Une nouvelle forme de visite virtuelle pour une communauté de sites.

Les internautes les plus anciens se souviennent peut-être des chasses au trésor qui animaient les premiers sites internet. Plus récemment la publicité Tipp-ex couplée avec Youtube a permis de capter l’attention de plus de 46 millions d’internautes partis à la chasse à l’ours. Une expérience que je vous invite à vivre si vous n’avez pas encore testé. Notons que cette œuvre est la production de deux jeunes frenchies.
De nombreux responsables du marketing cherchent maintenant à développer la viralité et l’engagement des internautes en les incitants à partager leurs trouvailles sur le net (ce que je suis en train de faire !). Ma dernière expérience que Didier (un de mes élèves) m’a fait découvrir est la publicité de Magnum à l’international (pas encore traduit en français).

 

Le thème de la chasse au trésor est ici repris par l’accumulation le long d’un parcours virtuel de dragées en chocolat. Vous pilotez un avatar de charme qui vous entraîne et vous plonge dans l’environnement de plusieurs site de marques captivant votre attention une quinzaine de secondes pour chaque étape, c’est-à-dire autant qu’un spot TV mais pas au même coût !
Une dizaine d’annonceurs sont de réels participants associés au projet, 8 sites ont été créés de toutes pièces pour cette expérience. Plusieurs sont des acteurs du tourisme. En effet, cette visite virtuelle pourrait parfaitement être adaptée à une station qui offrirait ainsi la possibilité à ses futurs clients de vivre une première expérience de la vie en passant d’un hôtel à un spa, ou une piste de ski grâce un avatar dont la mobilité graphique est particulièrement fluide. Le co-sponsoring de la création de cette expérience interactive virtuelle est également une innovation qui mérite une attention particulière.

L’agence suédoise Lowe Brindfors a développé cet advergame en collaboration avec B-Reel pour réaliser ce “serious game”.
Pour découvrir cet advergame
Cela devrait donner quelques idées à mes lecteurs qui appartiennent au pôle de compétitivité Imaginove. En tout état de cause, ce jeu m’inspire et si vous souhaitez faire quelque chose de similaire, n’hésitez pas à m’appeler : selon votre budget on peut encore améliorer l’interaction et le comportement de l’avatar voir lui donner de la voix et un peu d’intelligence. Je serais heureux d’être le scénariste d’un advergame de ce type pour le tourisme.
Jean-Claude MORAND – 18/5/11

On est trahi que par ses “amis”

L’adage est bien connu nous pouvons être trahis que par nos amis surtout lorsque ceux-ci appartiennent à la communauté Facebook et qu’ils ignorent la portée de leurs actions. Il en est ainsi d’une multitude d’applications qui vous promettent de découvrir qui a consulté votre page ou ce que l’on dit à votre sujet. Ces derniers jours, mon mur a reçu plusieurs messages de ce style.

Notre curiosité nous incite à cliquer pour accepter cette offre. Offre qui suppose que vous acceptiez d’installer dans votre environnement Facebook une application. Ci-dessous dans mon exemple l’application « Simply the Truth » demande une autorisation d’installation et me demande également d’accepter la politique de confidentialité. Combien d’entre vous ont-ils survolé ou lu ces conditions de confidentialité ?

Je vous invite donc à prendre cinq minutes pour visiter les paramètres de confidentialité de votre compte (en haut et à droite de votre page FB).

 

Ensuite en bas et à gauche, vous trouverez les conditions applicables aux applications et c’est là que cela devient intéressant. N’hésitez pas à cliquer sur « Modifier les paramètres »

Vous trouverez une liste de toutes les applications que vous avez plus ou moins consciemment acceptées depuis la création de votre profil.

Dernière étape de mon exemple après avoir une nouvelle fois cliqué sur « Modifier les paramètres » d’une application de votre choix, vous découvrirez peut être que celle-ci accède en toute légalité et avec l’accord que vous aviez donné à de nombreuses informations. Ainsi une application aussi banale que Slideshare accède non seulement à toutes mes informations mais également à celles de mes « amis » comprenant les « Anniversaires, Opinions religieuses et politiques, Membres de la famille et situation amoureuse, Détails des proches et autres amis importants, Villes de résidence, Villes actuelles, J’aime, musique, TV, films, livres, citations, Activités, Intérêts, Parcours scolaire, Parcours professionnel, Présence en ligne, Sites web, Groupes, Évènements, Articles, Photos, Vidéos, Photos et vidéos d’eux, Détails « À propos de moi » et Statuts Facebook »

Avec l’espoir que cette démonstration vous incite à la prudence la prochaine fois que vous partagerez une application avec vos amis.

Jean-Claude MORAND – 16/5/11

(C) Jean-Claude MORAND

Le numérique c’est bien plus qu’HADOPI !

La communication organisée autour de la mise en place du Conseil National du Numérique remet le thème de l’économie numérique au centre des discussions des bloggeurs et journalistes. Je m’attendais à trouver plus d’ambition sur la feuille de route de ce comité, mais il faut dire que les opérateurs sont sur représentés et ne pourront donc pas aller très loin si ce n’est de protéger leurs intérêts. On est donc loin d’imaginer une stratégie de croissance qui permettrait à la France de gagner 1 point de Produit Intérieur Brut comme les membres de Renaissance Numérique l’avançaient voilà quelques mois.

Certes, l’économie numérique c’est des startups, de tuyaux qui permettent de transporter des bits à très haute vitesse, c’est la neutralité du Net et la résolution de problèmes juridiques. Mais c’est aussi l’innovation dans de nombreux domaines technologiques tant au niveau des logiciels que des matériels.

Nous avons, avec les représentations d’ERCIM siège du W3C en Europe et de l’INRIA, des équipes de chercheurs qui travaillent sur les solutions de demain. Ce sont eux qui dessinent – sans vraiment que cela soit leur préoccupation – les contours de l’économie numérique de notre pays pour les années à venir. Si je prends par exemple, les recherches actuelles autour du petit robot Nao conduites par plusieurs laboratoires du CNRS on retrouve de nombreux concepts qui appartiennent à l’économie numérique comme le traitement du langage (NLP), les communication des objets que cela soit Bluetooth ou NFC, les standards XML d’échanges des données come VoiceXML, Rosettanet, OTA et bien d’autres.

J’ai fait partie des quelques pionniers français à recourir à Internet dans l’exercice de mes fonctions en réalisant en 1987 une étude de marché en ayant recours aux Vnews et depuis je n’ai eu de cesse que de développer les usages du Net. Après avoir publié 5 ouvrages, je me bat pour que les acteurs du tourisme adoptent les TIC pour améliorer leurs interactions avec les prospects afin qu’ils deviennent leurs clients de demain et que la France puisse rester une destination touristique mise en marché par tous les opérateurs de la planète. Mais alors que le tourisme et le voyage représente 46 % des transactions sur le Net, ce secteur de l’industrie n’est pas représenté au Conseil national du numérique si ce n’est par l’intermédiaire de la FEVAD.

Alors pour vous convaincre que le numérique ne se limite pas à HADOPI et LOPSI, j’ai choisi cette vidéo pour illustrer quelques points que je viens d’évoquer.  

</p> <h2>Le tour des labos par Nao le robot</h2> <p></p> <p>Comment apprendre à un robot à reconnaître de nouveaux objets ou à cerner l&rsquo;état émotionnel de son interlocuteur ? Peut-on le rendre capable d&rsquo;une communication par les gestes ou l&rsquo;attitude ? Plusieurs laboratoires de recherche ont fait de Nao leur cobaye préféré. Nao, ce robot humanoïde mis au point par une petite entreprise française&#8230;</p> <p>Réalisation : Jean-Pierre Courbatze et Daniel Fievet</p> <p> </p> <p>Production : Universcience 2011</p> <p>

Jean-Claude MORAND – 29/4/11

Mots clés Technorati : FEVAD,RoseTTANET,OTA,HADOPI,économie numérique,VoicEXML
(C) Jean-Claude MORAND

Une campagne de buzz qui allie le online et offline : Coca-cola Facebook "J’aime"

Chaque été, Coca-cola Israël rassemble 10’000 ados dans un centre de vacances pour leur proposer un séjour de rêve. 3 jours de soleil, de fêtes et de plaisir(s ). Cette année, le thème était “Le village numérique” associant une interaction avec la page Facebook de Coca.

L’enjeu de la campagne promotionnelle pour le village était de faire partager l’expérience vécue par les hôtes avec leurs amis restés à la maison. L’idée fut donc de recourir à Facebook durant leur séjour. Les promoteurs du projet ont donc inventé une machine à générer des “J’aime” sur les pages Facebook. Chaque résident était muni d’un bracelet comportant un émetteur avec ses identifiants Facebook. D’autre part, des points d’intérêt (POI) ont été équipés d’un récepteur (je suppose en NFC ou RFID ?) en différents endroits du village. Lors du rapprochement du bracelet avec la borne réceptrice, un message était automatiquement envoyé sur le mur Coca-Cola au nom du résident en associant des images du lieu.

Cette campagne en co-branding (Coca + le village) a obtenu 54’000 “j’aime” de cette manière, des centaines de milliers sur la page de Coca et des millions d’interaction sur Facebook. 

Alors si aimez l’idée, n’oubliez pas de cliquer sur mon bouton “J’aime” au bas de cet article et si vous souhaitez développer des campagnes de buzz pour votre station, village, ville n’hésitez pas à me contacter. Je suis disponible !

(C) Jean-Claude MORAND

L’économie numérique, n’est pas encore très populaire

Cette semaine, j’ai eu le plaisir de pouvoir assister à deux réunions qui m’ont confirmé que notre micro société haut-savoyarde avait encore un long chemin à faire pour maitriser l’économie numérique. Mercredi soir, l’école supérieure d’art de l’agglomération d’Annecy (esaaa), à la demande du Comité de candidature aux Jeux Olympiques d’hiver 2018 a organisé une table ronde afin de traiter la question de l’Universalisme et plus particulièrement d’aborder “Les réseaux sociaux : vers la société de la connexion”. Selon les organisateurs, “cette notion participe en effet du socle des Jeux. Tout en étant généreuse et positive, elle apparait aujourd’hui dans le même temps radicalement problématique.” J’ajouterai que le dossiers de candidature aurait pu gagner quelques points si ces auteurs avaient été un peu plus ambitieux en ce domaine en proposant comme les coréens l’ont fait d’équiper tous les sites en 4G et d’offrir aux participants, spectateurs et officiels du WIFI gratuit un peu partout et principalement dans les zones touristiques des stations et de la ville du Petit Port au Château. Mais le dossier ne parle que du 2G et un peu de 3G.

Devant très prochainement donner un cours sur les réseaux sociaux, je me réjouissait de pouvoir rencontrer de théoriciens du sujet qui me feraient oublier les usages purement marketing de ces outils. J’ai effectivement eu du plaisir à les écouter, mais malheureusement la diversité de leurs origines et le temps limité (2h) m’a laissé sur ma faim.

Les modifications qui affectent aujourd’hui la notion d’Universalisme semblent intrinsèquement liées aux évolutions technologiques. Qu’en est-il réellement ? Et si l’Universalisme n’a rien n’a voir avec le « village global » d’Internet, quel type de commun s’invente dans les réseaux sociaux du web 2.0 ?

Etaient invités :

Dominique Cardon, Sociologue
Geert Lovink, Théoricien des médias
Nicolas Thély, Philosophe
Xavier de la Porte, Producteur de radio et écrivain
Olivier Laurelli, Développeur Open Source

J’en ai finalement plus appris en recherchant leurs propos sur Internet à mon retour comme cette vidéo d’une conférence de Dominique CARDON à la Citée des Sciences.

Enjeux sociologiques des réseaux sociaux de… par martin-hirsch

 

Un panel d’experts de haut niveau, un cadre exceptionnel au château d’Annecy mais uniquement une vingtaine d’étudiants dans l’audience et pas plus de cinq ou six personnes externes à l’école. Où étaient les annéciens ? Les fans de l’Internet et de l’économie numérique ?  Quel gâchis !

Un peu plus tard dans la semaine, je participais à une autre réunion privée entre dirigeants d’entreprises qui planchent sur le devenir de l’économie de notre région. L’un d’entre-eux à essayé de reprendre ce thème de l’économie numérique sans recevoir un écho favorable mais il faut dire que le contexte ne s’y prêtait pas. Je compte bien l’aider dans les mois à venir pour donner un peu plus d’ambition pour reprendre les conclusions d’une étude Mc Kinsey publiée en mars 2011 avec l’espoir que nos décideurs adhèrent à l’idée que l’économie numérique est l’un des principaux moteurs de l’économie moderne et qu’elle contribue déjà pour 3.7 % au PIB du pays et à près de 25 % de la croissance des entreprises françaises.

Jean-Claude MORAND – 16/4/11

(C) Jean-Claude MORAND

Maximiser la recherche payante : d’un meilleur taux d’acquisition à une rentabilité accrue.

COREMETRICS (IBM) vient de publier un livre blanc qui a retenu mon attention. Ses auteurs prodiguent quelques conseils intéressant pour la gestion des campagnes de PPC

Vos programmes de recherche payantes sont-ils en perte de vitesse ? Si la hausse des coûts, la complexité accrue et les enchères concurrentielles en réduisent la rentabilité, le moment est venu de passer du simple outil de suivi du coût par clic à une solution complète de gestion du coût par clic sur plate-forme.

Ce Livre blanc vous apprendra à optimiser chacune de vos campagnes de recherche payante pour atteindre vos objectifs d’acquisition, de persuasion et de conversion. Il vous donnera des conseils d’expert pour booster vos résultats, courtiser les prospect et séduire les clients à plus fort potentiel.

Télécharger le Livre blanc ››

(C) Jean-Claude MORAND

Mon entreprise aussi est sur Facebook

 

Augmenter la visibilité de la marque, améliorer le référencement, booster les ventes, fidéliser les clients en introduisant un vrai dialogue: telles sont les raisons qui ont poussé les entreprises de par le monde à ouvrir un compte sur Facebook. Mais certaines enseignes font encore de la résistance.

Découvrez le nouveau dossier préparé par les élèves du diplôme stratégie marketing, communication et e-business» de l’Université de Genève avec 5 exemples et une analyse de la situation en ce début 2011.

A découvrir ici


(C) Jean-Claude MORAND

Le Club des mentors de e-sens–HEC Genève

 

e-sens est une création des participants et des formateurs du Diplôme de formation en emploi de «Stratégie marketing, communication et e-business» d’HEC Genève dirigé par le Professeur Michèle BERGADAA.

Ce enseignement et cette recherche-action permanente est menée par une équipe d’intervenants sans cesse renouvelée, permet aujourd’hui à e-sens de constituer une véritable source d’information fiable dans le domaine de la e-communication et de la veille technologique. Comprendre l’impact de l’avènement du Web 2.0, tel est l’objectif d’e-sens.

En plus des intervenants issus des meilleures universités et d’entreprises du secteur, un club de mentors à été créé. Ces experts mettent leurs compétences à la disposition des étudiants de ce diplôme en fonction des besoins de la rédaction des dossiers mensuels.

Club des mentors d’e-sens

Les membres du Club des mentors de e-sens sont cooptés sur base de leur expérience confirmée dans leur champ d’activité.Ses membres ont aussi pour rôle de proposer les axes de développement prospectif qui se dégagent en matière de technologies Web et constituent les thèmes d’investigation annuels que traitent les étudiants-rédacteurs dans les dossiers de e-sens.

Ils rencontrent deux fois par an pour débattre ensemble des évolutions en matière de « Société et individu », « Economie et finances », « Organisation et Knowledge management », « Technologie ».

Les membres actuels du Club des mentors de e-sens sont :

  • Jean-Max Arbez
  • Pierre-Jean Benghozi
  • Philippe Gendret
  • Jean-Claude Morand
  • Philippe Mottaz
  • Sylvain Paillard
  • Alexandre Wehrlin

Après avoir apporté en plusieurs occasions mon témoignage aux étudiants de ce diplôme de l’Université de Genève, je suis fier aujourd’hui d’avoir été coopté dans ce club.

Je me réjouis de pouvoir me mettre au service des personnes qui ont la volonté d’acquérir de nouvelles connaissances dans ce domaine passionnant qu’est l’économie numérique. Cela sera pour moi une opportunité supplémentaire d’apprendre à leur contact et d’orienter leurs recherches.

Ayant fait une grande partie de mes études universitaires en parallèle à ma vie professionnelle, j’ai aussi une grande motivation pour soutenir l’action de ceux qui font l’effort de se former tout en devant assumer leurs responsabilités familiales et professionnelles.

Cette forme de collaboration est aussi un modèle de collaboration entre les universités et les entreprises.

Jean-Claude MORAND – 04/04/11

(C) Jean-Claude MORAND

GOOGLE franchi encore un étape pour l’assistance aux voyageurs en lançant un conseiller virtuel #etourisme

 

GOOGLE TALK GURU remplacera t’il les agents de comptoir et d’Office du Tourisme

Voilà une annonce qui me réjouit et me fait mal.
@eprat me signale l’annonce Google Talk Guru un nouveau service expérimental de Google labs de sur Techcrunch.
En fait, Google utilise les services (très basics pour l’instant) du traitement du langage naturel pour interpréter une question et répondre en utilisant son immense base de connaissance. Pour l’instant les domaines ontologiques sont plutôt limités : « score, weather, define, translate, web ».
Bien que le système soit extrêmement limité à ce stade du développement, je considère qu’il y là un énorme potentiel. En 2007, je démontrais au salon du livre de Genève une application de ce type couplée à une base propriétaire pour fournir des renseignements sur les possibilités de voyage en Ethiopie. J’avais ajouté une interface sous forme d’un avatar en reprenant le personnage de Makeda (la Reine de Saba) et en m’appuyant sur AIML. En ce sens, ce développement est une indication que les équipes de recherche de Google travaillent dans le même sens que ce nous avions fait et je m’en réjouis. La principale application que j’avais imaginée est l’assistance au voyage. Imaginez des conseillers de voyages virtuels capables de puiser dans toute la connaissance indexée par Google !
Ensuite avec le laboratoire de recherche lyonnais (LIRIS) et partiellement le LIPS6 à Paris VI qui travaillent sur les agents conversationnels animés (ACA) nous avions présenté un dossier à OSEO dans le cadre du concours des entreprises innovantes… sans succès malgré un business plan très étoffé et le soutien de chercheurs internationaux. Avec Emanuel Prat, nous avions fait quelques tests pour interfacer AIML avec la base d’index de Google et de Wikipedia. Mais la transformation de l’essai est gourmande en fonds propres (~4 millions d’€). Je n’ai pas su trouver une structure financière capable d’investir ce montant en « seed capital ».
Plus récemment, j’ai proposé à plusieurs instances publiques de reprendre le flambeau et de saisir l’opportunité des appels à projets dans le cadre du Grand Emprunt. Là encore, la frilosité ou l’absence d’objectifs commerciaux pour certaines organisations publiques du tourisme l’ont emporté. Alors malgré l’excellence de la recherche française dans ce domaine, je dois assister à la concrétisation de ce concept par une entreprise américaine. Et c’est là où cela me fait mal !

Pour tester cette fonction

1. Ouvrez une interface Google Talk
2. Envoyez une invitation à guru@googlelabs.com
3. Identifiez le “guru” dans votre liste de contact et commencez à lui poser des questions en anglais.
P.S. : Si vous connaissez un VC ou tout autre organisme susceptible d’investir 4 mios sur 3 ans….le business plan est les équipes sont toujours disponibles.
Jean-Claude MORAND – 30/3/11
(C) Jean-Claude MORAND

3 actions pour éviter que Google s’accapare votre trafic

30/3/11 – Je viens de trouver une analyse de Cathy Halligan sur l’évolution de la stratégie de Google en direction du e-Commerce sur Clikz.com que je vous laisse découvrir en version originale en anglais en suivant ce lien. Les auteurs démontrent que la société de Mountain View se contente de moins en moins d’accumuler des revenus en provenance des annonces CPC (coût au clic) et cherche aussi à tirer profit de son énorme audience pour générer des recettes en CPA (coût par action), c’est-à-dire des réservations ou des ventes.

Face à cette stratégie les entreprises doivent être conscientes qu’il leur appartient de définir leur propre stratégie et qu’elles doivent bien entendu profiter du trafic de visiteurs généré par les moteurs de recherche mais aussi continuer à maintenir leur présence en ligne.

 Cathy Halligan propose 3 actions dans son article que j’adapte ci-dessous :

1. Développer votre marque : La pertinence de votre différenciation, l’adéquation de votre offre avec les besoins de vos cibles, la multiplication des interactions restent les meilleures tactiques pour générer du CA que cela soit en ligne ou offline.

2. Servir mieux que toute autre organisation les prospects : Vendeurs, produits, prix doivent être facilement accessibles de même que le stock réellement disponible, le processus d’achat et la rapidité de livraison sont des éléments clefs. Bien entendu la qualité des produits, le niveau d’innovation sont aussi des atouts.

· Offrez des produits et services qui correspondent aux attentes et besoins de vos cibles de prospects. Assurez-vous que vos pages web présentent uniquement les produits disponibles en stock avec des prix clairement indiqués. Les appréciations et évaluations des clients précédents sont de plus en plus appréciées. Si vous n’avez pas de boutique en ligne, utilisez les places de marché tel qu’Amazon, Ricardo.ch, PriceMinister, eBay,…

· Optimisez votre présence en ligne pour que vos prospects puissent trouver votre offre facilement. En général, ils cherchent une réponse à un problème ce qui est différent d’une recherché d’un produit ou service.

· Après avoir dépensé beaucoup d’énergie pour attirer les prospects sur vos pages, ne les laissez pas repartir aussi facilement. Pensez à les inviter à passer à l’action en leur proposant un bouton « réservez maintenant » ou « ajouter à mon panier » pour autant que vous ayez du stock disponible.

· Proposez plusieurs alternatives pour la livraison et la commande en ligne, dans une boutique, un point de livraison relais. Beaucoup de consommateurs ont encore peur d’acheter en ligne, il s’agit de les rassurer.

· L’usabilité est une nouvelle approche de gestion des interfaces homme-machine (ici un écran). L’expérience d’achat en ligne doit être positive c’est-à-dire rapide, en quelques clics.

3. Augmentez la quantité et la qualité des évaluations de clients. Que vous aimiez ou pas, nous sommes de plus en plus des consoActeurs et nous accordons plus de confiance aux avis fournis par nos pairs qu’aux promotions des fournisseurs.

· Dans ces conditions, il vous appartient de rechercher un maximum d’avis et de concevoir un processus de collecte des avis afin qu’ils soient récents et à jour.

· La prise en compte des nouveaux outils (Smartphones, Tablettes,…) nécessite des interfaces adaptées. Les avantages, inconvénients et évaluations moyennes de vos offres doivent pouvoir facilement consultables sur ce type d’outils. La consultation des sites se fait de plus en plus fréquemment, y compris lorsque le client est dans votre boutique ou votre établissement.

· Google favorise les contenus générés par les utilisateurs (UGC) dans la présentation des résultats des recherches. Assurez-vous que vous ayez au moins une source de contenu généré par les utilisateurs avec les mots clefs qui puissent être indexés par Google.

· Les consommateurs partagent de plus en plus les évaluations sur les réseaux sociaux, en particulier sur Facebook. Il est donc, actuellement, essentiel que vous ayez sur toutes vos présentations de produits en ligne un bouton de partage et/ou de connexion sur Facebook. Notons qu’il ne s’agit pas uniquement des pages web, mais aussi des emails souvent transférés à des amis et des billets de blogs.

· Facebook Storefronts comprend des évaluations de clients. Assurez-vous que votre contenu soit publié avec un système qui soit compatible avec différentes formes de syndication sur le web dont Facebook.

Storefront Social

Source  image : sitepoint.com

Mots clés Technorati : #emarketing #ucg #stratégie #etourisme
(C) Jean-Claude MORAND