ECFUN –Science pour les enfants sur le web

Une nouvelle approche pour combattre les stéréotypes de la science et des chercheurs.

 

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28/12/07 – En cette période de Noël je voulais faire un billet traitant d’Internet est des enfants. La dernière newsletter de Cordis arrivait à point pour remplir ma hotte de Père Noël numérique avec une annonce alléchante présentant le portail ECFUN (European Children’s Future University Network) un site européen destiné aux enfants ainsi qu’aux parents et enseignants.

Le communiqué de presse (en anglais) commence avec des questions que vous avez dû tous entendre à un moment de votre vie de parents : pourquoi rions-nous ? Y a-t-il une vie sur Mars ? Combien de langues parle on dans le Monde ? Autant dire que vous avez dû être comme, je l’ai été plus d’une fois bien embêtés pour trouver ces réponses essentielles au remplissage des cerveaux de nos bambins. Quel cadeau en perspective ! Je me jette donc sur mon clavier pour découvrir ce nouveau site web destiné à répondre à la curiosité des enfants vis-à-vis des questions scientifiques qui a été lancé il y a peu au cours d’un événement intitulé «Nuit des chercheurs européens 2007».

Le contenu est rédigé en 6 langues, la cible principale est les enfants qui n’ont pas encore été exposés au monde académique de la science. L’intention louable est de leur donner l’opportunité de découvrir quelques concepts et de prendre conscience de l’intérêt de la matière avec pour ultime dessein qu’ils embrassent une carrière scientifique.

Le site comprend des réponses étoffées (lectures) susceptibles de servir de base pour des cours. Ces réponses ont été préparées dans le cadre de ce projet européen par des scientifiques autrichiens, maltais, polonais, slovaques et suédois. Les auteurs sont soit des scientifiques confirmés soit de jeunes chercheurs. Chaque « lecture » est accompagnée d’un interview de l’auteur. Les biographies sont présentées afin d’éviter les stéréotypes liés à leur profession. Ils parlent de leclip_image004ur travail comme de leur vie privée. La genèse de leur vocation est aussi mise en évidence pour démontrer que celle-ci nait souvent à l’âge des enfants qui consultent le portail. Ils n’hésitent pas admettre leurs difficultés scolaires, d’autre reconnaissent leurs faiblesses dans les matières littéraires ou encore dans leurs comportements. Aujourd’hui, ils sont professeurs, recteurs, chercheurs qui apprécient aussi de lire des romans policiers, de faire de la voie, de jouer au foot ou de sauter en parachute pendant leur temps de loisirs. Bref, en plus de soulager vos maux de tête pour répondre à une question pour laquelle la réponse ne vous parait pas évidente, le site positionne les scientifiques comme des gens normaux et la science comme une activité qui n’a rien d’un conte à la Harry Potter. C’est l’un des principaux objectifs de ce portail.

ECFUN est un projet du 6ème Framework Programme (FP6), financé par la Commission Européenne et coordonné par l’Université de Vienne en Autriche (Children’s Office). Les 7 partenaires de ce consortium ont bien entendu un intérêt pour la pédagogie et la science. Toutefois, mon espoir de Père Noël numérique francophone est déçu, car notre langue est ignorée par les concepteurs à ce stade du projet. Je n’ai pas approfondi pour savoir si cette expérience devait être pérennisée, mais elle vient complétée une offre déjà bien étoffée comme http://www.dispapa.com, celui de France 5 http://www.france5.fr/maternelles/multimedia/W00293/8/ réponses aux questions d’enfant ou encore celui de l’association Espace Science (http://www.espace-sciences.org ) qui n’ont pas eu recours au financement européen. Il serait intéressant cependant que nous puissions trouver une synergie entre chacune de ces initiatives pour que l’une d’entre elles émerge vraiment et que les apports respectifs de chacun puissent venir enrichir automatiquement une base de données commune.

Pour visiter le site : http://www.ecfun.eu

Les partenaires du consortium :

· Vienna University Children´s Office
· Teknikens Hus
· Warsaw University of Technology
· Comenius University Bratislava
· Future Action Foundation
· BOC Group
· LICE-Internet Center for Education Vienna / netbridge

Mots clés Technorati : enfants, internet, éducation, education, EC, FP6, SCiences

Jean-Claude MORAND – 28/12/

(C) Jean-Claude MORAND

Le potentiel publicitaire des réseaux sociaux multiplié par 8 d’ici 2011

 

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Figure : Estimation des dépenses publicitaires sur les réseaux sociaux jusqu’en 2011

Les réseaux sociaux se positionnent de plus en plus comme une solution au défi que tous les responsables du marketing ont c’est-à-dire de cibler toujours de plus en plus finement les messages qu’ils adressent au marché. Selon le cabinet eMarketer les dépenses dans ce domaine aux USA doivent être multipliées par 8 d’ici 2011. 2008 devrait marquer l’explosion des recettes pour ce type de média avec une croissance estimée de 69 % en passant à 1560 millions de dollars contre 920 en 2007[1]. Selon Debra Aho Williamson, auteur du rapport[2], « en 2007, 37 % des internautes américains adultes et 70% des adolescents ont utilisé au moins une fois par mois un réseau social ».

Tous les signaux actuels indiquent que nous sommes face à une tendance qui va continuer à s’affirmer au cours des années à venir. eMarketer prévoit que l’audience des réseaux sociaux devrait encore croitre de 46% d’ici à 2011. Les technologies utilisées par les leaders des réseaux grand public comme Facebook ou Myspace et surtout leur ouverture permettent d’envisager d’autres formes de promotion qui concerneront d’autres activités Internet, comme les achats en ligne, l’e-mail ou les recherches contextuelles qui sauront prendre en compte les caractéristiques des personnes concernées. Un domaine que nous croyons effectivement voué à un très grand développement pour les acteurs les plus agiles et surtout les plus compétents en ce qui concerne la mise en œuvre des technologies de programmation induites.

Jean-Claude MORAND


[1] Les données d’eMarketer prennent en compte uniquement les sites dont l’activité principale est effectivement le réseautage. L’activité réseautage des sites portails comme Google, Yahoo, MSN ainsi que les sites de niche dédiés à des hobbies ou centre d’intérêt particulier ou encore les réseaux sponsorisés. Dans tous les cas, le chiffres inclus les dépenses publicitaires ainsi que les coûts de développement des sites et des pages des profils. Les sites de génération de contenu par les utilisateurs (ex Youtube) ayant une activité de mise en relation ne sont pas compris dans l’étude.

Mots clés Technorati : réseaux sociaux, facebook, myspace, publicité, promotion

[2] http://www.emarketer.com/Article.aspx?id=1005748

(C) Jean-Claude MORAND

La Maison de Beaurevoir gagne le prix du blog touristique

9/12/2007 – Je suivais depuis quelques semaines l’ aventure de Frédéric Letellier, l’auteur du blog de la Maison de Beaurevoir. Il publie astucieusement un mélange de billets d’actualité locale et d’information mettant en valeur les activités du lieu distillant avec discrétion ses messages publicitaires. Voilà une récompense qui je perçois comme le fruit de la passion de l’auteur pour sa région. Je trouve par ailleurs intéressant qu’il ne soit pas un professionnel de l’hôtellerie. Ceci ne l’empêche pourtant pas, 4 mois à peine après l’ouverture de ce blog d’obtenir un premier prix.

Vous retrouverez plus détails dans le livre « Travel 2.0 » que je prépare et si vous êtes curieux et souhaitez en savoir plus pour vous positionner sur ce prix l’an prochain ou tout simplement pour inclure un blog dans votre marketing mix, téléchargez mon white-paper « Les blogs touristiques »

Vous trouverez dans ce document :

  • Comment se présente un blog ?
  • Quelques caractéristiques d’un blog
  • Un blog est un moyen de publier sur le Net à bon compte.
  • Un blog c’est facile et rapide à créer
  • Un blog est une base de conversation
  • Un blog génère du trafic sur les sites web
  • Les blogs touristiques
  • 10 étapes pour créer un blog
  • Comment structurer votre blog ?
  • Témoignage d’un petit hébergeur
  • CONCLUSION
  • Glossaire

Les efforts de l’Echangeur d’Alençon et Adverbe, en partenariat avec la ville d’Alençon pour l’organisation de ces rencontres et de ce prix doivent aussi être remarqués. C’est une opportunité supplémentaire de mettre en valeur les réussites dans ce domaine dans notre pays.

Jean-Claude MORAND

Mots clés Technorati : blogs, tourisme, travel 2.0, maison beaurevoir, white paper
(C) Jean-Claude MORAND

L’accès à Internet peut-il seulement se résumer à un problème d’infrastructure ?

La conjonction de l’invitation de quelques bloggeurs par la Ministre de la Recherche et le dépôt d’une lettre ouverte par l’association Renaissance Numérique génère un grand nombre de billets sur nos blogs. L’un des arguments repris par tous est le faible taux d’équipement des ménages en ce qui concerne l’accès à Internet qui était à fin 2006 de 44,3%. En fait, quand on regarde d’un plus près les statistiques publiée par l’ARCEP dans son rapport annuel ont pourrait considérer deux segment de population comme des « irresistibles ». Les séniors de plus de 65 ans… (ne me jetez pas trop de tartes à la crème, je m’approche aussi de cette catégorie d’âge et non parlons ici de statistiques) pour lesquels les taux de pénétration sont proches de 20% et en dessous de 10% pour les plus de 75 ans. Autant dire, qu’il sera difficile de les convaincre de prendre le chemin du Net.

Evolution du taux d’équipement en Internet selon l’âge de la personne de référence du foyer
(Soure Rapport Annuel 2006 – ARCEP)

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Donc s’il on fait abstraction de ces catégories d’âges, nous observons que les 25-49 ans frôlent la barre des 60%. Faire progresser ce taux demandera des efforts de conviction beaucoup plus importants et qui ne peuvent se résumer à la potentialité de l’accès à la technologie. Je ne serais pas surpris de trouver au sein de la population non-équipée (40%) des personnes technophobes ou qui ne perçoivent tout simplement pas l’utilité d’un accès à Internet. Une étude des profils psychographiques de cette population devrait nous en apprendre plus et permettre de proposer des réponses adaptées à leurs besoins pour autant qu’ils aient un besoin du Net. Beaucoup, avance la notion de coût pour justifier le non abonnement. Je ne crois plus à cet argument pour les raisons suivantes :

1. La perception du coût est la réponse d’une équation du type « Dépenses induites – Bénéfices réels ou perçus ». Les bénéfices sont-ils au RDV pour les foyers non équipés ?

2. De manière plus empirique, j’habite dans une résidence câblée par Numéricable, le service de base étant facturé dans les charges de copropriétés pour quelques euros. La résidence est loin d’être un HLM 🙂 . Sans avoir fait d’étude statistique à ce jour, je suis certains que moins de 50% des foyers ont un accès à Internet, tout simplement parce que les occupants n’en éprouvent pas le besoin. Je leur ai récemment présenté la nouvelle offre de Service Universel Numérique (SUN) proposé par ce câblo-opérateur lors de l’Assemblée Générale annuelle… ont ne peut pas dire qu’Internet ait été le moteur… les réactions ont plutôt été en direction de l’accès à la TNT et autres chaînes numériques.

Posant cette hypothèse, je suggère bien entendu que les efforts pour développer l’infrastructure soient maintenus, en particulier en ce qui concerne la fibre optique mais qu’une partie de la manne Internet[1] soit dédiée à développer encore plus les solutions en ligne que cela soit celle du e-Gouvernement, du e-Banking, e-learning, e-Tourisme, e-« quelque chose »… Nous créerions les conditions d’amélioration de la productivité qui viendrait justifier le 1% de PIB supplémentaire évoqué par les membres de l’association Renaissance Numérique.

Jean-Claude MORAND – 06/12/07

Mots clés Technorati : internet, ARCEP, NUMERICABLE, e-Tourisme, e-Learning, e-Gouvernement

[1] Selon le rapport annuel 2006 de l’ARCEP les revenus Internet sont passés de 1.8 milliard d’Euros en 2002 à 3.7 en 2006.

(C) Jean-Claude MORAND

Comportement des consommateurs pour le bouche-à-oreille en ligne… pas si important que cela !

Le guide Michelin a été un précurseur de l’évaluation des établissements hôteliers et restaurateurs, mais Internet révolutionne les comportements des consommateurs en leur donnant la parole. Reste à savoir combien d’entre-nous contribuent effectivement à enrichir les nombreux sites d’évaluation collaborative des services. Forrester research vient de lever une partie de ce mystère en publiant une étude « NACTAS Benchmark survey » en observant que 26 % des adultes américains[1] donnent et reçoivent des conseils. 29 % de cette population ne fait que donner des conseils alors que les silencieux, ceux qui se contentent de recevoir ces conseils ne sont que 6 %. 40% ne participait pas à cette à la propagation des informations sous forme de bouche-à-oreille.

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L’étude démontre que les NTIC sont encore loin d’être un vecteur majoritaire. Les conversations personnelles (~65 %) et téléphoniques (~50 %) restent les principales sources devant l’email (~30 %). Les évaluations fournies via les sites des marques, de sites indépendants, de forums ou encore de blogs étaient toutes en dessous de 10 % pour chacune de ces médias sachant, des réponses multiples étaient acceptées.

L’auteur de cette étude conclu que les clients qui génèrent du « Buzz » sont plus enclins à accepter les messages publicitaires en provenance de médias diversifiés, d’essayer les nouveaux produits et d’être loyal aux marques qu’ils aiment comparativement aux autres.

Considérant la très forte croissance des investissements publicitaires sur ce type d’approche (+48 % en 2005 et + 36 % en 2006), Lisa Bradner la consultante de Forrester, qui signe cette étude, recommande aux responsables du marketing d’avoir recours aux techniques du bouche-à-oreille principalement pour leurs meilleurs produits sans oublier les médias traditionnels pour transmettre leurs messages.

Jean-Claude MORAND

Mots clés Technorati : ucg, marketing, e-marketing, bouche-à-oreille, WOM, Forrester, blogs

[1] Sur un panel de 5000 personnes en 2006 selon Adweek.

(C) Jean-Claude MORAND

Des frémissements dans le petit monde de l’économie numérique…

j0386306 S’il on en croit les propos du blog d’ Olivier ERTZSCHEID, il semble que WIKIO soit devenu une référence pour identifie les bloggeurs influents de la République. Selon l’auteur les premiers noms de la quinzaine d’invités se trouveraient tous dans le hit-parade des blogs high-Tech de Wikio. Fred Cavazza a également annoncé sa participation. Mais comme je blog que très occasionnellement, je ne suis donc pas dans le hit-parade de Wikio et donc pas dans les cibles du Ministère de la Recherche. Ceci ne m’empêche pas, comme probablement beaucoup d’autres, d’avoir des idées sur ce thème.

Les personnes que je connais dans les 100 nominés de Wikio sont des personnes que je respecte et je pense qu’elles seront faire passer des messages pertinents entre la poire et le fromage. Je trouve cette démarche plutôt sympathique pour autant qu’elle s’inscrive dans une approche beaucoup plus globale qui se droit de prendre en compte non seulement les avis des personnes qui ont le temps et l’envie de communiquer largement sur leurs blogs mais aussi des autres acteurs de l’économie numérique. Mon précédent billet rapportait ainsi l’appel de Renaissance Numérique issus d’universitaires et de responsables d’entreprises, il y en a d’autres à l’INRIA, au W3C, chez ISOC ou encore RosettaNet et Edifice sans oublier les grands industriels avec Orange en tête de liste.

Au-delà de l’opération de communication, il semble bien qu’une réflexion soit engagée et que nous puissions avoir des annonces d’ici quelques semaines.

Tenez-nous au courant de ce qui c’est dit durant ces agapes !

Jean-Claude MORAND

Mots clés Technorati : INRIA, W3C, ISOC, ROSETTANET, EDIFICE, BLOGS, bloggeurs, orange, économie, économie numérique
(C) Jean-Claude MORAND

Pour un développement de l’économie numérique

 

Annecy – 2 décembre 2007 – Selon un communiqué de l’ARCEP du 30 novembre 2007, « la France comptait 14,05 millions d’ abonnements à Internet à haut débit par l’ADSL au 30 septembre 2007. Pour le deuxième trimestre consécutif, le nombre d’abonnements a augmenté d’environ 500 000 au cours du trimestre (+4 %). Sur un an l’accroissement du parc de clients à l’ADSL est légèrement inférieur à 3 millions (+26 %). »

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En dépit de ces résultats en constante progression, l’ association « Renaissance Numérique » a envoyé le 29 septembre 2007 une lettre ouverte (sous forme d’une vidéo visible ici) au Président de la République pour lui renouveler ses propositions afin de réduire la fracture numérique en France.

Graphique Source : ARCEP 30/11/2007

 

Lettre ouverte à Nicolas Sarkozy Vidéo de RenaissanceNumerique

Bande annonce de la lettre ouverte à Nicolas Sarkozy. http://renaissancenumerique.org

Cette association, qui regroupe plusieurs universitaires et les dirigeants d’ une quarantaine d’ entreprises internet, lutte pour rendre ce moyen de communication accessible à tous, alors que 53 % des foyers français n’étaient pas encore connectés (au printemps 2007) et lorsqu’ils le sont les usages restent encore trop souvent embryonnaires. En fait, le lobbying de Renaissance Numérique, s’était déjà manifesté au printemps dernier par la publication d’un livre blanc « 2010 l’internet pour tous, 15 mesures pour réduire la fracture numérique en France« .

Ces dirigeants et chercheurs expriment le désir déjà évoqué dans le passé par d’autres, qu’internet soit considéré comme une « priorité nationale et fasse l’objet d’une forte volonté politique « . La création d’un secrétariat d’Etat au développement numérique qui avait été évoquée pendant la campagne pour les élections présidentielles est à nouveau remise à l’ordre du jour. De fait, je posais déjà cette question en avril 2007 sous forme de la création d’un poste de « Monsieur Internet » dans les colonnes d’AgoraVox ; à cette époque les quelques réactions n’étaient pas très favorables. La mise en valeur des apports des TICs tant pour les personnes que pour les entreprises devrait pourtant permettre d’augmenter sensiblement le taux de pénétration des accès à l’Internet. Les signataires de cette lettre ouverte se donnent pour objectif de connecter 80 % des foyers en 2010 et 100 %  en 2012. De mon point de vue, il ne doit pas seulement s’agir d’un « accès », mais d’un raccordement au très haut débit que l’on identifie aujourd’hui avec des débits de l’ordre de 100 Mb/s. Ces débits sont techniquement possibles avec une infrastructure basée sur la fibre optique. Mais pour que notre pays obtienne rapidement une bonne infrastructure en fibre optique, un super chef de projet serait le bien venu pour stimuler les collectivités locales, entreprises et autres acteurs impliqués. fibre optique  ORANGE

Au-delà des problèmes techniques, faut-il encore que les foyers et les dirigeants de PMEs tout comme les enseignants puissent être en mesure de percevoir l’intérêt de tels débits. C’est sans doute en ce domaine que nous avons le plus de chemin à faire pour réduire la fracture numérique dans notre pays que j’évoquais également dans un édito récent sur Moteurzine.com. Un secrétaire d’Etat au développement numérique pourrait apporter la crédibilité de l’Etat pour articuler une « prospective cohérente, un pilotage et un rôle de coordination de l’Internet et de la politique du numérique [1]» afin que notre pays puisse renforcer ses compétences dans ce domaine. En cela, je crois effectivement qu’un objectif de progression du PIB de 1% est du domaine du réel. Pour avoir été un membre actif de plusieurs consortia[2] dont Rosettanet, en charge des normalisations XML ; je mesure la distance importante que nos petites et grandes entreprises ont à parcourir pour mieux saisir les opportunités offertes par les échanges électroniques sur l’ensemble de la chaîne de valeur.

Tout en admettant que la création d’un poste de Secrétaire d’Etat ne saurait être une réponse à tous les maux, je suis certain que cela pourrait être un signal fort. Un signal qui apporterait un peu plus de motivation à tous ceux qui ont investi intellectuellement et financièrement dans ces projets. Cette personne contribuerait aussi à abattre des barrières qui freinent le développement de l’innovation dans de nombreux secteurs de l’économie.

Je vote pour !

Jean-Claude MORAND


Mots clés Technorati : france, Internet, etat, ADSL, Haut-débit, Trés haut-débit, ARCEP

Crédit photo : Michel Le Gal/France Télécom

[1] Déclaration de Nicolas Sarkozy pendant la campagne présidentielle.

[2] www.Rosettanet.org , www.edifice.org

(C) Jean-Claude MORAND

Concours de blogs avec un prix "Tourisme"

Dans ma quête de blogs touristiques le hasard du surf m’a fait découvrir le « Prix du blog d’expression locale ». Ce est destiné à mettre en valeur des expériences ou des bonnes pratiques de blog d’expression locale.

Dates du concours :

  • ouverture des inscriptions : du 15 septembre 2007
  • clôture des inscriptions : 15 novembre 2007 à minuit
  • vote des internautes : du 16 novembre 2007 au 30 novembre 2007 à minuit
  • remise des récompenses : 7 décembre 2007.

Catégories : Le Prix du blog d’expression locale sera attribué dans 5 catégories (un gagnant par catégorie) :

  • blogs sur la vie locale (blogueurs indépendants, presse locale, sites officiels…)
  • blog consacrés à la culture
  • blogs à vocation économique locale (professionnels)
  • blogs consacrés au social et à la santé
  • blogs consacrés au tourisme (chambre d’hôte, musée, produits du terroir…)

Le meilleur blog de chaque catégorie gagnera un iPod nano 4 Go.

Critères de choix : Les critères suivants seront pris en compte pour l’attribution des prix:

  • le dynamisme : un site vivant publie régulièrement
  • la continuité (pour éviter les sites ephémères)
  • l’ouverture : lien avec d’autres blogs ou sites (on n’est pas tout seul)
  • l’expression : possibilité d’une expression plurielle par commentaire

Le Prix du blog d’expression locale est attribué par le vote des internautes et par le jury. La note de chacun de ces deux groupes pèsera pour moitié dans le résultat final.

Pour ma part, je contacterai les blogs sélectionnés dans la catégorie « Tourisme » afin de leur donner un coup de projecteur supplémentaire dans mon prochain livre qui est dédié au « Travel 2.0 ». Je suis toujours à la recherche de cas qui puissent venir illustrer mes propos quant à la mise en oeuvre des techniques marketing du web 2.0. Alors même si vous ne participez pas, vous pouvez me contacter si vous souhaitez communiquer sur une expérience que vous jugez digne d’intérêt.

Remise des prix : Le prix sera décerné, le vendredi 7 décembre 2007 à l’Echangeur d’Alençon, lors des 2e Rencontres nationales du blog d’expression locale.

Jean-Claude MORAND – Cyberstrat
(C) Jean-Claude MORAND

Les réseaux sociaux : fondement de l’intelligence collective

Depuis un peu plus de deux ans, de nombreux réseaux sociaux ont vu le jour autant aux Etats-Unis qu’en France. Le nombre de cadres américains ayant rejoint Linkedin entre octobre 2006 et 2007 a augmenté de 189%, de 157% pour le Club Penguin, un réseau dédié aux enfants. Facebook, initialement conçu pour maintenir le contact entre les étudiants d’une université est maintenant la coqueluche de tous les médias en cette fin d’année 2007. Cela dit, selon Nielsen Netrating ce réseau n’arrive qu’en 3ème position du classement des principaux réseaux aux Etats-Unis avec « que » 125% de croissance pendant la même période. Au-delà des fonctionnalités propres à chaque réseau, ces chiffres, annonces et points de vue exprimés par tous ceux qui s’intéressent à la vie du Net, posent de réelles questions quant à nos comportements sociaux sur le Net. Tiraillés entre les attitudes extraverties de fans de Twitter et la pudeur des conservateurs, les internautes ou tout au moins les premiers utilisateurs de ces réseaux cherchent à la fois une justification sociale et un modèle économique qui puisse respecter l’éthique du moment.

1.1 Les réseaux sociaux sur le Net ne sont pas si différents de nos comportements sociaux dans le monde réel.

En dehors des mes expériences, lorsque je teste un nouveau réseau, mon comportement sur le Net me semble être calqué sur celui de ma vie « physique ». Je n’ai pas un réseau, mais un conglomérat de réseaux. Ma famille, les copains du club de ski, les relations que j’ai pu nouer en fréquentant des associations professionnelles, mes anciens collègues de bureau,… autant de lieux que de réseaux et à l’intérieur de ceux-ci je distingue différents niveaux d’intimité.

La transposition de notre modèle comportemental sur le Net me semble être une approche identique. Je retrouve la même complexité dans mes relations avec autrui ceci sur 3 axes :

* La fréquence des contacts

* Le degré d’intimité

* La proximité avec le groupe c’est-à-dire la nature ou qualité de la relation qui se matérialise par le degré d’appartenance à un groupe

La multiplicité des réseaux sociaux répond à la conjonction de ces trois besoins. J’utilise ma base de contacts Outlook comme un attribut de ma mémoire où je stocke plus de 3000 noms, adresses, numéros de téléphones utilisant les notes pour me souvenir des interactions importantes que j’ai pu avoir avec une personne. Je synchronise le tout avec Plaxo. Je réserve Linkedin à mes contacts professionnels (370 membres), uniquement ceux avec qui j’ai eu une vraie relation de travail à un moment ou un autre, ceux que je peux contacter pour leur demander de me mettre en relation avec l’une de leur connaissance à défaut de pouvoir emprunter leur voiture. Je teste Facebook depuis peu en acceptant d’ouvrir mon espace relationnel aux étudiants qui suivent mes cours, à des personnes rencontrées occasionnellement, bref à des personnes dont le degré de proximité est un peu plus éloigné, sans ignorer d’autres qui me sont plus proche. Je n’ai pas encore adopté une stratégie définitive pour ce réseau, car je crois que sa valeur réside bien plus dans sa capacité à fédérer des applications que les hommes, j’y reviendrai. Je n’oublie pas non plus deux autres catégories :

1) Ceux qui me sont vraiment proches, ceux pour qui il n’est pas utile d’avoir recours à la technologie pour garder le contact. Les vrais copains, la famille et mes collègues de travail actuel entrent dans cette catégorie.

2) La horde des paralysés de la souris et les introvertis du Net. Ces deux sous catégories étant fortement corrélées. Le désir de vivre caché étant souvent une forme d’aveu d’ignorance en ce qui concerne la maîtrise des applications en ligne ou encore plus simplement l’utilisation d’un PC car n’oublions pas que les cols blancs sont plus enclins à poser leurs doigts sur un clavier que d’autres catégories professionnelles et que le taux de pénétration de la technologie dans les foyers français n’est que légèrement supérieure à 50%.

Pour ces deux catégories de population, le téléphone et la rencontre physique restent les principales opportunités de contacts.

1.2 Atteindre sa cible de prospects sur le Net est un vrai défi !

L’un des défis des responsables du marketing en 2007 est de pouvoir atteindre le maximum d’utilisateurs en un seul lieu sur le Net et de pouvoir segmenter au mieux la cible afin d’optimiser les budgets de promotion. Toutefois, Business week souligne qu’il existe un peu plus de 135 millions de sites web et que ce nombre augmente de 5% chaque mois, autant dire que la tâche devient de plus en plus complexe. La cible des prospects de n’importe quel annonceur se trouve donc atomisée en 135 millions de pièces ingérables. D’où l’idée de trouver un point de convergence un peu comme Mandelbrot l’avance dans sa théorie du chaos.

Les réseaux sociaux sur le Net peuvent être une solution à ce besoin d’agrégation des prospects des sponsors de ces systèmes : les annonceurs. Cela suppose une bonne dose d’extraversion pour que chaque individu accepte d’être « profilé », qu’il dise qui il est, quels sont ses caractéristiques psychosociales où que le système puisse les définir en observant ses habitudes de consommation sur le Net que cela soit au niveau des produits et services utilisés – Amazon a été un pionner dans ce domaine – que de ses relations. Cette aversion à l’extraversion n’est elle pas la même dans notre vie sociale « physique » ? Notre comportement d’être virtuel me semble suivre la même tendance. Tout au plus, nous pourrions être tentés d’être plus ouvert sur le Net car beaucoup d’entre nous apprécient la relative intimité que leur procure le paravent de l’écran et du clavier.

1.3 La performance de notre cerveau est beaucoup plus liée aux interactions entre les neurones qu’au nombre de celles-ci !

Certaines critiques à l’égard des réseaux sociaux ne tiennent au fait que nous recevons de nombreuses invitations que certains acceptent alors même qu’ils ne connaissent pas ce contact. Sur ce point, je n’ai pas encore rencontré de réseau où il n’était pas possible de dire « Non ». Certains systèmes peuvent commettre l’erreur temporaire d’être plus incisifs. Mais l’erreur, pour autant qu’il s’agisse d’une erreur, provient à la fois de ceux qui cherchent à maximiser le nombre de contacts autant que de ceux qui acceptent sans distinction toutes les invitations. Ceci dit, si nous faisons une analogie avec le fonctionnement de notre cerveau, le développement du nombre de contacts et du nombre d’interaction doit être un facteur d’évolution de notre intelligence collective. Le cerveau stocke des informations dans les neurones que j’assimile ici aux individus que nous connaissons plus ou moins. Certains plus que d’autres, tout comme nous utilisons des zones de notre cerveau plus que d’autres. Il est admis que la performance de notre cerveau est beaucoup plus liée au nombre d’interactions ainsi qu’à la qualité de celles-ci. Les axones étant les vecteurs qui mettent en relation les neurones. Ici encore, je fais un parallèle avec les réseaux sociaux, ils jouent le rôle des axones transmettant en permanence des informations entre les neurones du méga système d’intelligence collective que nous sommes en train de créer. Certes la qualité des informations est un peu perturbée car nous ne maîtrisons par encore l’outil. Tout comme un enfant adopte dans ses premières années un langage pas toujours contrôlé, nous apprenons et nous lasserons bien vite de recevoir et d’émettre des signaux inappropriés.

Alors si les flux reçus en permanence sur Facebook gênent, je ne doute pas un seul instant que des filtres seront posés dans les mois à venir. Le premier de ces filtres sera vraisemblablement une segmentation des contacts par degré d’affinité. Cela permettrait de répondre au besoin de privilégier, disons 20% des personnes que nous connaissons et de recevoir des informations en priorité de ce groupe. Sur le technologique cela suppose une adaptation du standard FOAF par l’ajout d’un attribut décrivant le degré d’intimité. Nul doute qu’il serait aisé de créer un namespace ce standard utilisant RDF mais la difficulté réside dans le fait que la valeur de cet attribut varie en fonction de chaque destinataire de l’information et non de la source. Par exemple, je peux considérer Pierre comme un ami très proche alors que vous le considéreriez comme un simple contact rencontré dans une soirée lointaine. En d’autres termes, l’URI devrait se situer dans l’environnement créé par l’utilisateur (récepteur) du réseau social. Un peu complexe !… Mais pourquoi pas ? C’est un défi passionnant qui nous fait entrer dans la nouvelle ère du web sémantique, à nous de trouver les solutions et de faire évoluer les premiers systèmes qui s’aventurent sur ce terrain, Facebook, Linkedin et les autres n’étant que des prototypes de ces applications avancées de notre future intelligence collective.

1.4 Les plateformes de réseaux sociaux comme une réponse au défi des applications à la demande

Voilà enfin un vieux rêve qui prend forme pour de nombreux éditeurs de logiciel. En 1987, ce sujet était déjà sur ma table de travail, car nous étions quelques-uns à croire chez Digital Equipment que les capacités de traitement de l’information allaient évoluer vers un modèle que l’on nomme aujourd’hui Software as a Service (SaaS). Nous y sommes aujourd’hui avec des applications comme celles proposées par Salesforce.com et bien d’autres proposées de Google docs à Microsoft live. Le défi de ces éditeurs étant de pouvoir trouver un moyen d’accès intuitif pour les utilisateurs de cette nouvelle forme d’énergie que sont les capacités de traitement et de stockage. Pour l’instant nous avons pu observé des initiatives individuelles des éditeurs qui ne prenaient pas en compte le besoin des utilisateurs d’avoir recours à une seule source pour satisfaire leurs besoins extrêmement variés que cela soit la gestion des contacts clients, le traitement de texte, l’accès au bulletins météo ou d’applications encore plus ciblées. La conception des techniques de programmation AJAX et l’émergence des widgets sont des réponses partielles à ce besoin. J’ai déjà affirmé dans le passé que je ne croyais pas au modèle du site web « fournisseur d’information » tel que nous le connaissons. Cela équivaut à multiplier les systèmes solaires autour des quels des millions d’utilisateurs tourneraient. Le modèle émergeant est inverse à ce concept, le centre de gravité est le consommateur des ressources en ligne. Les widgets qu’il choisit viennent s’insérer dans son écosystème. La première réalisation qui commence à atteindre un taux de pénétration significatif étant les flux RSS. Je ne vais plus visiter les sites web, je laisse mon agrégateur le faire à ma place sur la base de filtres que j’ai paramétrés. Les réseaux sociaux cherchent donc a aller plus loin en proposant un système de gestion des ressources digitales, terme que je préfère à celui de « système d’exploitation » parfois utilisé. On peut effectivement regretter que certains comme Facebook tentent d’imposer au marché un standard qui leur est propre (FBML pour Facebook markup language) mais n’est-ce pas le rêve de tout leader du marché et surtout de toute organisation qui arrive la première sur un terrain vierge ? Il s’agit là d’une technique de marketing usuelle consistant à utiliser son avance pour créer des barrières d’entrées. Barrières qui ne semblent pas si infranchissables que cela au vue du nombre d’applications hébergées par FACEBOOK (7000 annoncées). L’arrivée de géants tel que Microsoft chez FACEBOOK et Google chez Myspace ne sont que des bruits de bottes préparant la grande bataille qui s’annonce pour capter l’attention du milliard d’internautes qui ne demande qu’à pouvoir accéder à des applications de plus en plus sophistiquées en ligne sans avoir à installer un logiciel sur leur machine.

1.5 L’usabilité des réseaux sociaux est-elle optimisée ?

Non, and so what ! En premier lieu, nous devons admettre que les majors ont toujours une interface en anglais nous sommes donc loin d’avoir en main un produit fini. Comme pour toutes les innovations nous devons apprendre à nous servir de l’outil. Avons-nous oublié les 20 heures de leçons de conduite nécessaires pour apprendre à freiner, accélérer, démarrer en côte ? Alors quand on parle d’intelligence collective, je suis prêt à m’astreindre à quelques heures d’apprentissage pour mieux maîtriser les interactions que je peux avoir avec mes contacts et les applications disponibles sur ces nouvelles interfaces. Et puis, comme pour Renault ou Citroën j’attends que les ingénieurs de FaceBook, Viadeo, LinkedIn améliorent en permanence leurs interfaces avec les utilisateurs ne serais-ce que pour augmenter leurs parts de marché. Je me refuse à ce stade de considérer ces outils comme des produits finis. Moins de 1% de la population française serait sur FaceBook, nous sommes très loin d’avoir atteint la masse critique. Est-ce une raison pour rejeter l’utilisation de ces outils certainement moins risqués que de conduire une voiture turbo compressée après 20 heures de cours ?

1.6 Le problème de l’utilisation des données personnelles

En Europe, nous sommes beaucoup plus sensibles à l’utilisation de nos données personnelles que peuvent l’être les américains. Ainsi, Cécile Ducourtieux et Laurence Girard mentionnaient dans un article du Monde publié le 11 novembre 2007 quelques heures à peine après l’annonce de Facebook de lancer un programme publicitaire utilisant les profiles des membres pour mieux cibler les annonces que « La Commission informatique et libertés demande que les usagers soient mieux informés. La publicité en ligne est en train de franchir un nouveau palier dans l’exploitation de l’intimité des individus. Grâce à l’efficacité des outils de collecte et de mise en relations du Web, des formats émergents qui sont capables d’exploiter l’énorme quantité de données que les internautes livrent sur leurs blogs, leurs pages personnelles…, souvent sans précautions. Ces formats entendent aussi infiltrer les liens toujours plus nombreux que les internautes tissent avec leurs « cyber-amis ». En fait, le programme Google Adsense associé à Adwords n’est pas si éloigné que la solution proposée sous le nom de Beacon par FaceBook. En tout état de cause, les réseaux sociaux doivent adopter une charte déontologique sous peine de voir leur progression se limiter aux seuls innovateurs. La grande masse des internautes se sentira rassurée si des règles comportementales à l’image de celles proposées par l’Open Social Web traduites et reproduites sur le blog de Luc LEGAY

Les utilisateurs des réseaux sociaux doivent bénéficier des droits fondamentaux suivants :

1. Conserver la propriété de leurs informations personnelles : profil personnel, liste des contacts, contenus produits (ou liens vers ses contenus)

2. Le contrôle du partage de ces informations personnelles

3. La liberté d’autoriser un site, tiers de confiance, d’accéder durablement à ces informations personnelles.

Les sites qui adhèrent à ces droits fondamentaux doivent permettre à leurs utilisateurs :

1. De syndiquer leurs informations personnelles en utilisant une URL permanente ou une API utilisant un format de données ouvert;

2. De syndiquer leurs contenus à l’extérieur du site;

3. De relier leurs pages d’informations personnelles à des identifiants externes et publics

4. De découvrir qui utilise le site parmi leurs contacts, à l’aide d’identifiants identiques à l’intérieur du site et en dehors du site.

Jean-Claude MORAND – 16.11.07

Mots clés Technorati : réseaux sociaux, google, facebook, intelligence collective, open social web, advertising, marketing collaboratif, promotion, publicité
(C) Jean-Claude MORAND

SKYBLOG a franchi le cap des 10 millions de blogs

14.11.2007 –image le compteur de Skyblog a franchi le cap symbolique des 10 millions de blogs !

6% de la population, cela fait beaucoup même si de nombreux blogs doivent être inactifs ou si les mêmes auteurs entretiennent plusieurs blogs. Je prétend que ce comportement des ados aura une incidence importante sur la consommation des services en ligne au cours des mois et années à venir, en particulier pour toutes les applications qui font appels à la génération de contenu par les utilisateurs, les évaluations collaboratives, la présence au sein des réseaux sociaux et leur utilisation. Je ne suis pas un spécialiste de la sociologie, si quelqu’un a fait une étude prospective dans ce domaine, je suis curieux d’en savoir plus.

Jean-Claude MORAND

Mots clés Technorati : Skyblog, blogs, UGC, Réseaux sociaux
(C) Jean-Claude MORAND