LeWeb3 sur LCI by Cedrinc Ingrand
Un compte rendu du Web 3 auquel j’aurai bien aimé assister. La vidéo contient quelques messages d’espoir pour les développeurs français. En revanche, je ne partage pas l’approche de Loïc Lemeur proposant que l’Etat se transforme en VC. Il existe un grand nombre de VCs y compris un grand français comme SOFINOVA. En revanche, je crois que l’on doit insufler un peu plus d’ambition au entrepreneurs français. J’ai eu l’occasion d’être exposé à plusieurs business plan en 2007. Tous limitaient leurs frontières à celles de notre pays… dommage ! Là, je suis persuadé qu’OSEO ou d’autres services étatiques pourraient aider les entrepreneurs à avoir plus d’ambition. C’est l’un de mes voeux pour 2008.
Rencontres des acteurs de l’Internet – Autrans 2008
Cette année, j’ai décidé de me rendre à Autrans, sacrifiant quelques autres rdv. Je suis curieux de rencontrer quelques acteurs de l’Internet avec qui j’ai pour l’instant eu le plaisir d’échanger par les moyens électroniques. Malheureusement, je n’arriverai que le mercredi soir et je ne pourrai donc pas assister aux sessions dédiées au tourisme. Qu’importe, je me ferai donner une présentation personnalisée lors de la soirée de « gala ». Je pense aussi suivre avec attention la session dédiée aux pratiques collaboratives dans les services publics. En ce qui concerne la matinée de vendredi, j’espère apprendre beaucoup des présentation de la session plénière : Comment les réseaux d’organisent pour lutter contre l’exclusion.
Si vous êtes aussi présent, n’hésitez pas à me contacter.
Jean-Claude MORAND
ECFUN –Science pour les enfants sur le web
Une nouvelle approche pour combattre les stéréotypes de la science et des chercheurs.
28/12/07 – En cette période de Noël je voulais faire un billet traitant d’Internet est des enfants. La dernière newsletter de Cordis arrivait à point pour remplir ma hotte de Père Noël numérique avec une annonce alléchante présentant le portail ECFUN (European Children’s Future University Network) un site européen destiné aux enfants ainsi qu’aux parents et enseignants.
Le communiqué de presse (en anglais) commence avec des questions que vous avez dû tous entendre à un moment de votre vie de parents : pourquoi rions-nous ? Y a-t-il une vie sur Mars ? Combien de langues parle on dans le Monde ? Autant dire que vous avez dû être comme, je l’ai été plus d’une fois bien embêtés pour trouver ces réponses essentielles au remplissage des cerveaux de nos bambins. Quel cadeau en perspective ! Je me jette donc sur mon clavier pour découvrir ce nouveau site web destiné à répondre à la curiosité des enfants vis-à-vis des questions scientifiques qui a été lancé il y a peu au cours d’un événement intitulé «Nuit des chercheurs européens 2007».
Le contenu est rédigé en 6 langues, la cible principale est les enfants qui n’ont pas encore été exposés au monde académique de la science. L’intention louable est de leur donner l’opportunité de découvrir quelques concepts et de prendre conscience de l’intérêt de la matière avec pour ultime dessein qu’ils embrassent une carrière scientifique.
Le site comprend des réponses étoffées (lectures) susceptibles de servir de base pour des cours. Ces réponses ont été préparées dans le cadre de ce projet européen par des scientifiques autrichiens, maltais, polonais, slovaques et suédois. Les auteurs sont soit des scientifiques confirmés soit de jeunes chercheurs. Chaque « lecture » est accompagnée d’un interview de l’auteur. Les biographies sont présentées afin d’éviter les stéréotypes liés à leur profession. Ils parlent de leur travail comme de leur vie privée. La genèse de leur vocation est aussi mise en évidence pour démontrer que celle-ci nait souvent à l’âge des enfants qui consultent le portail. Ils n’hésitent pas admettre leurs difficultés scolaires, d’autre reconnaissent leurs faiblesses dans les matières littéraires ou encore dans leurs comportements. Aujourd’hui, ils sont professeurs, recteurs, chercheurs qui apprécient aussi de lire des romans policiers, de faire de la voie, de jouer au foot ou de sauter en parachute pendant leur temps de loisirs. Bref, en plus de soulager vos maux de tête pour répondre à une question pour laquelle la réponse ne vous parait pas évidente, le site positionne les scientifiques comme des gens normaux et la science comme une activité qui n’a rien d’un conte à la Harry Potter. C’est l’un des principaux objectifs de ce portail.
ECFUN est un projet du 6ème Framework Programme (FP6), financé par la Commission Européenne et coordonné par l’Université de Vienne en Autriche (Children’s Office). Les 7 partenaires de ce consortium ont bien entendu un intérêt pour la pédagogie et la science. Toutefois, mon espoir de Père Noël numérique francophone est déçu, car notre langue est ignorée par les concepteurs à ce stade du projet. Je n’ai pas approfondi pour savoir si cette expérience devait être pérennisée, mais elle vient complétée une offre déjà bien étoffée comme http://www.dispapa.com, celui de France 5 http://www.france5.fr/maternelles/multimedia/W00293/8/ réponses aux questions d’enfant ou encore celui de l’association Espace Science (http://www.espace-sciences.org ) qui n’ont pas eu recours au financement européen. Il serait intéressant cependant que nous puissions trouver une synergie entre chacune de ces initiatives pour que l’une d’entre elles émerge vraiment et que les apports respectifs de chacun puissent venir enrichir automatiquement une base de données commune.
Pour visiter le site : http://www.ecfun.eu
Les partenaires du consortium :
· Vienna University Children´s Office
· Teknikens Hus
· Warsaw University of Technology
· Comenius University Bratislava
· Future Action Foundation
· BOC Group
· LICE-Internet Center for Education Vienna / netbridge
Jean-Claude MORAND – 28/12/
Le potentiel publicitaire des réseaux sociaux multiplié par 8 d’ici 2011
Figure : Estimation des dépenses publicitaires sur les réseaux sociaux jusqu’en 2011
Les réseaux sociaux se positionnent de plus en plus comme une solution au défi que tous les responsables du marketing ont c’est-à-dire de cibler toujours de plus en plus finement les messages qu’ils adressent au marché. Selon le cabinet eMarketer les dépenses dans ce domaine aux USA doivent être multipliées par 8 d’ici 2011. 2008 devrait marquer l’explosion des recettes pour ce type de média avec une croissance estimée de 69 % en passant à 1560 millions de dollars contre 920 en 2007[1]. Selon Debra Aho Williamson, auteur du rapport[2], « en 2007, 37 % des internautes américains adultes et 70% des adolescents ont utilisé au moins une fois par mois un réseau social ».
Tous les signaux actuels indiquent que nous sommes face à une tendance qui va continuer à s’affirmer au cours des années à venir. eMarketer prévoit que l’audience des réseaux sociaux devrait encore croitre de 46% d’ici à 2011. Les technologies utilisées par les leaders des réseaux grand public comme Facebook ou Myspace et surtout leur ouverture permettent d’envisager d’autres formes de promotion qui concerneront d’autres activités Internet, comme les achats en ligne, l’e-mail ou les recherches contextuelles qui sauront prendre en compte les caractéristiques des personnes concernées. Un domaine que nous croyons effectivement voué à un très grand développement pour les acteurs les plus agiles et surtout les plus compétents en ce qui concerne la mise en œuvre des technologies de programmation induites.
Jean-Claude MORAND
[1] Les données d’eMarketer prennent en compte uniquement les sites dont l’activité principale est effectivement le réseautage. L’activité réseautage des sites portails comme Google, Yahoo, MSN ainsi que les sites de niche dédiés à des hobbies ou centre d’intérêt particulier ou encore les réseaux sponsorisés. Dans tous les cas, le chiffres inclus les dépenses publicitaires ainsi que les coûts de développement des sites et des pages des profils. Les sites de génération de contenu par les utilisateurs (ex Youtube) ayant une activité de mise en relation ne sont pas compris dans l’étude.
[2] http://www.emarketer.com/Article.aspx?id=1005748
La Maison de Beaurevoir gagne le prix du blog touristique
9/12/2007 – Je suivais depuis quelques semaines l’ aventure de Frédéric Letellier, l’auteur du blog de la Maison de Beaurevoir. Il publie astucieusement un mélange de billets d’actualité locale et d’information mettant en valeur les activités du lieu distillant avec discrétion ses messages publicitaires. Voilà une récompense qui je perçois comme le fruit de la passion de l’auteur pour sa région. Je trouve par ailleurs intéressant qu’il ne soit pas un professionnel de l’hôtellerie. Ceci ne l’empêche pourtant pas, 4 mois à peine après l’ouverture de ce blog d’obtenir un premier prix.
Vous retrouverez plus détails dans le livre « Travel 2.0 » que je prépare et si vous êtes curieux et souhaitez en savoir plus pour vous positionner sur ce prix l’an prochain ou tout simplement pour inclure un blog dans votre marketing mix, téléchargez mon white-paper « Les blogs touristiques »
Vous trouverez dans ce document :
- Comment se présente un blog ?
- Quelques caractéristiques d’un blog
- Un blog est un moyen de publier sur le Net à bon compte.
- Un blog c’est facile et rapide à créer
- Un blog est une base de conversation
- Un blog génère du trafic sur les sites web
- Les blogs touristiques
- 10 étapes pour créer un blog
- Comment structurer votre blog ?
- Témoignage d’un petit hébergeur
- CONCLUSION
- Glossaire
Les efforts de l’Echangeur d’Alençon et Adverbe, en partenariat avec la ville d’Alençon pour l’organisation de ces rencontres et de ce prix doivent aussi être remarqués. C’est une opportunité supplémentaire de mettre en valeur les réussites dans ce domaine dans notre pays.
Jean-Claude MORAND
L’accès à Internet peut-il seulement se résumer à un problème d’infrastructure ?
La conjonction de l’invitation de quelques bloggeurs par la Ministre de la Recherche et le dépôt d’une lettre ouverte par l’association Renaissance Numérique génère un grand nombre de billets sur nos blogs. L’un des arguments repris par tous est le faible taux d’équipement des ménages en ce qui concerne l’accès à Internet qui était à fin 2006 de 44,3%. En fait, quand on regarde d’un plus près les statistiques publiée par l’ARCEP dans son rapport annuel ont pourrait considérer deux segment de population comme des « irresistibles ». Les séniors de plus de 65 ans… (ne me jetez pas trop de tartes à la crème, je m’approche aussi de cette catégorie d’âge et non parlons ici de statistiques) pour lesquels les taux de pénétration sont proches de 20% et en dessous de 10% pour les plus de 75 ans. Autant dire, qu’il sera difficile de les convaincre de prendre le chemin du Net.
Evolution du taux d’équipement en Internet selon l’âge de la personne de référence du foyer
(Soure Rapport Annuel 2006 – ARCEP)
Donc s’il on fait abstraction de ces catégories d’âges, nous observons que les 25-49 ans frôlent la barre des 60%. Faire progresser ce taux demandera des efforts de conviction beaucoup plus importants et qui ne peuvent se résumer à la potentialité de l’accès à la technologie. Je ne serais pas surpris de trouver au sein de la population non-équipée (40%) des personnes technophobes ou qui ne perçoivent tout simplement pas l’utilité d’un accès à Internet. Une étude des profils psychographiques de cette population devrait nous en apprendre plus et permettre de proposer des réponses adaptées à leurs besoins pour autant qu’ils aient un besoin du Net. Beaucoup, avance la notion de coût pour justifier le non abonnement. Je ne crois plus à cet argument pour les raisons suivantes :
1. La perception du coût est la réponse d’une équation du type « Dépenses induites – Bénéfices réels ou perçus ». Les bénéfices sont-ils au RDV pour les foyers non équipés ?
2. De manière plus empirique, j’habite dans une résidence câblée par Numéricable, le service de base étant facturé dans les charges de copropriétés pour quelques euros. La résidence est loin d’être un HLM 🙂 . Sans avoir fait d’étude statistique à ce jour, je suis certains que moins de 50% des foyers ont un accès à Internet, tout simplement parce que les occupants n’en éprouvent pas le besoin. Je leur ai récemment présenté la nouvelle offre de Service Universel Numérique (SUN) proposé par ce câblo-opérateur lors de l’Assemblée Générale annuelle… ont ne peut pas dire qu’Internet ait été le moteur… les réactions ont plutôt été en direction de l’accès à la TNT et autres chaînes numériques.
Posant cette hypothèse, je suggère bien entendu que les efforts pour développer l’infrastructure soient maintenus, en particulier en ce qui concerne la fibre optique mais qu’une partie de la manne Internet[1] soit dédiée à développer encore plus les solutions en ligne que cela soit celle du e-Gouvernement, du e-Banking, e-learning, e-Tourisme, e-« quelque chose »… Nous créerions les conditions d’amélioration de la productivité qui viendrait justifier le 1% de PIB supplémentaire évoqué par les membres de l’association Renaissance Numérique.
Jean-Claude MORAND – 06/12/07
[1] Selon le rapport annuel 2006 de l’ARCEP les revenus Internet sont passés de 1.8 milliard d’Euros en 2002 à 3.7 en 2006.