GOOGLE lance des cartes de visites culturelles – City Tours
J’utilise régulièrement Google maps pour tracer et mémoriser mes itinéraires de montagne que je publie sur mon blog de randonnées. Les itinéraires peuvent être enregistrés de manière privée ou publique. Vous pouvez ainsi découvrir le parcours de l’une de mes dernières sorties à l’aiguillette des posettes à Chamonix en cliquant ici. Google n’étant pas une entreprise philanthropique, les chercheurs de leurs laboratoires testent actuellement à utiliser la fonction itinéraire de ce système de cartographie pour relier entre eux des points d’intérêts d’une ville. L’intérêt étant de pouvoir afficher un maximum d’Adwords et donc de générer du revenu. Du point de vue de l’utilisateur, il est certain que cette approche permet une préparation méticuleuse d’un séjour dans une ville que l’on ne connait à priori pas. C’est une aide appréciable pour établir un parcours de visite à partir d’un point donné (notre hôtel par exemple) et ce, sur plusieurs jours.
Pour la version beta de City Tours, les lignes du parcours ne suivent pas encore les rue, mais cette fonction étant présente sur Google maps, il est probable qu’elle vienne s’ajouter prochainement. De même que la possibilité de pouvoir personnaliser le parcours en déplaçant les lignes.
Jean-Claude MORAND 25/06/09
Des étudiants de l’EHL gagnent le « Prix du Jeune Entrepreneur »
Des étudiants de l’EHL gagnent le « Prix du Jeune Entrepreneur».
GOOGLE planche sur la reconnaissance visuelle automatique des éléments du patrimoine mondial
Si la Tour Eiffel et l’Arc de Triomphe sont des monuments universellement reconnus, de nombreuses destinations ont un patrimoine largement ignoré des guides touristiques traditionnels faute de les avoir référencés. Je ne sais si, cette approche fait partie des desseins que les chercheurs de l’Université de Singapour et de Google, mais ils se sont donnés pour objectif d’essayer de produire un inventaire des centres d’intérêts touristiques sur la Terre. Pour cela, ils ont utilisés plus de 21 millions d’images stockées dans la base de Picasa et de Panoramio qu’ils ont comparés avec un échantillon d’images géo-taggées issues. L’équipe de Google vient de démontrer dans un papier de recherche présenté lors d’une conférence sur la reconnaissance visuelle à Miami (Floride) qu’ils pouvaient obtenir un taux de reconnaissance supérieur à 80%. Ceci suppose qu’ils disposent d’un nombre suffisant de clichés qu’ils regroupent en clusters, les clichés étant sélectionnés en fonction de leurs similitudes visuelles. Un des clusters présentés est celui de l’Acropole d’Athènes qui est l’un des monuments les plus photographiés en Europe sachant qu’ils ont effectué leur étude en utilisant l’anglais comme langue de travail. Car en plus de la reconnaissance visuelle, ils utilisent largement les fonctions d’indexation du moteur de recherche de Google qui utilise aussi les tags attachés aux images ainsi que les descriptions enregistrées par les internautes. L’une des limites actuelles de la recherche, qui se veut sans objectif commercial pour l’instant, est celle des différences linguistiques. Par exemple, ils n’identifient que 101 centres d’intérêt en Chine pour 5312 sur la Planète dans 1259 centres urbains de 144 pays.
Les chercheurs évoquent la possibilité d’injecter les données issues de ces clusters d’images dans des systèmes de modélisation 3D sans en préciser la nature. Je suis certain que les producteurs de logiciel de Personal Navigation Devices (PND) trouveront là une possibilité d’enrichir leurs bases de données et surtout les moyens de produire des images de synthèse beaucoup plus rapidement tout en associant la masse d’information attachée à toute les images prise par les millions de touriste qui visitent ces centres d’intérêts.
Pour en savoir plus sur cette recherche, téléchargez le papier présenté ici
L’image est issue d’un billet sur le blog de Google posté par Jay Yagnik, Head of Computer Vision Research
Jean-Claude MORAND
Comment les internautes préparent-ils leur voyages ?
Le JDN a toujours eu un (*) intérêt pour le tourisme en ligne, alors comme beaucoup de mes lecteurs sont des responsables d’OT, vous suivrez peut-être avec intérêt l’ enquête qu’ils lancent pour essayer de mieux comprendre le comportement des internautes pour la préparation des voyages. A découvrir ici.
Est-ce la loi des séries, mais M6 prépare aussi une émission sur ce thème… j’ai répondu à un journaliste, mais je ne sais pas quand l’émission sera diffusée.
Jean-Claude MORAND 17/6/09
(*) J’ai co-écrit pour Benchmark une étude en 1999 sur le Tourisme et Internet…
Entre les 2 mon coeur balance !
16.06.09 Le Journal du Net, m’a fait l’honneur de solliciter mon avis quant à l’utilisation des navigateurs. J’en ai profité pour reprendre mon crédo sur l’intelligence collective et les portes que ces outils nous ouvrent sur la connaissance. A lire ici
Jean-Claude MORAND
REZOTOUR – Un réseau social vertical pour les professionnels du tourisme
8/6/09 -Alors que les réseaux sociaux professionnels tel que Linkedin ou Viadeo créent des communautés d’utilisateurs en fonctions de leurs intérêts, nous voyons les animateurs des communautés historique lancer leur propres initiatives. Nous connaissions Babelio, un réseau social pour les passionnés de lecture qui prend exemple sur LibraryThing ou encore proagora.com pour les professionnels .NET ou Java. Alors que le Web 1.0 ne considérait qu’un seul émetteur de l’information, les techniques du Web 2.0 permettent un recours aux réseaux sociaux pour partager la connaissance. Certes ces réseaux ont souvent une audience limitée de part la nature de leur cible aussi diverses que les amateurs de chiens (Dogster), de vin (Cork’d), d’automobiles (Boompa), les musulmans (Muslimspace) ou les Grenoblois (Peuplade), les suisses romands (Rezonance). Mais lorsqu’une publication comportant plus de 3000 auteurs et une cible d’1.8 millions d’employés au sein de l’industrie touristique en France on peut légitimement penser que le succès sera au rendez-vous. C’est ce qui vient de faire le groupe de la Revue Espaces en proposant aux professionnels du tourisme de venir échanger sur REZOTOUR. Claudine CHASPOUL, rédactrice en chef de la revue déclarant « Espaces lance Rezotour, un réseau social professionnel dédié au secteur tourisme-loisirs-culture. Tous les professionnels du secteur tourisme-loisirs-culture (opérateurs, institutionnels, chercheurs, enseignants..) ont vocation à rejoindre Rezotour. Rezotour a une grande ambition, celle de devenir LE réseau professionnel du tourisme, des loisirs et de la culture. Associé à l’ensemble des sites du groupe (revue-espaces.com, emplois-espaces.com, etudes-espaces.com), Rezotour permet de créer des plates-formes collaboratives s’appuyant sur les outils du web 2.0. ».
Alors même si vous êtes déjà sur Linkedin, une inscription sur Rezotour reste gratuite et vous permettra d’ici quelques semaines de faire partie de la grande communauté des professionnels du tourisme et de pouvoir partager des informations très utiles pour résoudre vos défis qu’ils soient purement professionnels ou liés à l’évolution de votre carrière.