GOOGLE franchi encore un étape pour l’assistance aux voyageurs en lançant un conseiller virtuel #etourisme
GOOGLE TALK GURU remplacera t’il les agents de comptoir et d’Office du Tourisme
Pour tester cette fonction
2. Envoyez une invitation à guru@googlelabs.com
3. Identifiez le “guru” dans votre liste de contact et commencez à lui poser des questions en anglais.
3 actions pour éviter que Google s’accapare votre trafic
30/3/11 – Je viens de trouver une analyse de Cathy Halligan sur l’évolution de la stratégie de Google en direction du e-Commerce sur Clikz.com que je vous laisse découvrir en version originale en anglais en suivant ce lien. Les auteurs démontrent que la société de Mountain View se contente de moins en moins d’accumuler des revenus en provenance des annonces CPC (coût au clic) et cherche aussi à tirer profit de son énorme audience pour générer des recettes en CPA (coût par action), c’est-à-dire des réservations ou des ventes.
Face à cette stratégie les entreprises doivent être conscientes qu’il leur appartient de définir leur propre stratégie et qu’elles doivent bien entendu profiter du trafic de visiteurs généré par les moteurs de recherche mais aussi continuer à maintenir leur présence en ligne.
Cathy Halligan propose 3 actions dans son article que j’adapte ci-dessous :
1. Développer votre marque : La pertinence de votre différenciation, l’adéquation de votre offre avec les besoins de vos cibles, la multiplication des interactions restent les meilleures tactiques pour générer du CA que cela soit en ligne ou offline.
2. Servir mieux que toute autre organisation les prospects : Vendeurs, produits, prix doivent être facilement accessibles de même que le stock réellement disponible, le processus d’achat et la rapidité de livraison sont des éléments clefs. Bien entendu la qualité des produits, le niveau d’innovation sont aussi des atouts.
· Offrez des produits et services qui correspondent aux attentes et besoins de vos cibles de prospects. Assurez-vous que vos pages web présentent uniquement les produits disponibles en stock avec des prix clairement indiqués. Les appréciations et évaluations des clients précédents sont de plus en plus appréciées. Si vous n’avez pas de boutique en ligne, utilisez les places de marché tel qu’Amazon, Ricardo.ch, PriceMinister, eBay,…
· Optimisez votre présence en ligne pour que vos prospects puissent trouver votre offre facilement. En général, ils cherchent une réponse à un problème ce qui est différent d’une recherché d’un produit ou service.
· Après avoir dépensé beaucoup d’énergie pour attirer les prospects sur vos pages, ne les laissez pas repartir aussi facilement. Pensez à les inviter à passer à l’action en leur proposant un bouton « réservez maintenant » ou « ajouter à mon panier » pour autant que vous ayez du stock disponible.
· Proposez plusieurs alternatives pour la livraison et la commande en ligne, dans une boutique, un point de livraison relais. Beaucoup de consommateurs ont encore peur d’acheter en ligne, il s’agit de les rassurer.
· L’usabilité est une nouvelle approche de gestion des interfaces homme-machine (ici un écran). L’expérience d’achat en ligne doit être positive c’est-à-dire rapide, en quelques clics.
3. Augmentez la quantité et la qualité des évaluations de clients. Que vous aimiez ou pas, nous sommes de plus en plus des consoActeurs et nous accordons plus de confiance aux avis fournis par nos pairs qu’aux promotions des fournisseurs.
· Dans ces conditions, il vous appartient de rechercher un maximum d’avis et de concevoir un processus de collecte des avis afin qu’ils soient récents et à jour.
· La prise en compte des nouveaux outils (Smartphones, Tablettes,…) nécessite des interfaces adaptées. Les avantages, inconvénients et évaluations moyennes de vos offres doivent pouvoir facilement consultables sur ce type d’outils. La consultation des sites se fait de plus en plus fréquemment, y compris lorsque le client est dans votre boutique ou votre établissement.
· Google favorise les contenus générés par les utilisateurs (UGC) dans la présentation des résultats des recherches. Assurez-vous que vous ayez au moins une source de contenu généré par les utilisateurs avec les mots clefs qui puissent être indexés par Google.
· Les consommateurs partagent de plus en plus les évaluations sur les réseaux sociaux, en particulier sur Facebook. Il est donc, actuellement, essentiel que vous ayez sur toutes vos présentations de produits en ligne un bouton de partage et/ou de connexion sur Facebook. Notons qu’il ne s’agit pas uniquement des pages web, mais aussi des emails souvent transférés à des amis et des billets de blogs.
· Facebook Storefronts comprend des évaluations de clients. Assurez-vous que votre contenu soit publié avec un système qui soit compatible avec différentes formes de syndication sur le web dont Facebook.
Source image : sitepoint.com
Les hôtels jettent l’argent par les fenêtres avec la publicité sur les média sociaux
« Les hôtels jettent l’argent par les fenêtres avec la publicité sur les média sociaux » ; ce n’est pas encore mon affirmation, mais celle Glenn FOGEL, le patron mondial de la stratégie et du planning de Priceline. Une traduction des propos qu’il a tenus lors d’une conférence à Sidney. Il a même été un peu plus radical en qualifiant les experts en média-sociaux de « charlatans ». En lieu et place de perdre de l’argent en investissant dans de la pub sur les médias sociaux les entreprises doivent améliorer leur présence sur ces médias aurait déclaré le dirigeant de Priceline selon un article de Travel Weekly.
Je n’avais pas encore lu cet article lors d’une interview récente que j’ai accordée à une journaliste de l’agence de presse genevoise LargeNetwork qui doit publier un article sur ce thème dans la revue Hémisphère (un nouveau magazine édité par les Hautes Ecoles spécialisées de Suisse) en mai prochain. Je lui ai fait à peu près la même déclaration en adoptant un ton beaucoup plus diplomatique. En effet, je m’interroge quant à la pertinence de l’utilisation actuelle des réseaux sociaux par les acteurs du tourisme et de l’efficacité de leurs actions. Je ne suis pas du tout certain que le retour sur investissement soit au rendez-vous. Si je me trompe, je serai très heureux de prendre connaissance des réussites enregistrées à ce jour. N’hésitez donc pas d’apporter vos commentaires. Je m’engage, après vérification à publier les résultats de ces réussites pour augmenter le buzz.
Cela dit, je vois une nouvelle opportunité avec la possibilité d’inclure un moteur de réservation au sein de pages Facebook, mais cela reste encore une exception. La chaine Starwood l’a fait en bas de sa page « Starwood Prefered Guest » plutôt bien réussie grâce à une programmation FBML. L’illustration ci-dessous est un autre exemple de cette approche. Le Bolongo Bay Beach Resort dans les Caraïbes annonce un taux de conversion (y compris les consultations sans réservation effective) sur sa page Facebook proche de celui de son site web.
Du côté français, la société AVAILPro a annoncé le 1er mars dernier une offre de moteur de réservation pour FaceBook. Selon les dirigeants de cette société «Facebook va permettre aux hôteliers de pouvoir convertir directement les fans de leur page et leurs amis en acheteurs. Une étude Nielsen Brandlift a révélé que l’intention d’achat était multipliée par 4 sur Facebook par rapport à un média classique*. » Une première mise en œuvre a été faite pour quelques hôtels dont l’hôtel California à Paris. Il sera intéressant de suivre les résultats de cette page qui ne comporte (le 26/3/11) que 252 amis. Car je considère que la réussite d’une stratégie de ce type passe avant tout par la création et l’animation d’une véritable communauté d’intérêts. Je m’en expliquerai devant les membres de Valais Tourisme le 1er juin à l’occasion de l’assemblée générale annuelle de ce groupement à Martigny.
N’hésitez pas utiliser les commentaires pour me communiquer votre avis, vos expériences personnelles en ce domaine.
Jean-Claude MORAND 26/3/11
* Source : Nielsen Etude Brandlift sur Facebook – avril 2010
e-Business et vol de données : cela arrive même au plus gros !
24/3/11 – A quelques minutes d’intervalles je reçois deux messages traitant de problèmes de sécurité. Le premier vient de TripAdvisor qui déclare s’être fait voler sa base d’emails. Surprenant pour une entreprise de cette importance.
Ensuite c’est la Caisse d’Epargne qui est victime d’un spoofing grossier, mais spoofing quand même l’expéditeur utilisant un compte Yahoo.
Comme quoi la sécurité des systèmes e-Business doit être une préoccupation permanente de tous les gestionnaires de projets petits ou grands.
Combien de SIT faut-il à la France ?
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la création d’un pôle de compétitivité “Tourisme”,
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d’inclure les NTIC dans le programme des activité de l’IFT,
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à un CRT de répondre à un appel à projet du grand emprunt pour créer quelque chose comme GIATA (mentionné plus haut)
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et encore plus récemment d’inclure une composante e-Tourisme dans le cadre du futur Conseil National du Numérique…
L’EHL et la « Société Paris-Lausanne » lancent le premier concours franco-suisse de l’innovation pour le secteur de l’accueil
Je relaye ci-dessous l’annonce d’un concours organisé par l’Ecole Hôtelière de Lausanne qui peut intéresser quelques uns de mes lecteurs du secteur du tourisme ou mes étudiants.
Si un projet régional (en gros les Savoie) devait être présenté, je rappelle que Savoie-Angels se propose toujours d’apporter des fonds propres pour des montants compris entre 100 et 500 K€.
Réaffirmant son leadership et son rayonnement dans le secteur de l’accueil et dans les milieux économiques européens, l’EHL a inauguré la « Société Paris-Lausanne » le 14 octobre 2010 à l’Ambassade de Suisse à Paris.
Forte d’un large réseau Alumni en France, l’EHL a décidé d’y renforcer ses positions en créant la « Société Paris-Lausanne », dont l’objet est de consolider et développer les relations économiques entre la Suisse et la France.
Pour ce faire, la « Société Paris-Lausanne » s’appuie sur un Comité constitué de personnalités du monde de l’accueil et des milieux économiques, parrainé par M. Paul Dubrule, cofondateur du groupe Accor et par M. Claude Béglé, Directeur général de SymbioSwiss. Ce comité est également composé de M. Alain Catta, Ambassadeur de France en Suisse, de Mme Geneviève Bertrand, Conseillère de Paris, de M. Michel Rochat, Directeur général de l’EHL, de M. Antoine Wasserfallen, Professeur à l’EHL, de M. Ugo Toselli, Associé chez Eco2Initiativeet de M. Pierre Epars, Directeur du Domaine Bâtiments & Energie de BG Ingénieurs Conseils.
En remettant chaque année le « Prix Paris-Lausanne » décerné par son Comité, la « Société Paris-Lausanne » consacre le projet le plus innovant porté par une entreprise ou un entrepreneur.
L’EHL ayant fait du Développement Durable et de la Responsabilité Sociétale sa « couleur » académique de l’année 2010-2011, la première édition du « Prix Paris-Lausanne » récompensera le projet le plus novateur dans cette thématique phare pour le secteur de l’accueil.
Les trois meilleurs projets retenus seront présentés par les candidats eux-mêmes lors la cérémonie de remise des prix qui se tiendra le 13 octobre 2011 à l’Ambassade de Suisse à Paris. Le Comité remettra à cette occasion le « Prix Paris-Lausanne » à l’entreprise ou l’entrepreneur gagnant : une étude SBP, le Student Business Project soutenu par l’Institut d’Entrepreneuriat et d’Innovation de l’EHL (INTEHL), permettant de mener le projet jusqu’à sa réalisation, offerte par BG Ingénieurs Conseils.
Par ailleurs, les étudiants de l’EHL qui remporteront le prix de l’étude SBP 2010 seront invités à présenter leurs résultats lors de cette même soirée.
Les étudiants de l’Ecole hôtelière de Lausanne (EHL) viennent du monde entier pour apprendre l’art du management dans le secteur de l’accueil. Ayant acquis un large éventail de connaissances et de compétences, ils sont les talents, les leaders de demain du secteur de l’accueil ainsi que de bien d’autres secteurs économiques.
Les entreprises et entrepreneurs souhaitant concourir au « Prix Paris-Lausanne » peuvent d’ores et déjà se préinscrire en ligne.
La date limite de remise des dossiers est fixée au 30 juin 2011.