Peut-on encore acheter des actions Google ?
Vendredi soir, un ami investisseur me demandait s’il était encore opportun d’acheter des actions Google celle-ci ayant maintenant dépassée les 500 $ (505.89 $ le 15/6/07) soit une augmentation de 49.23 % par rapport à son court du 16/03/06 (338.77 $). Sa question étant de savoir si le géant du web avait les moyens de poursuivre sa croissance. Je crois pouvoir affirmer que oui ! Pour plusieurs raisons : La jeunesse du marché et de l’entreprise, le style de management et sa capacité financière à acquérir des nouveaux concepts.
Le style de management de Google
Sur le plan quantitatif, Google a consacré 11.59 % de son revenu de 2006 à la R&D soit 1,2 milliard de $. Un budget de recherche qui doit permettre de trouver de nouvelles idées ! De plus, chaque ingénieur est invité à consacrer 20 % de son temps pour innover. Les idées ainsi collectées sont revues par la hiérarchie et éventuellement discutées dans l’une des grandes sessions de brainstorming organisées chaque année. Enfin GOOGLE, se comporte également comme une société de venture capital, n’hésitant pas à acheter des nouvelles idées. Nous le verrons au point suivant. Mais, ce qui me semble le plus prometteur pour cette entreprise est son style de gestion directement inspiré des méthodes suggérées par Jim Collins dans son livre « Good to Great » sous le paradigme de management « Level 5 ». La gestion des ressources humaines apporte un soin particulier à recruter les bonnes personnes et semble les mettre en situation de pouvoir s’exprimer pleinement. C’est pour moi, un gage de réussite à long terme.
505 $ c’est beaucoup pour une seule action et les PER de 37.84 est légèrement supérieur à la moyenne de l’industrie (34), mais avec un EBITDA de 4.694 milliards de $ en 2006, ils ont de la marge. Certains analystes se sont posés des questions lors du rachat de youtube.com pour 1.65 milliard de $ en octobre 2006. Grosso-modo cela représente un trimestre d’EBITDA (1.426 milliard de $ en Q1/07). Autant dire que si j’étais actionnaire je considérerais cette acquisition comme un investissement qui va dans le sens de la stratégie visant à transformer le géant du moteur de recherche en la première régie publicitaire mondiale. En ajoutant des vidéos aux résultats des recherches, Google me fournit des informations qui n’ont jamais été aussi pertinentes. En prenant en compte aussi bien les descriptions sémantiques de ces vidéos et en les comparant à mon profil de recherche ils sont en mesure d’améliorer ma performance en sélectionnant pour moi les informations qui s’avèrent de plus en plus souvent être au cœur de mes centres d’intérêt.
Pour toutes ces raisons, je crois que même à plus de 500 $ l’action de Google demeure un bon investissement pour le long terme (10 ans) mais mes conseils ne sauraient engager que ceux qui les suivent.
Jean-Claude MORAND – www.cyberstrat.net 17.06.07
VibeAgent :un moteur de recherche touristique d’un nouveau genre
La bataille des webdesktop est engagée…
Pour en savoir plus, visionnez l’interview réalisé par Thierry Bézier d’Intruders.tv ci-dessous
bubbletop – Orange Labs envoyé par Rfly
Jean-Claude MORAND – Cyberstrat.net
+31% des ventes en ligne de voyages entre 2005 et 2006
L’étude danoise complète est disponible sur le site du Centre for Regional and Tourism Research, Denmark
Jean-Claude MORAND 08/06/07
Enquête sur les pratiques et choix de consultation des blogs
La deuxième idée tient au fait que selon les résultats de l’étude d’Aref JDEY, 50% des lecteurs de blogs ne lisent en fait pas le blog en question, mais utilisent leur agrégateur de flux RSS pour lire les billets concernés. Je fais parti de ceux-là ! J’ai quelques dizaines de blogs que je suis plus ou moins régulièrement avec 3 agrégateurs (IE7, Opera et Outlook 2007). Je « scan », c’est-à-dire que je découvre très rapidement les titres des billets dans les agrégateurs et je ne clique que sur moins de 10% des billets dont le titre et les quelques mots visibles dans l’accroche retiennent mon attention en fonction des mes intérêts du moment. Autant dire que dans ~90% des cas, je n’ouvre pas le blog et je ne vais donc pas surfer sur le blog de l’auteur. En admettant que mon comportement de consommateur soit proche du standard de ces 50% de lecteurs qui utilisent majoritairement la syndication des flux RSS qu’est-ce que cela implique pour les responsables de la communication ?
En premier lieu, la rédaction du titre et de la première phrase doivent être conçue comme une réelle accroche en fonction des attentes de la cible. Ensuite, l’importance du design du blog (élément confirmé par ailleurs dans l’enquête) n’est pas primordiale. La présence des photos, pas toujours bien acceptée par les systèmes antispam et les systèmes de messagerie qui la filtre pour alléger le volume de téléchargement des emails n’est pas nécessaire. Et, comme pour le point précédent, je pense que des possibilités de préconfiguration des agrégateurs restent possibles. Ainsi, au niveau de l’entreprise certains flux, en commençant par ceux créés en interne, pourraient être inclus d’office dans IE7, Firefox, Outlook… ou tout agrégateur. En fonction de l’évolution du taux d’adoption des webdesktops (live.com, Netvibes, Google desktop,…) l’intégration de widgets préconfigurées pour lire un flux ou un autre sera d’autant plus importante. Les mêmes techniques de merchandising pourraient voir le jour avec la possibilité de créer des programmes marketing incitatifs à l’installation d’une widget ou d’une autre. Je n’exclus pas un jour d’être rémunéré, directement ou indirectement, pour maintenir sur mon webdesktop un widget ou un autre. Je pourrais ainsi imaginer avoir le droit d’utiliser un programme particulier à forte valeur ajoutée que si une autre widget reste installée sur mon système.