Première session d’un cours dédié au TRAVEL 2.0
Les dirigeants de Tripadvisor m’ont fourni un white paper et une présentation qui m’ont bien aidé. Dommage que Google (division Travel) n’ait pas été en mesure de me fournir une aide équivalente, ceci d’autant plus que cette firme est en train de prendre des initiatives très intéressantes dans le domaine de la syndication des évaluations faites par les voyageurs de plusieurs sites d’évaluation des services hôteliers.
Il est probable que cette session soit renouvelée l’an prochain, en attendant, j’aurai aussi le plaisir de partager ces connaissances avec les étudiants de Master en Tourisme de l’Université de Savoie à Chambéry et je reste à disposition des Chambres des métiers ou des groupes hôteliers pour faire découvrir à leurs membres comment ils peuvent mieux exploiter le potentiel du web 2.0 que l’on retrouve sous la dénomination Travel 2.0 pour les métiers du tourisme.
Offre d’emploi :Search Account Manager
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Un offre transmise par Jean-Claude MORAND
Qu’est-ce qu’un flux RSS ?
De nombreuses personnes me demandent ce qu’est RSS et certains ont reproduit sur leur blog un l’extrait de mon ouvrage « RSS, Blog : un nouvel outil pour le management » publié chez M2 Editions que je vous livre ci-dessous.
RSS – « Rich Site Summary » ou « RDF[1] Site Summary » est un jeu de plusieurs standards. Ils ont initialement été élaborés comme un cadre technique permettant de traiter les métadonnées[2] pour diffuser des informations sous forme de petits billets (news) ou alertes. Ces standards utilisent les balises XML qui qualifient l’information transmise. Le principe de RSS est simple : d’un côté, vous avez un éditeur qui peut être une personne physique (1) ou un programme (2) et de l’autre un récepteur (3) qui peut également être un programme informatique.
Figure 2 Relations entre les émetteurs de flux et agrégateurs de news
Les éditeurs (1) ou (2) peuvent soit formater directement les informations à transmettre au standard RSS, soit utiliser les services d’un générateur de flux que l’on retrouve fréquemment sous forme de module dans les blogs (4) et de plus en plus souvent dans les applications de gestion documentaire, des packages logiciels ou des applications écrites par les développeurs de l’entreprise (5). A ce stade les informations sont simplement mises à dispositions des récepteurs potentiels qui doivent venir la chercher à l’aide d’agrégateurs de news (6) qui ont pour missions d’interroger les serveurs dans lesquels sont stockées les informations structurées au format RSS. Ceci explique la raison pour laquelle la flèche des flux (7) est positionnée de droite à gauche. Le rôle des agrégateurs est de rechercher pour votre compte les nouvelles informations qui sont publiées par les canaux d’information auxquels vous avez souscrit. La syndication du contenu correspond à cette action de recherche et de rapatriement des informations mises à disposition du public.
Les premières entreprises à avoir adopté RSS ont été principalement des médias (broadcasters) car ils produisent et reçoivent de nombreuses informations en provenance de sources diverses. Selon une étude[3] de la Fédération internationale de la presse périodique aux Etats-Unis, en avril 2005, environ 30 % des titres utilisait cette technique. Les médias français doivent au moins être le même pourcentage à fournir des flux RSS si ce n’est plus. Ils les emploient pour agréger des titres de news sur différents sites Internet et établir des liens sur les textes des articles publiés. Les articles proprement dits ne sont habituellement pas partagés, mais seulement les métadonnées et la description. Ces métadonnées peuvent inclure un titre, une URL, une courte description et un élément de catégorisation. En fait, les flux RSS reposent sur plusieurs variations du standard RSS et d’ATOM que nous décrivons page 41. Toutes ces variations techniques, ne font en fait qu’un seul standard dans le contexte de ce livre. Elles peuvent être assimilées à des dialectes dérivés de XML. L’application la plus commune est celle connue sous la forme de blogs. les logiciels de blogs peuvent, ou pas, générer des flux RSS/ATOM. En fait, la souplesse du langage XML permet d’envisager de nombreuses autres applications des flux RSS plus professionnelles. Cet ouvrage en décrit quelques-unes au chapitre sur les applications page 113.
1.1. Qu’est-ce qu’un flux RSS ?
Un flux RSS est une news (que nous préférons à l’expression française de “billet ”) ou une alerte codée selon les spécifications des standards RSS/ATOM afin qu’elle puisse être lue et interprétée par les agrégateurs de news ou les applications, configurés en fonction de ces mêmes standards.
Le terme « news » nous semble mieux approprié car nous verrons que RSS s’applique à bien d’autres choses que des billets publiés sur un blog. Les alertes, la gestion des listes, d’une collection d’objets, d’évènements font parti des possibilité avec en constante la notion de relative fraicheur de l’information.
Les agrégateurs, ou les applications dédiées, comportent une fonction logicielle (bot) chargée de rechercher, d’identifier et de rapatrier les nouvelles informations publiées sous la forme de flux. D’un point de vue technique, le logiciel envoie selon des fréquences variables en fonction de son degré de sophistication des requêtes aux sites émetteurs pour savoir si de nouvelles news ou alertes ont été publiées. Les plus élémentaires envoient systématiquement ces requêtes toutes les heures, ou fraction d’heures. My.Yahoo ! dispose d’un algorithme permettant d’identifier la fréquence d’émission des sources. Si une source émet une nouvelle par semaine, alors la mise à jour se fera à ce rythme. Si l’émetteur est plus prodigue et émet une fois par jour, alors l’agrégateur s’adapte et consulte également la source selon cette même fréquence. Ces stratégies ont été mises en œuvre[4] en réponse aux premières erreurs qui ont conduit à saturer la bande passante des émetteurs les plus populaires.
Les flux RSS sont employés dans le monde de l’e-commerce comme un moyen pour fournir l’information dans un format très compact. Par exemple, Amazon fournit[5] des flux élaborés sur sa plateforme « Web Services »[6]. Cette technique permet d’identifier des livres en relation avec certains mots clefs ou selon des catégories définies par le vendeur[7].
Figure 3 Flux RSS proposés par Amazon, classifiés par catégories
Jean-Claude MORAND
[1] RDF signifie « Resource Description Framework », c’est l’un des deux fondements du « semantic web » promus par le W3C avec OWL (Ontology Working language). En plus des définitions du glossaire, des informations complémentaires sont disponibles sur le site du W3C sous www.w3.org/sw
[2] Voir définition dans le glossaire
[3] Source : publications.mediapost.com/index.cfm?fuseaction=Articles.san&s=31662&Nid=14155&p=276816
[4] Pas encore pour tous les agrégateurs…mais cela s’impose pour tous les nouvelles versions.
[5] Voir www.amazon.com/gp/browse.html/ref=sd_allcat_ws/104-2982556-0543145?node=3435361
[6] WSDL est un standard XML permettant d’interfacer des applications entre différentes plateformes web. Microsoft a par ailleurs démontré une application utilisant les fonctions natives de RSS, lors de leur annonce du 25 juin 2005 présentant le support RSS pour leur futur système d’exploitation Longhorn/Vista.
[7] Source www.amazon.com/exec/obidos/subst/xs/syndicate.html
Window Live Writer… une aide pour publier sur les blogs.
Jusqu’à présent j’utilisais soit simplement MS Word ou Frontpage pour préparer les billets que vous lisez sur ce blog depuis 3 ans. Outre mes fautes d’orthographe, c’est chaque fois un challenge (pas vraiment grand !) de mettre en page les idées que je souhaite partager avec mes lecteurs. Je viens de découvrir ce système de pré-édition que je teste avec ce premier billet pour en apprécier la valeur ajoutée. Lors de la configuration de l’installation du logiciel, celui-ci a repris le thème du blog avec lequel j’ai choisi d’en tester les fonctions. J’ai également pu ajouter un autre blog sans problème particulier. De même, en mode édition, j’ai pu insérer la copie d’écran sur la gauche de ce texte par un simple copier/coller. Cela s’est un peu compliqué lors de la publication sur Blogger car j’ai du configurer le transfert via FTP, mon blog étant hébergé sur mon site. Mais rien d’insurmontable !
En revanche, les possibilités d’alignement du texte ne comportent pas l’option « justifié », j’ai donc du éditer le code HTML pour obtenir ce résultat. Les plug-ins sont inexistants en français, j’en ai trouvé quelques-uns en anglais qui me semblent utiles comme l’insertion d’une vidéo, des images de Flickr, des snippets de capture d’écran,… mais je n’ai rien trouvé pour corriger mes fautes !
Jean-Claude MORAND – www.cyberstrat.net
Changement de comportement des consommateurs pour l’achat des billets d’avion
Peut-on encore acheter des actions Google ?
Vendredi soir, un ami investisseur me demandait s’il était encore opportun d’acheter des actions Google celle-ci ayant maintenant dépassée les 500 $ (505.89 $ le 15/6/07) soit une augmentation de 49.23 % par rapport à son court du 16/03/06 (338.77 $). Sa question étant de savoir si le géant du web avait les moyens de poursuivre sa croissance. Je crois pouvoir affirmer que oui ! Pour plusieurs raisons : La jeunesse du marché et de l’entreprise, le style de management et sa capacité financière à acquérir des nouveaux concepts.
Le style de management de Google
Sur le plan quantitatif, Google a consacré 11.59 % de son revenu de 2006 à la R&D soit 1,2 milliard de $. Un budget de recherche qui doit permettre de trouver de nouvelles idées ! De plus, chaque ingénieur est invité à consacrer 20 % de son temps pour innover. Les idées ainsi collectées sont revues par la hiérarchie et éventuellement discutées dans l’une des grandes sessions de brainstorming organisées chaque année. Enfin GOOGLE, se comporte également comme une société de venture capital, n’hésitant pas à acheter des nouvelles idées. Nous le verrons au point suivant. Mais, ce qui me semble le plus prometteur pour cette entreprise est son style de gestion directement inspiré des méthodes suggérées par Jim Collins dans son livre « Good to Great » sous le paradigme de management « Level 5 ». La gestion des ressources humaines apporte un soin particulier à recruter les bonnes personnes et semble les mettre en situation de pouvoir s’exprimer pleinement. C’est pour moi, un gage de réussite à long terme.
505 $ c’est beaucoup pour une seule action et les PER de 37.84 est légèrement supérieur à la moyenne de l’industrie (34), mais avec un EBITDA de 4.694 milliards de $ en 2006, ils ont de la marge. Certains analystes se sont posés des questions lors du rachat de youtube.com pour 1.65 milliard de $ en octobre 2006. Grosso-modo cela représente un trimestre d’EBITDA (1.426 milliard de $ en Q1/07). Autant dire que si j’étais actionnaire je considérerais cette acquisition comme un investissement qui va dans le sens de la stratégie visant à transformer le géant du moteur de recherche en la première régie publicitaire mondiale. En ajoutant des vidéos aux résultats des recherches, Google me fournit des informations qui n’ont jamais été aussi pertinentes. En prenant en compte aussi bien les descriptions sémantiques de ces vidéos et en les comparant à mon profil de recherche ils sont en mesure d’améliorer ma performance en sélectionnant pour moi les informations qui s’avèrent de plus en plus souvent être au cœur de mes centres d’intérêt.
Pour toutes ces raisons, je crois que même à plus de 500 $ l’action de Google demeure un bon investissement pour le long terme (10 ans) mais mes conseils ne sauraient engager que ceux qui les suivent.
Jean-Claude MORAND – www.cyberstrat.net 17.06.07