Poursuite de la croissance des ventes en ligne dans l’hôtellerie suisse en 2009 malgré la crise économique
Roland Schegg, Michael Fux de l’Institut Suisse du Tourisme et Thomas Allemann d’ HotellerieSuisse nous livre les résultats de leur enquête auprès des hôteliers suisses dont l’objectif est depuis plusieurs années d’identifier les canaux de réservation utilisés effectivement par les professionnels de ce pays.
Les canaux de vente directe entre l’entreprise et le client (téléphone, fax, walkins, courriel, formulaire Web, réservations en temps réel sur propre site) restent les moyens de distribution dominants dans l’hôtellerie suisse.
Pour en savoir plus, consultez la présentation sur Slideshare :
Les bons choix ont-ils été faits à Dubaï ?
De temps en temps, j’accueil sur ce blog des auteurs. Aujourd’hui, c’est le tour de Claire VANDAMME de l’ESC de Toulouse qui nous livre le fruit de ses recherches sur le tourisme aux Emirats Arabes Unis, et notamment à Dubaï.
Dubaï est aujourd’hui une ville de tourisme qui s’est construite en un temps record. Mais même si son développement à été scrupuleusement planifié (d’un point de vue architectural), la structure même de la ville et son âme ont été mis de côté. Les problèmes liés à la fréquentation des routes, au nombre croissant de personnes ou à la pollution et surconsommation d’eau et d’électricité n’ont pas été anticipés. D’autre part, Dubaï se caractérise par l’absence d’un centre ville. Tout y est réparti un peu partout : les centres d’affaires côtoient les supermarchés et les espaces de loisirs. De plus, la stratégie de développement de Dubaï a mis de côté certains aspects pourtant attractifs pour les touristes : l’histoire, la culture et l’environnement naturel de Dubaï qui auraient pu notamment se retrouver grâce à l’existence d’un centre historique, d’une « vieille ville ».
La ville a préféré miser sur son développement architectural et néglige son héritage historique et naturel. Dubaï commence à prendre conscience de l’importance de la préservation de son environnement mais n’y voit encore qu’un aspect lucratif : l’étiquette du « durable », très à la mode, sert principalement à dorer son image afin d’attirer toujours plus de touristes. Parmi les actions ayant une répercussion négative sur l’environnement, nous pouvons citer la construction des îles artificielles : il faut être conscient que pour leur construction, les fonds marins ont été raclés afin d’en extraire le plus de sable possible. Cela a conduit à la quasi disparition de la faune marine et à endommagé les coraux présents dans la région. De plus, cette extension terrestre implique la venue de milliers de personnes supplémentaires, engendrant alors l’augmentation de la pollution et de la quantité de déchets, additionnés à l’augmentation de la consommation en eau potable et en électricité. Et Dubaï ose dire qu’elle se préoccupe de son développement durable ? Cela prête à sourire…
D’autre part, la démarche stratégique de la ville a été de se baser sur le tourisme de luxe, de loisirs et d’affaires. Il est important de préciser que les principaux clients de Dubaï (tant pour le tourisme de loisirs que d’affaires) sont étrangers. Cela crée alors pour son économie une dépendance vis-à-vis des économies extérieures. Si les économies de ces pays s’effondrent, toute l’économie touristique de Dubaï sera touchée. La grande majorité de la population est de nationalité étrangère et se compose principalement d’hommes (peu de femmes, de jeunes et d’enfants). Cela fait d’elle une ville instable démographiquement et dépendante de l’immigration. De plus, la population souffre d’une perte de repères : ses racines ne sont pas encrées dans l’histoire et le développement de Dubaï, qui va même parfois à l’encontre des valeurs et de la religion de la population locale. Elle souffre également du peu de pouvoir et du manque de prise de décisions qui lui est accordé quant à l’avenir de la ville et son développement.
Nous pouvons alors nous demander si Dubaï a fait les bons choix de développement. Une ville sans âme, dont l’histoire à été oubliée, peuplée principalement de touristes et de travailleurs immigrés qui détruisent petit à petit son environnement naturel pour le remplacer par des immeubles, des centres commerciaux gigantesques et des hôtels. Cette ville peut-elle envisager son avenir et son attractivité sur le long terme ? Cela me laisse perplexe…
Claire Vandamme
Mastère Management du Tourisme
ESC Toulouse
6% des réservations des hôteliers suisses sont effectuées grâce aux OT.
7/5/2010 – La matinée e-Tourisme de PRONUMERICOM à Archamps s’est achevée avec une participation de qualité de nombreux responsables d’Offices du Tourisme haut-savoyards et vaudois… Comme souvent, les discussions se sont poursuivie après la conférence et pendant le repas.
Début de la session avec l’intervention du Professeur Roland SCHEGG de l’Institut Suisse du Tourisme. Les résultats de leur étude démontre que seulement 6% des réservations sont effectuées grâce aux canaux institutionnels (OT locaux, Régionaux et Suisse Tourisme). Tout comme en Autriche, les acteurs publics suisses se posent quelques questions quant à leur rôle en matière de commercialisation. Je reviendrai sur ce thème fin mai après la publication des résultats dans le journal HotellerieSuisse.
Jean-Claude MORAND
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Christian MONTEIL – Président du Conseil Général de la Haute-Savoie inaugure PRONUMERICOM
6/5/10 – Pas de ruban à couper ; un clic pour lancer une application pour présenter le salon PRONUMERICOM après un une petite série de discours pour souligner l’intérêt de cette première manifestation transfrontalière et surtout l’importance que l’économie du numérique pourrait avoir pour notre région et notre département. Christian MONTEIL a donc apporté son soutien aux entreprises qui se retrouve au parc d’affaires d’Archamps pour présenter des applications et des services autour du thème de l’interactivité et du multimédia.
Après cette première journée technique, nous aborderons les domaines applicatifs demain en commençant par un sujet qui me tient particulièrement à coeur, celui du e-Tourisme que je présenterai avec Roland SCHEGG de l’Ecole Suisse de Tourisme de Sierre. Roland présentera les résultats encore non publiés de sa recherche sur les canaux de distribution utilisés par les clients des hôteliers suisses. Ensuite, j’ai choisi de présenter 11 tendances du e-Tourisme que les webagencies et les professionnels du tourisme devraient introduire pour rester dans le coup et surtout se rapprocher encore plus des prospects et ainsi espérer générer plus de ventes en ligne.
L’OT de Thonon intègre les visites virtuelles dans son rapport annuel
La démarche est intéressante : lors de sa récente assemblée générale les dirigeants de l’Office du Tourisme de Thonon ont intégré les statistiques des visites virtuelles avec celles des visites physiques dans leur locaux. Avec presque 160’000 visites sur les sites internet gérés en direct le nombre de visites virtuelles est deux fois plus important que celui des visites physiques. Ceci ne tient bien entendu pas compte des visites effectuées sur d’autres sites reprenant directement ou indirectement les informations produites par les équipes de cet OT. Il en est ainsi des données chargées dans la base SITRA (Système d’Information Touristique Rhône-Alpes) repris par de nombreux organismes diffusant des informations touristiques.
► 159 831 visiteurs sur les sites Internet gérés par l’OT
– www.easy-thonon.com
► 6 369 fans sur Facebook sur les pages
– Thonon-les-Bains
– Easy Thonon
D’après un billet d’Astrid BAUD-ROCHE sur son blog.