“Web : enjeux de confiance” un nouveau livre

Hier soir, j’ai eu le plaisir d’être invité pour la double cérémonie consistant à :

  • lancer le nouveau livre de PJ Benghozi, M Bergadaà et d’Erwan Burkhart “Web : enjeux de confiance”
  • fêter le dixième anniversaire d’e-sens. e-sens est une création des participants et des formateurs du Diplôme de formation en emploi de «stratégie marketing, communication et e-business» d’HEC Genève. Chaque année, c’est un réel plaisir d’accompagner un groupe d’étudiants dans ce travail d’investigation et de rédaction.

Je n’ai pas encore lu le livre, toutefois j’ai pu découvrir qu’il reprenait de nombreux témoignages recueilli auprès des experts qui sont intervenus lors de cette formation dans des domaines aussi variés que :

  • la confiance et l’e-réputation
  • la cybercriminalité
  • les comparateurs de prix et la banque en ligne
  • la cyber-politique

La dédicace plus que sympathique de Michèle BERGADAA, ne peut que m’encourager à livre cet ouvrage très rapidement, ceci d’autant que certains sujets sont aussi inclus dans la “mineure” e-Business que j’enseigne à la HEG de Genève.

Cette recherche-action permanente – menée par une équipe sans cesse renouvelée – permet aujourd’hui à e-sens de constituer une véritable source d’information fiable dans le domaine de la e-communication et de la veille technologique. Comprendre l’impact de l’avènement du Web 2.0, tel est l’objectif d’e-sens.

J’ai eu le plaisir d’intervenir à plusieurs occasions pour cette formation et j’ai été très heureux de retrouver des personnalités du monde de l’économie numérique. Certaines que je n’avait par rencontré depuis plusieurs années.

Le débat d’hier soir était également fort intéressant, la qualité et l’expérience des intervenants étant au rendez-vous.

(C) Jean-Claude MORAND

Androïd surpasse les autres systèmes !

La dernière étude de Nielsen publiée par marketingcharts indique que les parts de marchés des smartphones vendus en janvier 2011 étaient de 29 % contre 27 % autant pour Apple que Blacberry. Alors pourquoi les dévelppeurs et stratèges du M-marketing concentrent-ils en très grande majorité leur efforts sur la marque à pomme ?

(C) Jean-Claude MORAND

Composition du Conseil National du Numérique : Le Tourisme en grand absent.

Pierre KOSCIUSKO-MORIZET vient de publier et de remettre son rapport relatif à la création du Conseil national du numérique à Eric BESSON, Ministre chargé de l’Industrie, de l’Energie et de l’Economie numérique.

Les rôles proposés

29 pages pour proposer les missions du Conseil national du numérique comprenant deux rôles majeurs :

– Prospectif en adressant des propositions au Gouvernement sur la politique à mener ;

– Consultatif auprès du Gouvernement, et aussi du Parlement, des fédérations professionnelles, des Autorités administratives indépendantes. Il doit orienter les politiques publiques vers l’excellence.

La composition du Conseil national du numérique

Le rapport préconise une élection des membres au prétexte que cette permet d’assurer une vraie représentativité ; il est aussi proposé qu’il comprenne des acteurs provenant de toute la chaîne construisant le numérique : utilisateur, opérateur, équipementier, intermédiaire, fournisseur de contenus, acteurs du commerce électronique ; avec une dimension économique forte. Enfin le rapport préconise que des membres du Parlement doivent également siéger au sein de ce conseil.

De la représentativité

La représentativité est certes, un gage d’une bonne intégration avec les partenaires représentés. Mais ce genre de comité demande une grande connaissance du domaine de la part des membres qui représenteront les organismes sélectionnés. Il serait vraiment regrettable que ce comité devienne un de ces comités Théodule (que notre député haut-savoyard combat) ou quelques Présidents se retrouvent pour des agapes et des discussions de salon. En parlant de ce député, il aussi fait d’Internet son credo au sein de l’Assemblée nationale. Reviendra-t’il sur sa position pour accepter une éventuelle nomination au sein du CNN ? A moins qu’il considère que le CNN n’est pas une instance consultative ! Cela dit, je trouve que l’idée d’associer des Parlementaires en amont afin que les orientations proposées soient comprises par le législateur.

Par ailleurs si certaines associations sont vraiment des instances actives et représentatives de l’économie numérique d’autres me semblent plus confidentielles. Je trouverais plus représentatif de la Société si ce comité comportait également un collège d’experts et des représentants de l’Etat.

Un grand absent : le tourisme

Alors que selon la FEVAD (membre proposé pour le CNN), c’est l’e-Tourisme qui a tiré le secteur du e-Commerce en 2010 pour atteindre 31 milliards d’euros, ce secteur industriel est absent du panel d’organismes sélectionnés. Cette situation me paraît étrange. Je suggère qu’ATOUT France ou des experts de la DGCIS pour le tourisme siègent au sein de ce conseil.

Jean-Claude MORAND 02/03/11

 

Pour télécharger le rapport complet c’est ici

Pour le communiqué de la FEVAD c’est par là

(C) Jean-Claude MORAND

Le futur du M-Marketing

 

 

La DGCIS vient de lancer un appel d’offres pour faire l’état de l’art en matière de M-Tourisme et surtout élaborer une prospective de développement de ce secteur. Jusqu’à  présent, à l’exception des approches de Joël de Rosnay, j’ai pu lire que des visions à court terme reprenant bien entendu les concepts technologiques actuels (réalité augmentée, localization based service, 3D tags, et dans une moindre mesure NFC). Dans mes présentations du M-Marketing j’utilisais aussi jusqu’à présent quelques éléments de la R&D de Nokia et de Microsoft (tout au moins ce qui est disponible publiquement). La vidéo de Corning que vous pouvez découvrir ci-dessous ouvre de nouveau horizon pour de nombreuses industries dont le M-Tourisme.

Je vous laisse rêver en regardant cette projection dans un futur proche.

 

Je connais quelques projets de recherche similaire en France, mais je suis aussi curieux de savoir quelle est la réflexion des équipes de Saint-Gobain sur ce thème.

Accessoirement vous observerez que cette vidéo a été vue (au 2/3/2011) plus de 5,3 millions de fois ! Une vraie opération de buzz marketing.

Et si vous avez envie que je vienne animer une session de brainstorming pour imaginer l’office du tourisme du futur, c’est avec plaisir que j’accepterai votre invitation !

(C) Jean-Claude MORAND

Tendances dans la distribution hôtelière en Suisse: les plateformes de voyages en ligne continuent de progresser

Berne/Sierre, 2 mars 2011

Une enquête réalisée tout récemment sur les canaux de réservations utilisés dans l’hôtellerie suisse révèle que les hôtels ont continué à miser sur les portails de voyages en 2010 pour acquérir de nouveaux clients. La part de marché de ces plateformes a donc fortement augmenté. En même temps, les propres canaux de réservations des hôtels sont restés les principales voies de distribution.

Les canaux de réservation directe, tels que le téléphone, les walk-in, le courriel électronique ou le formulaire de réservation sur le site web de l’hôtel, sont restés de loin les principales voies de distribution dans l’hôtellerie suisse. La part de ces canaux a néanmoins baissé entre 2008 et 2010, tombant de 75,4% à 71,1%. Aujourd’hui 55,9% de toutes les réservations se font par voie électronique, dont la moitié environ par courriel. Les moyens de réservation traditionnels, tels que le téléphone ou le fax, perdent régulièrement du terrain depuis des années. La part de marché des organisations touristiques (organisations de destinations) dans la distribution stagne ces dernières années et s’établit à 6% de la totalité des réservations.

Augmentation de la part de marché pour les plateformes de voyages en ligne

La part de marché des réservations en temps réel, c’est-à-dire les réservations directes en ligne avec vérification des disponibilités, atteint en moyenne près de 20%. Ce sont les plateformes de voyages en ligne qui ont surtout gagné du terrain, leur part de marché ayant plus que doublé, passant de 5,7% en 2008 à 13,6% en 2010. Les hôtels suisses ont réalisé en moyenne 4,9% de toutes les réservations directement via leur propre site web. La plateforme de voyages en ligne la plus populaire, Booking.com, affiche un taux de pénétration de 90%. Pour 75% des hôtels interrogés, cette plateforme joue un rôle important, voire très important dans la distribution, d’où sa position dominante sur le marché.

90 millions de francs à titre de commissions

L’enquête sur les canaux de réservation dans l’hôtellerie suisse a révélé qu’en 2010, la vente en ligne a généré un chiffre d’affaires estimé à 850 millions de francs. Un montant pour lequel les hôteliers ont déboursé près de 90 millions de francs à titre de commissions. En période de franc fort et de contexte économique incertain, il semble que de nombreux hôteliers livrent, moyennant des coûts élevés, des offres intéressantes en termes de prix et de disponibilités aux plateformes de voyages dominantes sur le marché. Des comparaisons entre les différents canaux de distribution montrent que les frais liés aux commissions notamment varient fortement. Pour quasi tous les canaux de distribution indirecte, le taux de commission moyen à payer dépasse 10%. Un choix bien pensé et la combinaison judicieuse des canaux sont donc déterminants pour le bénéfice net des hôtels.

Depuis 2003, les chercheurs de la HES-SO Valais mènent régulièrement des enquêtes en collaboration avec hotelleriesuisse sur l’évolution des canaux de réservation dans l’hôtellerie suisse. La dernière enquête a été réalisée en janvier 2011 auprès de plus de 2000 membres d’hotelleriesuisse et elle se base sur les résultats de 244 réponses évaluables.

Pour tout complément d’information:

hotelleriesuisse
Monbijoustrasse 130
CH-3001 Bern

Thomas Allemann
Tel. +41 31 370 42 86
www.hotelleriesuisse.ch
kommunikation@hotelleriesuisse.ch

HES-SO Valais,
Institut de tourisme (ITO)

Roland Schegg
roland.schegg@hevs.ch
www.hevs.ch

(C) Jean-Claude MORAND

Postformat Gallery: Multiple images with different sizes

Nullam dictum felis eu pede mollis pretium. Integer tincidunt. Cras dapibus. Vivamus elementum semper nisi. Aenean vulputate eleifend tellus. Aenean leo ligula, porttitor eu, consequat vitae, eleifend ac, enim. Aliquam lor

Donec quam felis, ultricies nec, pellentesque eu, pretium quis, sem.

Lire la suite