5 trucs pour améliorer la notoriété sur le Net

Un billet du mois d’août sur le blog de Carnet Bleu me donne l’envie de partager avec vous une idée de suivi de la notoriété sur le Net. Même avec une orthographe différente…l’essentiel est que le nom (phonétique) de l’entreprise soit connu et que l’on parle d’elle. Ainsi, pour mon ancienne entreprise l’ancien nom « SGS Thomson » revenait souvent dans les mots clefs sur le Net (on n’efface pas l’histoire !..), alors que le nom officiel est « STMicroelectronics » ou « STM » pour la Bourse. De nombreux ingénieurs utilisent aussi « ST » sur les moteurs de recherche…
Mais de mon point de vue ce qui est important sur le Net ce n’est pas le nom d’une entreprise qui doit en principe être unique et protégé, donc une requête sur ce nom doit obligatoirement renvoyer une réponse avec votre entreprise en première position. En revanche la réponse que votre entreprise peut apporter aux besoins des consommateurs dans leur langage,…et là c’est une tout autre histoire, est primordiale. En premier lieu le vocabulaire peut varier en fonction des pays et des communautés. Ensuite, le jargon technique se mêle aux noms commerciaux. L’un des exemples les plus flagrants est peut-être celui de « Kleenex ». Nous savons tous que cela revient à définir un « mouchoir en papier », mais seule la firme propriétaire du nom peut l’utiliser comme un mot clef. Enfin, le vocabulaire utilisé par les clients n’est pas forcément celui des chefs de produit. Vous pouvez avoir un produit « ABC4F » connu de tous en interne, mais qui ne le sera pas par les clients qui continueront à chercher ce produit sous le terme « Pelle à neige » (exemple tout à fait fictif). Il sera donc judicieux dans ce cas que les moteurs de recherche retournent bien les pages de votre société lorsque les mots « pelles à neige » sont sélectionnés pour une recherche. L’objet de ce billet n’étant pas de décrire les techniques de SEO, je vous propose 5 trucs pour améliorer la notoriété sur le Net… qui touchent l’organisation du travail d’un département marketing.

1) Créez un indice de popularité
J’ai eu l’occasion de créer et de suivre un index de mesure de popularité sur les moteurs composés de 100 mots clefs. Les différents noms de l’entreprise ne faisaient pas partie de l’index, car je concentrais mes efforts sur les besoins des clients. La valeur de l’index correspondait simplement à la somme des valeurs de la première réponse correspondant à l’entreprise pour un mot clef donné.

2) Analysez les performances avec les chefs de produit
Chaque mois nous mesurions la progression de cet index et prenions des mesures en collaboration avec les chefs de produit concernés pour que les pages soient optimisées afin que la popularité du contenu soit améliorée.


3) Assurez une veille sémantique
Plusieurs techniques sont disponibles. La première et la plus facile à mettre en œuvre découle des discussions avec les chefs de produits qui se doivent de connaître le vocabulaire effectivement utilisé par leurs clients. La seconde consiste à analyser les propos des blogs de consommateurs pour identifier les mots utilisés qui peuvent être très éloignés du vocabulaire interne.

4) Créez les conditions pour que cet exercice soit entrepris régulièrement.
Dans mon cas, nous disposions d’un Search Engine Marketer (SEM) à temps plein. Non seulement la description de fonction comportait les points précédents, mais en plus sa rémunération était partiellement indexée sur l’évolution de la valeur de cet index avec un objectif minimum à atteindre.

5) Assurez-vous de la pérennité de l’effort.
Développer la notoriété d’un contenu sur le Net n’est pas la tâche d’une seule personne ou groupe. Toute l’entreprise doit acquérir les réflexes pour utiliser la bonne taxonomie. Cela passe bien entendue par un chapitre dans la charte graphique des webs et des blogs qui préciseront l’importance de l’apparition des mots clefs tant dans les textes que dans les valeurs des balises HTML (Titre, keywords, description, …)
Avez-vous d’autres idées ?
(C) Jean-Claude MORAND

Les RP et les blogueurs (1ère partie)

La plupart des grandes sociétés ont un service de relations publiques dont la principale mission était jusqu’à présent d’entretenir les meilleures relations possibles avec les journalistes. Dans le cas des deux multinationales avec lesquelles j’ai eu le plaisir de passer une quinzaine d’années, ces services ont aussi la mission d’encadrer et de contrôler les informations qui sortent de l’entreprise.

Dans le cas de la seconde, les procédures internes prévoient que toute présentation ou rencontre avec un journaliste doit être faite avec leur aide. Ce que j’ai fait pendant des années, y compris lorsque je donnais des conférences où des journalistes étaient susceptibles de participer. Des cours sont donnés aux principaux dirigeants de l’entreprise pour leur apprendre à bien répondre aux questions, à ne pas tomber dans des pièges médiatiques qui pourraient être embarrassants pour l’entreprise à postériori. Bref, une machine bien régler pour évoluer dans un environnement où des règles de cohabitation existent depuis des décennies. Mais je ne suis pas certains que l’évolution actuelle de la transmission de l’information suive ce modèle.

Ainsi, Je suis très récemment tombé dans un piège pour lequel les départements de RP sont encore peu préparés. Sous l’entremise d’un ami, je rejoins une soirée tout à fait amicale. On parle de tout et de rien, de la saison de ski qui s’annonce, des enfants… et puis on aborde un sujet un peu plus sérieux qui n’était pas vraiment à l’ordre du jour. Pas plus de 10 minutes !… Mais qu’elle ne fut pas ma surprise de découvrir dès le lendemain matin de trouver dans le panier de l’un des mes agents de veille en ligne un « billet » de l’un de mes interlocuteurs de la veille au soir rapportant mes propos. Rien de grave, au contraire j’en suis plutôt flatté dans ce cas. Mais je tire plusieurs leçons de cette soirée :

1) Chaque individu est un blogueur potentiel selon l’environnement au sein duquel on évolu.
2) Les écrits d’un blogueur peuvent avoir une audience plus importante qu’un journaliste surtout pour des sujets ciblés.
3) Un blogueur, n’a pas de carte de presse collée sur le front…et ne s’annonce en général pas comme tel.
4) Un blogueur c’est bien plus réactif qu’un journaliste. Dans mon cas le billet à été publié au milieu de la nuit, c’est-à-dire dès la fin de notre soirée.

Qu’en pensez-vous ?
Pour accéder à l’article de Silicon Valley Watcher cliquez ici
(C) Jean-Claude MORAND

RSS pour la veille


Pour ceux qui « veillent », je viens de trouver un site plein de ressources, de cours, de liens traitant de la Veille plus particulièrement avec RSS. Une page intéressante à consulter http://www.adbs.fr/site/repertoires/outils/rss.php
(C) Jean-Claude MORAND

Free-marketing pour le Tourisme (séminaire)

Les approches d’e-Marketing ont été l’une des évolutions.- et quelques fois une véritable révolution – majeures de l’industrie touristique au cours des dernières années. De plus en plus de clients utilisent les outils disponibles sur Internet, ceux-ci ne sont plus réservés uniquement aux grandes chaînes hôtelières. Le challenge que tout acteur du tourisme doit affronter est de plus en plus sa capacité à générer du trafic sur le site web de son établissement, créer de la demande et stimuler l’intérêt des consommateurs. Aujourd’hui, ces techniques de marketing sont accessibles, même avec un budget limité et un peu de créativité, aux petites entités. Elles peuvent obtenir une présence en ligne en utilisant leurs outils de bureautique plus efficacement.

Je donnerais un cours de trois jours (en anglais) à l’occasion de la Summer University du Lausanne Hospitality Consulting rattaché à l’Ecole Hôtelière de Lausanne du 10 au 12 juillet 2006. Durant ces trois jours, les participants découvriront comment ils peuvent mettre en œuvre des techniques de « One-to-One Guerilla marketing » avec leurs outils de bureautique (Microsoft Office principalement). Ils auront l’opportunité de réaliser des exercices pratiques comme la création d’une base de données clients en utilisant Microsoft Outlook et la création d’un blog gratuitement afin d’augmenter leurs taux d’acquisition et de rétention de clients. Les participants prendront conscience du rôle des communautés virtuelles et seront invités à réaliser des travaux pratiques liés à des campagnes de communication par email, de syndication de contenu (RSS). Ils apprendront également comment augmenter la visibilité de leur hôtel, restaurant ou entité touristique en maîtrisant les algorithmes des moteurs de recherche.
Pour en savoir plus cliquez ici
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e-Marketing approaches have been the major evolution—and revolution—in the hospitality industry in recent year. More and more customers are using online tools, and online tools are no longer the exclusive to large hotel chains. The challenge of any tourism supplier is to generate traffic to its website, create demand and stimulate customer interest. Today, even with a limited budget and a little bit of creativity, small entities can also gain online presence simply by using their office tools more efficiently and effectively. In this three-day Module, participants will discover how they can implement one-to-one guerrilla marketing tactics with their office tools. They will have the opportunity to go through practical exercises like the creation of a customer database using Microsoft Outlook and the creation of a free blog to increase customer acquisition and retention rate. Participants will appreciate the role of e-communities and will experience hands-on sessions of e-mail marketing and content syndication—RSS. They will also learn how to increase the visibility of their hotel, restaurant or tourism entity by playing with the algorithms of the search engine tools.
To know more and register click here
(C) Jean-Claude MORAND

7.99 % de CTR avec les pub standalone dans les flux RSS

Pheedo se positionne toujours comme le leader de la publicité insérée au sein des flux RSS. Ils viennent de publier une étude dont les principaux résultats sont les suivants.

Ils ont analysés l’impact relatifs de deux formes de messages : Ceux qui sont insérés au milieu des billets ( Inline Ad placement).

Sans surprise les résultats des « Standalone RSS ads » sont biens meilleurs que les inline ads.

Une publicité « standalone RSS ad » correspondant à un billet dans son ensemble génère en moyenne sur leur exemple américain, un click-trhough rate (CTR) de 7.99% soit environ neuf fois plus qu’une publicité inline qui intervient au milieu d’un billet de l’auteur des flux RSS ou blog.

La question que se pose beaucoup d’éditeurs de sites et de régies est bien entendu liée à la performance optimale. On sait intuitivement qu’elle dépend du lieu d’insertion et de la fréquence en comprenant que l’optimisation recherchée est celle du plus grand click-trhough (CTR). Restait à obtenir quelques estimations ce qu’à fait Pheedo.

Le placement aléatoire des publicité entre les flux est la solution la plus performante.

Quand un publicité est placée de manière aléatoire, le taux de clicks observé est de 3.24 %. Ceci est à peu prés trois fois supérieur aux taux obtenus (1.04%) lorsque les publicités sont placées dans chaque flux. Certains se souviendront peut-être de l’aggacement généré par les publicités d’Audi insérées, de manière un peu trop intrusive, dans les flux de Pointblog cet été. Ceci dit, un taux de 1% reste une performance par rapport aux taux moyen des bannières. L’étude démontre également un trés CTR(1.64% ) pour une fréquence limitée à un billet publicitaire tous les six billets. Un taux que je pourrais probablement accepter si le contenu des flux est
intéressant.

(C) Jean-Claude MORAND

Mesure de l’impact des flux RSS. Pheedo propose un service

Après Google, c’est au tour de Pheedo, une société spécialisée dans la mesure des performances des flux RSS de proposer un service de mesure au auteurs de blogs qui acceptent de recevoir (aux USA) de la publicité dans leurs flux.

L’enregistrement se fait en ligne offrant ainsi la possibilité de percevoir des royalties sur les publicités qui pourraient être ciblées sur des flux de niche. Les écrans ci-dessous permettent de constater que les information fournies donnent le nombre de « views », de clicks, le taux de transformation (CTR) et les gains acquis.

(C) Jean-Claude MORAND