Les évaluations collaboratives bien acceptées par [vrais] professionnels du Tourisme

Vendredi dernier, j’ai eu le plaisir de distiller une petite partie de mon prochain ouvrage « Tourisme 2.0 » à un panel d’environ 300 professionnels du tourisme réunis à Sierre dans le Valais. D’un commun accord avec Patrick Berod – Directeur de l’association suisse des hôteliers, j’ai abordé le thème des évaluations collaboratives effectuées par les voyageurs. En m’appuyant sur quelques statistiques j’ai démontré qu’ils n’avaient pas le choix… que c’était un fait à intégrer dans leur marketing mix. La révolte de Pron@taires est en route et les cosommacteurs que nous sommes s’exprime de plus en plus. Pour les aider, je leur ai proposé quelques astuces pour intégrer les points de vue de leur consommateurs tant dans leur stratégie de gestion de la qualité que de marketing. Patrick BEROD a également indiqué le rôle de lobby que sa fédération jouait auprés des grand sites afin qu’ils :

  • ne publient les évaluation que lorsqu’un nombre suffisant d’avis ont été émis
  • retirent les avis en cas de changement de propriétaire ou de modification des conditions d’exploitation
  • limitent dans le temps la publication des avis

A ma surprise, la dizaine de questions qui a suivi mon exposé n’a pas été de nature antagoniste par rapport à ces avis, au contraire. Je pense donc avoir convaincu l’audience que les consommacteurs pouvaient être un excellent moyen d’assurer leur promotion… pour autant que le service soit de qualité….ce qui est toujours le cas en Suisse 🙂

Pour accéder au pdf de la présentation allez faire un petit tour en valais en cliquant sur le lien


Jean-Claude MORAND
(C) Jean-Claude MORAND

TpM – Tourism Professionals Meeting

Chaque année, le dernier vendredi d’avril, l’Association des étudiants et diplômés de l’EST (Club EST-STF), en collaboration avec l’Ecole Suisse de Tourisme de Sierre, la HEVs et différents organismes touristiques, organise une journée de séminaires et des rencontres entre professionnels du tourisme et étudiants sur un thème d’actualité.

Cette année, le TpM présente Innovation – Your keys to success ?

J’aurai le plaisir de présenter un chapitre de mon prochain ouvrage « Tourisme 2.0 » qui tente de répondre à la question : « Comment gérer les évaluations collaboratives des établissements hôteliers ? » Un vrai défi pour les hôteliers, mais aussi un superbe outil de gestion de la qualité et de fidélisation des clients.

Vendredi 25 avril 2008

dès 9h30, Bâtiment Bellevue –

HES-SO Valais – Sierre (Suisse)

Télécharger le programme!

(C) Jean-Claude MORAND

De la responsabilité du contenu des messages XML/RSS/ATOM

clip_image002Depuis que le TGI de Nanterre a décidé de tenir pour responsable du contenu d’un flux RSS, une entité qui reprend et publie ces même flux RSS, je m’inquiète des effets de ce jugement s’il devait être confirmé sur l’ensemble des communications électroniques. Car, ne l’oublions pas que les standards RSS ou ATOM ne sont que quelques uns des nombreux standards de communications basés sur XML.

De nombreuses entreprises ont mis en œuvre des solutions SOAP/WS également basées sur XML, pour échanger une multitude de données. Le principe de la responsabilité de contenu a toujours été donné aux auteurs et non aux diffuseurs. C’est l’un des fondements du modèle de contrat (Trading Partner Agreement) que nous avons élaboré dans le cadre des travaux de UN/CEFACT. Sur ce modèle nous abordions les problèmes de responsabilités en ces termes « Quand un contractant impose l’utilisation d’un intermédiaire particulier, il semble logique que ce contractant assume la responsabilité des dommages éventuellement causes par le recours à cet intermédiaire. ». Dès lors, je considère qu’un auteur qui choisit de diffuser publiquement des informations en utilisant un protocole standard de communication que cela soit des Webservices/SOAP ou RSS ne peut se soustraire à sa responsabilité d’auteur.

Pour prendre un exemple, les acteurs touristiques se regroupent des plus en plus souvent sur des places de marché communes ou de plateformes multi-Tour-Opérateurs. Chaque TO proposant des produits et services diffusé par la plateforme. Qu’adviendrait-il si, fort, de la jurisprudence qui pourrait naître du jugement du TGI de Nanterre, un client se retournait contre la plateforme de diffusion ? Les sociétés Amadeus (Amadeus Leisure Plateform), Media Welcome (Nerus) et Orchestra devraient-elles assumer les responsabilités normalement attribuées aux Tour Opérateurs ? Certes, dans ces cas, des contrats de collaboration doivent exister, précisant comme pour le TPA dans le monde High-Tech les limites de responsabilité. Mais alors pourquoi ne pas considérer dans le cas des flux RSS qu’un auteur choisissant d’utiliser ces standards (RSS 0.9, 1.0, 2.0 ou Atom) de communication garde sa responsabilité d’auteur comme la coutume et les pratiques sur le Net le considère depuis que nous échangeons des données sous forme EDI, Email, de chat, EDI, XML… ? En quoi, la diffusion en marque blanche sur une place de marché diffère-t’il de la syndication de flux RSS ?

Jean-Claude MORAND

Mots clés Technorati : Legal, TPA, responsabilité, contenu, RSS, ATOM, XML, syndication, UN/CEFACT
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+ de 160 millions de sites web

Je viens de trouver la dernière estimation du nombre de sites web existants qui selon Netcraft était de 158’209’426 à fin février 2008… autant dire qu’il devient de plus en plus difficile de trouver ses oeufs (nous sommes le WE de Pâques) dans cette impressionnante quantité de serveurs. Et il s’en créé toujours ! 2.6 millions pendant ce même mois de février !

Le chiffre des serveurs actifs (je n’ai pas vérifié ce qu’ils considéraient comme actif) semble lui marquer une pause dans la croissance avec un peu plus de 64 millions de serveurs.

Nous n’avons donc pas encore atteint le point d’ inflexion qui marquerait le début de la phase de maturité de cette forme de diffusion de la connaissance qui a commencer à être vulgarisée il y a une dizaine d’années.

(C) Jean-Claude MORAND

Interview de culture Pod lors du Stamm de SwissWw

Les widgets sortent doucement des laboratoires des geeks. Dans le cadre des actions d’évangélisation le groupe SwissW2 m’a demandé d’en présenter l’intérêt d’un point de vue marketing. Vous pouver visioner l’interview d’Emmanuel Prat de Widget Avenue et de moi-même lors du stamm SwissW2 du 04.03.08 dans les murs de l’Agefi à Lausanne ici.

SwissW2 Stamm du 4 mars 2008 avec Widget Avenue from Thierry on Vimeo.

Retrouvez le livre blanc sur le sujet que nous avons écrit sur ce thème sur mon site.

Jean-Claude MORAND

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Le tourisme représente 11.2% des parts de marché des investissements publicitaires sur le Net en France en 2007.

Malgré un recul de 25% pour la SNCF, les acteurs du voyages et du tourisme ont continué d’investir sur le Net pour leur promotion en 2007 selon une étude d’IAB. Ce secteur représente 11.2% des parts de marché des dépenses de publicité sur le Net derrière le secteur des télécommunications. Soit environ 310 millions d’Euros sur les 2.7 milliards d’Euros dépensés toutes industries confondues.

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Dès lors, le recul des investissements de la SNCF impacte la progression de 5 points sachant qu’avec 64 millions de budget ce leader représente approximativement 20% de l’ensemble des dépenses de ce secteur sur le Net.

Mots clés Technorati : e-tourisme, publicité, marketing, france, tourisme

Jean-Claude Morand 01/03/08

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