Votre Iphone comme clef pour votre hôtel ?
Après la récente acquisition de SIRI par Apple, il semble que le géant ne compte pas laisser Google prendre des initiatives dans le domaine du tourisme et du voyage. Apple vient en effet de déposer un brevet pour une série de services qui pourraient prochainement voir le jour sur son produit phare : l’Iphone ou encore l’IPad.
Selon la présentation de Mashable, les applications proposées par SIRI, c’est à dire l’identification d’un itinéraire, d’un POI et la possibilité de faire des réservations seraient complétées par des services de conciergerie pour les hôtels. En clair, le concept de conseiller et d’assistant personnel pour le voyage serait couvert d’une manière exhaustive à partir d’e l’appareil qui se trouve dans la poche des touristes et voyageurs.
Pour tous les souscripteurs du service, il deviendrait possible de choisir les prestations annexes, commander vos repas, boissons ou encore utiliser toutes les fonctions d’une télécommande qui permettrait de régler l’inclinaison de votre lit ou le niveau de la température de votre chambre.
ITravel, le brevet déposé par Apple couvre toutes les phases du voyage, de sa préparation aux opérations postérieures à l’expérience que vous avez vécue. Les capacité de communication de l’IPhone ou de l’IPad seront ainsi largement mises à contribution pour faciliter la vie des voyageurs, de générer du revenu pour les opérateurs et aussi pour accroitre les parts de marché d’Apple dans ce domaine.
Pour ma part, cette annonce me fait regretter amèrement l’impossibilité que nous avons en Europe de déposer des brevets de ce type, laissant ainsi toute l’initiative de l’innovation dans le domaine du logiciel à nos amis américains. Mon projet bots4you étant proche de ce concept, ne pouvant pas trouver de financement sur ce côté de l’atlantique.
Accessoirement, je mesure l’importance du fossé numérique qui est en train de se creuser entre les professionnels actuels du tourisme et les développeurs des sociétés américaines que cela soit chez SIRI (une émanation de la DARPA dotée à l’origine de 200 millions de $ puis un financement de 25 millions de $ pour la startup du voyage), GOOGLE avec ses multiples initiatives dans le domaine du voyage, d’EXPEDIA et maintenant d’APPLE avec ITravel.
Autant de bonnes raisons pour développer activement les activités de recherche de l’Institut Français du Tourisme et pourquoi pas un Pôle de compétitivité tourisme qui viendrait stimuler l’innovation au sein de ce secteur industriel.
Jean-Claude MORAND – 3/08/2010
FACEBOOK sera t’il votre prochain agent de voyage ?
En lançant un service de questions/réponses et en s’appuyant sur les centres d’intérêts déclarés (ou observés ?) de plus de 500 millions d’utilisateurs, FACEBOOK ou/et un partenaire avisé pourra permettre aux candidats au voyage de trouver des réponses aux questions qu’ils se posent avant de se rendre dans une région qu’ils ne connaissent pas. Et comme par hasard, l’exemple fourni par Techcrunch concerne le voyage!
Selon TECHRUNCH français, ce service semble promis à un bel avenir voir dépasser Google pour requérir de l’aide des membres d’une communauté d’intérêt (COI). Pour ma part, j’ai planché sur un projet de ce type qui permet de mettre à disposition des connaissances implicites en utilisant non seulement l’expertise de membres de son réseau mais également celle de toutes les autres personnes (ou systèmes ) qui partagent le même intérêt. En appliquant la loi des grands nombres grâce à la traduction automatique et aux techniques du traitement du language naturel (NLP), cette approche permettra d’apporter une réelle valeur ajoutée.
J’avais déjà abordé cette opportunité en présentant SIRI en février dernier qui a maintenant été acquis avant même d’avoir lancé leur premier produit.
Si vous êtes un gros opérateur et que vous ayez envie d’explorer ce domaine, je suis à votre disposition, ayant développé un projet allant dans ce sens, pour lequel je n’ai malheureusement pas trouver le financement en France pour l’instant.
la brochure 2011 !
En surfant sur le site de mon magazine préféré : Wired, je viens de trouver la vidéo ci-dessous (en anglais) qui me semble être une présentation de ce que seront les brochures touristiques (et de bien d’autres domaines) dans quelques mois. Le concept présenté par Flipboard prend en considération les caractéristiques des utilisateurs ce qui me semble être le futur des actions promotionnelles. Ici, les ressources Twitter et Facebook sont prises en considération. Il peut en avoir bien d’autres, y compris des interactions avec des moteurs de recherche, des bases de données privées, et d’une manière générale tout infomédiateur qui fournirait des informations personnalisées.
Un concept qui me semble être assuré d’un succès, je n’ai pas encore de tablette… mais j’attends la sortie du Blackpad de RIM/Blackberry. Si j’en avais une, je téléchargerai immédiatement cet outil qui me semble au moins intéressant de connaître plus en détail. Tenez-moi au courant si vous avez l’opportunité de l’essayer !
Utilisation des medias sociaux dans le domaine de l’hôtellerie : dans un monde où le bouche à oreille est roi, quelle est la place de la technologie ?
Aujourd’hui, je vous propose un article d’Amadeus Hospitality qui laisse présager que le GDS devrait proposer des solutions ayant recours aux réseaux sociaux et surtout intégrés aux PMS utilisés par les hôteliers.
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Les médias sociaux sont aujourd’hui omniprésents : tout le monde en parle, dans tous les secteurs d’activité, et celui de l’hôtellerie n’est pas en reste. Cela veut-il dire pour autant que ce phénomène peut – et doit – s’appliquer au domaine de l’hôtellerie ? Et si oui, que doivent faire les professionnels pour s’adapter ? En quoi la profession et les systèmes technologiques sur lesquels elle s’appuie doivent-ils changer ?
Plutôt que de se laisser aller à la facilité, en clamant d’emblée l’importance des médias sociaux, mieux vaut tout d’abord examiner les faits. Trois grandes tendances peuvent être mises en avant : tout d’abord, l’intérêt pour les médias sociaux connaît actuellement une croissance exponentielle. En outre, les médias sociaux sont en pleine restructuration, avec des acteurs précurseurs qui disparaissent et des poids lourds du secteur qui poursuivent leur ascension. Enfin, un certain nombre de nouveaux sites font leur apparition, tel que Foursquare, qui met l’accent sur les services propres à telle ou telle ville, et qui pourraient s’avérer très attrayant pour les professionnels de l’hôtellerie et du voyage.
Ces tendances sont favorisées par la simplicité et l’ubiquité des applications sociales sur Internet, qui s’inspirent de deux comportements primordiaux de l’être humain : son désir de partager et la prise en compte de l’avis de ses semblables. Il ne s’agit pas là d’une simple mode, mais d’une modification profonde des mœurs. Le marketing se fait de bouche à oreille, et non plus sous l’impulsion de la marque. Les déclencheurs sont multiples et les réactions du public variées. Cette tendance a donc des conséquences majeures pour les hôteliers.
Dans ces conditions, que peuvent-ils faire ?
Nombre d’acteurs de la profession mettent déjà en place des initiatives pionnières visant à contacter leurs clients, à promouvoir leurs produits, à construire leur propre identité de façon plus personnelle, à obtenir une adhésion ou une fidélité immédiate vis-à-vis de leur marque, et à répondre aux questions qui se posent dans le domaine des services à la clientèle. Ils sont conscients de la nécessité de prendre part aux échanges en ligne. Ils réalisent qu’ils peuvent faire de l’up-sell et du cross-sell par le canal des médias sociaux (Mariott International Inc.
Avec le « Deal of the Day » ou Westin Bonaventure et le profil Twitter pour discuter du parcours des Lakers).
Mais si les médias sociaux ont déjà commencé à se restructurer on peut et on doit aller beaucoup plus loin. Tout dépend de ce qui peut être accompli aujourd’hui et de la manière dont les systèmes actuels doivent évoluer pour profiter du potentiel existant.
Aujourd’hui, rien n’empêche les hôteliers d’utiliser des systèmes à mots clefs pour prospecter les échanges de manière plus large. Ils pourraient en outre utiliser ces outils pour alerter leurs services de marketing et intégrer dans leurs systèmes de réservation centraux des promotions immédiates, disponibles en temps réel sur leurs sites Internet et signalées sur Facebook et/ou Twitter.
Dès l’instant où le marketing s’exprime en ligne, les Property Management Systems (PMS) pourraient évoluer, en proposant notamment des applications de type « concierge » permettant aux clients et aux hôteliers de communiquer plus facilement, avant et pendant le séjour.
Les médias sociaux peuvent également s’avérer un atout au niveau des ventes. En utilisant la caisse de résonance que constituent les forums en ligne, les hôteliers peuvent montrer en quoi leur offre est digne d’intérêt. TripAdvisor propose déjà un espace dédié au partage d’expérience qui va dans ce sens.
Cependant, aucune de ces fonctions ne doit constituer une « île automatisée ». Elles doivent toutes être connectées aux autres solutions de business intelligence afin de disposer de rapports indiquant les performances de chaque programme, à chaque point de contact technologique de l’établissement.
Par ailleurs, alors que les médias sociaux envahissent la toile, les technologies mobiles sont déjà en embuscade. La géolocalisation est à elle seule un nouvel univers de possibilités pour l’hôtellerie, puisqu’elle permet d’influencer les gens jusque dans la rue.
Toutefois, on ne sait pas encore exactement dans quelle mesure les médias sociaux peuvent permettre de fidéliser les clients, notamment en raison du risque de spam, auquel il faut faire attention. D’après une récente étude du Chief Marketing Officer (CMO) Council, le reproche le plus souvent exprimé par les clients est que la masse de spam reçue compense largement les avantages dont ils bénéficient dans le cadre des programmes de fidélité. L’arme est donc à double tranchant. Il faut aller vers le client, mais sans l’envahir.
Quelles réponses apporter aux questions que nous nous sommes posées ? Que doit faire la profession pour entrer dans le monde des médias sociaux ? En quoi doit-elle changer et quelles modifications effectuer sur ses systèmes de base ?
On constate que ces derniers devront être adaptés depuis la recherche jusqu’aux relations avec le client. Qui plus est, si l’on veut vraiment obtenir un gain de valeur, ces systèmes doivent être beaucoup plus intégrés, sans pour autant porter atteinte à leurs performances actuelles ni à l’image de la marque.
Quant à la question : « Les médias sociaux peuvent-ils – et doivent-ils – s’appliquer au secteur de l’hôtellerie ? », la réponse est « oui », sans l’ombre d’un doute.
Les médias sociaux représentent une mine d’avantages pour les marques hôtelières. Ils constituent un nouveau monde où le bouche à oreille est roi et où le marketing et le merchandising peuvent être vraiment créatifs, mais uniquement à condition de passer par la technologie. Les hôteliers qui adoptent les médias sociaux doivent veiller à ce que l’ensemble de leur infrastructure technologique soit non seulement prête, mais également à même de les placer à l’avant-garde de cette nouvelle interaction.
Ecrit par Amadeus Hospitality
e-Tourisme au Maroc
J’ai eu le plaisir en 2004 et 2005 d’intervenir à l’Université de Salerno à Lecce dans les Pouilles et plus particulièrement pour l’e-Business Management Section (EBMS) qui a créé depuis un centre de compétence à Casablanca.
Je viens de recevoir une invitation de mes amis chercheurs de cette université pour conduire un workshop à Casablanca fin septembre 2010. Je me réjouis par avance de pouvoir rencontrer à nouveau cette équipe extrêmement dynamique et d’un excellent niveau. Je reprendrai certainement les concepts du marketing expérientiel en matière touristique en proposant différentes techniques pour promouvoir le tourisme en ligne.
Merci à Youssef Bouali Aldo Romano, Giuseppina Passiante, Gianluca Elia et Angelo Corallo
Plus d’un Français sur quatre sur l’Internet mobile en 2014
Plus d’un Français sur quatre sur l’Internet mobile en 2014, 11e enquête mondiale sur l’industrie des loisirs et des médias Si la croissance est de retour pour l’industrie des médias et des loisirs, la reprise est fragile selon la 11e édition de l’étude prospective annuelle du cabinet d’audit et de conseil PricewaterhouseCoopers, Global Entertainment & Media Outlook 2010-2014. Les médias numériques accélèrent leur pénétration et porteront la croissance à hauteur de 65% sur la période. Certaines tendances sont désormais quantifiables comme le développement de l’Internet mobile, 18 millions de français en seront équipés en 2014. Néanmoins, tant que les business modèles numériques rentables ne seront pas clairement identifiés, les acteurs doivent en priorité adapter leur modèle opérationnel à la baisse en partie structurelle des revenus traditionnels. Des mouvements de consolidation pourraient notamment avoir lieu dans certains secteurs.
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