ALOBROGES I est mort, vive ALLOBROGES PARTICIPATIONS II

Alors que le magazine CAPITAL dans son édition du mois d’août 2009 fait sa UNE avec « la France qui entreprend » en donnant, entre autres, la parole à Olivier DERVAUX dirigeant de SOLAREF une startup annécienne financée par SAVOIE ANGELS, cette association de business angels à dû se résoudre à saborder sa société holding d’investissement « Allobroges participations ». Un comble lorsque l’on connait le succès remporté par une levée de fonds auprès des investisseurs régionaux qui s’étaient engagés à apporter plus de 1.2 millions d’euros en capital en deux fois. Mais c’était sans compter sur la versatilité du législateur qui a modifié les règles de fonctionnement entre les deux appels de fonds. En effet, la loi de finance modificative promulguée au printemps 2009 est venue limiter le nombre d’actionnaires de ces sociétés holdings dites « ISF » à 50 personnes alors que 90 savoyards et haut-savoyards s’étaient engagés dans ce processus de soutien à l’économie locale. En l’absence de réponse des élus et de l’administration fiscale, le comité de direction d’Allobroge Participations a préféré abandonner le second appel de fonds, retardant et/ou privant ainsi des jeunes pousses des capitaux propres qu’elles attendent pour se développer et créer des emplois. Dommage, car les avis des six patrons interviewés dans le magazine sont unanimes, derrière Pierre Kosciusko-Morizet, pour reconnaître que la mesure introduite par la loi TEPA est une mesure dont « il rêvait » alors que Yseulys COSTES, PDG de la startup « 1000 MERCIS » affirme pour sa part que « les difficultés de financement restent, de loin, le principal obstacle à la création d’entreprise ». Comme quoi, rien n’est facile en France en ce domaine et que nous sommes encore loin du modèle entrepreneurial américain.

Cela dit, les membres de SAVOIE-ANGELS ne pouvaient accepter la seule solution de la résignation. L’association à donc immédiatement lancé une offre de souscription réservée aux 50 premiers volontaires de ces membres pour créer un nouveau fond d’investissement provisoirement appelé provisoirement « Allobroges Participations II » qui devrait être en mesure de pouvoir injecter directement au moins 600’000 euros d’ici la fin de l’année et probablement plus du double en comptant les participations individuelles et encore autant sous forme d’effet de leviers grâce à l’intervention des partenaires banquiers et autres fonds avec l’espoir de pouvoir réitérer le succès de 2008 qui a permis de doter les startups de la région de plus de 2 millions d’Euros de fonds propres grâce à cette formule de financement par les business angels.

Jean-Claude MORAND 3/08/09

(C) Jean-Claude MORAND

La Haute-Savoie : Pour une stratégie à long terme pour sortir des crises

Je viens de poster une réponse sur les blogs de Sonia CHAMOSSET et d’Astrid BAUD conseillère générale de la Région Rhône-Alpes dans le mesure où elles ont publiée les mêmes statistiques des actions du plan de relance en Haute-Savoie. Les chiffres sont le reflet d’une vision à très court terme qui doit être complétée par des actions à plus long terme pour créer les emplois de demain car la situation économique de la Haute-Savoie peut être comparée à une bombe à retardement à plus d’un titre. Certe, les effets de la crise financière ont détourné une partie de la clientèle des stations (principalement les anglais), mais ce phénomène conjoncturel masque aussi des changements structurels beaucoup plus importants :

– 200’000 emplois privés et +60’000 en suisse soit 23%. Si nos amis helvètes doivent faire face à des difficultés…alors le chômage va exploser chez nous…et je travaille à Genève où certains partis ont inscrit dans leur programme électoral la lutte contre le travail frontalier !

– 8% des emplois seulement concernent le tourisme (12% du PIB) alors que notre département est l’un des plus actifs en France en ce domaine. Malgré un bon enneigement cette année, l’activité hivernale à baissée (-3,4% source étude Comète) et le réchauffement climatique n’est pas un phénomène conjoncturel. L’activité estivale est en baisse constante depuis plusieurs années, la montagne n’étant plus « tendance ».

– L’activité du pôle de compétitivité Arve Industrie est beaucoup trop restreinte pour stopper les réductions d’effectifs dans le décolletage mais aussi dans l’ensemble de l’industrie (SNR, Tefal,…) et là encore, il s’agit d’un mouvement de fond qui concerne l’ensemble des pays dit industrialisé qui voient leurs outils de production partir en Asie.

– Le secteur tertiaire pourrait s’en sortir un peu mieux. Le pôle de compétitivité IMMAGINOVE est source de création de startups dont l’ambition reste également trop limitée pour être une véritable source de création d’emploi. Etant membre de SAVOIE ANGELS, nous avons permis à des startups régionales d’obtenir plus de 2 Mios d’euros de fonds propres, mais la loi de finance modificative de 2009 est venu restreindre les possibilités d’investissement. Un récent appel à projet de DGCIS doté de 30 Mios d’euros pour stimuler les activités du web innovant dont 10 pour le web 2.0 excluait de facto les entreprises provinciales car les seuls pôles de compétitivité susceptibles de labelliser les projets sont en Ile de France (CAP Digital & Systematics). Espérons qu’IMMAGINOVE ait pu stimuler ses membres à répondre au titre des projets « Serious Games » qui ont partiellement recours aux mêmes technologies que celles utilisées pour les films d’animation que nous connaissons bien en Haute-Savoie. Le pôle SPORTALTEC est en sursis.

Encore faut-il que nous ayons une infrastructure de communication adaptée…et ce n’est pas en prenant la décision d’équiper le département en fil de cuivre (décision récente) que nous pourrons supporter le développement du télétravail et multiplier les emplois du secteur tertiaire.

Aujourd’hui, l’essentiel des réflexions portent sur le cours terme, et les possibilités d’actions des politiques sont très limitées en ce domaine. Je n’ai pas encore eu l’opportunité d’entendre ou lire une vraie réflexion à long terme qui permettrait d’élaborer des scénarios d’évolution des industries présentes sur le territoire.

Jean-Claude MORAND 31/7/09
(C) Jean-Claude MORAND

Une étape du Tour de France intéresse t’elle les touristes internautes ?

Fabuleuse promotion pour le tourisme haut-savoyard aujourd’hui à l’occasion de l’épreuve contre la montre du Tour de France. La météo n’était pas au top pour les marchands de glace mais ils vont se rattraper avec l’anticyclone qui s’annonce. Cela dit, j’ai été impressionné par l’organisation mise en place depuis des semaines. Mais quel impact le passage du Tour aura-t’il ? Pour les internautes, ce n’est pas évident s’il en croit Google Trends en analysant les mots clefs des villes candidates au JO de 2018.

 

Pour notre comparaison avec les requêtes sur l’expression « Grenoble », « Annecy » reste bien en deçà des requêtes formulées pour la capitale dauphinoise. Il apparaît que la présence du Tour n’ait pas vraiment motivé les internautes. En revanche, la courbe du bas analyse la présence des expressions sélectionnées dans les dépêches de la presse. Là, nous pouvons observer que depuis une semaine, un accroissement notable de la présence du nom de la ville étape dans la presse.

Cette statistique démontre aussi que nos amis suisses sont les premiers à chercher des informations sur la ville, suivis des néerlandais et belges traditionnellement de fervents supporters du Tour de France. Les autres nations ne sont que très faiblement représentées. Alors, j’en déduis sans doute trop rapidement, qu’un événement comme le Tour propose effectivement des images aux télévisions du monde entier mais, il n’est pas certain que les consommateurs/touristes mémorisent le nom de la ville comme une destination de vacances potentielle. Je vais reprendre ce graph dans quelques jours pour voir si ce pique retombe

Je suis un peu surpris d’observer aussi peu de requêtes en provenance des Etats-Unis compte tenu de la présence en tête du classement de Lance AMSTRONG. Je ne suis pas dans le secret de l’organisation de cet événement, mais il est absolument nécessaire, qu’il doit être accompagné d’une opération de promotion sur les marchés cibles comme le fait le Valais avec l’étape de Martigny (Voir la pub ci-dessous largement diffusée sur les écrans de FR2 et FR3).

 

Qu’en pensez-vous ?

Jean-Claude MORAND 23/7/09

Mots clés Technorati : Annecy,Tour de France,communication mix,promotion,Valais,Search Engine Marketing,Google Trends
(C) Jean-Claude MORAND

Pour un pôle de compétitivité "Tourisme"

15/7/09 – Dans une interview de Remi CHARMETANT Directeur de Savoie Mont-Blanc, du 5 juillet celui-ci évoque la création d’un pôle de compétitivité « Tourisme ». Je défends avec mes faibles moyens d’expert cette idée depuis plusieurs années. Conjointement avec Cécile ALVERGNAT – Secrétaire Générale du Réseau des Echangeurs – nous avions même envisagé la création d’une antenne spécialisée sur le Tourisme. Un projet similaire avait été imaginé en région PACA sous l’impulsion d’IBM. Le CNAM utilise en ce moment toute sa force de lobbying parisienne pour se positionner sur ce thème avec un projet d’ Institut Français du Tourisme.

Alors, même si la création de nouveaux pôles de compétitivité est gélée pour les trois prochaines années (2009-2011) il n’en reste pas moins vrai que 1,5 milliard d’euros sont affectés par le Gouvernement pour les pôles de compétitivité durant cette période. Alors pourquoi pas un 72ème pôle pour le tourisme ou la refonte d’un pôle existant ? Je supporte entièrement l’idée d’un pôle de compétitivité « Tourisme » qui pourrait s’appuyer sur les fédérations professionnelles (SNTF, SNMSF, Associations de stations et d’hôteliers, FNOTSI) mais aussi de grands acteurs comme la Compagnie du Mont-Blanc, la Compagnie des Alpes ou le groupe Accor qui supporte à la fois l’Institut Français du Tourisme et l’Ecole Hôtelière de Lausanne. La présence de 3 grandes écoles hôtelières (Glion, Les Roches, EHL) du top 10 mondial à moins d’une heure de route d’Annecy est aussi une opportunité qui pourrait donner une vraie dimension internationale à ce pôle de compétitivité tout en lui procurant des financements européens. AMADEUS et GALILEO, les leaders des systèmes GDS européens pourraient aussi participer à cette aventure pour le grand bien des étudiants du Master Tourisme de Chambéry qui en fin de scolarité ne sont exposé à aucun de ces systèmes de réservation. Que dire alors de la connaissance des standards XML internationaux tel que ceux promus par l’Open Travel Alliance (OTA) trop occultés par les approches franco-françaises voir régionales de l’XFT ou SITRA même si ce dernier développe maintenant des accords avec les grands du voyage en ligne comme Tripadvisor.

J’ajoute que cela pourrait être une motivation supplémentaire pour intensifier l’action d’un incubateur comme GRAIN pour stimuler la recherche en ce domaine à l’Université de Savoie et/ou à l’ESC de Chambéry. Par ailleurs, les structures de financement comme Léman Angels et Savoie Angels pourraient être des partenaires financiers d’un Pôle de compétitivité « Tourisme » comme ils le sont pour SPORALTEC ou TERNERRDIS afin d’apporter les fonds propres et les conseils aux nombreux créateurs d’entreprises qui souhaitent se lancer dans ce secteur.

A l’heure ou le marché anglais s’effondre à l’image de la monnaie de ce pays, tous les yeux des opérateurs sont tournés vers les pays émergeants que sont l’Inde, la Chine, ou encore les pays du Moyen-Orient. Tous les processus et approches actuelles sont remis en cause avec l’arrivée de ces nouveaux clients. Des produits qu’il est nécessaire d’adapter, aux employés qui ne peuvent plus se contenter de parler une langue européenne pour satisfaire le chaland en passant par les canaux de communication et de ventes qui ne sont plus du tout les mêmes. Tout est à reconsidérer ! Le conseil scientifique d’un tel pôle de compétitivité serait alors un excellent conseil pour les élus. Par exemple dans le domaine des technologie (Je réagi, ici à une information qui reste à vérifier selon laquelle le département de la Haute-Savoie aurait récemment opté pour une infrastructure de réseau basé sur des liaisons « cuivre » en lieu et place de la fibre optique plus onéreuse à installer mais bien plus performante) est la marque d’une méconnaissance de la manière dont on peut rentabiliser de tels investissements car l’industrie touristique est fortement consommatrice de bande passante. Les vidéos, les images, l’accès aux bases de données à distance sont les outils de promotion d’aujourd’hui. Les clients arrivent de plus en plus souvent avec leur PC dans leurs bagages pour rester connecté avec leur monde à nous de leur offrir des vitesse de transmission identiques à celles qu’ils connaissent dans leur environnement.

Un pôle de compétitivité est un fantastique outil pour décloisonner les acteurs de cette industrie comme le déclarait Jean-Jacques DESCAMPS – Co-Président de l’IFT lors d’une session dédiée à la recherche dans ce secteur industriel : « les changements économiques, technologiques et culturels qui touchent toutes les activités du tourisme exigent plus que jamais la professionnalisation et l’internationalisation de ses métiers et l’excellence de ses entreprises » – point de vue que je reprenais dans un billet dédié à la recherche en tourisme. Positionner cet outil dans les Pays de Savoie en recherchant des synergies avec nos voisins suisses et italiens qui sont confrontés aux mêmes défis est une opportunité non seulement pour les acteurs locaux, mais pour l’ensemble de l’industrie touristique.

Il est évident que la dynamique générée par un pôle de compétitivité est un atout pour innover et ainsi maintenir et créer les emplois de demain quelques soit les évolutions climatiques ou économiques même si le Tourisme représente que ~12% du PIB des Savoie et 6,2% de celui de la France.

Jean-Claude MORAND – 15 juillet 2009

Mots clés Technorati : Pôle de compétitivité,Annecy,Haute-Savoie,Savoie,SPORALTEC, Ternerrdis, Savoie-Angels
(C) Jean-Claude MORAND

Un vrai TGV à Annecy. Oui, mais pas uniquement pour les JO

TGV PSE at Gare de Lyon par Matthew Black

Vous êtes nombreux, en Haute-Savoie, à souhaiter qu’un vrai TGV arrive à Annecy et presque autant à penser que les JO sont la seule solution pour que les investissements nécessaires à cette infrastructure soient décidés. Je fais bien entendu partis de ceux qui pensent qu’il est inacceptable de mettre autant de temps pour relier Lyon à la capitale haut-savoyarde. Mais pourquoi faut-il invoquer une manifestation de 15 jours pour cela ? Les activités touristiques, très médiatisées, ne représentent que 12 % du PIB des Savoie. 88 % de ce PIB est donc lié à d’autres flux. Combien sommes-nous à devoir nous rendre à Paris tous les mois de l’année en prenant le TGV de 5 h 32 pour arriver à 9 h 15 ? N’est-il pas plus judicieux de revendiquer une infrastructure digne de ce nom pour soutenir l’industrie dans son ensemble et le secteur tertiaire en forte progression ? N’avons-nous pas des pôles de compétitivité (Imaginove, Sporaltec, Arve Industries Haute-Savoie Mont-Blanc, Minalogic) sensés donner une impulsion économique à des secteurs stratégiques de notre industrie. Le seul lié aux activités couvertes par les JO est SPORALTEC dont le siège est à Saint-Etienne. Il a perdu sa labellisation faute d’une activité suffisante. Malgré les déboires de Salomon et de Dynastar dans notre département, il reste toutefois quelques usines génératrices d’emplois stimulatrices l’activité économique. L’agence économique départementale évalue « qu’en Haute-Savoie, on compte une dizaine d’établissements dédiés à la fabrication d’articles et de matériels soit près de 1600 salariés, des fabricants de vêtements et plus de 370 commerces de détails spécialisés (employant plus de 2000 salariés) ». Les premiers employeurs privés restent Entremont, les Eaux d’Evian, SOPRA, SOMFY, SNR, Staubli, Provencia, Crédit Agricole, TEFAL… pas beaucoup d’employeurs touristiques de grande envergure à l’exception de la Compagnie du Mont-Blanc à Chamonix (220 permanents et plus de 400 employés en saison).

Si selon les statistiques du Conseil Général l’économie haut-savoyarde offre plus de 200’000 emplois privés, plus de 66000 frontaliers viennent s’ajouter à ce chiffre, soit plus de 266000 emplois.

 

C’est pour tous ces emplois que nous devons nous battre pour que des liaisons avec les principales capitales européennes soient les plus rapides possible et non parce que quelques milliers de visiteurs viendront passer 15 jours dans neuf ans au pied des pistes. C’est aujourd’hui que le chômage à monté de 90% dans la vallée de l’Arve et c’est aussi cette année que TEFAL à renvoyé ces intérimaires à la maison ! Alors si les ~21000 employés du secteur touristique (toujours selon les statistiques du Conseil Général) représentant 8% de l’emploi dans le département méritent une attention particulière, il faut garder la mesure de la proportion en n’oubliant pas les 92 % des postes de travail fournis par les autres secteurs économiques. Où est le potentiel de création d’emplois supplémentaire ou tout simplement de maintien des postes de travail ? Dans l’industrie touristique qui observe la fonte des glaciers et la réduction de la durée de la présence du manteau neigeux à 1500m qui serait réduite d’un mois sous les assauts du réchauffement climatique ? Combien de stations de sports d’hiver auront eu le même destin qu’Abondance en 2038 lorsque les prêts souscrits pour financer les équipements auront enfin été remboursés ?

Sur le plan de l’organisation des transports pour une manifestation comme celle des JO, il est certes intéressant de pouvoir proposer une liaison ferroviaire performante, mais si vous êtes un anglais, allemand, autrichiens, américain ou japonais quel moyen de transport allez-vous utiliser ? Probablement pas le train, mais plus sûrement l’avion jusqu’à Genève ou la voiture qui reste encore le meilleur moyen pour relier Munich ou Innsbruck à Annecy.

Pour toutes ces raisons, je reste très favorable à la création d’une vraie ligne de TGV jusqu’à Annecy. Mais la motivation ne pas être liée à l’hypothétique obtention des JO, mais tout simplement à la nécessité de créer et maintenir une activité économique digne de ce nom en Haute-Savoie.

Je crains que l’utilisation du seul argument des JO pour obtenir un « vrai » TGV et toute autre infrastructure soit une porte ouverte pour invoquer un refus en cas de non-sélection de notre région pour cette manifestation et maintiendrait donc notre tortillard pour de nombreuses années.

Jean-Claude MORAND 11/7/09

Mots clés Technorati : TGV,Annecy,Haute-Savoie,Emplois,Neige,réchauffement climatique
La photo est de Mathew BLACK prise à la Gare de Lyon
(C) Jean-Claude MORAND

1,15M€ investis dans 6 entreprises avec un investissement important pour le secteur touristique

Dans un contexte économique difficile, SAVOIE ANGELS et ALLOBROGES PARTICIPATIONS, son fonds d’investissement, deviennent des partenaires financiers privilégiés des entreprises innovantes dans les Savoie. SAVOIE ANGELS confirme sa montée en puissance sur le 1er semestre 2009

Au 15 juin 2009, les adhérents de SAVOIE ANGELS ont investi 700 K€ directement et 450 K€ par leur fonds d’investissement Allobroges Participations, soit un total de 1,15 M €, un montant égal à celui de l’année 2008 en 6 mois seulement. Pour rappel, Savoie Angels avait investi en 2008 dans 7 dossiers à hauteur de 1,1 M€. Ceci prouve encore une fois la réactivité et l’importance du réseau d’investisseurs de proximité dans le développement économique savoyard, absolument nécessaire dans un contexte de crise financière où un appui aux entreprises est fortement souhaitable. Conjointement avec Grenoble-Angels, le plus gros investissement (SWEETBEAM) a été effectué dans une entreprise opérant sur le secteur touristique. D’autres dossiers de start-ups de ce secteur économique sont encore à l’étude particulièrement dans le domaine des TIC. 

SAVOIE ANGELS a donc investi dans les sociétés suivantes :

BIOPARHOM : conception et commercialisation de services et produits dérivés de la technique de bioimpédance. L’application premièrement visée est l’analyse de la composition corporelle, notamment : tissus (masse grasse), fluides (hydratation), métabolisme (réactivité membranaire).

NOVOCIB : Développement et commercialisation d’un système enzymatique permettant de tester la fraîcheur de la chair animale, et plus particulièrement du poisson.

COMPILATIO : développement de logiciel de veille et de détection de plagiat

SWEETBEAM : Service de gestion de revenus pour hôtels de luxe par un système de cadres numériques au contenu personnalisé pour chaque client

NOVA GAMING : souris et tapis de souris hautes performances pour les gamers

CHAMBERY SAVOIE HANDBALL : une action de solidarité auprès d’un acteur local…

Comme le précise Dominique Favario, Président de SAVOIE ANGELS « notre action renforce et développe un capitalisme de proximité dont le but est de permettre aux PME de notre région, de conforter leurs fonds propres, financer leurs projets de développement et aux chefs d’entreprises de bénéficier d’un accompagnement de qualité ».

SAVOIE ANGELS, l’association de Business Angels de Savoie, créée en 2006, compte à ce jour 140 adhérents. Sa renommée n’est plus à faire : elle a été lauréate dans la catégorie Initiative Territoriale des Trophées de Savoie organisés par le Conseil général de Savoie et a participé à plusieurs événements tels que la conférence économique au Phare en janvier, le Salon des Entrepreneurs à Lyon en juin dans le cadre du réseau Rhônalpin de Business Angels.

SAVOIE ANGELS apporte non seulement des fonds aux entreprises, mais aussi les compétences, l’expérience professionnelle, le réseau et le carnet d’adresses de ses membres, synergie qui permet aux entreprises à potentiel de se développer et de créer des emplois dans la région.

 

Jean-Claude MORAND

Mots clés Technorati : Savoie Angels,startups,sweetbeam,business angels,allobroges participations
(C) Jean-Claude MORAND