La Commission Européenne propose des actions visant à promouvoir les compétences numériques pour le XXIe siècle

Ce n’est pas dans mes habitudes de faire du copier coller, mais dans ce cas, le récent communiqué de presse de la commission européenne m’interpelle. Je le reproduit donc dans son intégralité espérant recevoir quelques commentaires. Pensez-vous vraiment que l’on manque de compétences en Europe ?


Les récents rapports et enquêtes indiquent que l’Europe risque de faire face à de graves pénuries et inadéquations en matière de compétences numériques au cours des prochaines années. En même temps, les compétences numériques deviennent un élément central en vue de promouvoir l’innovation, la productivité et l’employabilité et de relever les défis de la mondialisation. À cet effet, la Commission européenne propose aujourd’hui un programme à long terme en matière de compétences numériques et une série de lignes d’action au niveau de l’UE à la suite de vastes consultations de groupes d’experts et de parties prenantes. Ces actions compléteront et enrichiront les efforts significatifs d’ores et déjà entrepris en Europe.
Le vice‑président Günter Verheugen, chargé des entreprises et de la politique industrielle, a déclaré: «La disponibilité des compétences numériques est une condition clé de l’innovation réussie et de la compétitivité des entreprises européennes. Aucun retard n’est permis et, si nous voulons réussir, tous les partenaires doivent réunir leurs forces. Dans ce contexte, je salue l’initiative de l’industrie des technologies de l’information et de la communication (TIC) visant à créer un e‑Skills Industry Leadership Board».

Ján Figel’, commissaire de l’éducation et de la culture, a déclaré: «Une société de la connaissance pour tous est la meilleure garantie contre l’exclusion. La connaissance, les qualifications et les compétences sont le plus grand capital des citoyens européens et les compétences numériques sont l’élément clé dans le cadre de l’éducation et de la formation tout au long de la vie. Mais seulement 10 % de la population européenne participent à l’éducation et à la formation tout au long de la vie. Les TIC peuvent permettre l’innovation et l’apprentissage tout au long de la vie pour tous. Nous devons veiller à en faire une réalité».


Viviane Reding, commissaire de la société de l’information et des médias, a ajouté: «Les pénuries de praticiens qualifiés en TIC ralentissent les nouvelles applications des TIC dans l’économie et attirent des milliards d’euros d’investissements vers les économies émergentes dynamiques où des centaines de milliers de nouveaux ingénieurs sont diplômés chaque année. Le manque de culture numérique, qui est toujours proche de 40 %, est également un facteur persistant de la fracture numérique en Europe. Nous ne pouvons plus nous permettre de gaspiller le talent de millions d’Européens en les écartant de la société de l’information. Les États membres et l’industrie doivent s’engager en faveur d’une stratégie consistante en matière de compétences numériques.»


La plupart des actions contribuant à la mise en œuvre d’un programme à long terme en matière de compétences numériques relèvent de la responsabilité des États membres, de l’industrie, des universités, des syndicats, etc. La Commission les encourage à développer davantage leurs politiques et initiatives et à faciliter l’échange de bonnes pratiques et axera ses propres efforts sur les actions apportant une valeur ajoutée au niveau de l’UE:


Sensibilisation: favoriser l’échange d’informations et de bonnes pratiques visant à promouvoir les sciences, les mathématiques, les TIC, la formation des enseignants et l’égalité entre les femmes et les hommes; soutenir les campagnes de sensibilisation afin de permettre aux parents, aux enseignants et aux élèves de bien comprendre les possibilités qu’offrent l’étude des TIC et les carrières dans ce secteur et renforcer les liens entre les TIC, la formation et l’innovation.
– Créer des actions et des outils de soutien: encourager l’élaboration d’un cadre européen des compétences numériques, d’un portail européen sur les compétences et les carrières dans les TIC et l’initiative Europass; promouvoir les partenariats multipartites, les critères de qualité de la formation en entreprise, de nouvelles lignes directrices relatives aux programmes, y compris les sciences des services, et les incitations appropriées, en particulier pour les PME.
Stimuler l’employabilité et l’intégration sociale: lancer une initiative en matière d’intégration par les TIC en 2008 dans le but de réduire de moitié la fracture numérique d’ici 2010; encourager les initiatives dans le domaine de la responsabilité sociale des entreprises telles que l’European Alliance on Skills for Employability (Alliance européenne sur les compétences pour l’emploi) sous les auspices de la Business CSR Alliance et étudier comment les instruments de financement publics et privés peuvent soutenir de telles initiatives.
– Favoriser une utilisation plus efficace et plus large de l’apprentissage en ligne: favoriser la création de formations et de mécanismes d’échange des ressources de formation du personnel dans le domaine des compétences numériques; soutenir l’établissement de réseaux de centres de formation et de recherche numérique avec l’European Network of Living Labs et promouvoir les stratégies fructueuses de l’apprentissage en ligne.
Favoriser une coopération à long terme et assurer le suivi des progrès: entretenir un dialogue régulier avec les États membres et les parties prenantes; publier un rapport annuel présentant une synthèse de l’offre et de la demande et évaluer l’impact de l’approvisionnement mondial sur les emplois et les carrières dans les TIC.
L’évolution vers l’élargissement et l’approfondissement des compétences numériques dans l’UE passe par le dialogue multipartite et les partenariats d’action. En 2008, la Commission organisera une conférence majeure en partenariat avec les parties prenantes afin de faire le bilan des progrès réalisés, de présenter les résultats des actions menées et de préparer l’avenir.
Pour en savoir plus :

E-Skills for competitiveness, growth and employability
European e-Skills 2006 Conference
ICT Task Force report
Europass

Jean-Claude MORAND

(C) Jean-Claude MORAND

Un barcamp Web 2.0 à l’EPFL – Lausanne le 29/9/07

Voici un nouveau Barcamp organisé par par l’EPFL le 29 septembre prochain. L’agenda n’est pas encore trés clair à mes yeux, mais je suis certain que d’ici là il se clarifiera et reunira en tout état de cause de nombreux experts de la région voir de plus loin. Les premiers sujets proposés par l’organisateur de cette conférence spontanée concerne les CMS (Content Management Systems) et l’intérêt de la « participation à des associations d’étudiants: un investissement pour l’avenir ? » . Ceci alors que l’invitation semble s’adresser aux experts du Web 2.0. !
Le principe étant nouveau, il est probable qu’une centaine de curieux rejoignent ce barcamp ne serait-ce que pour rencontrer les autres geeks de la région. J’en serai sûrement après l’eTourCamp de Lugano, je veux mieux comprendre le potentiel de cette forme de réunion spontanée.

Si cet événement vous intéresse et que vous aimeriez suggérer un sujet ou un expert, n’hésitez pas à le déposer sur le wiki du barcamp et faites moi part de vos réactions par rapport à cette nouvelle forme de conférences.
Pour s’inscrire au BarCamp c’est ici sur le wiki 😉

Jean-Claude MORAND – Cyberstrat.net

(C) Jean-Claude MORAND

La fibre optique = un service public concédé

Mots clés Technorati : fibre optique, service public, billaut, felten, ARCEP

Après avoir visionné la vidéo de l’interview de Benoît FELTEN par Jean-Michel BILLAUT, j’ai envie d’apporter non seulement mon soutien à cette vision de potentiel de la fibre optique, mais aussi d’ajouter une épine dans un buisson alimenté d’ores et déjà de 45’000 plaintes auprès de la Direction de la concurrence et des prix.

Sans avoir l’expertise technique de Benoît Felten, je considère que la fibre et surtout la possibilité d’obtenir des débits de 100 Mo/s, représente une réelle opportunité pour les entités qui pourraient en bénéficier. Habitant Annecy, ville pilote pour le déploiement de la fibre optique, j’ai opté dès février 1997 pour ce système de transmission des données. Depuis 10 ans j’ai le plaisir d’avoir pu bénéficier de débits très variables. Doté d’une IP fixe et d’un premier contrat de 2 Mbs (en 97), autant vous dire que les révisions à la baisse se sont succédées sans même avoir été consulté voir averti le plus souvent. Même si les débits, dans une grande majorité des cas, étaient plus ou moins conformes à ceux annoncés, les épines ne sont pas dans la technologie, mais dans la qualité de la mise en œuvre de celle-ci. 45000 plaintes enregistrées par la Direction de la Concurrence et des prix… sans compter tous les abonnés plus ou moins silencieux qui n’ont pas franchis ce pas et qui supportent de plus en plus mal les absurdités des réponses d’une hotline impuissante. A titre d’exemple, si je me défoule sur mon clavier cet après-midi, c’est en grande partie parce que mon degré d’exaspération est au maximum. J’ai actuellement un contrat qui est supposé délivrer jusqu’à 30 Mo/s à mon domicile. En fait, il apparaît que les débits des serveurs locaux ne puissent dépasser 4 ou 5 Mo/s ce qui est à mon sens une forme de publicité mensongère… mais soit ! Avec 4 Mo/s on peut déjà se faire plaisir, avoir des communications audio avec des collègues à l’autre bout de la Planète sans dépenser un cent de plus. Mais voilà, depuis une quinzaine de jours le débit tombe à en dessous de 100 ko/s, il y a deux heures je n’avais que 27 ko/s soit 10’000 fois moins que ce qui est annoncé dans le contrat !! Alors, j’oublie les mises à jour de logiciels en téléchargement ou simplement la recherche documentaire pour les livres que j’écris. Car mettre tous les internautes dans le même groupe que les bandits qui téléchargeraient de la musique illégale est une vue tronquée et fallacieuse du surf sur Internet. C’est un lobbying destructif pour détourner l’opinion publique de l’intérêt du très haut débit. Seule Madame Michu peut y croire. Pas les Geeks ! J’ai 58 ans, je ne télécharge pas de musique, mais Internet, que j’utilise depuis 1987, est un outil à part entière d’éducation, de veille et une fantastique opportunité de transporter d’un bout à l’autre de la Terre tout ce qui peut se transformer en bits. En cela je suis un adepte de la théorie de Nicolas Negroponte du MIT qui affirme toujours que l’on doit déplacer les atomes pas les bits. Alors, ce qui me met hors de moi, c’est d’entendre une voix d’un pauvre bougre, employé d’un call center facturé à 34cts la minute, impuissant me demandant de désinstaller et réinstaller mon système alors que mon voisin, comme moi, rame à 28 Kbs soit deux fois moins qu’un vieux modem 56Kbps.

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Test de bande passante réalisé à Annecy le 11 août à 14h17

Le traceroute que j’obtiens avec mon logiciel d’analyse du réseau (Pingplotter) démontre un grand nombre de « packet loss » sur plusieurs points du réseau de mon opérateur. Bien entendu les temps de réponse de toutes les machines augmentent au point de perturber les plus patientes des applications. Lorsque qu’après une semaine d’attente le technicien local intervient et constate, comme nous que les équipements locaux ne sont en rien responsables de problèmes de lenteurs ma frustration elle augmente.

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Je vois cependant deux petites lueurs d’espoir avec deux actions de l’ARCEP. La première toute récente n’est qu’une recommandation pour introduire un peu plus d’équitabilité dans les contrats avec les FAI.[1]. J’irai encore un peu plus loin du point de vue technique en proposant, comme pour les contrats d’entreprise, de garantir une prestation sous forme de SLA (Service Level Agreement) qui prendrait en compte non pas les vitesses de transmission en upload/download, mais les temps de réponse maximums des machines (serveurs/routeurs/firewalls) gérés par le FAI. Il me semble ainsi normal d’avoir un taux de réponse inférieur à 15 millisecondes pour toutes les machines situées en Europe, ceci avec un pourcentage de « packet loss » à zéro. Dans le cas que je vis actuellement, une IP démontre depuis 3 semaines un taux de perte supérieur à 70% ce qui a pour corollaire de faire chuter la vitesse. Mais les opérateurs de la hotline, n’ont semble t’il pas accès à ces données et dans la grande majorité des cas, n’ont pas les connaissances ou l’autorité pour écouter le consommateur que je suis pour rechercher une solution qui, j’en suis certain, améliorerai la qualité du service et surtout la perception de ce niveau de qualité. En agissant, sur le niveau de perception les dirigeants de la société d’exploitation du réseau câblé augmenteraient ainsi l’attractivité de ce vecteur et donc le nombre de prises raccordées…donc la rentabilité de l’infrastructure utilisée….Mais comme souvent le coût de celle-ci n’est pas dans leur bilan alors ce n’est pas une priorité. Ceci m’amène à la deuxième lueur d’espoir que j’entrevois, toujours à l’initiative des experts de l’ARCEP. Il s’agit de la mise en concession du sous-sol des villes[2] [3] et à la mutualisation des réseaux disponibles ou à venir[4]. En effet, tour comme l’évoque Benoît Felten, cette infrastructure optique est à mes yeux un service public qui apporte une réelle valeur ajoutée non seulement aux ados qui jouent en réseau ou téléchargent des vidéos de Dailymotion, de Youtube ou celles de JM Billaut sur son blog, mais aussi aux entreprises qui transmettent des bons à tirer, aux professeurs et chercheurs qui accèdent à des documents de recherche de plus en plus volumineux, aux services d’assistance qui peuvent apporter des conseils en ligne, aux malades qui pourraient dialoguer par vidéoconférence avec leur médecin.

Aux excellents arguments juridiques développés dans le rapport Conseiller d’Etat, Emmanuel Glaser, pour le compte de l’ARCEP je souhaite que la défaillance des modèles économiques actuels soit prise en compte par le législateur. Pourriez-vous concevoir de rouler sur l’A7 en ce week-end du 15 août et apprendre à mi-chemin que l’autoroute est coupée que les embouteillages soient immenses et que personne ne puisse vous répondre pour vous donner une indication de l’origine du problème ou de la date probable de remise en service ? C’est pourtant une situation analogue que l’on vit sur les autoroutes de l’information. Alors, en qualité de citoyen que je suis, j’attends que le législateur impose des conditions d’exploitation strictes aux sociétés exploitantes du bien public et introduise des mesures de la performance dans les contrats puisque celles-ci n’ont pas démontré en plus de 10 ans leur capacité à satisfaire les attentes de la clientèle. Faut-il, ici préciser que mes attentes ne sont pas essentiellement d’ordre technologique, car il est tout à fait compréhensible que le débit d’un réseau soit limité et que des pannes puissent être observées. Mais, j’accepte de plus en plus difficilement l’absence d’information et le mensonge organisé. Car lorsque tous vos voisins sont plantés et que le préposé du pseudo service client vous certifie avec arrogance que tout va bien sur le réseau on ne peut que se poser des questions quant à la fiabilité du service.

En cela, l’application de la loi du 9 juillet 2004 n’est qu’un premier pas qui doit permettre de concevoir de nouveaux modèles d’entreprise.

Car pour finir sur une touche beaucoup plus optimiste ce long billet je suis convaincu qu’un accès généralisé à 100 Mo/s permettra une meilleure répartition des ressources sur le territoire national, donnera la possibilité aux PME de pouvoir établir les bases de fructueux contrats d’exportation beaucoup plus facilement avec des partenaires très éloignés de leur base. En assumant que le chiffre de 12 milliards d’Euros avancé par Benoît FELTEN pour équiper le territoire soit exact, il doit être rapproché du déficit commercial de la France qui a été de 15 milliards pour le premier semestre 2007[5]. Certes, le coût du pétrole et le taux de change de notre monnaie peuvent être invoqués, mais les solutions peuvent être aussi plus novatrices. L’une d’entre-elles est d’avoir un service public de la fibre optique afin que nous puissions enfin pouvoir utiliser de la vidéo interactive avec Skype ou un autre système, être en mesure de pouvoir envoyer un dossier digitalisé sans attendre des heures.

Jean-Claude MORAND


[1] Voir http://www.finances.gouv.fr/clauses_abusives/recom/07r01.htm

[2]http://www.lagazettedescommunes.com/actualite/pdf/noosnumericable.pdf

[3] Voir aussi le rapport Glaser et http://www.arcep.fr/index.php?id=8571&tx_gsactualite_pi1%5buid%5d=960&tx_gsactualite_pi1%5bbackID%5d=1&cHash=f7620fe789

[4]http://www.arcep.fr/index.php?id=8571&tx_gsactualite_pi1%5buid%5d=964&tx_gsactualite_pi1%5bannee%5d=&tx_gsactualite_pi1%5btheme%5d=&tx_gsactualite_pi1%5bmotscle%5d=&tx_gsactualite_pi1%5bbackID%5d=26&cHash=69dda645c6

[5]http://www.latribune.fr/info/Le-deficit-commercial-francais-se-creuse-de-deux-milliards-au-premier-semestre-~-ID43ACB1CA6A378B56C12573310027235E

(C) Jean-Claude MORAND

TRAVELOCITY lance un outil d’évaluation des hôtels en fonction des comportements des voyageurs

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Mots clés Technorati : TRAVELOCITY, Travel 2.0, UGC, comportement

Depuis qu’il ait été le premier site de voyager à donner la possibilité aux utilisateurs de l’enregistrer une évaluation des prestataires, il y a six ans, Travelocity a vu sa croissance de popularité augmenter en permanence au point qu’il est considéré maintenant un comme une ressource incontournable pour les personnes qui recherchent un hôtel aux Etats-Unis. Jusqu’à présent, malgré l’addition de fonctionnalités, aucun système ne prenait en compte les goûts ou les intérêts des voyageurs. Pour satisfaire les attentes des consommateurs, avant et après un voyage, TRAVELOCITY lance un nouvel outil d’évaluation des hôtels qui apporte une solution à ce problème en aidant les clients à trouver des les informations qu’ils recherchent en privilégiant les aspects qualitatifs des choix.

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Ce nouvel outil donne aux voyageurs la possibilité de trier les évaluations des dizaines de milliers de revues en prenant en compte la catégorie à laquelle ils appartiennent qu’il soit une famille, un couple avec ou sans jeunes enfants, avec des adolescents, des voyageurs avertis, une femme seule, un groupe d’amis, avec des handicapés, accompagnés d’animaux domestiques ou simplement des vacanciers ordinaires ou des voyageurs d’affaires. Avec ce lancement « Nous faisons avancer le concept de génération du contenu par les utilisateurs (UGC) à un niveau supérieur », déclare Noreen HENRY, Vice President des hôtels et du packaging de Travelocity. Ainsi, « les voyageurs n’ont plus besoin de surfer des heures sur le Web pour chercher des opinions crédibles et adaptées à leurs besoins – notre outil de revues des hôtels satisfait leurs besoins. »

L’outil mis en œuvre inclut une revue des évaluations proposées selon l’intérêt et les besoins de chaque voyageur. Celui-ci créer un profil personnalisé au début du processus. Il contribue ainsi à enrichir les évaluations en fonction de critères qui lui semblent importants.

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Par exemple un voyageur à mobilité réduite de peut fournir des commentaires sur l’accès en chaise roulante. Ceux qui détiennent des animaux domestiques pourront enrichir les revues de la qualité de l’accueil qui leur a été réservé avec leurs compagnons de voyage. En adressant ce défi d’authenticité et de pertinence, le processus de qualification garantit aux clients de Travelocity une information beaucoup mieux adaptée à leur contexte de voyage. En testant le système, j’ai noté avec intérêt que les évaluations ne pouvaient être faites qu’après avoir suivi cinq étapes. Dès le deuxième écran, nous sommes invités à saisir nos coordonnées et la date d’un séjour, l’anonymat de l’évaluateur pouvant être préservé au moment de la publication. Cette mesure doit inciter les internautes à ne pas tomber dans la calomnie gratuite et aux concurrents à s’abstenir de venir critiquer des établissements. Gageons que cela peut effectivement contribuer à recueillir des avis honnêtes, mais la longueur de la procédure doit décourager plus d’un contestataire. Ceci ne m’a pas empêché de compléter le questionnaire avec une fausse identité… reste à savoir si mon avis est modéré ou pas.

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De mon point de vue, la multiplication des informations disponibles sur Internet induit également un changement de comportement des voyageurs. Ceux-ci semblent apprécier de pouvoir sélectionner leurs hôtels en fonction d’une recherche multicritères. Dans le cas de TRAVELOCITY, ce sont 16 éléments qui sont pris en considération tant pour la sélection que pour les évaluations. Cette évaluation s’étend aux restaurants à proximité, les événements et les activités annexes. D’autres OTA vont sans aucun doute emboîter le pas de ce leader de l’industrie sachant que des société comme GIATA dispose de grilles de collection de l’information sur une centaine de critères mis à disposition sous forme de données au format XML, il n’est pas si compliqué de concevoir des outils de recherche multicritères et de donner la possibilité aux évaluateurs de formuler une opinion pour chacun de ceux-ci.

Les professionnels qui ont intégré une démarche qualité dans la gestion de leur établissement perçoivent cette démarche comme un atout. « Nous sommes satisfaits de travailler avec une société qui offre des possibilités d’évaluation acceptable et conviviale de nos établissements. » déclare ainsi Andrew RUBINACCI, Vice President distribution marketing EMEA pour le groupe des Hotels Intercontinal. « Travelocity offre un processus de recherche à jour pour la recherche d’évaluations des utilisateurs qui est profitable pour l’ensemble de nos clients qui disposent maintenant de pouvoir réellement se familiariser avec nos établissements avant leur arrivée. »

Ce texte est une traduction adaptée d’un communiqué de presse de Travelocity disponible sous http://www.hotelmarketing.com/index.php/content/article/070809_travelocity_launches_new_hotel_review_tool/

Jean-Claude MORAND – Cyberstrat.net

(C) Jean-Claude MORAND

3ème rencontres du e-Tourisme institutionnel

Ludovic Dublanchet nous en dit un peu plus à propos des 3ème renoncre du e-Tourisme Institutionnel dans un billet publié sur le site etourisme.info. Vous pouvez d’ores et déjà le consulter sur le blog des Rencontres. Ces rencontres commenceront lundi 19 novembre en début d’après-midi avec un atelier de réflexion sur les Mondes Virtuels et le Web3D, l’occasion de découvrir SecondLife et autres mondes peuplés d’avatars, avec notamment David Castéra et Fabrice Tron, deux des pionniers parmi les sociétés pouvant vous accompagner dans ces nouvelles dimensions. Un large moment consacré aux échanges suivra, avec également un speed dating sur des innovations et produits. En soirée, à la Cité de l’Espace, cinq Trophées du etourisme institutionnel seront remis :

1) meilleur site de CRT,
2) de CDT,
3) d’OT 4*,
4) meilleure “Performance et Disponibilité” (avec les analyses de la société IP Label)
5) et enfin, une nouveauté, le Trophée 2.0. ( NDLR : Voilà une initiative que j’apprécie particulièrement !)

Le mardi 20 novembre fera place à deux présentations plénières consacrées aux attentes des internautes, et à deux séries de cinq ateliers, de l’ergonomie aux aspects juridiques, en passant par l’e-volution des métiers, les services 2.0 ou l’information en mobilité. Les inscriptions en ligne seront ouvertes à la rentrée, mais notez d’ores et déjà la date sur vos agendas.

Jean-Claude MORAND

(C) Jean-Claude MORAND

A barcamp pour anticiper l’impact des TIC sur Tourisme

L’importance des TIC modifie en profondeur le comportement des candidats au voyage et en conséquence les modes de distribution des produits touristiques. Une discipline « eTourisme » se développe avec pour objectif d’étudier les interactions entre les évolutions [rapides] des technologies et des nouveaux concepts de marketing avec les différents éléments de la supply chain du tourisme. Alors qu’en France, ce secteur de l’économie représent 6.7 % du PIB, ont peut comprendre que toute modification en profondeur des modes opératoires devienne stratégique, surtout lorsque les nouveaux distributeurs ne sont plus des acteurs nationnaux. Pour de nombreux prestataires touristiques, il existe un potentiel énorme pour gagner des parts de marché ou simplement instaurer une situtation de compétitivité avantageuse en exploitant les concepts du Web 2.0 en particulier toutes les applications ayant recours aux contenus générés par les utilisateurs connues sous le terme de « User Generated Content » (UGC).

Le processus d’adoption semble pour une fois inversé, l’adoption de ces innovations étant en premier lieu celui des utilisateurs (bottom-up). Avec des taux de pénétration du Broadband (ADSL, Cable,…) supérieur à 50% dans la majorité des pays industrialisés, nous sommes de plus en plus nombreux à partager nos photos, vidéos, et expériences de voyage sur le Net. L’aptitude des consommateurs à utiliser les TIC pour préparer et réserver un voyage semble être bien meilleure que celle de la grande majorité des acteurs du monde touristique qui se sent beaucoup plus à l’aise devant le piano de leur cuisine que le clavier de leur ordinateur. Quoi de plus normal pour une industrie où la taille des entreprises dépasse rarement 10 employés nécessitant donc que le patron soit avant tout un professionnel de la restauration et l’hôtellerie avant d’être un geek. Reste, que la problèmatique de la mise en marché et de la génération de la demande fait aussi partie des défis de la gestion hôtelière. Face à des Expedia, Oppodo, Tripadvisor ou d’autres sites d’évaluations collaboratives, la pertinence des premiers sites web 1.0 et des guides touristiques de la presse écrites devient un élément de l’histoire de l’économie touristique. Les consoacteurs que nous sommes prennent le pouvoir et nous contribuons à changer la donne des réseaux touristique.

Pour faire le point du développement de ces techniques que je regroupe sous le terme « Travel 2.0 », l’ Université deLugano (Tessin – Suisse) organise un Barcamp le 3 novembre 2007. Les organisateurs de cette manifestation nommée eTourCamp se donnent pour objectif de partager les opinions des innovateur de la première heure, de mieux comprendre les tendances actuelles dans le domaine des TIC pour le Tourisme.

La promotion de cet eTourCamp est assurée par webatelier.net et NewMinE un laboratoir de l’ Universy of Lugano ainsi que Sketchin.

Si vous ne connaissez pas la magnifique ville de Lugano je vous invite à visionner un présentation sur LonelyPlanet.tv

Jean-Claude MORAND

(C) Jean-Claude MORAND

Amélioration en cours…

Mis à jour le 25/7/07
Blogger offre de nouvelles possibilités d’édition depuis quelques semaines… L’interface recours à des fonctions AJAX qui permet d’ajouter de changer facilement la présentation du blog au moyen de widgets et de les positionner sous forme de copier/coller.

Je n’avais pas encore transposé le contenu de ce blog sur leur nouveau système. Je suis en train de le faire. Malheureusement, cela suppose une mise à jour des enregistrement DNS dans la mesure où ils se proposent d’héberger un mini site qu’ils nomment « domaine personnalisé ». Pour cela la fonction CNAME (*) du DNS serveur doit être modifiée pour faire un lien sur les serveurs de « ghs » de Google et seulement quelques hébergeurs donnent cette possibilité. Le mien ne l’accepte pas !… je doit donc utiliser Blogspot et inclure une redirection dans la page de mon site.

(*) CNAME record ou canonical name record qui permet de faire d’un domaine un alias vers un autre. Cet alias hérite de tous les sous-domaines de l’original. – Extrait de Wikipedia.org

Jean-Claude MORAND

(C) Jean-Claude MORAND

Un blog doit-il être vraiment considéré comme une source de Chiffre d’affaires ?

Stéphane THOMAS dans son blog Simplentreepreneur.com se lance dans une approche des revenus de la blogosphère française. Article intéressant dans la mesure où il nous livre au moins partiellement quelques chiffres des chiffres d’affaires réalisés principalement en provenance des insertions publicitaires inclus dans les blogs qui varient pour ceux cités entre 6000 et 2000 Euros pour les plus importants. A juste titre le débat porte également sur le transfert du lectorat de la lecture des blogs proprement dit, c’est-à-dire que cela suppose que chaque visiteur saisisse dans son navigateur l’URL du site, aux flux RSS. Ces derniers présentent l’énorme avantage de pouvoir être automatiquement identifiés par les agrégateurs de flux…. Mais en matière de chiffre d’affaires publicitaire ils sont aussi un frein car le nombre d’impressions (et donc de clics potentiel) chute dramatiquement. C’est ainsi le cas de Fred Cavazza qui souligne, dans un billet de réponse, que « la fréquentation de mon blog est en baisse progressive depuis le début de l’année pour se stabiliser autour des 4.000 visiteurs uniques par jour. Pourquoi ? Probablement parce qu’il y a un transfert des lecteurs web vers le flux RSS (plus de 15.000 abonnés). » . Dans ce même billet, Fred indique qu’il se refuse à monnayer son blog et je partage ce point de vue car il me semble, en tout cas pour le marché francophone, la publication de news sous cette forme ne peut-être que l’un des éléments d’un communication mix et marginalement une source de chiffre d’affaires.

Tout comme le souligne Fred, l’aspect quantitatif du lectorat est certes un élément important mais ne doit pas occulter la qualité de l’audience ciblée et surtout les objectifs stratégique que l’on entend atteindre en publiant sur le Net.

· Le branding, la notoriété
· Génération de la demande (ex: susciter des demandes de consulting)
· Information sur les sociétés, produits et services (ex : Product change notifications, nouveaux produits)
· Contribution au Search Engine marketing
· Elément de la stratégie des Relations Publiques (ex : communiqués de presse)
· Gestion de la relation client (ex : un blog destiné à un segment de clients spécifique)
· La gestion des événements (ex : en support à une conférence d’envergure)
· La publication des nouveaux jobs (ex :
Jobmeeters, Altaïde,… et presque toutes les agences de recrutement maintenant)
· Un blog pour tester les nouvelles idées, la veille et recueillir des avis de client.
Ne soyez donc pas frustré si vous ne gagnez rien avec Adsense, une régie ou toute autre forme de publicité. Votre blog peut vous servir à bien d’autres choses… avec Aref JDEY nous avons publié une liste de 101 applications du RSS (souvent lié aux blogs) qui peuvent vous donner d’autres idées pour tenter de rentabiliser votre connaissance des ces systèmes et standards de publication. Vous les trouverez dans la deuxième édition de notre livre « RSS, blogs : un nouvel outil pour le management »

Jean-Claude MORAND – Cyberstrat

(C) Jean-Claude MORAND

Modification "graphique" des itinéraires sous Google Maps

Depuis plusieurs mois, je cherche une solution qui puisse introduire un layer sur une carte pour indiquer un intinéraire de manière simple et sans avoir à investir dans un système de gestion des données cartographiques. Pour l’instant le meilleurs système que j’ai pu identifier est Everytrail.com mais il présente l’inconvénient de devoir connaitre les coordonnées GPS (Latitude et longitude) de chaque point d’intérêt (POI). Cette formule à l’avantage d’être trés précise mais n’est pas forcément adaptée à la description d’itinéraires comme je le fais dans un autre blog dedié à la randonnée (http://randos.blogspot.com/ ). Il semble en revanche que l’avancée technique proposée par Google soit un mouvement intéressant dans cette direction, même si pour l’instant la solution « drag & drop » ne soit proposée pour les itinéraires routiers sous Google Maps. La vidéo ci-dessous (en anglais) vous permettra d’en savoir plus et le mieu est tout simplement d’essayer de modifier un itinéraire de votre choix.
J’ai essayé avec des trajets entre la France et la Suisse… cela marche !. Je trouve aussi que cette solution ouvre de nouveaux débouchés pour Google mais aussi pour les annonceurs qui trouvent ainsi un moyen de mettre en valeur leurs services à proximité d’un itinéraire qu’un utilisateur créé pour planifier par exemple un circuit touristique. Je l’ai ainsi fait pour le Tour du Lac d’Annecy, une région que je vous invite à visiter 🙂 essayez en visitant l’URL de la page ainsi créée. La version testée permet d’afficher sur l’itinéraire, les hôtels inclus dans la base de données de booking.com
C’est aussi une autre forme pour communiquer des itinéraires aux amis. Sachant qu’une API existe pour ce service, il devient donc plus aisé aux organisateurs de tours de proposer une visualisation des itinéraires.
Jean-Claude MORAND
(C) Jean-Claude MORAND

Première session d’un cours dédié au TRAVEL 2.0

16/7/2007 – La semaine dernière j’ai eu l’opportunité de tester pour la première fois un module de cours « How to milk Travel 2.0 » dans le cadre de la Summer University organisé par la branche consulting de la prestigieuse Ecole Hôtelière de Lausanne. Ces 2.5 jours de cours, de workshop et de brainstorming ont permis à des consultants, professeurs de marketing et dirigeants hôteliers allemand, espagnol, suisse et tchèques de mieux comprendre comment ils pouvaient, parfois sans investir d’argent, mieux exploiter le potentiel des application RIA, des sites d’évaluations collaboratives, des blogs, de la folksonomie et du géo-marketing. Dommage que les français soient toujours aussi peu nombreux. Pourtant cette prestigieuse école détient un agrément pour la formation continue en France. Les frais de participation des tchèques étaient eux, largement pris en charge par un financement européen. N’est-ce pas aussi une oppoortunité pour les français ?

Les dirigeants de Tripadvisor m’ont fourni un white paper et une présentation qui m’ont bien aidé. Dommage que Google (division Travel) n’ait pas été en mesure de me fournir une aide équivalente, ceci d’autant plus que cette firme est en train de prendre des initiatives très intéressantes dans le domaine de la syndication des évaluations faites par les voyageurs de plusieurs sites d’évaluation des services hôteliers.

Il est probable que cette session soit renouvelée l’an prochain, en attendant, j’aurai aussi le plaisir de partager ces connaissances avec les étudiants de Master en Tourisme de l’Université de Savoie à Chambéry et je reste à disposition des Chambres des métiers ou des groupes hôteliers pour faire découvrir à leurs membres comment ils peuvent mieux exploiter le potentiel du web 2.0 que l’on retrouve sous la dénomination Travel 2.0 pour les métiers du tourisme.

Jean-Claude MORAND

(C) Jean-Claude MORAND