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60 % des organisateurs de congrès pensent recourir aux nouvelles technologies.

Palais_congrès_Montréal_Franck_mICHEL-Flickr

(C) Palais des congrès Montréal – Franck MICHEL – Flickr

La 24e édition de l’étude Coach Omnium souligne qu’en 2015 il a été observé une « faible, mais visible » reprise de l’activité MICE. Les auteurs soulignent aussi une forte irrégularité de l’activité. De son côté, Mylodgevent.com[1] estime que la tendance est une forte réduction de la durée des séjours :

2015 2016 Variation attendue
Réunions internes et du top management 3 jours 1.3 jours

-57 %

Evénements commerciaux et marketing 2,7 jours 1.5 jours -44 %
Formations 2.9 jours 1.6 jours

-45 %

 

Le chiffre d’affaires des centres de congrès ne pourra donc se maintenir qu’au prix d’une augmentation sensible des prix des pax. En revanche, les hôteliers ont peu de chance de pouvoir compenser la diminution du nombre de nuitées par une augmentation des prix même si Mylodgevent.com estime que cette augmentation devrait atteindre 1.4% en 2016.

Alors qu’en 2015, les nouvelles technologies étaient utilisées que par 25 % du panel de Mylodgevent.com, il apparaît que beaucoup plus d’entreprises (60 %) pensent y avoir recours dans un proche avenir, car 30 % d’entre-elles considèrent que c’est une source d’économie, mais aussi d’amélioration de l’audience (27 %) et bien entendu une possibilité de réduire l’impact sur la productivité des congressistes de par la réduction des déplacements et des heures non travaillées (27%).

[1] https://www.mylodgevent.com/marche-mice-2015-tendances-2016

Pour une véritable stratégie du tourisme d’affaires

L’Eco des Pays de Savoie a publié un dossier sur le tourisme d’affaires dans son numéro du 7 février 2014 et m’a demandé à cette occasion d’écrire en 4300 signes une petite chronique sur ce thème que vous trouverez ci-dessous. 

Stratégie de tourisme d'affaires

Un dossier sur le tourisme d’affaires

Le tourisme d’affaires résiste à la crise

Selon le journalistes de l’Eco des Pays de Savoie, « ce n’est pas l’euphorie, mais ce n’est pas non plus la catastrophe. Dans un contexte économique et un climat de morosité, le marché du tourisme d’affaires se maintient. Et si les entreprises ont tendance à tout raccourcir (les budgets, les trajets, la durée des événements…), en face, les territoires et les professionnels s’adaptent »

Une série d’articles à lire sans attendre. Je conclue ce dossier avec une chronique qui introduit une solution novatrice qui permettrait d’éviter de lourds investissements pour les destinations qui souhaitent capter des parts de ce marché.

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