonais, animent la vie de ces avatars en les utilisant comme un élément de l’identité de leur territoire.

Au delà de la version graphique simplifiée (voir l’exemple  de Kunamon mascotte de la préfecture du même nom) se décline également sous forme plus élaborée de costumes comme vous le constaterez en visionnant la vidéo mais aussi de produits dérivés dont les droits de licence viennent abonder les budgets des offices de tourisme. Kunamon, dont la popularité est très grande au Japon générerait ainsi plus de 990 millions de dollars de CA.

Mais plus intéressant, pour moi c’est le rôle virtuel que ces mascottes jouent sur le marché japonais. Ces avatars sont devenus des outils de relations publiques. Ils ont leur propres compte twitter (525’000 followers le 17/9/16 pour Kunamon) personnalisant ainsi les  relations avec le public et relayant les information de la région. Indéniablement un courant affectif se créé entre la mascotte et les citoyens, clients et utilisateurs. Bref une nouvelle approche du marketing territorial.

 


Source image : http://akihabaranews.com/2014/05/26/article-en/kumamons-burden-going-international-and-we-know-secret-1195785850