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Un offre transmise par Jean-Claude MORAND

(C) Jean-Claude MORAND

Qu’est-ce qu’un flux RSS ?

De nombreuses personnes me demandent ce qu’est RSS et certains ont reproduit sur leur blog un l’extrait de mon ouvrage « RSS, Blog : un nouvel outil pour le management » publié chez M2 Editions que je vous livre ci-dessous.


RSS – « Rich Site Summary » ou « RDF[1] Site Summary » est un jeu de plusieurs standards. Ils ont initialement été élaborés comme un cadre technique permettant de traiter les métadonnées[2] pour diffuser des informations sous forme de petits billets (news) ou alertes. Ces standards utilisent les balises XML qui qualifient l’information transmise. Le principe de RSS est simple : d’un côté, vous avez un éditeur qui peut être une personne physique (1) ou un programme (2) et de l’autre un récepteur (3) qui peut également être un programme informatique.

Figure 2 Relations entre les émetteurs de flux et agrégateurs de news

Les éditeurs (1) ou (2) peuvent soit formater directement les informations à transmettre au standard RSS, soit utiliser les services d’un générateur de flux que l’on retrouve fréquemment sous forme de module dans les blogs (4) et de plus en plus souvent dans les applications de gestion documentaire, des packages logiciels ou des applications écrites par les développeurs de l’entreprise (5). A ce stade les informations sont simplement mises à dispositions des récepteurs potentiels qui doivent venir la chercher à l’aide d’agrégateurs de news (6) qui ont pour missions d’interroger les serveurs dans lesquels sont stockées les informations structurées au format RSS. Ceci explique la raison pour laquelle la flèche des flux (7) est positionnée de droite à gauche. Le rôle des agrégateurs est de rechercher pour votre compte les nouvelles informations qui sont publiées par les canaux d’information auxquels vous avez souscrit. La syndication du contenu correspond à cette action de recherche et de rapatriement des informations mises à disposition du public.

Les premières entreprises à avoir adopté RSS ont été principalement des médias (broadcasters) car ils produisent et reçoivent de nombreuses informations en provenance de sources diverses. Selon une étude[3] de la Fédération internationale de la presse périodique aux Etats-Unis, en avril 2005, environ 30 % des titres utilisait cette technique. Les médias français doivent au moins être le même pourcentage à fournir des flux RSS si ce n’est plus. Ils les emploient pour agréger des titres de news sur différents sites Internet et établir des liens sur les textes des articles publiés. Les articles proprement dits ne sont habituellement pas partagés, mais seulement les métadonnées et la description. Ces métadonnées peuvent inclure un titre, une URL, une courte description et un élément de catégorisation. En fait, les flux RSS reposent sur plusieurs variations du standard RSS et d’ATOM que nous décrivons page 41. Toutes ces variations techniques, ne font en fait qu’un seul standard dans le contexte de ce livre. Elles peuvent être assimilées à des dialectes dérivés de XML. L’application la plus commune est celle connue sous la forme de blogs. les logiciels de blogs peuvent, ou pas, générer des flux RSS/ATOM. En fait, la souplesse du langage XML permet d’envisager de nombreuses autres applications des flux RSS plus professionnelles. Cet ouvrage en décrit quelques-unes au chapitre sur les applications page 113.

1.1. Qu’est-ce qu’un flux RSS ?

Un flux RSS est une news (que nous préférons à l’expression française de “billet ”) ou une alerte codée selon les spécifications des standards RSS/ATOM afin qu’elle puisse être lue et interprétée par les agrégateurs de news ou les applications, configurés en fonction de ces mêmes standards.

Le terme « news » nous semble mieux approprié car nous verrons que RSS s’applique à bien d’autres choses que des billets publiés sur un blog. Les alertes, la gestion des listes, d’une collection d’objets, d’évènements font parti des possibilité avec en constante la notion de relative fraicheur de l’information.

Les agrégateurs, ou les applications dédiées, comportent une fonction logicielle (bot) chargée de rechercher, d’identifier et de rapatrier les nouvelles informations publiées sous la forme de flux. D’un point de vue technique, le logiciel envoie selon des fréquences variables en fonction de son degré de sophistication des requêtes aux sites émetteurs pour savoir si de nouvelles news ou alertes ont été publiées. Les plus élémentaires envoient systématiquement ces requêtes toutes les heures, ou fraction d’heures. My.Yahoo ! dispose d’un algorithme permettant d’identifier la fréquence d’émission des sources. Si une source émet une nouvelle par semaine, alors la mise à jour se fera à ce rythme. Si l’émetteur est plus prodigue et émet une fois par jour, alors l’agrégateur s’adapte et consulte également la source selon cette même fréquence. Ces stratégies ont été mises en œuvre[4] en réponse aux premières erreurs qui ont conduit à saturer la bande passante des émetteurs les plus populaires.

Les flux RSS sont employés dans le monde de l’e-commerce comme un moyen pour fournir l’information dans un format très compact. Par exemple, Amazon fournit[5] des flux élaborés sur sa plateforme « Web Services »[6]. Cette technique permet d’identifier des livres en relation avec certains mots clefs ou selon des catégories définies par le vendeur[7].

Figure 3 Flux RSS proposés par Amazon, classifiés par catégories


Jean-Claude MORAND

[1] RDF signifie « Resource Description Framework », c’est l’un des deux fondements du « semantic web » promus par le W3C avec OWL (Ontology Working language). En plus des définitions du glossaire, des informations complémentaires sont disponibles sur le site du W3C sous www.w3.org/sw

[2] Voir définition dans le glossaire

[3] Source : publications.mediapost.com/index.cfm?fuseaction=Articles.san&s=31662&Nid=14155&p=276816

[4] Pas encore pour tous les agrégateurs…mais cela s’impose pour tous les nouvelles versions.

[5] Voir www.amazon.com/gp/browse.html/ref=sd_allcat_ws/104-2982556-0543145?node=3435361

[6] WSDL est un standard XML permettant d’interfacer des applications entre différentes plateformes web. Microsoft a par ailleurs démontré une application utilisant les fonctions natives de RSS, lors de leur annonce du 25 juin 2005 présentant le support RSS pour leur futur système d’exploitation Longhorn/Vista.

[7] Source www.amazon.com/exec/obidos/subst/xs/syndicate.html

(C) Jean-Claude MORAND

Window Live Writer… une aide pour publier sur les blogs.

image

Jusqu’à présent j’utilisais soit simplement MS Word ou Frontpage pour préparer les billets que vous lisez sur ce blog depuis 3 ans. Outre mes fautes d’orthographe, c’est chaque fois un challenge (pas vraiment grand !) de mettre en page les idées que je souhaite partager avec mes lecteurs. Je viens de découvrir ce système de pré-édition que je teste avec ce premier billet pour en apprécier la valeur ajoutée. Lors de la configuration de l’installation du logiciel, celui-ci a repris le thème du blog  avec lequel j’ai choisi d’en tester les fonctions. J’ai également pu ajouter un autre blog sans problème particulier. De même, en mode édition, j’ai pu insérer la copie d’écran sur la gauche de ce texte par un simple copier/coller. Cela s’est un peu compliqué lors de la publication sur Blogger car j’ai du configurer le transfert via FTP, mon blog étant hébergé sur mon site. Mais rien d’insurmontable !

En revanche, les possibilités d’alignement du texte ne comportent pas l’option « justifié », j’ai donc du éditer le code HTML pour obtenir ce résultat. Les plug-ins sont inexistants en français, j’en ai trouvé quelques-uns en anglais qui me semblent utiles comme l’insertion d’une vidéo, des images de Flickr, des snippets de capture d’écran,… mais je n’ai rien trouvé pour corriger mes fautes !

Jean-Claude MORAND – www.cyberstrat.net

(C) Jean-Claude MORAND

Changement de comportement des consommateurs pour l’achat des billets d’avion

L’utilisation d’Internet induit un changement de comportement des consommateurs qui s’affirme chaque jour un peu plus. Alors que les agents de voyages croient toujours être un canal privilégié, une étude de DoubleClick et ROI Research (rapportée par Phocuswright) démontre le contraire. Le facteur qui influence le plus (en juillet 2006) les internautes américains pour l’achat d’un billet d’avion sont les sites web (33%) alors que les conseils des agents de voyage viennent loin derrière avec seulement 8% des mentions derrière les newsletters (10%), le bouche à oreille (9 %). Il est intéressant d’observer qu’au moment où cette étude a été réalisée les moteurs de recherche sont également mentionnés, que dans 4% des cas, je pense toutefois que cette situation va rapidement changer avec l’arrivée des moteurs dédiés aux voyages comme Kayak. La bonne nouvelle pour les agents de voyages est que leur travail est en partie transféré aux internautes qui effectuent la recherche des produits complexes (combinaison des solutions de transports, d’hébergements, de loisirs) sur le Net, mais se rendent encore dans les agences pour les réservations effectives. Mais là encore, l’arrivée des solutions de packages dynamiques risque de modifier encore le comportement des consommateurs.

Jean-Claude MORAND – www.cyberstrat.net
(C) Jean-Claude MORAND

Peut-on encore acheter des actions Google ?

PEUT-ON ENCORE ACHETER DES ACTIONS GOOGLE ?

Vendredi soir, un ami investisseur me demandait s’il était encore opportun d’acheter des actions Google celle-ci ayant maintenant dépassée les 500 $ (505.89 $ le 15/6/07) soit une augmentation de 49.23 % par rapport à son court du 16/03/06 (338.77 $). Sa question étant de savoir si le géant du web avait les moyens de poursuivre sa croissance. Je crois pouvoir affirmer que oui ! Pour plusieurs raisons : La jeunesse du marché et de l’entreprise, le style de management et sa capacité financière à acquérir des nouveaux concepts.

(*) Source du graph: www.smartmoney.com

La jeunesse du marché et de l’entreprise

La start-up crée il n’y a même pas 10 ans (1998) est certes devenu un colosse de la recherche sur le web, mais garde un potentiel énorme en matière de régie publicitaire. Ce n’est pas les tests d’eBAY, voire le retrait de quelques grands annonceurs qui peuvent mettre en danger la progression des ventes de Google. La vision des dirigeants suit les tendances d’un marché dont le potentiel technologique est loin d’être compris par la masse des consommateurs. En un peu plus clair, cela veut dire que les geeks, que vous êtes probablement si lisez ce billet sur mon blog, détiennent une connaissance des technologies du web dont l’adoption reste encore à faire au sein des entreprises. Le fossé numérique semble se creuser plus que de se restreindre au fil des années. Depuis que Tim Berners Lee a quitté les rives du lac Léman, les concepts du web sémantique sont eux cloîtrés dans les laboratoires de recherche. La lente évolution des techniques d’indexation en particulier celles du bookmarking comme ceux mis en œuvre par des systèmes, comme del.icio.us ou encore plus simplement les tags des billets de blogs tels que le fait Blogger, permet d’envisager des développements innovateurs. Certains de ceux-ci sont évoqués dans la prospective (vidéo/Flash) « EPIC 2015 » de Robin SLOAN et Matt Thomson.

Le style de management de Google

Sur le plan quantitatif, Google a consacré 11.59 % de son revenu de 2006 à la R&D soit 1,2 milliard de $. Un budget de recherche qui doit permettre de trouver de nouvelles idées ! De plus, chaque ingénieur est invité à consacrer 20 % de son temps pour innover. Les idées ainsi collectées sont revues par la hiérarchie et éventuellement discutées dans l’une des grandes sessions de brainstorming organisées chaque année. Enfin GOOGLE, se comporte également comme une société de venture capital, n’hésitant pas à acheter des nouvelles idées. Nous le verrons au point suivant. Mais, ce qui me semble le plus prometteur pour cette entreprise est son style de gestion directement inspiré des méthodes suggérées par Jim Collins dans son livre « Good to Great » sous le paradigme de management « Level 5 ». La gestion des ressources humaines apporte un soin particulier à recruter les bonnes personnes et semble les mettre en situation de pouvoir s’exprimer pleinement. C’est pour moi, un gage de réussite à long terme.

La capacité financière de Google à acquérir des nouveaux concepts

505 $ c’est beaucoup pour une seule action et les PER de 37.84 est légèrement supérieur à la moyenne de l’industrie (34), mais avec un EBITDA de 4.694 milliards de $ en 2006, ils ont de la marge. Certains analystes se sont posés des questions lors du rachat de youtube.com pour 1.65 milliard de $ en octobre 2006. Grosso-modo cela représente un trimestre d’EBITDA (1.426 milliard de $ en Q1/07). Autant dire que si j’étais actionnaire je considérerais cette acquisition comme un investissement qui va dans le sens de la stratégie visant à transformer le géant du moteur de recherche en la première régie publicitaire mondiale. En ajoutant des vidéos aux résultats des recherches, Google me fournit des informations qui n’ont jamais été aussi pertinentes. En prenant en compte aussi bien les descriptions sémantiques de ces vidéos et en les comparant à mon profil de recherche ils sont en mesure d’améliorer ma performance en sélectionnant pour moi les informations qui s’avèrent de plus en plus souvent être au cœur de mes centres d’intérêt.

Pour toutes ces raisons, je crois que même à plus de 500 $ l’action de Google demeure un bon investissement pour le long terme (10 ans) mais mes conseils ne sauraient engager que ceux qui les suivent.

Jean-Claude MORAND – www.cyberstrat.net 17.06.07

(C) Jean-Claude MORAND

VibeAgent :un moteur de recherche touristique d’un nouveau genre

Dans le cadre de ma recherche des nouveaux modèles de marketing pouvant influencer l’industrie des voyages, j’ai découvert au début du mois de juin 2007 un site qui a su tirer profit de presque toutes les techniques du Web 2.0. Vibeagent.com est une start-up crée en 2006 en Virginie. Leur solution se démarque des nombreuses OTA (Open Travel Agency), des moteurs de recherche du voyage (ex. : Kayak) et des sites de purs réseaux sociaux par le fait qu’une partie de la sélection des hôtels est effectuée sur la base des recommandations des membres de votre réseau qui sont présent sur le site. L’idée repose sur le fait que nous accordons, à tort ou à raison, plus de confiance aux avis donnés par des personnes que l’on connaît même virtuellement qu’à des inconnus. Cette approche est une nouvelle expression du « customer generated marketing » qui met à mal la pertinence des budgets des chaînes hôtelières. Alors que tous essayent d’améliorer la perception de la qualité de leur service, même si celui-ci n’est forcément pas toujours au rendez-vous et en tout cas positionner différemment d’autres prestataires, nous retrouvons ici une implacable publicité comparative qui se déjoue de tous les astuces des responsables du marketing. Cette forme de recherche pourrait être une aubaine pour les petits établissements qui pourraient ainsi jouer sur l’affectif de leurs clients sensibles à un accueil chaleureux ou une décoration raffinée qui les inciterait à publier des revues élogieuses. Mais, malheureusement la chaîne de la vente en ligne suppose aussi que l’hôtel soit « réservable » en ligne. C’est-à-dire que des allotements de chambres soient disponibles dans les grands GDS ou bases de données de réservation. Et, en ce domaine les petites structures ont beaucoup de mal tant sur le plan financier et technique à adopter ce mode de distribution, mais aussi en termes d’agilité intellectuelle. Les connaissances requises pour mettre en œuvre un back-office capable de dialoguer avec les GDS ou un logiciel susceptible de recevoir et d’envoyer des messages de réservation en temps réel c’est-à-dire dans la majorité des cas XML aux normes d’échange international tels que ceux de l’Open Travel Alliance ou la norme du CETO XFT pour la France, sont souvent difficiles à acquérir pour le gestionnaire d’un petit établissement.
Revenons à Vibeagent.com. Dans un premier temps, le système vous invite bien entendu à saisir des paramètres quantitatifs relatifs au séjour, mais aussi qualitativement en proposant une série de thèmes qu’ils traduisent sous le terme d’ « experiential seach ». On peut également supposer que les autres attributs permettant de qualifier votre profil (âge, vos revues d’hôtels précédentes, celles des personnes que vous connaissez) sont pris en considération pour définir votre sociostyle sur le principe de l’affinité sociale. Cette affinité est toutefois limitée au choix des systèmes référencés c’est-à-dire Priceline (qui opère principalement aux Etats-Unis), Intercontinental Hotels (pas vraiment un choix pour les routards !), Venere.com (bien présent en Europe avec 12000 hôtels dans leur base et en particulier en Italie) et Reserve Travel . Il ne s’agit là que d’une première sélection de partenaires qui s’étoffera sans aucun doute au fil des mois et probablement lorsque ce système sera mis en marché en Europe. Le modèle d’affaires de Vibeagent.com repose en effet sur la génération de trafic sur les sites de réservation, leur challenge est donc de pouvoir offrir aux visiteurs un choix d’hébergement original et donc de nouer des partenariats avec de centrales de réservation qui se démarquent des grandes chaînes. Ayant mon profile chargé dans plusieurs systèmes de réseaux sociaux, je vois aussi une limite à la présence simultanée dans tous ces réseaux de Linkedin, Ziki, Viadeo à 6neregie qui se complète maintenant avec des réseaux sociaux spécialisés comme ceux de Vibeagent, Tripadvisor ou encore ceux dédiés à la recherche d’emploi tel que Jobmeteers. Il devient impossible d’être partout à la fois. Je crois donc que dans un proche avenir la problématique de la standardisation et de l’échange des données entre ces réseaux se posera. En l’absence d’une standardisation des échanges, qui avait déjà été amorcée avec UDDI, un acteur majeur pourrait alors se dégager, mais quel sera-t’-il ? Le système de profiling de Microsoft, celui de Google ou une ouverture de LinkedIn ou de Myspace vers des sous-réseaux thématiques ?
Si vous souhaitez essayer, pour l’instant le système est accessible sur invitation uniquement. J’en ai quelques-unes à votre disposition en échange d’une critique constructive de mon billet dans la perspective de la publication prochaine d’un ouvrage traitant du « Travel 2.0 »
(C) Jean-Claude MORAND – Cyberstrat.net

La bataille des webdesktop est engagée…

Orange Labs s’active pour proposer une innovation dans le domaine des pagess web personnalisée qui vient compléter les offres de live.com, Netvibes, IGoogle, PageFlake pour l’instant ce produit s’appelle Bubbletop.com. Une idée intéressante puisée dans la logique de RSS selon laquelle le principe de la communication est inversée. Ce sont maintenant les utilisateurs qui générent (ou plus exactement choisissent) ce qu’ils veulent recevoir. Selon les propos de Virginie De Bel Air, cheffe de projets chez Orange Labs à San Francisco, interviewée par Intruders.tv l’aspect social de ce nouveau système de pages web personnalisées en fait son originalité. Les widgets utilisent semble-t’il les standards RSS et leur syndication peuvent être croisées entre les membres d’un même groupe social. Ceci permet ainsi, à mon avis, de démultiplier la connaissance sur un sujet pointu. Chaque membre du groupe pouvant bénéficier des trouvaille d’un autre membre et transférer la widget par un simple glissé/collé sur son propre webdesktop, héritant ainsi de la syndication des flux identifié par son collègue. Je crois qu’il s’agit d’une première application RSS+AJAX+Widget+webdesktop+réseaux sociaux qui permet ainsi de faire remonter plus rapidement l’information auprés de ceux qui en ont besoin… d’où le nom de Bubbletop à l’image des bulles du champagne qui remonte à la surface… espéront simplement que l’aventure Bubbletop ait une durée de vie plus longue que celles de ces bulles qui éclatent au bout de quelques secondes.

Pour en savoir plus, visionnez l’interview réalisé par Thierry Bézier d’Intruders.tv ci-dessous

bubbletop – Orange Labs envoyé par Rfly

Jean-Claude MORAND – Cyberstrat.net

(C) Jean-Claude MORAND

+31% des ventes en ligne de voyages entre 2005 et 2006

Une étude récente (début 2007) du Centre de recherche pour le Tourisme au Danemark constate que les ventes en ligne des voyages, en Europe, ont augmenté de 31 % entre 2005 et 2006, cette augmentation à deux chiffres suivant celles de 2004 et 2005 qui étaient respectivement de 48 et 43 %. Les ventes via Internet atteignent maintenant en moyenne 15 % du marché total des voyages soit 38.3 milliards d’Euros et ce n’est pas fini ! Les chercheurs danois s’attendent à un ralentissement de cette croissance faramineuse, mais estiment néanmoins que les taux devraient être de 22 % en 2007 et encore 17 % en 2008 pour atteindre un peu plus de 21 % des ventes dans deux ans.
Ces pourcentages masquent des disparités régionales et par type de produits. Si en 2006 la France arrive en 3ème position avec 14 % des ventes, l’Angleterre nous devance de loin avec 34 %, suivie de l’Allemagne avec 20 %. L’étude danoise, met également en évidence une stagnation des parts de marché des compagnies aériennes estimées à 56 % du volume des ventes en ligne. Sans remettre en cause cette observation qui est sans aucun doute valable en ce qui concerne les ventes de billets d’avion, pour lesquels la commission versée aux agents de voyages a été supprimée, force est de constater que la grande majorité des compagnie low-cost utilisent le Net pour vendre de plus en plus en plus de produits connexes au voyage comme les locations de voiture, assurances et bien entendu les réservations d’hôtels. Il conviendrait donc d’avoir une analyse complémentaire pour définir le nouveau rôle des compagnies aériennes présentes sur le Net pour apprécier leur impact réel sur l’évolution des canaux de distribution. Ors en ce domaine, une autre étude de Phocuswright (Online travel overview 6th edition) prévoit que les compagnies aériennes devraient accroître encore leur présence sur le marché des voyages en augmentant leur part de marché de 17 à 25 % soit un peu plus de 50 % d’augmentation entre 2007 et 2009.
Les agences de voyages en ligne (OTA) tel que Voyages SNCF, Expedia, Lastminute, ou Opodo verraient leurs chiffres d’affaires augmenter dans les mêmes proportions pour atteindre 22 % des parts de marché en 2009. Toutes ces augmentations se faisant au détriment des agences de voyages traditionnelles qui perdraient dans le même temps 11 points de parts de marché, descendant à 42 % du marché des voyages. Il est probable que nous soyons ici en présence d’une estimation optimiste, car d’autres acteurs augmentent également leur présence sur le Net.
En premier lieu, les hébergeurs offrent de plus en plus souvent des possibilités de réservation en ligne, les moteurs de recherche verticaux tel que Kayak, Sidestep, Farecast et les sites d’évaluations collaboratives comme TripAdvisor, Gusto !, Tripconnect, s’attaquent également au marché européen. L’incroyable puissance des réseaux sociaux (Viadeo, Linkedin, Facebook ou encore Myspace avec ses 180 millions de membres, …) va sans aucun doute être la source de création nouveaux services encore plus personnalisés à destination des candidats au voyage ayant déposés leur profile dans les bases de données de ces réseaux.

L’étude danoise complète est disponible sur le site du Centre for Regional and Tourism Research, Denmark

Jean-Claude MORAND 08/06/07

(C) Jean-Claude MORAND

Partneriat entre Google et SalesForce.com ??

Dans son blog, TECHCRUNCH annonce la probable alliance entre Google et Salesforce.com en avançant de nombreux arguments pouvant la justifier. Je partage l’ensemble des analyses car en ce domaine (la gestion du cycle de vente et le CRM) les PMEs et les plus grandes entreprises ont encore beaucoup de chemin à faire. Les grands du logiciel d’Oracle/Siebel à SAP ou Microsoft CRM n’ayant pas vraiment réussi à gagner la faveur des entreprises, le développement d’applications sous forme de widgets ou SAAS (Software as a Service) me semble promis à un bel avenir. Cela veut dire, sans achat de licence et sans investissement dans une infrastructure informatique toujours trop lourde à financer et gérer surtout pour les services marketing qui ont parfois du mal à faire valoir leur priorité auprès de leurs collègues du département informatique englué dans la maintenance des ERPs et autres système de gestion des réseaux et de messagerie. En s’alliant à SalesForce.com, Google trouverait en plus l’expertise d’une plateforme de développement d’applications à la demande « Appexchange » . De leur côté, les responsables du marketing de Salesforce.com bénéficieraient de la notoriété du géant des moteurs de recherche qui se diversifie de plus en plus en direction de la prise de contrôle des écrans des utilisateurs professionnels en proposant une série d’applications supplémentaires. Attendons donc encore quelques heures pour en savoir plus…
(C) Jean-Claude MORAND

Tagging marketing appliqué aux voyages

1 juin 2007 – Les consommateurs que nous sommes apprécient depuis plusieurs années les bienfaits des stratégies de prix basées sur le yield management pratiquées par les compagnies aériennes. Mais il semble que des pratiques encore plus sophistiquées soient aux portes de notre espace aérien. Aux Etats-Unis les compagnies proposent de rembourser aux clients le différentiel de prix si la concurrence met en marché des vols à moindre coût. Pratique que l’on connaît ici dans la grande distribution ! Je viens de trouver un site qui a mis en œuvre ce que j’appelle le tag marketing. Vous êtes sans doute familier de ce concept qui se développe sur tous les blogs et sites avancés qui consiste à définir une série de mots clefs (tags) pour qualifier le contenu d’un texte. Ceci est de plus en plus souvent à l’initiative de l’auteur mais aussi celle des lecteurs qui contribuent ainsi collectivement à la classification de l’information. Cette technique correspond à la terminologie de folksonomie. De la même manière, les initiateurs de Yapta taggent les vols mis en marché et suivent l’évolution des prix pour chacun d’entre eux permettant ainsi aux consommateurs d’être avertis dès qu’une compagnie baisse le prix d’un vol. C’est, me semble t’il, l’une des premières applications commerciales du tag marketing que je qualifie aussi d’application pionnière du web sémantique car dans ce sont les tags associés à l’information qui sont utilisés pour générer du trafic que le modèle d’affaires de Yapta qui se rémunère sans doute en fonction de la demande générée sur les sites de ventes en ligne.
La video de CNN ci-dessous vous présente le système plus en détails.
Jean-Claude MORAND – Cyberstrat
(C) Jean-Claude MORAND