Stamm Swiss Web 2.0 chez CISCO le 8 octobre

Sandrine SZABO, l’animatrice du groupe SwissWeb2 en Suisse Romande nous invite au siège de CISCO à Rolle, ou se trouve un centre recherche Internet et Web 2.0, ce lundi 8 octobre à 19h

Tout commencera par une démo très originale de Second life.
Et puis ce sera Stéphane qui nous parlera du RSS corporate et Matthias Luefkens qui nous expliquera l’expérience du World economic Forum dans Facebook.

Je ne peux pas manquer ce RDV qui promet d’être extremement intéressant et qui me donnera l’occasion de revoir Jérôme CHEVILLAT qui m’a donné un coup de main pour mon dernier ouvrage sur RSS, Jérôme ayant rejoint ce centre de recherche.

L’audience est limitée pour des raisons de sécurité à 30 personnes (il ne reste que 6 places au moment de l’écriture de ce billet !) et bien entendu aux membres SwissWeb2, je vous encourage plus que jamais à vous précipiter pour vous inscrire !

Jean-Claude MORAND d’après un post de Sabine
(C) Jean-Claude MORAND

Le numérique dans la cité….en France

Au moment ou Paris publie un premier rapport de l’opération wifi, il semble que le sujet soit à la mode quelques mois avant les éléections municipales. Par mon précédent billet je vous invitai à rejoindre la ville où le web a été inventé… voilà maintenant une autre invitation un peu plus au sud.. pour ma part, je n’oublie pas qu’Annecy a créé un Pôle de l’Industrie de l’Image et des NTIC qui devrait lui aussi trouver un booster et un second souffle …. à suivre.

Même si la date est trés proche, certains lecteurs pourront peut-être saisir cette opportunité de découvrir le futur proche du numérique dans la Cité

Jeudi 11 octobre 2007 de 18h00 à 20h30
Préfecture de la Région Midi-Pyrénées –
Salle Alain Bidou
Inscrivez-vous en ligne !

Ce premier séminaire dédié aux élus, aux responsables de collectivités et aux représentants de l’Etat, vous propose d’échanger avec de nombreux experts sur le thème de la mobilité numérique.

Acteurs publics, entreprises, médias, universités, associations,… Le haut débit Internet et mobile, le web participatif et l’évolution du téléphone en vecteur de contenus nous interrogent sur nos pratiques et nos positions respectives. De nombreux usages et services émergent … venez les découvrir.

Pour en savoir plus et vous inscrire : cliquez ici

Cette manifestation est organisée par SFR, en partenariat avec la Région Midi-Pyrénées et son agence régionale Ardesi, le SGAR et la Dépêche du Midi, dans le cadre du Programme régional d’actions innovatrice Midi-Pyrénées (PRAI).

Jean-Claude MORAND

(C) Jean-Claude MORAND

"Villes Numériques de Demain"…en Suisse

Vendredi 23 novembre 2007 – Genève se penche sur la problématique des villes numériques. :
L’Observatoire Technologique de Genève organise une Journée de Rencontre le vendredi 23 novembre 2007 après-midi, à l’Ecole d’Ingénieurs de Genève

« Comme le relève Daniel Kaplan sur InternetActu, quand les urbanistes ou les élus pensent l’avenir des villes, ils le font en général sans les opérateurs de télécommunications mobiles, les fournisseurs de services en ligne ou les communautés numériques. Quand les spécialistes des technologies de l’information et de la communication se projettent dans l’avenir, ils n’appellent pas les constructeurs de parkings, les transporteurs ou les compagnies des eaux. Mais il serait temps de s’apercevoir que décision après décision, nous construisons ensemble la ville du futur.

Les technologies peuvent apporter certaines réponses aux défis des villes de demain, que ce soit au plan de la qualité de vie, de la compétitivité économique, de la sécurité, de la cohésion sociale ou du dynamisme culturel. En France notamment des groupes de travail ont déjà planché sur la question, réfléchissant aux opportunités et aux risques liés à ces technologies. Des architectes et des urbanistes ont déjà intégré ces notions dans leurs travaux ; des scientifiques réfléchissent à de nouveaux modes de mobilité urbaine ; des artistes intègrent les nouvelles technologies dans leur vision de la ville du futur ; certaines villes ont lancé des initiatives avant-gardistes, d’autres envisagent des projets révolutionnaires : les pistes pour des présentations liées à cette problématique sont nombreuses et variées.

A Genève les constructions et les technologies de l’information sont réunies dans un même département depuis bientôt deux ans. Le thème de cette 17ème Journée de Rencontre qu’organise l’Observatoire technologique permettra de rassembler tous les collaborateurs de notre département autour d’une problématique commune tout en étant d’un intérêt évident pour l’ensemble du public.

Ces présentations sont ouvertes à toutes et à tous et vous êtes cordialement invité(e) à informer toutes les personnes qui pourraient être intéressées par ce sujet.

Réservez d’ores et déjà cette date! Vous recevrez prochainement le programme détaillé de la manifestation, lequel sera également disponible sur notre site internet (http://ot.geneve.ch). »

Jean-Claude MORAND

(C) Jean-Claude MORAND

Souriez vous êtes aussi en photo sur LinkedIn !

Le web 2.0 c’est aussi l’utilisation des réseaux sociaux pour entrer en contacts avec des professionnels dont on ignore l’existence, cela nous ouvre les portes de la connaissance implicite appliquée aux ressources humaines au sens large du terme. J’utilise depuis plusieurs années principalement LinkedIn pour garder la trace de ceux avec qui j’ai des expériences professionnelles positives et qui acceptent de rejoindre mon réseau (367 à ce jour) et plus largement Plaxo pour une base beaucoup plus large de personnes avec qui j’ai été en contact. Alors que Plaxo nous offrait depuis de nombreux mois la possibilité de garder une trace visuelle de nos contacts en incluant une photo, Linkedin s’y refusait jusqu’à ce jour. Cette fonctionnalité est maintenant disponible. En quelques clics il est possible d’ajouter votre image et ensuite de préciser le niveau de confidentialité que vous souhaitez donner à sa diffusion. En somme, vous rester maître de votre « personal branding », sachant que vous n’êtes pas obligé de mettre votre propre photo en ligne, cela peut aussi être un logo ou tout autre chose.

Vous avez également la possibilité de contrôler le type de photos que vous souhaitez voir et également de donner une appréciation quant à la pertinence des photos publiées. Linkedin introduit ainsi une fonction d’évaluation collaborative des contenus publiés sur son site.

Screenshot of photo flagging

LinkedIn annonce avoir (en septembre 2007) un peu plus de 14 millions de membres. Ce chiffre doit être comparé aux 43 millions de membres annoncés par Facebook. S’il est certain que la croissance de Facebook est exponentielle, en ce qui me concerne, j’apprécie beaucoup plus [à ce jour] la qualité des contacts obtenus par LinkedIn qui reste dans le domaine professionnel. J’attends toujours une fusion des services avec ceux offerts par Plaxo notamment en ce qui concerne la synchronisation des données avec ma base de contact Outlook qui me pose de plus en plus de problèmes, sa taille étant en augmentation constante. Je devrais peut-être attendre une possible introduction en bourse de LinkedIn afin qu’ils aient les moyens financiers d’acquérir une autre firme ou qu’ils se fassent racheter par Microsoft si les tentatives de prise de participation dans Facebook

Mots clés Technorati : web 2.0, LinkedIn, Facebook, réseaux sociaux, Plaxo, Personal branding, contacts, Microsoft

n’aboutissaient pas. Il faut aussi noter que Linkedin ouvre sa base à d’autres réseaux sociaux tel que Ziki.com en France qui reprend automatiquement les éléments de notre profile pour autant que nous en ayons donné notre accord. Une ouverture plus large à des systèmes de recrutement en ligne ou des outils de prospection tel que Salesforce.com peut présenter des avantages pour certains ou être perçu comme une atteinte à la vie privée par ceux qui considère que le bonheur se trouve en vivant caché.

Jean-Claude MORAND – Cyberstrat.net

(C) Jean-Claude MORAND

La Commission Européenne propose des actions visant à promouvoir les compétences numériques pour le XXIe siècle

Ce n’est pas dans mes habitudes de faire du copier coller, mais dans ce cas, le récent communiqué de presse de la commission européenne m’interpelle. Je le reproduit donc dans son intégralité espérant recevoir quelques commentaires. Pensez-vous vraiment que l’on manque de compétences en Europe ?


Les récents rapports et enquêtes indiquent que l’Europe risque de faire face à de graves pénuries et inadéquations en matière de compétences numériques au cours des prochaines années. En même temps, les compétences numériques deviennent un élément central en vue de promouvoir l’innovation, la productivité et l’employabilité et de relever les défis de la mondialisation. À cet effet, la Commission européenne propose aujourd’hui un programme à long terme en matière de compétences numériques et une série de lignes d’action au niveau de l’UE à la suite de vastes consultations de groupes d’experts et de parties prenantes. Ces actions compléteront et enrichiront les efforts significatifs d’ores et déjà entrepris en Europe.
Le vice‑président Günter Verheugen, chargé des entreprises et de la politique industrielle, a déclaré: «La disponibilité des compétences numériques est une condition clé de l’innovation réussie et de la compétitivité des entreprises européennes. Aucun retard n’est permis et, si nous voulons réussir, tous les partenaires doivent réunir leurs forces. Dans ce contexte, je salue l’initiative de l’industrie des technologies de l’information et de la communication (TIC) visant à créer un e‑Skills Industry Leadership Board».

Ján Figel’, commissaire de l’éducation et de la culture, a déclaré: «Une société de la connaissance pour tous est la meilleure garantie contre l’exclusion. La connaissance, les qualifications et les compétences sont le plus grand capital des citoyens européens et les compétences numériques sont l’élément clé dans le cadre de l’éducation et de la formation tout au long de la vie. Mais seulement 10 % de la population européenne participent à l’éducation et à la formation tout au long de la vie. Les TIC peuvent permettre l’innovation et l’apprentissage tout au long de la vie pour tous. Nous devons veiller à en faire une réalité».


Viviane Reding, commissaire de la société de l’information et des médias, a ajouté: «Les pénuries de praticiens qualifiés en TIC ralentissent les nouvelles applications des TIC dans l’économie et attirent des milliards d’euros d’investissements vers les économies émergentes dynamiques où des centaines de milliers de nouveaux ingénieurs sont diplômés chaque année. Le manque de culture numérique, qui est toujours proche de 40 %, est également un facteur persistant de la fracture numérique en Europe. Nous ne pouvons plus nous permettre de gaspiller le talent de millions d’Européens en les écartant de la société de l’information. Les États membres et l’industrie doivent s’engager en faveur d’une stratégie consistante en matière de compétences numériques.»


La plupart des actions contribuant à la mise en œuvre d’un programme à long terme en matière de compétences numériques relèvent de la responsabilité des États membres, de l’industrie, des universités, des syndicats, etc. La Commission les encourage à développer davantage leurs politiques et initiatives et à faciliter l’échange de bonnes pratiques et axera ses propres efforts sur les actions apportant une valeur ajoutée au niveau de l’UE:


Sensibilisation: favoriser l’échange d’informations et de bonnes pratiques visant à promouvoir les sciences, les mathématiques, les TIC, la formation des enseignants et l’égalité entre les femmes et les hommes; soutenir les campagnes de sensibilisation afin de permettre aux parents, aux enseignants et aux élèves de bien comprendre les possibilités qu’offrent l’étude des TIC et les carrières dans ce secteur et renforcer les liens entre les TIC, la formation et l’innovation.
– Créer des actions et des outils de soutien: encourager l’élaboration d’un cadre européen des compétences numériques, d’un portail européen sur les compétences et les carrières dans les TIC et l’initiative Europass; promouvoir les partenariats multipartites, les critères de qualité de la formation en entreprise, de nouvelles lignes directrices relatives aux programmes, y compris les sciences des services, et les incitations appropriées, en particulier pour les PME.
Stimuler l’employabilité et l’intégration sociale: lancer une initiative en matière d’intégration par les TIC en 2008 dans le but de réduire de moitié la fracture numérique d’ici 2010; encourager les initiatives dans le domaine de la responsabilité sociale des entreprises telles que l’European Alliance on Skills for Employability (Alliance européenne sur les compétences pour l’emploi) sous les auspices de la Business CSR Alliance et étudier comment les instruments de financement publics et privés peuvent soutenir de telles initiatives.
– Favoriser une utilisation plus efficace et plus large de l’apprentissage en ligne: favoriser la création de formations et de mécanismes d’échange des ressources de formation du personnel dans le domaine des compétences numériques; soutenir l’établissement de réseaux de centres de formation et de recherche numérique avec l’European Network of Living Labs et promouvoir les stratégies fructueuses de l’apprentissage en ligne.
Favoriser une coopération à long terme et assurer le suivi des progrès: entretenir un dialogue régulier avec les États membres et les parties prenantes; publier un rapport annuel présentant une synthèse de l’offre et de la demande et évaluer l’impact de l’approvisionnement mondial sur les emplois et les carrières dans les TIC.
L’évolution vers l’élargissement et l’approfondissement des compétences numériques dans l’UE passe par le dialogue multipartite et les partenariats d’action. En 2008, la Commission organisera une conférence majeure en partenariat avec les parties prenantes afin de faire le bilan des progrès réalisés, de présenter les résultats des actions menées et de préparer l’avenir.
Pour en savoir plus :

E-Skills for competitiveness, growth and employability
European e-Skills 2006 Conference
ICT Task Force report
Europass

Jean-Claude MORAND

(C) Jean-Claude MORAND

LES CLES DE L’INTERNET

L’exercice d’écrire et de publier un ouvrage de vulgarisation de l’Internet, 50 ans après la création des premiers réseaux d’ordinateurs par la DARPA est osé et pas facile. C’est pourtant le défi que s’est donné David FAYON, Responsable Système d’information et de gestion de la Poste, en publiant « Clés pour Internet ».
Malgré le grand nombre d’ouvrages spécialisés, celui-ci se distingue par la couverture presque exhaustive de tous les aspects de l’Internet en 11 chapitres qui se positionnent comme des approches de vulgarisation. David FAYON à dû sélectionner les informations pour que le contenu n’apparaisse pas trop indigeste à un béotien. Les lecteurs avertis resteront donc sur leur faim à de nombreuses occasions, mais c’est le lot de tout exercice de vulgarisation. Dans sa structure l’ouvrage me rappelle « CYBERSTRAT », le premier livre que j’ai publié en 1997. J’aurai aimé trouver des exemples concrets d’applications de chacun des concepts présentés, mais il est vrai que cela alourdirait considérablement le contenu et rendrait la lecture difficile. C’est l’un des rares ouvrages avec « Blog Story » de Cyril Fievet, « Foules Intelligentes » de Howard Rheingold ou encore « La révolte du pronetariat » de Joël De Rosnay, où l’on trouve un chapitre consacré aux aspects sociaux d’Internet. Par exemple, pour avoir partiellement suivi les travaux d’ISOC ce thème, David Fayon dédie un paragraphe à la gouvernance d’Internet et du rôle que les Etats-Unis exercent dans la gestion des DNS (annuaires des noms de domaine). Il évoque également le rôle que les collectivités locales peuvent avoir. Sujet qui revient sur les bureaux des maires avec la gestion de l’Internet à très haut débit que l’ARCEP[1] essaye de normaliser.

Il aborde aussi les changements comportementaux induits par la généralisation de l’accès à l’information. Pour ne prendre qu’un exemple, il écrit que « le temps de travail hebdomadaire des salariés des startups dépasse souvent les 60 heures. ». En fait, de nombreux cadres deviennent prisonniers de leur PDA ou de leur PC portable qui se retrouve de plus en plus souvent dans la check-list des affaires à emporter en vacances faute de ne pouvoir se connecter à la messagerie d’entreprise. Je suis l’un de ces accros, qui cherche désespérément un cybercafé dans le moindre village du Tigré ou du Rajasthan… et il y en a !

Ce ne sont certes que des clefs, faut-il encore ouvrir les portes de la connaissance pour approfondir chaque sujet en puissant dans d’autres ouvrages ou pourquoi pas simplement sur le Net. Préfacé par André Santini, un ancien ministre, quelque chose me dit que cet ouvrage doit trouver son audience au sein de la classe politique où il existe encore de trop nombreux cadres qui n’ont pas encore franchi le pas de la société de l’information. Alors si c’est votre cas, et que vous avez peu de temps, en 176 pages vous pourrez découvrir 11 trousseaux de clés pour mieux apprécier le potentiel de ce phénomène qui influence nos modes de communication de manière active depuis plus de 10 ans.

Le livre a été publié aux Editions ECONOMICA (ISBN 2-7178-5247-6), un site web lui est dédié ici

Jean-Claude MORAND – http://www.cyberstrat.net/

(C) Jean-Claude MORAND

Un barcamp Web 2.0 à l’EPFL – Lausanne le 29/9/07

Voici un nouveau Barcamp organisé par par l’EPFL le 29 septembre prochain. L’agenda n’est pas encore trés clair à mes yeux, mais je suis certain que d’ici là il se clarifiera et reunira en tout état de cause de nombreux experts de la région voir de plus loin. Les premiers sujets proposés par l’organisateur de cette conférence spontanée concerne les CMS (Content Management Systems) et l’intérêt de la « participation à des associations d’étudiants: un investissement pour l’avenir ? » . Ceci alors que l’invitation semble s’adresser aux experts du Web 2.0. !
Le principe étant nouveau, il est probable qu’une centaine de curieux rejoignent ce barcamp ne serait-ce que pour rencontrer les autres geeks de la région. J’en serai sûrement après l’eTourCamp de Lugano, je veux mieux comprendre le potentiel de cette forme de réunion spontanée.

Si cet événement vous intéresse et que vous aimeriez suggérer un sujet ou un expert, n’hésitez pas à le déposer sur le wiki du barcamp et faites moi part de vos réactions par rapport à cette nouvelle forme de conférences.
Pour s’inscrire au BarCamp c’est ici sur le wiki 😉

Jean-Claude MORAND – Cyberstrat.net

(C) Jean-Claude MORAND

La fibre optique = un service public concédé

Mots clés Technorati : fibre optique, service public, billaut, felten, ARCEP

Après avoir visionné la vidéo de l’interview de Benoît FELTEN par Jean-Michel BILLAUT, j’ai envie d’apporter non seulement mon soutien à cette vision de potentiel de la fibre optique, mais aussi d’ajouter une épine dans un buisson alimenté d’ores et déjà de 45’000 plaintes auprès de la Direction de la concurrence et des prix.

Sans avoir l’expertise technique de Benoît Felten, je considère que la fibre et surtout la possibilité d’obtenir des débits de 100 Mo/s, représente une réelle opportunité pour les entités qui pourraient en bénéficier. Habitant Annecy, ville pilote pour le déploiement de la fibre optique, j’ai opté dès février 1997 pour ce système de transmission des données. Depuis 10 ans j’ai le plaisir d’avoir pu bénéficier de débits très variables. Doté d’une IP fixe et d’un premier contrat de 2 Mbs (en 97), autant vous dire que les révisions à la baisse se sont succédées sans même avoir été consulté voir averti le plus souvent. Même si les débits, dans une grande majorité des cas, étaient plus ou moins conformes à ceux annoncés, les épines ne sont pas dans la technologie, mais dans la qualité de la mise en œuvre de celle-ci. 45000 plaintes enregistrées par la Direction de la Concurrence et des prix… sans compter tous les abonnés plus ou moins silencieux qui n’ont pas franchis ce pas et qui supportent de plus en plus mal les absurdités des réponses d’une hotline impuissante. A titre d’exemple, si je me défoule sur mon clavier cet après-midi, c’est en grande partie parce que mon degré d’exaspération est au maximum. J’ai actuellement un contrat qui est supposé délivrer jusqu’à 30 Mo/s à mon domicile. En fait, il apparaît que les débits des serveurs locaux ne puissent dépasser 4 ou 5 Mo/s ce qui est à mon sens une forme de publicité mensongère… mais soit ! Avec 4 Mo/s on peut déjà se faire plaisir, avoir des communications audio avec des collègues à l’autre bout de la Planète sans dépenser un cent de plus. Mais voilà, depuis une quinzaine de jours le débit tombe à en dessous de 100 ko/s, il y a deux heures je n’avais que 27 ko/s soit 10’000 fois moins que ce qui est annoncé dans le contrat !! Alors, j’oublie les mises à jour de logiciels en téléchargement ou simplement la recherche documentaire pour les livres que j’écris. Car mettre tous les internautes dans le même groupe que les bandits qui téléchargeraient de la musique illégale est une vue tronquée et fallacieuse du surf sur Internet. C’est un lobbying destructif pour détourner l’opinion publique de l’intérêt du très haut débit. Seule Madame Michu peut y croire. Pas les Geeks ! J’ai 58 ans, je ne télécharge pas de musique, mais Internet, que j’utilise depuis 1987, est un outil à part entière d’éducation, de veille et une fantastique opportunité de transporter d’un bout à l’autre de la Terre tout ce qui peut se transformer en bits. En cela je suis un adepte de la théorie de Nicolas Negroponte du MIT qui affirme toujours que l’on doit déplacer les atomes pas les bits. Alors, ce qui me met hors de moi, c’est d’entendre une voix d’un pauvre bougre, employé d’un call center facturé à 34cts la minute, impuissant me demandant de désinstaller et réinstaller mon système alors que mon voisin, comme moi, rame à 28 Kbs soit deux fois moins qu’un vieux modem 56Kbps.

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Test de bande passante réalisé à Annecy le 11 août à 14h17

Le traceroute que j’obtiens avec mon logiciel d’analyse du réseau (Pingplotter) démontre un grand nombre de « packet loss » sur plusieurs points du réseau de mon opérateur. Bien entendu les temps de réponse de toutes les machines augmentent au point de perturber les plus patientes des applications. Lorsque qu’après une semaine d’attente le technicien local intervient et constate, comme nous que les équipements locaux ne sont en rien responsables de problèmes de lenteurs ma frustration elle augmente.

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Je vois cependant deux petites lueurs d’espoir avec deux actions de l’ARCEP. La première toute récente n’est qu’une recommandation pour introduire un peu plus d’équitabilité dans les contrats avec les FAI.[1]. J’irai encore un peu plus loin du point de vue technique en proposant, comme pour les contrats d’entreprise, de garantir une prestation sous forme de SLA (Service Level Agreement) qui prendrait en compte non pas les vitesses de transmission en upload/download, mais les temps de réponse maximums des machines (serveurs/routeurs/firewalls) gérés par le FAI. Il me semble ainsi normal d’avoir un taux de réponse inférieur à 15 millisecondes pour toutes les machines situées en Europe, ceci avec un pourcentage de « packet loss » à zéro. Dans le cas que je vis actuellement, une IP démontre depuis 3 semaines un taux de perte supérieur à 70% ce qui a pour corollaire de faire chuter la vitesse. Mais les opérateurs de la hotline, n’ont semble t’il pas accès à ces données et dans la grande majorité des cas, n’ont pas les connaissances ou l’autorité pour écouter le consommateur que je suis pour rechercher une solution qui, j’en suis certain, améliorerai la qualité du service et surtout la perception de ce niveau de qualité. En agissant, sur le niveau de perception les dirigeants de la société d’exploitation du réseau câblé augmenteraient ainsi l’attractivité de ce vecteur et donc le nombre de prises raccordées…donc la rentabilité de l’infrastructure utilisée….Mais comme souvent le coût de celle-ci n’est pas dans leur bilan alors ce n’est pas une priorité. Ceci m’amène à la deuxième lueur d’espoir que j’entrevois, toujours à l’initiative des experts de l’ARCEP. Il s’agit de la mise en concession du sous-sol des villes[2] [3] et à la mutualisation des réseaux disponibles ou à venir[4]. En effet, tour comme l’évoque Benoît Felten, cette infrastructure optique est à mes yeux un service public qui apporte une réelle valeur ajoutée non seulement aux ados qui jouent en réseau ou téléchargent des vidéos de Dailymotion, de Youtube ou celles de JM Billaut sur son blog, mais aussi aux entreprises qui transmettent des bons à tirer, aux professeurs et chercheurs qui accèdent à des documents de recherche de plus en plus volumineux, aux services d’assistance qui peuvent apporter des conseils en ligne, aux malades qui pourraient dialoguer par vidéoconférence avec leur médecin.

Aux excellents arguments juridiques développés dans le rapport Conseiller d’Etat, Emmanuel Glaser, pour le compte de l’ARCEP je souhaite que la défaillance des modèles économiques actuels soit prise en compte par le législateur. Pourriez-vous concevoir de rouler sur l’A7 en ce week-end du 15 août et apprendre à mi-chemin que l’autoroute est coupée que les embouteillages soient immenses et que personne ne puisse vous répondre pour vous donner une indication de l’origine du problème ou de la date probable de remise en service ? C’est pourtant une situation analogue que l’on vit sur les autoroutes de l’information. Alors, en qualité de citoyen que je suis, j’attends que le législateur impose des conditions d’exploitation strictes aux sociétés exploitantes du bien public et introduise des mesures de la performance dans les contrats puisque celles-ci n’ont pas démontré en plus de 10 ans leur capacité à satisfaire les attentes de la clientèle. Faut-il, ici préciser que mes attentes ne sont pas essentiellement d’ordre technologique, car il est tout à fait compréhensible que le débit d’un réseau soit limité et que des pannes puissent être observées. Mais, j’accepte de plus en plus difficilement l’absence d’information et le mensonge organisé. Car lorsque tous vos voisins sont plantés et que le préposé du pseudo service client vous certifie avec arrogance que tout va bien sur le réseau on ne peut que se poser des questions quant à la fiabilité du service.

En cela, l’application de la loi du 9 juillet 2004 n’est qu’un premier pas qui doit permettre de concevoir de nouveaux modèles d’entreprise.

Car pour finir sur une touche beaucoup plus optimiste ce long billet je suis convaincu qu’un accès généralisé à 100 Mo/s permettra une meilleure répartition des ressources sur le territoire national, donnera la possibilité aux PME de pouvoir établir les bases de fructueux contrats d’exportation beaucoup plus facilement avec des partenaires très éloignés de leur base. En assumant que le chiffre de 12 milliards d’Euros avancé par Benoît FELTEN pour équiper le territoire soit exact, il doit être rapproché du déficit commercial de la France qui a été de 15 milliards pour le premier semestre 2007[5]. Certes, le coût du pétrole et le taux de change de notre monnaie peuvent être invoqués, mais les solutions peuvent être aussi plus novatrices. L’une d’entre-elles est d’avoir un service public de la fibre optique afin que nous puissions enfin pouvoir utiliser de la vidéo interactive avec Skype ou un autre système, être en mesure de pouvoir envoyer un dossier digitalisé sans attendre des heures.

Jean-Claude MORAND


[1] Voir http://www.finances.gouv.fr/clauses_abusives/recom/07r01.htm

[2]http://www.lagazettedescommunes.com/actualite/pdf/noosnumericable.pdf

[3] Voir aussi le rapport Glaser et http://www.arcep.fr/index.php?id=8571&tx_gsactualite_pi1%5buid%5d=960&tx_gsactualite_pi1%5bbackID%5d=1&cHash=f7620fe789

[4]http://www.arcep.fr/index.php?id=8571&tx_gsactualite_pi1%5buid%5d=964&tx_gsactualite_pi1%5bannee%5d=&tx_gsactualite_pi1%5btheme%5d=&tx_gsactualite_pi1%5bmotscle%5d=&tx_gsactualite_pi1%5bbackID%5d=26&cHash=69dda645c6

[5]http://www.latribune.fr/info/Le-deficit-commercial-francais-se-creuse-de-deux-milliards-au-premier-semestre-~-ID43ACB1CA6A378B56C12573310027235E

(C) Jean-Claude MORAND

TRAVELOCITY lance un outil d’évaluation des hôtels en fonction des comportements des voyageurs

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Mots clés Technorati : TRAVELOCITY, Travel 2.0, UGC, comportement

Depuis qu’il ait été le premier site de voyager à donner la possibilité aux utilisateurs de l’enregistrer une évaluation des prestataires, il y a six ans, Travelocity a vu sa croissance de popularité augmenter en permanence au point qu’il est considéré maintenant un comme une ressource incontournable pour les personnes qui recherchent un hôtel aux Etats-Unis. Jusqu’à présent, malgré l’addition de fonctionnalités, aucun système ne prenait en compte les goûts ou les intérêts des voyageurs. Pour satisfaire les attentes des consommateurs, avant et après un voyage, TRAVELOCITY lance un nouvel outil d’évaluation des hôtels qui apporte une solution à ce problème en aidant les clients à trouver des les informations qu’ils recherchent en privilégiant les aspects qualitatifs des choix.

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Ce nouvel outil donne aux voyageurs la possibilité de trier les évaluations des dizaines de milliers de revues en prenant en compte la catégorie à laquelle ils appartiennent qu’il soit une famille, un couple avec ou sans jeunes enfants, avec des adolescents, des voyageurs avertis, une femme seule, un groupe d’amis, avec des handicapés, accompagnés d’animaux domestiques ou simplement des vacanciers ordinaires ou des voyageurs d’affaires. Avec ce lancement « Nous faisons avancer le concept de génération du contenu par les utilisateurs (UGC) à un niveau supérieur », déclare Noreen HENRY, Vice President des hôtels et du packaging de Travelocity. Ainsi, « les voyageurs n’ont plus besoin de surfer des heures sur le Web pour chercher des opinions crédibles et adaptées à leurs besoins – notre outil de revues des hôtels satisfait leurs besoins. »

L’outil mis en œuvre inclut une revue des évaluations proposées selon l’intérêt et les besoins de chaque voyageur. Celui-ci créer un profil personnalisé au début du processus. Il contribue ainsi à enrichir les évaluations en fonction de critères qui lui semblent importants.

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Par exemple un voyageur à mobilité réduite de peut fournir des commentaires sur l’accès en chaise roulante. Ceux qui détiennent des animaux domestiques pourront enrichir les revues de la qualité de l’accueil qui leur a été réservé avec leurs compagnons de voyage. En adressant ce défi d’authenticité et de pertinence, le processus de qualification garantit aux clients de Travelocity une information beaucoup mieux adaptée à leur contexte de voyage. En testant le système, j’ai noté avec intérêt que les évaluations ne pouvaient être faites qu’après avoir suivi cinq étapes. Dès le deuxième écran, nous sommes invités à saisir nos coordonnées et la date d’un séjour, l’anonymat de l’évaluateur pouvant être préservé au moment de la publication. Cette mesure doit inciter les internautes à ne pas tomber dans la calomnie gratuite et aux concurrents à s’abstenir de venir critiquer des établissements. Gageons que cela peut effectivement contribuer à recueillir des avis honnêtes, mais la longueur de la procédure doit décourager plus d’un contestataire. Ceci ne m’a pas empêché de compléter le questionnaire avec une fausse identité… reste à savoir si mon avis est modéré ou pas.

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De mon point de vue, la multiplication des informations disponibles sur Internet induit également un changement de comportement des voyageurs. Ceux-ci semblent apprécier de pouvoir sélectionner leurs hôtels en fonction d’une recherche multicritères. Dans le cas de TRAVELOCITY, ce sont 16 éléments qui sont pris en considération tant pour la sélection que pour les évaluations. Cette évaluation s’étend aux restaurants à proximité, les événements et les activités annexes. D’autres OTA vont sans aucun doute emboîter le pas de ce leader de l’industrie sachant que des société comme GIATA dispose de grilles de collection de l’information sur une centaine de critères mis à disposition sous forme de données au format XML, il n’est pas si compliqué de concevoir des outils de recherche multicritères et de donner la possibilité aux évaluateurs de formuler une opinion pour chacun de ceux-ci.

Les professionnels qui ont intégré une démarche qualité dans la gestion de leur établissement perçoivent cette démarche comme un atout. « Nous sommes satisfaits de travailler avec une société qui offre des possibilités d’évaluation acceptable et conviviale de nos établissements. » déclare ainsi Andrew RUBINACCI, Vice President distribution marketing EMEA pour le groupe des Hotels Intercontinal. « Travelocity offre un processus de recherche à jour pour la recherche d’évaluations des utilisateurs qui est profitable pour l’ensemble de nos clients qui disposent maintenant de pouvoir réellement se familiariser avec nos établissements avant leur arrivée. »

Ce texte est une traduction adaptée d’un communiqué de presse de Travelocity disponible sous http://www.hotelmarketing.com/index.php/content/article/070809_travelocity_launches_new_hotel_review_tool/

Jean-Claude MORAND – Cyberstrat.net

(C) Jean-Claude MORAND

3ème rencontres du e-Tourisme institutionnel

Ludovic Dublanchet nous en dit un peu plus à propos des 3ème renoncre du e-Tourisme Institutionnel dans un billet publié sur le site etourisme.info. Vous pouvez d’ores et déjà le consulter sur le blog des Rencontres. Ces rencontres commenceront lundi 19 novembre en début d’après-midi avec un atelier de réflexion sur les Mondes Virtuels et le Web3D, l’occasion de découvrir SecondLife et autres mondes peuplés d’avatars, avec notamment David Castéra et Fabrice Tron, deux des pionniers parmi les sociétés pouvant vous accompagner dans ces nouvelles dimensions. Un large moment consacré aux échanges suivra, avec également un speed dating sur des innovations et produits. En soirée, à la Cité de l’Espace, cinq Trophées du etourisme institutionnel seront remis :

1) meilleur site de CRT,
2) de CDT,
3) d’OT 4*,
4) meilleure “Performance et Disponibilité” (avec les analyses de la société IP Label)
5) et enfin, une nouveauté, le Trophée 2.0. ( NDLR : Voilà une initiative que j’apprécie particulièrement !)

Le mardi 20 novembre fera place à deux présentations plénières consacrées aux attentes des internautes, et à deux séries de cinq ateliers, de l’ergonomie aux aspects juridiques, en passant par l’e-volution des métiers, les services 2.0 ou l’information en mobilité. Les inscriptions en ligne seront ouvertes à la rentrée, mais notez d’ores et déjà la date sur vos agendas.

Jean-Claude MORAND

(C) Jean-Claude MORAND