5 trucs pour améliorer la notoriété sur le Net

Un billet du mois d’août sur le blog de Carnet Bleu me donne l’envie de partager avec vous une idée de suivi de la notoriété sur le Net. Même avec une orthographe différente…l’essentiel est que le nom (phonétique) de l’entreprise soit connu et que l’on parle d’elle. Ainsi, pour mon ancienne entreprise l’ancien nom « SGS Thomson » revenait souvent dans les mots clefs sur le Net (on n’efface pas l’histoire !..), alors que le nom officiel est « STMicroelectronics » ou « STM » pour la Bourse. De nombreux ingénieurs utilisent aussi « ST » sur les moteurs de recherche…
Mais de mon point de vue ce qui est important sur le Net ce n’est pas le nom d’une entreprise qui doit en principe être unique et protégé, donc une requête sur ce nom doit obligatoirement renvoyer une réponse avec votre entreprise en première position. En revanche la réponse que votre entreprise peut apporter aux besoins des consommateurs dans leur langage,…et là c’est une tout autre histoire, est primordiale. En premier lieu le vocabulaire peut varier en fonction des pays et des communautés. Ensuite, le jargon technique se mêle aux noms commerciaux. L’un des exemples les plus flagrants est peut-être celui de « Kleenex ». Nous savons tous que cela revient à définir un « mouchoir en papier », mais seule la firme propriétaire du nom peut l’utiliser comme un mot clef. Enfin, le vocabulaire utilisé par les clients n’est pas forcément celui des chefs de produit. Vous pouvez avoir un produit « ABC4F » connu de tous en interne, mais qui ne le sera pas par les clients qui continueront à chercher ce produit sous le terme « Pelle à neige » (exemple tout à fait fictif). Il sera donc judicieux dans ce cas que les moteurs de recherche retournent bien les pages de votre société lorsque les mots « pelles à neige » sont sélectionnés pour une recherche. L’objet de ce billet n’étant pas de décrire les techniques de SEO, je vous propose 5 trucs pour améliorer la notoriété sur le Net… qui touchent l’organisation du travail d’un département marketing.

1) Créez un indice de popularité
J’ai eu l’occasion de créer et de suivre un index de mesure de popularité sur les moteurs composés de 100 mots clefs. Les différents noms de l’entreprise ne faisaient pas partie de l’index, car je concentrais mes efforts sur les besoins des clients. La valeur de l’index correspondait simplement à la somme des valeurs de la première réponse correspondant à l’entreprise pour un mot clef donné.

2) Analysez les performances avec les chefs de produit
Chaque mois nous mesurions la progression de cet index et prenions des mesures en collaboration avec les chefs de produit concernés pour que les pages soient optimisées afin que la popularité du contenu soit améliorée.


3) Assurez une veille sémantique
Plusieurs techniques sont disponibles. La première et la plus facile à mettre en œuvre découle des discussions avec les chefs de produits qui se doivent de connaître le vocabulaire effectivement utilisé par leurs clients. La seconde consiste à analyser les propos des blogs de consommateurs pour identifier les mots utilisés qui peuvent être très éloignés du vocabulaire interne.

4) Créez les conditions pour que cet exercice soit entrepris régulièrement.
Dans mon cas, nous disposions d’un Search Engine Marketer (SEM) à temps plein. Non seulement la description de fonction comportait les points précédents, mais en plus sa rémunération était partiellement indexée sur l’évolution de la valeur de cet index avec un objectif minimum à atteindre.

5) Assurez-vous de la pérennité de l’effort.
Développer la notoriété d’un contenu sur le Net n’est pas la tâche d’une seule personne ou groupe. Toute l’entreprise doit acquérir les réflexes pour utiliser la bonne taxonomie. Cela passe bien entendue par un chapitre dans la charte graphique des webs et des blogs qui préciseront l’importance de l’apparition des mots clefs tant dans les textes que dans les valeurs des balises HTML (Titre, keywords, description, …)
Avez-vous d’autres idées ?
(C) Jean-Claude MORAND

Les RP et les blogueurs (1ère partie)

La plupart des grandes sociétés ont un service de relations publiques dont la principale mission était jusqu’à présent d’entretenir les meilleures relations possibles avec les journalistes. Dans le cas des deux multinationales avec lesquelles j’ai eu le plaisir de passer une quinzaine d’années, ces services ont aussi la mission d’encadrer et de contrôler les informations qui sortent de l’entreprise.

Dans le cas de la seconde, les procédures internes prévoient que toute présentation ou rencontre avec un journaliste doit être faite avec leur aide. Ce que j’ai fait pendant des années, y compris lorsque je donnais des conférences où des journalistes étaient susceptibles de participer. Des cours sont donnés aux principaux dirigeants de l’entreprise pour leur apprendre à bien répondre aux questions, à ne pas tomber dans des pièges médiatiques qui pourraient être embarrassants pour l’entreprise à postériori. Bref, une machine bien régler pour évoluer dans un environnement où des règles de cohabitation existent depuis des décennies. Mais je ne suis pas certains que l’évolution actuelle de la transmission de l’information suive ce modèle.

Ainsi, Je suis très récemment tombé dans un piège pour lequel les départements de RP sont encore peu préparés. Sous l’entremise d’un ami, je rejoins une soirée tout à fait amicale. On parle de tout et de rien, de la saison de ski qui s’annonce, des enfants… et puis on aborde un sujet un peu plus sérieux qui n’était pas vraiment à l’ordre du jour. Pas plus de 10 minutes !… Mais qu’elle ne fut pas ma surprise de découvrir dès le lendemain matin de trouver dans le panier de l’un des mes agents de veille en ligne un « billet » de l’un de mes interlocuteurs de la veille au soir rapportant mes propos. Rien de grave, au contraire j’en suis plutôt flatté dans ce cas. Mais je tire plusieurs leçons de cette soirée :

1) Chaque individu est un blogueur potentiel selon l’environnement au sein duquel on évolu.
2) Les écrits d’un blogueur peuvent avoir une audience plus importante qu’un journaliste surtout pour des sujets ciblés.
3) Un blogueur, n’a pas de carte de presse collée sur le front…et ne s’annonce en général pas comme tel.
4) Un blogueur c’est bien plus réactif qu’un journaliste. Dans mon cas le billet à été publié au milieu de la nuit, c’est-à-dire dès la fin de notre soirée.

Qu’en pensez-vous ?
Pour accéder à l’article de Silicon Valley Watcher cliquez ici
(C) Jean-Claude MORAND

RSS pour la veille


Pour ceux qui « veillent », je viens de trouver un site plein de ressources, de cours, de liens traitant de la Veille plus particulièrement avec RSS. Une page intéressante à consulter http://www.adbs.fr/site/repertoires/outils/rss.php
(C) Jean-Claude MORAND

Free-marketing pour le Tourisme (séminaire)

Les approches d’e-Marketing ont été l’une des évolutions.- et quelques fois une véritable révolution – majeures de l’industrie touristique au cours des dernières années. De plus en plus de clients utilisent les outils disponibles sur Internet, ceux-ci ne sont plus réservés uniquement aux grandes chaînes hôtelières. Le challenge que tout acteur du tourisme doit affronter est de plus en plus sa capacité à générer du trafic sur le site web de son établissement, créer de la demande et stimuler l’intérêt des consommateurs. Aujourd’hui, ces techniques de marketing sont accessibles, même avec un budget limité et un peu de créativité, aux petites entités. Elles peuvent obtenir une présence en ligne en utilisant leurs outils de bureautique plus efficacement.

Je donnerais un cours de trois jours (en anglais) à l’occasion de la Summer University du Lausanne Hospitality Consulting rattaché à l’Ecole Hôtelière de Lausanne du 10 au 12 juillet 2006. Durant ces trois jours, les participants découvriront comment ils peuvent mettre en œuvre des techniques de « One-to-One Guerilla marketing » avec leurs outils de bureautique (Microsoft Office principalement). Ils auront l’opportunité de réaliser des exercices pratiques comme la création d’une base de données clients en utilisant Microsoft Outlook et la création d’un blog gratuitement afin d’augmenter leurs taux d’acquisition et de rétention de clients. Les participants prendront conscience du rôle des communautés virtuelles et seront invités à réaliser des travaux pratiques liés à des campagnes de communication par email, de syndication de contenu (RSS). Ils apprendront également comment augmenter la visibilité de leur hôtel, restaurant ou entité touristique en maîtrisant les algorithmes des moteurs de recherche.
Pour en savoir plus cliquez ici
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e-Marketing approaches have been the major evolution—and revolution—in the hospitality industry in recent year. More and more customers are using online tools, and online tools are no longer the exclusive to large hotel chains. The challenge of any tourism supplier is to generate traffic to its website, create demand and stimulate customer interest. Today, even with a limited budget and a little bit of creativity, small entities can also gain online presence simply by using their office tools more efficiently and effectively. In this three-day Module, participants will discover how they can implement one-to-one guerrilla marketing tactics with their office tools. They will have the opportunity to go through practical exercises like the creation of a customer database using Microsoft Outlook and the creation of a free blog to increase customer acquisition and retention rate. Participants will appreciate the role of e-communities and will experience hands-on sessions of e-mail marketing and content syndication—RSS. They will also learn how to increase the visibility of their hotel, restaurant or tourism entity by playing with the algorithms of the search engine tools.
To know more and register click here
(C) Jean-Claude MORAND

7.99 % de CTR avec les pub standalone dans les flux RSS

Pheedo se positionne toujours comme le leader de la publicité insérée au sein des flux RSS. Ils viennent de publier une étude dont les principaux résultats sont les suivants.

Ils ont analysés l’impact relatifs de deux formes de messages : Ceux qui sont insérés au milieu des billets ( Inline Ad placement).

Sans surprise les résultats des « Standalone RSS ads » sont biens meilleurs que les inline ads.

Une publicité « standalone RSS ad » correspondant à un billet dans son ensemble génère en moyenne sur leur exemple américain, un click-trhough rate (CTR) de 7.99% soit environ neuf fois plus qu’une publicité inline qui intervient au milieu d’un billet de l’auteur des flux RSS ou blog.

La question que se pose beaucoup d’éditeurs de sites et de régies est bien entendu liée à la performance optimale. On sait intuitivement qu’elle dépend du lieu d’insertion et de la fréquence en comprenant que l’optimisation recherchée est celle du plus grand click-trhough (CTR). Restait à obtenir quelques estimations ce qu’à fait Pheedo.

Le placement aléatoire des publicité entre les flux est la solution la plus performante.

Quand un publicité est placée de manière aléatoire, le taux de clicks observé est de 3.24 %. Ceci est à peu prés trois fois supérieur aux taux obtenus (1.04%) lorsque les publicités sont placées dans chaque flux. Certains se souviendront peut-être de l’aggacement généré par les publicités d’Audi insérées, de manière un peu trop intrusive, dans les flux de Pointblog cet été. Ceci dit, un taux de 1% reste une performance par rapport aux taux moyen des bannières. L’étude démontre également un trés CTR(1.64% ) pour une fréquence limitée à un billet publicitaire tous les six billets. Un taux que je pourrais probablement accepter si le contenu des flux est
intéressant.

(C) Jean-Claude MORAND

Mesure de l’impact des flux RSS. Pheedo propose un service

Après Google, c’est au tour de Pheedo, une société spécialisée dans la mesure des performances des flux RSS de proposer un service de mesure au auteurs de blogs qui acceptent de recevoir (aux USA) de la publicité dans leurs flux.

L’enregistrement se fait en ligne offrant ainsi la possibilité de percevoir des royalties sur les publicités qui pourraient être ciblées sur des flux de niche. Les écrans ci-dessous permettent de constater que les information fournies donnent le nombre de « views », de clicks, le taux de transformation (CTR) et les gains acquis.

(C) Jean-Claude MORAND

Mon premier Podcast sur le site de la RelationClient.net pour tout savoir sur la révolution RSS

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12/12/05 – Je n’ai pas encore créé de Podcast, mais j’y pense !… alors si vous souhaitez lever le voile sur le contenu de mon dernier ouvrage « RSS, blogs : Un nouvel outil pour le management » je vous invite à visiter le site RelationClient.net ou vous trouverez un bon interview de votre serviteur réalisé par Philippe Neuwbourg sous cette URL (http://www.relationclient.net/Interview-de-Jean-Claude-MORAND,-auteur-du-livre-RSS,-BLOGS-publie-chez-M2-Editions_a1424.html)

(C) Jean-Claude MORAND

Le Yield Mangement entre sur les pistes…

Annecy, Cannes, le 7 décembre 2005 – La désintermédiarisation était l’un des crédos du début de l’Internet. De nombreux marchands en ligne l’ont fort bien compris et se sont imposés sur le marché des offres de vente en ligne. Le tourisme n’a pas échappé à cette mutation de la relation client. Tous les GDS ont créés des filiales comme Travelocity, Expédia, Opodo pour fournir aux voyageurs des services qui n’étaient accessibles qu’aux agences de voyages. Puis les compagnies aériennes « low cost » se sont affranchies des multiples intermédiaires présents sur la chaine de distribution du voyage en ouvrant leurs propres systèmes de réservation aux clients. C’est ce qui fait le succès actuel des compagnies comme EasyJet et RyanAir ou encore le succès des ventes de la SNCF via IDTGV. Le Yield Management (ou pour les puristes de la francophonie le « Revenue management ») est une stratégie d’élaboration des prix qui a pour but d’aligner le niveau de prix en fonction de celui de la demande. Le calcul du prix doit en principe être fait pratiquement en temps réel et la communication doit également être possible très rapidement pour les consommateurs puisse réagir de la même manière. D’où l’intérêt des réservations et paiements en ligne via Internet. Cette technique produit ses fruits dans toutes les situations où les frais variables sont faibles. C’est-à-dire que les coûts de production sont peu sensibles à la variation de l’utilisation du service fourni. C’est le cas des trains et des avions, mais aussi des remontées mécaniques. Cette solution a largement été utilisée par les acteurs confrontés à une concurrence acerbité dans le but de détourner la clientèle des offres concurrentes où les coûts fixes étaient plus élevés. Selon Optims, la filiale de gestion hôtelière du GDS Amadeus, l’ « application systématique du Yield management a un impact positif, toutes choses égales par ailleurs, de l’ordre de 3% à 7% sur le chiffre d’affaires. » et bien entendu, s’agissant de revenu marginal, l’impact sur la marge est énorme. C’est précisément ce que recherchent les dirigeants de la SEM LES PORTES DU MERCANTOUR, qui viennent de gagner le Grand Prix de la meilleure utilisation des technologies et des usages Tourism@ 2005. En offrant un système de réservation en ligne des forfaits discountés plusieurs jours à l’avance, ils créent ainsi une incitation financière pour les skieurs de proximités de choisir leur station plus qu’une autre. Le jury, présidé par la Directrice Générale de Opodo était composé de 15 personnalités internationales du monde des nouvelles technologies de la communication, a jugé que « le site Internet Valberg-lowcost.com représentait l’innovation majeure de l’année en matière d’utilisation des nouvelles technologies pour le tourisme ».

 

Si le site Valberg-lowcost.com est une première expérience dans ce domaine, les initiateurs du projet (M. Christian Mars et Grégory Delafosse. L’architecture technique a été réalisée par la société XSalto (M. Patrice Casse) en sont encore à la période de test dans ce contexte. En fait, ils ont préparé une centaine de prix différents qu’ils déclinent pour l’instant uniquement en fonction des prévisions statistiques de remplissage de la station. Ils affirment ainsi avoir réalisé 7% de leurs ventes en ligne l’an dernier et une très forte réservation des forfaits saisons par ce même moyen lors du premier week-end de la saison 2005/2006. En 2006, ils entendent bien jouer sur la réactivité de l’Internet pour li le site Valberg-lowcost.com est une première expérience dans ce domaine, les initiateurs du projet en sont encore à la période de test dans ce contexte. En fait, ils ont préparé une centaine de prix différents qu’ils déclinent pour l’instant uniquement en fonction des prévisa vente des forfaits ajournée « pour lequel les clients ont en général une décision d’achat au dernier moment en fonction de la météo du jour.. » estimant que le risque météo peut être supporté par le client en échange d’une remise tarifaire.


Au-delà des conditions tarifaires, les dirigeants de Valberg, semblent vouloir créer une réelle communauté d’acheteur en ligne en créant une base de données qui devrait passer de 2000 membres à plus de 10000 pendant la saison. Des avantages de parking et de rapidité de retrait des forfaits font également partie de l’offre. Leur intention passe également par l’envoi de message « push » par email et SMS.

La dématérialisation du ticket de forfait de ski n’est pas encore au programme, mais les initiateurs du projet y songent sérieusement. Cette solution serait une source d’économie importante pour les gestionnaires des remontées mécaniques et surtout un réel service pour les skieurs du dimanche qui ont horreur d’attendre de longues minutes aux caisses avant de pouvoir acquérir le sésame qui leur ouvrira l’accès aux pistes.

Cette première expérience, certes novatrice ne factorise pas encore la réaction des autres stations qui pourront rapidement copier le modèle, ni l’impact sur la vie des ski-clubs locaux qui se comportent souvent comme des centrales d’achat de forfaits pour citadins. En les privant de cette valeur ajoutée (la possibilité d’offrir des forfaits à prix réduit), les stations supprimeraient un intermédiaire, mais aussi des animateurs historiques de la vie sportive des agglomérations alpines. Cela poussera sans aucun doute à créer de nouvelles formes de vie associative ou de voir disparaître certains ski-clubs dont l’activité est déjà mise à mal par la rareté de la neige et l’inflation des coûts de la pratique de ce sport. De plus en ce qui concerne les premiers essais de Valberg, la variation se fait essentiellement à la baisse avec une possibilité limitée d’exploitation de cette technique de marketing les jours et périodes où la fréquentation est maximum (un dimanche ensoleillé de février). Les effets de cannibalisation sont difficilement mesurables, mais apparaîtront avec force lors de la réaction des stations concurrentes qui pourraient s’engager dans une guerre des prix qui ne pourrait précipiter qu’un peu plus rapidement vers le dépôt de bilan les stations dotées d’un faible enneigement où ayant des coûts d’exploitation trop élevés. La différence majeure entre une station et un avion ou un hôtel est une capacité théorique infinie. La seule contrainte étant soit les places de parking ou la capacité du réseau routier à absorber un flot de véhicules sur une courte période. Il est donc probable que cette approche prenne des formes sensiblement différentes dans un avenir proche sous la pression de la concurrence.

 

(C) Jean-Claude MORAND

Les entreprises françaises iront-elles dans la poubelle digitale de l’économie ?


Dans un des commentaires postés en réponse à la présentation de Jacques Froissant de mon dernier ouvrage « RSS, Blogs : Un nouvel outil pour le management », Adrien cherche à segmenter le lectorat en deux catégories : Les DSI et les Directeurs de la communication. Cette recherche d’un positionnement fonctionnel au sein de l’entreprise n’est pas nouvelle. D’un côté, les DSI, (CIO en anglais) sont de plus en plus nombreux à pouvoir intervenir sur la gestion de l’entreprise en intégrant les comités de direction, et de l’autre les Directeurs du marketing et de la communication sont depuis longtemps des membres influant de ces comités. Le problème est que chacun a son jargon. Les premiers manipulent des acronymes tels que Java, Ajax, Web 2.0, XML, RDF, RSS, Meta tag et d’une manière générale tous les « ML » comme « méta langage ». Donnons-leur le crédit de leur maîtrise d’un point de vue technique. De l’autre les DIRCOM (CMO en anglais) parlent de Category marketing, de marketing 1to1, de « Customer Generated marketing », de segmentation, de CPC, de SEM, de SEO, Yield management … Autant dire que déjà au stade du vocabulaire les deux communautés ont des efforts à faire pour se comprendre. Mais n’est-ce pas inscrit dans nos bibles de managers de se former en permanence ? Pourquoi ne ferions-nous des efforts pour acquérir au moins une compréhension de base de la taxonomie utilisée par les fonctions majeure de l’entreprise ? Pour rester dans la zone marketing et informatique, dans un article du mois d’octobre 2004, Gary Beach, de CXO Publishing estime que seulement 25% des entreprises (US) ont des normes de travail synchronisées entre les deux fonctions évoquées par Adrien. Il estime cependant que 40% d’entre elles développent des efforts pour que les deux services aient des approches de gestion plus cohérentes. En effet, sans une compréhension réciproque des technologies et techniques utilisées par chacun d’eux il est très difficile de mettre en œuvre des stratégies marketing de génération de la demande à l’aide des TIC. L’ignorance de l’autre monde ne peut conduire qu’à la paralysie des actions et à une réduction des budgets IT. Pour autant que les différences culturelles soient réduites, une alliance entre le DSI et le DIRCOM permet de défendre des approches novatrices et de convaincre les autres membres des comités de direction de les financer. Bien entendu, la conjonction de ces compétences ne peut qu’engendrer des actions de marketing plus performantes, plus nombreuses et générant ainsi un plus grand nombre de leads ou de commandes. Il en est ainsi des approches RSS que je prône dans mon ouvrage. Elles ne sont possibles qu’à deux conditions : que les DSI comprennent les enjeux marketing des flux RSS, et que de l’autre côté les DIRCOM aient un minimum de connaissance de cette technologie pour qu’ils puissent challenger leurs collègues des départements informatiques pour qu’ils soient en mesure de leur demander de mettre en œuvre ces flux. Martha Rogers de Marketing 1to1 enfonce encore plus le clou dans son article en rapportant des propos sans nuance du même Beach et Neale-Bay, directeur exécutif de l’association américaine des CMO (DIRCOM), qui estiment [et je partage largement ce point de vue] que les « entreprises doivent cumuler leurs compétences IT et marketing rapidement, ou leurs concurrents qui opèrent sur un mode de self-service [en ligne] en temps réel viendront challenger leurs valeurs ajoutées sur leur base de clients. » . Beach va encore plus loin en écrivant que les « entreprises qui continuent à maintenir un mur entre le marketing et la technologie ne seront plus viables.. Ces sociétés iront dans la poubelle de l’économie digitale américaine si elles ne le font pas.». Sans aller jusqu’à cette extrême, je crois que la frontière entre les deux métiers est de plus en plus fine. En écrivant « RSS, Blog : Un nouvel outil pour le management ». Je me considère être plus proche de la fonction DIRCOM, le nombre de lignes de code étant extrêmement réduit, tout au plus une description en annexe des différentes balises utilisées par le standard RSS car je crois en effet qu’il m’est nécessaire d’en avoir au moins l’inventaire pour imaginer des campagnes de marketing pertinentes. Un glossaire important vient éclairer ceux qui auraient des difficultés avec le jargon de l’une ou l’autre des communautés. En prenant un seul exemple, le fait de savoir qu’il existe une balise [category] me permet de concevoir une segmentation des flux par produits ou par centres d’intérêts, d’envisager de créer des flux par communauté de clients. Je revendique donc que les DSI doivent approfondir en permanence leurs connaissances en gestion (pas seulement en marketing), mais aussi que les DIRCOM doivent étendre leur culture informatique au-delà du maniement de Powerpoint pour être en mesure de maximiser le potentiel des TIC.
(C) Jean-Claude MORAND

Un aide graphique pour Google Adwords


Les agences de pub détenant des budgets locaux ont maintenant un nouvel outil à disposition pour préciser leur campagne Adwords avec Google : Google Maps. Certes, la précision n’est pas encore au niveau du quartier ou de la rue, car Google suggère un minimum de 35 km, mais cela peut représenter une aide intéressante dans certaines circonstances où la position géographique des prospects est importante. Je pense ainsi, à un ami qui assure des réparations à domicile en Haute-Savoie, cela lui permettrait d’imaginer une campagne d’achat de mots clefs en utilisant ce critère et donc, toujours en théorie, de pouvoir parfaitement cibler son audience. Google Maps lui facilite les possibilités de choix.

Comment cela fonctionne ? Après avoir sélectionné une zone avec Adwords lors de la création d’une campagne, vous pouvez préciser le lieu en quelques clicks de souris. Ensuite, vous définissez le point central de votre zone et un rayon d’action exprimé en kilomètres. Le système ne semble pas encore prêt à prendre en considération la présence d’une montagne de 4810m entre Aoste et Chamonix ni l’existence d’une frontière. En revanche, même si nos amis valdôtains parlent souvent bien le français, Google offre une double possibilité de sélection en ce qui concerne la langue et le pays. Bref, à ce stade le système Adwords traduira votre choix sous forme de coordonnées géographiques exprimées en longitude et latitude. Google Maps indique la zone sélectionnée en surimpression. Si ce système peut s’avérer immédiatement opérationnel aux Etats-Unis, les possibilités de localisation en France restent moins évidentes. Le site Adwords de Google précise que « le système analyse les demandes de recherche des internautes (exemple :  » fleuriste à Nantes « ) afin de déterminer la région concernée. L’adresse IP (Internet Protocole) de l’utilisateur peut également être déterminée afin de savoir où celui-ci réside. ». Faut-il encore que l’adresse IP soit associée à une adresse locale, ce qui est loin d’être le cas, ou que l’utilisateur précise effectivement un lieu qui soit reconnu par le moteur de recherche.

Enfin, pour obtenir une réelle possibilité de segmentation, il serait souhaitable de pouvoir croiser ces données géographiques avec des données économiques propres à chaque type de clientèle ciblée. Je suis certain que nous aurons ce type de service disponible dans quelques mois ou années.
JC Morand – 25/11/05
(C) Jean-Claude MORAND