Voyage d’études : développement du tourisme au Sud de la Sibérie

01/08/13 – Je viens de faire un voyage d’études d’une dizaine de jours dans la région de l’Alta Krai au Sud-Ouest de la Sibérie. Un voyage rendu possible grâce à l’accord conclu par les autorités régionales et les représentants de l’OMT (Organisation Mondiale du Tourisme) lors de l’exposition internationale du tourisme  » ITM-2013 « , qui s’est tenue à Moscou en Mars de cette année.

Accompagné de six étudiants de l’école hôtelière de Lausanne (EHL) – vainqueurs du projet conjoint de l’ UNWTO (OMT) et l’EHL destiné à mettre en valeur la route de la soie.

Durant notre séjour nous avons eu de nombreuses rencontres et workshops avec les représentants du territoire et des professionnels du tourisme. Durant ce séjour, les étudiants de l’EHL ont collecté des informations complémentaires, à celles qu’ils avaient pu obtenir lors des cinq semaines du concours, à l’occasion de leurs nombreuses visites tant à Barnaul, Biycks, les stations de Belokurikha et Katun. Ils ont, en fin de séjour, animé deux sessions de réflexion auxquelles a participé une soixantaine de professionnels. Deux thèmes ont été couverts : la formation pour l’industrie hôtelière et la promotion de la région sur le marché national et international.

 

Ce que j’ai retenu en matière de gestion touristique

Pour ma part, j’ai beaucoup appris en préparant ce voyage et à l’occasion des nombreuses rencontres. En premier lieu, de découvrir qu’il fait chaud dans cette région et que malgré les températures relativement basses en hiver, plusieurs stations de sports d’hiver fonctionnent essentiellement avec des clients locaux (Novossibirsk, Moscou, Saint-Pétersbourg) et en provenance des pays (CIS) de l’ancienne URSS. Un plan de développement touristique (2011-2016) de la région est impressionnant de par la précision des objectifs financiers tant au niveau des dépenses (fonds fédéraux, régionaux, municipaux et issus de partenariats public/privé) que des retours sur investissements attendus en terme de flux touristique et de chiffre d’affaires.

KATUN SEZ ALTA KRAI SIBéRIE
Maquette de la station de Katun en cours de construction

Une autre leçon est celle de l’approche stratégique prenant en compte très en amont les besoins de qualifications de tous les acteurs. Dans le cadre de leur développement du tourisme, nos concurrents russes n’hésitent pas à programmer la création d’une école hôtelière avant de parler d’outils et d’équipements. La qualité de l’hôtellerie est variable, comme chez nous, avec une tendance marquée pour des établissements de grande capacité (nous avons visité des hôtels de 360 et 800 chambres tous avec des centres de remise en forme et de congrès intégrés). Les nouveaux hôtels ciblent le marché de haut de gamme en ayant recours aux mêmes standards de confort qu’en Europe. Leur héritage des processus de planification de la période « Soviet » leur permet également d’accorder une importance particulière au développement des infrastructures comme ils le font pour la zone économique spéciale (SEZ) de Katun.

Contexte :

Dans le cadre de la stratégie de développement de la Route de la Soie plus de 170 étudiants de dernière année de l’école hôtelière de Lausanne ont mené une étude et une analyse de l’infrastructure du tourisme et de l’hotellerie de dix destinations, dont la Russie représentée par le territoire de l’Altaï, positionnées sur la Route de la Soie.

Pour en savoir plus

Note : les textes en russe peuvent être approximativement traduits avec Google Translate

http://silkroad.unwto.org/en/news/2013-07-16/unwto-ehl-altai-krai-hospitality-management-strategy

http://silkroad.unwto.org/en/content/objectives

http://www.russez.ru/oez/tourism/altai_territory/bir_katun/

Plus de 700 photos de ce voyage d’études http://www.flickr.com/photos/64897958@N00/sets/72157634803720334/

Technorati Tags: Silk road,Barnaul,Biycks,Belokurikha,Sibérie,Alta Krai,UNWTO,Katun,maral,Russie,CIS
(C) Jean-Claude MORAND

Traitez vos clients comme des VIP avec des badges RFID

Jeudi 4 et vendredi 5, se tenait à l #EHL la conférence internationale de la recherche appliquée pour l’industrie hôtelière et des loisirs (I-CHLAR) à Ecole hôtelière de Lausanne. De nombreuses sessions m’ont séduit par le niveau d’innovation apporté. Je vais essayer de vous en présenter quelques-unes dans les billets suivants.

Sans ordre particulier, la première répond au besoin de personnaliser encore plus les services donnés aux clients hôteliers. Selon une étude conduite à l’EHL, 75% des clients apprécient d’être accueilli par leur nom. Un défi lorsque les clients ne sont pas des habitués et lorsque le personnel est saisonnier. Cependant, lorsque c’est le cas, 60 % des clients ainsi traités ont l’impression d’être reçus comme des VIP. Onelab solution (#1labhospitality) a donc eu l’idée de proposer une solution qui préserve le besoin de discrétion et de protection de la vie privée des personnes tout en permettant à tous les employés d’un établissement d’identifier et de reconnaitre la personne située à proximité. Nous connaissons déjà cela dans les Alpes avec les abonnements de ski mains libres dotés d’une puce RFID. Un récepteur placé à quelques mètres ou dizaines de centimètres permet de lire le contenu de la puce et donc d’afficher son contenu sur un écran ou de donner l’accès au détenteur du support de cette puce.

Les créateur de Onelab solutions ont donc eu l’idée de créer un produit Onehotel d’insérer une puce RFID dans un badge fourni aux clients des hôtels et de doter le personnel des établissements de récepteur (tablettes) sur lesquels la photo et le nom de la personne s’affichent permettant ainsi de la nommer et de la traiter comme un VIP.

Crédit photo : Onelab solutions

Pour en savoir plus

http://www.onelab.ch/fr/products/

Technorati Tags: #1labhospitality,#EHL,#EHLnews,#ICHAR,#hotels,#etourisme
(C) Jean-Claude MORAND

Plus de 28’000 visiteurs dont 400 pour le colloque sur l’innovation en tourisme attendus les 15 &16 novembre à Chambéry #metiersmontagne

L’an dernier pas moins de 28’000 visiteurs ont saisi l’opportunité de rencontrer les professionnels présents à l’occasion du Festival International des métiers de la montagne. Cette année, les organisateurs du colloque scientifique espèrent accueillir 400 personnes pour découvrir les tendances du moment en matière d’innovation touristique. J’aurai le plaisir d’animer une session interactive qui permettra de restituer les résultat d’une recherche Franco-Suisse en ce qui concerne l’usage des Technologies de l’Information et de télécommunications (TIC). J’interviendrai également lors de l’atelier qui suivra pour aborder les mesures d’efficacité de ces TIC. Après mon apport théorique, Karine FEIGE directrice du projet SITRA viendra nous préciser comment elle mesure les effets de cette base de données régionale. Ensuite, Claude BENARD de Dragon Trail nous expliquera comment les responsables de la mise en marché des produits touristiques peuvent recourir aux TIC pour conquérir le marché chinois. Un exposé qui sera sans doute suivi avec attention par les 21 étudiants chinois de la province du Sichuan qui seront présents dans le cadre du cours e-Tourisme que j’assure à leur attention à l’IAE Savoie-Mont-Blanc pour le compte de l’Ecole Suisse de Tourisme.

Un autre groupe de mes étudiants du Bachelor “Gestion de la Nature” de l’HEPIA (Genève) viendront également suivre les débats.

Pour en savoir plus et vous inscrire gratuitement

www.metiersmontagne.org

http://www.innovation-touristique.com/content/colloque

Extrait d’un article de l’Eco  des Pays de Savoie du 9 novembre

(C) Jean-Claude MORAND

Des approches de veille pour le tourisme

Je viens de répondre à un petit billet de Karine Miron « S’inspirer des tendances de recherche pour innover ». En fait elle reprend, pour partie les propos de Frederic Gonzalo et développe une autre approche sur le site etourisme.info reposant essentiellement sur les outils de veille proposés par les moteurs de recherche, Google en tête.

Pour moi l’innovation en tourisme (et ailleurs) peut provenir de 3 sources :

1) Modification des attentes et des besoins des consommateurs des cibles actuelles ou identification de nouvelles cibles. La génération Y qui atteint un CSP lui permettant de vivre de nouvelles expériences très différentes. Au Canada, la notion d’expérience n’est-elle pas au centre de vos campagnes ?

Trendwatching.com et d’autres études sociologiques (TNS, GFK, Nielsen,…) effectuées par d’autres industries opérant en BtoC produisent des études qui peuvent inspirer les stratèges de l’industrie touristique.

2) Evolution des moyens de communication avec les tribus (cibles) à l’image de Seth GODIN prêche dans son ouvrage “Tribus”. Le buzz est au coeur des nouvelles stratégies de communication.

3) De suivre l’évolution et surtout l’adoption des nouvelles technologies qui pourraient devenir à court terme des supports pour de nouvelles expériences, de mieux satisfaire les attentes des touristes ou encore être utiliser pour se rapprocher des cibles ou tribus. Pour cela, je choisi d’observer les hype curves du Gartner Group.

Pour lire l’article de Karine c’est ici

Mots clés Technorati : #tourisme
(C) Jean-Claude MORAND

Sixième dimension : Crans-Montana propose du WiFi gratuit en station

Sixième dimension :: Crans-Montana propose du WiFi gratuit en station

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Je vous invite à découvrir une initiative de la station valaisane de Crans-Montana qui a pris une initiative dont l’objectif est de fournir du WIFI gratuit à tous les résidents. Un programme géré par la station dont le financement est assuré par les commerçant locaux grâce à investissement individuel d’environ 100 €.

 

(C) Jean-Claude MORAND

Le SYNTEC/MEDEF publie un rapport "Faire de la France un leader de l’économie numérique"

Après « Renaissance Numérique » et le Club Sénat, c’est au tour du Syntec de faire des propositions en matière d’économie numérique. Jean Mounet, Président de Syntec informatique et du groupe de travail qui a donné naissance à ce rapport, Philippe Lemoine, Président du comité Economie numérique du MEDEF, Guy Roussel, vice-président d’Alliance TICS ont présenté le 18 janvier 2008 un rapport comportant une série de propositions à la presse. Ces propositions présentées sont largement argumentées dans la version longue. Les auteurs les positionnent comme une plateforme de travail à l’heure où plus que jamais il est urgent que la France se saisisse de l’opportunité que représente l’économie numérique, pour concilier croissance, développement durable et politique de civilisation. Ce dernier terme s’insérant dans la présentation en clin d’oeil à la sémantique actuelle du gouvernement.
Selon les auteurs la France n’occupe qu’une place moyenne dans le marché mondial malgré de réels atouts : pour quelles raisons ? Quelles sont les solutions qui permettraient à notre pays de retrouver une position de leader ? Sous l’égide du MEDEF, Syntec informatique, Alliance TICS, la FIEEC, l’AFNET, et la FING ont mené une réflexion commune et élaboré les propositions du rapport « Faire de la France un leader de l’économie numérique », qui pose les bases d’une véritable stratégie nationale en faveur de l’économie numérique. Les entreprises de l’économie numérique se sont donc associées pour définir une « feuille de route » opérationnelle permettant la mise en œuvre immédiate d’une politique ambitieuse en faveur de l’économie numérique en France.
Pour ma part, j’ai noté avec intérêt la proposition consistant à « Renforcer significativement l’influence de la France en matière de normes et de réglementation ». Pour avoir fréquenté quelques « boards » d’organismes en charge des définition des standards XML (Rosettanet, Edifice, UN/Cefact ou encore ISOC) je me suis souvent senti bien seul en qualité de francophone.
Jean-Claude MORAND d’après le communiqué du Syntec