la brochure 2011 !

En surfant sur le site de mon magazine préféré : Wired, je viens de trouver la vidéo ci-dessous (en anglais) qui me semble être une présentation de ce que seront les brochures touristiques (et de bien d’autres domaines) dans quelques mois. Le concept présenté par Flipboard prend en considération les caractéristiques des utilisateurs ce qui me semble être le futur des actions promotionnelles. Ici, les ressources Twitter et Facebook sont prises en considération. Il peut en avoir bien d’autres, y compris des interactions avec des moteurs de recherche, des bases de données privées, et d’une manière générale tout infomédiateur qui fournirait des informations personnalisées.

Un concept qui me semble être assuré d’un succès, je n’ai pas encore de tablette… mais j’attends la sortie du Blackpad de RIM/Blackberry. Si j’en avais une, je téléchargerai immédiatement cet outil qui me semble au moins intéressant de connaître plus en détail. Tenez-moi au courant si vous avez l’opportunité de l’essayer !

 

(C) Jean-Claude MORAND

Utilisation des medias sociaux dans le domaine de l’hôtellerie : dans un monde où le bouche à oreille est roi, quelle est la place de la technologie ?

Aujourd’hui, je vous propose un article d’Amadeus Hospitality qui laisse présager que le GDS devrait proposer des solutions ayant recours aux réseaux sociaux et surtout intégrés aux PMS utilisés par les hôteliers.

=======================================

Les médias sociaux sont aujourd’hui omniprésents : tout le monde en parle, dans tous les secteurs d’activité, et celui de l’hôtellerie n’est pas en reste. Cela veut-il dire pour autant que ce phénomène peut – et doit – s’appliquer au domaine de l’hôtellerie ? Et si oui, que doivent faire les professionnels pour s’adapter ? En quoi la profession et les systèmes technologiques sur lesquels elle s’appuie doivent-ils changer ?

Plutôt que de se laisser aller à la facilité, en clamant d’emblée l’importance des médias sociaux, mieux vaut tout d’abord examiner les faits. Trois grandes tendances peuvent être mises en avant : tout d’abord, l’intérêt pour les médias sociaux connaît actuellement une croissance exponentielle. En outre, les médias sociaux sont en pleine restructuration, avec des acteurs précurseurs qui disparaissent et des poids lourds du secteur qui poursuivent leur ascension. Enfin, un certain nombre de nouveaux sites font leur apparition, tel que Foursquare, qui met l’accent sur les services propres à telle ou telle ville, et qui pourraient s’avérer très attrayant pour les professionnels de l’hôtellerie et du voyage.

Ces tendances sont favorisées par la simplicité et l’ubiquité des applications sociales sur Internet, qui s’inspirent de deux comportements primordiaux de l’être humain : son désir de partager et la prise en compte de l’avis de ses semblables. Il ne s’agit pas là d’une simple mode, mais d’une modification profonde des mœurs. Le marketing se fait de bouche à oreille, et non plus sous l’impulsion de la marque. Les déclencheurs sont multiples et les réactions du public variées. Cette tendance a donc des conséquences majeures pour les hôteliers.

Dans ces conditions, que peuvent-ils faire ?

Nombre d’acteurs de la profession mettent déjà en place des initiatives pionnières visant à contacter leurs clients, à promouvoir leurs produits, à construire leur propre identité de façon plus personnelle, à obtenir une adhésion ou une fidélité immédiate vis-à-vis de leur marque, et à répondre aux questions qui se posent dans le domaine des services à la clientèle. Ils sont conscients de la nécessité de prendre part aux échanges en ligne. Ils réalisent qu’ils peuvent faire de l’up-sell et du cross-sell par le canal des médias sociaux (Mariott International Inc.

Avec le « Deal of the Day » ou Westin Bonaventure et le profil Twitter pour discuter du parcours des Lakers).

Mais si les médias sociaux ont déjà commencé à se restructurer on peut et on doit aller beaucoup plus loin. Tout dépend de ce qui peut être accompli aujourd’hui et de la manière dont les systèmes actuels doivent évoluer pour profiter du potentiel existant.

Aujourd’hui, rien n’empêche les hôteliers d’utiliser des systèmes à mots clefs pour prospecter les échanges de manière plus large. Ils pourraient en outre utiliser ces outils pour alerter leurs services de marketing et intégrer dans leurs systèmes de réservation centraux des promotions immédiates, disponibles en temps réel sur leurs sites Internet et signalées sur Facebook et/ou Twitter.

Dès l’instant où le marketing s’exprime en ligne, les Property Management Systems (PMS) pourraient évoluer, en proposant notamment des applications de type « concierge » permettant aux clients et aux hôteliers de communiquer plus facilement, avant et pendant le séjour.

Les médias sociaux peuvent également s’avérer un atout au niveau des ventes. En utilisant la caisse de résonance que constituent les forums en ligne, les hôteliers peuvent montrer en quoi leur offre est digne d’intérêt. TripAdvisor propose déjà un espace dédié au partage d’expérience qui va dans ce sens.
Cependant, aucune de ces fonctions ne doit constituer une « île automatisée ». Elles doivent toutes être connectées aux autres solutions de business intelligence afin de disposer de rapports indiquant les performances de chaque programme, à chaque point de contact technologique de l’établissement.
Par ailleurs, alors que les médias sociaux envahissent la toile, les technologies mobiles sont déjà en embuscade. La géolocalisation est à elle seule un nouvel univers de possibilités pour l’hôtellerie, puisqu’elle permet d’influencer les gens jusque dans la rue.

Toutefois, on ne sait pas encore exactement dans quelle mesure les médias sociaux peuvent permettre de fidéliser les clients, notamment en raison du risque de spam, auquel il faut faire attention. D’après une récente étude du Chief Marketing Officer (CMO) Council, le reproche le plus souvent exprimé par les clients est que la masse de spam reçue compense largement les avantages dont ils bénéficient dans le cadre des programmes de fidélité. L’arme est donc à double tranchant. Il faut aller vers le client, mais sans l’envahir.
Quelles réponses apporter aux questions que nous nous sommes posées ? Que doit faire la profession pour entrer dans le monde des médias sociaux ? En quoi doit-elle changer et quelles modifications effectuer sur ses systèmes de base ?

On constate que ces derniers devront être adaptés depuis la recherche jusqu’aux relations avec le client. Qui plus est, si l’on veut vraiment obtenir un gain de valeur, ces systèmes doivent être beaucoup plus intégrés, sans pour autant porter atteinte à leurs performances actuelles ni à l’image de la marque.

Quant à la question : « Les médias sociaux peuvent-ils – et doivent-ils – s’appliquer au secteur de l’hôtellerie ? », la réponse est « oui », sans l’ombre d’un doute.

Les médias sociaux représentent une mine d’avantages pour les marques hôtelières. Ils constituent un nouveau monde où le bouche à oreille est roi et où le marketing et le merchandising peuvent être vraiment créatifs, mais uniquement à condition de passer par la technologie. Les hôteliers qui adoptent les médias sociaux doivent veiller à ce que l’ensemble de leur infrastructure technologique soit non seulement prête, mais également à même de les placer à l’avant-garde de cette nouvelle interaction.

Ecrit par Amadeus Hospitality

(C) Jean-Claude MORAND

e-Tourisme au Maroc

J’ai eu le plaisir en 2004 et 2005 d’intervenir à l’Université de Salerno à Lecce dans les Pouilles et plus particulièrement pour l’e-Business Management Section (EBMS) qui a créé depuis un centre de compétence à Casablanca.

Je viens de recevoir une invitation de mes amis chercheurs de cette université pour conduire un workshop à Casablanca fin septembre 2010. Je me réjouis par avance de pouvoir rencontrer à nouveau cette équipe extrêmement dynamique et d’un excellent niveau. Je reprendrai certainement les concepts du marketing expérientiel en matière touristique en proposant différentes techniques pour promouvoir le  tourisme en ligne.

Merci à Youssef Bouali Aldo Romano, Giuseppina Passiante, Gianluca Elia et Angelo Corallo

(C) Jean-Claude MORAND

Plus d’un Français sur quatre sur l’Internet mobile en 2014

Plus d’un Français sur quatre sur l’Internet mobile en 2014, 11e enquête mondiale sur l’industrie des loisirs et des médias Si la croissance est de retour pour l’industrie des médias et des loisirs, la reprise est fragile selon la 11e édition de l’étude prospective annuelle du cabinet d’audit et de conseil PricewaterhouseCoopers, Global Entertainment & Media Outlook 2010-2014. Les médias numériques accélèrent leur pénétration et porteront la croissance à hauteur de 65% sur la période. Certaines tendances sont désormais quantifiables comme le développement de l’Internet mobile, 18 millions de français en seront équipés en 2014. Néanmoins, tant que les business modèles numériques rentables ne seront pas clairement identifiés, les acteurs doivent en priorité adapter leur modèle opérationnel à la baisse en partie structurelle des revenus traditionnels. Des mouvements de consolidation pourraient notamment avoir lieu dans certains secteurs.

Lire la suite ici

(C) Jean-Claude MORAND

Poursuite de la croissance des ventes en ligne dans l’hôtellerie suisse en 2009 malgré la crise économique

Roland Schegg, Michael Fux de l’Institut Suisse du Tourisme et Thomas Allemann d’ HotellerieSuisse nous livre les résultats de leur enquête auprès des hôteliers suisses dont l’objectif est depuis plusieurs années d’identifier les canaux de réservation utilisés effectivement par les professionnels de ce pays.




Les canaux de vente directe entre l’entreprise et le client (téléphone, fax, walkins, courriel, formulaire Web, réservations en temps réel sur propre site) restent les moyens de distribution dominants dans l’hôtellerie suisse.

Entre 2008 et 2009, ces canaux contrôlés directement par l’hôtelier ont baissé de 75,4 % de toutes les réservations en 2008 à 71,1 % en 2009.


En 2009, 52,7 % des réservations de l’hôtellerie suisse sont traitées via des canaux électroniques (courriel, formulaire Web, réservations en temps réel sur les sites des hôtels, systèmes globaux de distribution (GDS) et plates-formes Internet de réservation (IDS)). L’e-mail représente environ la moitié des.réservations par ces canaux.

Les réservations effectuées directement sur site Web des hôtels sont restées stables avec 4,4 % des ventes malgré le fait que 26 % des répondants offrent cette possibilité.
Au total, les réservations en ligne directes représentaient 17 % des ventes en 2009 (site Web 4,4%, GDS 2% et IDS 10,6 %), soit une hausse de 5 % en comparaison à l’année 2008.

Des logiciels « Channel Manager » destinés à gérer les disponibilités et les prix des différents canaux de distribution sont utilisés seulement dans 18 % des entreprises. Environ 80 % des hôtels consacrent moins de 5 heures par semaine à la gestion des canaux de distribution en ligne.

La proportion relative d’utilisation des plates-formes Internet de réservation (IDS Internet Distribution Systems) a presque doublé en passant de 5,7 % du total des réservations en 2008 à 10,6 % en 2009.

Il apparait que beaucoup d’entreprises hôtelières ont essayé de compenser les pertes causées par la crise économique en adoptant une stratégie de vente en ligne plus agressive.

Une estimation grossière indique que les canaux de réservations en ligne ont probablement généré en 2009 un volume de 800 millions de francs suisses et que pour cela environ 80 millions de francs suisses de commission ont été payés.

Les chercheurs estiment que pour tous les canaux environ 160 millions de francs suisses de commissions ont été payés.

Pour en savoir plus, consultez la présentation sur Slideshare :

(C) Jean-Claude MORAND
(C) Jean-Claude MORAND

Les bons choix ont-ils été faits à Dubaï ?

 

De temps en temps, j’accueil sur ce blog des auteurs. Aujourd’hui, c’est le tour de Claire VANDAMME de l’ESC de Toulouse qui nous livre le fruit de ses recherches sur le tourisme aux Emirats Arabes Unis, et notamment à Dubaï.

Dubaï est aujourd’hui une ville de tourisme qui s’est construite en un temps record. Mais même si son développement à été scrupuleusement planifié (d’un point de vue architectural), la structure même de la ville et son âme ont été mis de côté. Les problèmes liés à la fréquentation des routes, au nombre croissant de personnes ou à la pollution et surconsommation d’eau et d’électricité n’ont pas été anticipés. D’autre part, Dubaï se caractérise par l’absence d’un centre ville. Tout y est réparti un peu partout : les centres d’affaires côtoient les supermarchés et les espaces de loisirs. De plus, la stratégie de développement de Dubaï a mis de côté certains aspects pourtant attractifs pour les touristes : l’histoire, la culture et l’environnement naturel de Dubaï qui auraient pu notamment se retrouver grâce à l’existence d’un centre historique, d’une « vieille ville ».

La ville a préféré miser sur son développement architectural et néglige son héritage historique et naturel. Dubaï commence à prendre conscience de l’importance de la préservation de son environnement mais n’y voit encore qu’un aspect lucratif : l’étiquette du « durable », très à la mode, sert principalement à dorer son image afin d’attirer toujours plus de touristes. Parmi les actions ayant une répercussion négative sur l’environnement, nous pouvons citer la construction des îles artificielles : il faut être conscient que pour leur construction, les fonds marins ont été raclés afin d’en extraire le plus de sable possible. Cela a conduit à la quasi disparition de la faune marine et à endommagé les coraux présents dans la région. De plus, cette extension terrestre implique la venue de milliers de personnes supplémentaires, engendrant alors l’augmentation de la pollution et de la quantité de déchets, additionnés à l’augmentation de la consommation en eau potable et en électricité. Et Dubaï ose dire qu’elle se préoccupe de son développement durable ? Cela prête à sourire…

D’autre part, la démarche stratégique de la ville a été de se baser sur le tourisme de luxe, de loisirs et d’affaires. Il est important de préciser que les principaux clients de Dubaï (tant pour le tourisme de loisirs que d’affaires) sont étrangers. Cela crée alors pour son économie une dépendance vis-à-vis des économies extérieures. Si les économies de ces pays s’effondrent, toute l’économie touristique de Dubaï sera touchée. La grande majorité de la population est de nationalité étrangère et se compose principalement d’hommes (peu de femmes, de jeunes et d’enfants). Cela fait d’elle une ville instable démographiquement et dépendante de l’immigration. De plus, la population souffre d’une perte de repères : ses racines ne sont pas encrées dans l’histoire et le développement de Dubaï, qui va même parfois à l’encontre des valeurs et de la religion de la population locale. Elle souffre également du peu de pouvoir et du manque de prise de décisions qui lui est accordé quant à l’avenir de la ville et son développement.

Nous pouvons alors nous demander si Dubaï a fait les bons choix de développement. Une ville sans âme, dont l’histoire à été oubliée, peuplée principalement de touristes et de travailleurs immigrés qui détruisent petit à petit son environnement naturel pour le remplacer par des immeubles, des centres commerciaux gigantesques et des hôtels. Cette ville peut-elle envisager son avenir et son attractivité sur le long terme ? Cela me laisse perplexe…

Claire Vandamme
Mastère Management du Tourisme
ESC Toulouse

(C) Jean-Claude MORAND

6% des réservations des hôteliers suisses sont effectuées grâce aux OT.

7/5/2010 – La matinée e-Tourisme de PRONUMERICOM à Archamps s’est achevée avec une participation de qualité de nombreux responsables d’Offices du Tourisme haut-savoyards et vaudois… Comme souvent, les discussions se sont poursuivie après la conférence et pendant le repas.

Début de la session avec l’intervention du Professeur Roland SCHEGG de l’Institut Suisse du Tourisme. Les résultats de leur étude démontre que seulement 6% des réservations sont effectuées grâce aux canaux institutionnels (OT locaux, Régionaux et Suisse Tourisme). Tout comme en Autriche, les acteurs publics suisses se posent quelques questions quant à leur rôle en matière de commercialisation. Je reviendrai sur ce thème fin mai après la publication des résultats dans le journal HotellerieSuisse.

 

Jean-Claude MORAND

(C) Jean-Claude MORAND

A Post without Image

Ut enim ad minim veniam, quis nostrud exercitation ullamco laboris nisi ut aliquip ex ea commodo consequat.

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipisicing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua.

Lire la suite

Christian MONTEIL – Président du Conseil Général de la Haute-Savoie inaugure PRONUMERICOM

6/5/10 –  Pas de ruban à couper ; un clic pour lancer une application pour présenter le salon PRONUMERICOM après un une petite série de discours pour souligner l’intérêt de cette première manifestation transfrontalière et surtout l’importance que l’économie du numérique pourrait avoir pour notre région et notre département. Christian MONTEIL a donc apporté son soutien aux entreprises qui se retrouve au parc d’affaires d’Archamps pour présenter des applications et des services autour du thème de l’interactivité et du multimédia.

Après cette première journée technique, nous aborderons les domaines applicatifs demain en commençant par un sujet qui me tient particulièrement à coeur, celui du e-Tourisme que je présenterai avec Roland SCHEGG de l’Ecole Suisse de Tourisme de Sierre. Roland présentera les résultats encore non publiés de sa recherche sur les canaux de distribution utilisés par les clients des hôteliers suisses. Ensuite, j’ai choisi de présenter 11 tendances du e-Tourisme que les webagencies et les professionnels du tourisme devraient introduire pour rester dans le coup et surtout se rapprocher encore plus des prospects et ainsi espérer générer plus de ventes en ligne.

(C) Jean-Claude MORAND

L’OT de Thonon intègre les visites virtuelles dans son rapport annuel

La démarche est intéressante : lors de sa récente assemblée générale les dirigeants de l’Office du Tourisme de Thonon ont intégré les statistiques des visites virtuelles avec celles des visites physiques dans leur locaux. Avec presque 160’000 visites sur les sites internet gérés en direct le nombre de visites virtuelles est deux fois plus important que celui des visites physiques. Ceci ne tient bien entendu pas compte des visites effectuées sur d’autres sites reprenant directement ou indirectement les informations produites par les équipes de cet OT. Il en est ainsi des données chargées dans la base SITRA (Système d’Information Touristique Rhône-Alpes) repris par de nombreux organismes diffusant des informations touristiques.

Visiteur OT

► 159 831 visiteurs sur les sites Internet gérés par l’OT

www.thononlesbains.com

– www.easy-thonon.com

► 6 369 fans sur Facebook sur les pages

– Thonon-les-Bains

– Easy Thonon

 

D’après un billet d’Astrid BAUD-ROCHE sur son blog.

(C) Jean-Claude MORAND