Pourquoi RSS a t’il un business modèle incertain

Ecrit le 11/10/2004
Du point de vue de l’hébergement

En l’état actuel du marché, l’utilisation première des standards RSS se résume essentiellement aux blogs. A notre connaissance, ils sont tous capables tel, BLOGGER[1], de générer des flux RSS qui peuvent être publiés soit directement sur le service d’hébergement du blog, soit produire un fichier HTML qui viendra s’insérer dans un site web traditionnel comme le fait Cyberstrat sous www.cyberstrat.net/blog.htm . Cette formule est courante dans la communauté Internet pour tester ou lancer de nouvelles idées.Si, au début, le service était gratuit il n’en est plus de même aujourd’hui. Les hébergeurs facturent presque tous leurs services. En effet, dès que le trafic s’intensifie les coûts suivent la même tendance. Il ne leur est donc plus possible de considérer l’investissement comme une dépense de R&D et doivent donc rechercher une source de revenus pour couvrir les frais engendrés. C’est précisément ce qu’à fait Dave Winer[i] en juin 2003; il a simplement débranché les serveurs qui hébergeaient des milliers de blogs des innovateurs. Donc, une fois encore il est illusoire de croire qu’un modèle du tout gratuit puisse être pérenne. Des solutions professionnelles d’hébergement verront le jour tant au point de vue des hébergements que des logiciels capables de générer des flux RSS. J’estime que l’évolution est et sera similaire à celle observée pour le développement des sites webs d’entreprise. Pour la plus part des entreprises cela ne devrait pas poser de problème car les besoins d’hébergement sont les mêmes que ceux d’un site web traditionnel. Bien qu’un débat soit en cours en ce qui concerne les impacts sur la bande passante requise pour satisfaire les nombreuses sollicitations des newsaggregators des souscripteurs de flux.

Du point de vue de la génération des fichiers RSS et ATOM

Pour l’instant, le modèle prédominant sur le marché regroupe sous une même offre l’hébergement et la génération de fichier RSS, souvent avec l’option de pouvoir exporter les fichiers sur un serveur autre que celui de l’hébergeur. Cette approche ne pose aucun problème pour une utilisation ludique sous forme de blog. En revanche toute utilisation professionnelle des flux RSS demande une intégration étroite avec les systèmes de gestion des contenus (CMS) ou de documents (DMS) de l’entreprise ou tout simplement du site web de cette même entreprise. Les grandes entreprises qui veulent produire des flux RSS savent déjà développer des interfaces XML pour produire des flux. Les PMEs TPEs[2] qui utilisent des logiciels de fabrication de pages HTML « Grand public » tel que Dreamweaver ou Microsoft FrontPage, ils devront attendre que de nouvelles versions intègrent la génération de fichier au formats RSS ou ATOM. Ceci ne saurait tarder !

Du point de vue de la gestion des droits du contenu

Fin 2004, il me semble que nous soyons à nouveau entré dans une période euphorique qui voudrait que tout soit gratuit dans le monde de l’Internet. Les journalistes mettent un point d’honneur à ouvrir leur blogs oubliant leurs revendications sur leurs droits d’auteur pour les contenus en ligne. Certains employeurs, sous le couvert de la recherche d’une forme d’intimité avec leurs partenaires encouragent leurs employés[3] à s’exprimer sur la toile tout en prenant des mesures[4] drastiques pour les plus bavards. Sans parler du temps dédié à la lecture des ces millions de nouvelles publications, il est plus que certains qu’après avoir assouvi sa soif de curiosité, beaucoup d’auteurs reviendront à des considération plus matérielles et chercheront à être rémunéré pour leurs écrits ou s’arrêteront tout simplement par faute de temps devant donner la priorité à des activités plus lucratives. Mais alors quels sont les axes de recherche possibles pour obtenir un retour sur investissement des flux RSS ?

En premier lieux certains leaders d’opinion surfent sur ce phénomène social avec dessein de promouvoir leur propre image, leur prochain livre ou leur service de conseil. Nul doute que RSS est encore pour quelques mois un excellent média de promotion.

Ensuite, dans certains cas limité il se peut que les flux RSS soient générateurs de trafic sur un site d’achat qui permettrait alors aux auteurs de prélever une dîme. Un pourcentage sur les transactions réalisées, un peu comme les modèles d’affiliation. Je souhaite recevoir des témoignages des personnes qui sont enrichies par ce biais car je n’en connais pas. Pour plus de détails je vous suggère un article, certes un peu ancien, éducatif à ce sujet.

Certains journalistes pourront vraisemblablement vendre leur prose sous forme d’abonnement sur le modèle des lettres confidentielles papier qui font la fortune de quelques éditeurs boursiers ou de tendance. A ma connaissance, ce modèle bien présent chez les infomédiateurs n’est pas mis en évidence en tant que stratégie RSS. Les infomédiateurs se contentant de tester les standards et technologies associées simplement comme un moyen supplémentaire de mise à disposition des informations. J’ai un peu de mal à concevoir du « Pay per view » dans le domaine RSS. Si vous avez des idées, n’hésitez pas à mettre un commentaire ou à m’envoyer un email.

Le modèle publicitaire était un rêve pour un grand nombre d’auteurs de site web en 1998/99. Beaucoup imaginaient des millions de visiteurs cliquant frénétiquement sur les promotions de leurs sponsors. Quelques exemples que je cite dans mon livre Cyberstrat faisaient état de taux de clics à deux chiffres. En fait, quelques années plus tard, les taux supérieurs à 1% sont souvent considérés comme excellent et bon nombre de responsables de la communication ont adopté des techniques de marketing direct sur le Net plus sophistiquées faisant appel à la personnalisation.

Le seul modèle qui me semble réellement prometteur est celui des alertes complètement sponsorisées par une entreprise ou groupe d’entreprises. Ces alertes peuvent être d’ordre commercial et marketing pour promouvoir un produit ou un service. Où elles pourront être d’ordre technique et je crois que le potentiel de RSS réside en cela. J’imagine une cuve de fuel envoyant un message RSS à un service pour signaler que le niveau minimum est atteint, une machine dans un atelier demandant une maintenance, un système de gestion des commandes indiquant au client la data probable de mise en production de son ordre ou encore un service exportateur signalant au service des douanes qu’un chargement est prêt à être inspecté. C’est en cela qu’un standard trouve sont intérêt car les alertes peuvent être envoyées et reçues par des logiciels différents sans avoir à négocier la forme de la réception.

Nous retrouvons là une forme simplifiée du modèle de traitement de l’information de Shannon où l’on supprimerait les aspects de décodages. Mais pour l’instant, après plusieurs mois de recherche sur ce standard je ne connais pas d’application concrète de cette hypothèse, raison pour laquelle j’affirme que le business modèle de RSS est encore incertain.
[1] www.blogger.com

[2] Très Petites Entreprises

[3] L’une des expériences les plus souvent citée est celle de SUN.

[4] En juin 2003, les dirigeants de Microsoft se considéraient déjà entre le marteau et l’enclume lorsqu’ils utilisaient les blogs (http://www.microsoft-watch.com/article2/0,4248,1128705,00.asp ). et en octobre 2003 un premier employé était licencié pour avoir publié une photo d’un camion livrant des Mac à la firme de Seattle

(C) Jean-Claude MORAND

Le Club Suisse de Marketing découvre RSS

Pas moins de 50 personnes ont accepté de venir nous écouter ce jeudi soir pour découvrir les nouvelles possibilités de RSS pour le marketing. Jérôme CHEVILLAT de IFeedYou a apporté une aide précieuse pour tanter de dismistifier RSS et les blogs. Mais je dois avouer avoir été un peu juste pour répondre à des questions aussi simple que « RSS à quoi ça sert ? » en une phrase! ou « Quelle est la différence entre un blog et RSS ? » toujours en moins de 10 mots sans utiliser le jargon que seul un expert du W3C peut comprendre. Avouons que ceux qui lisent aujourd’hui ce billet sont soit des curieux aventuriers du Net soit des Trend makers de la high-tech. Difficile donc de vulgariser des concepts (car il ne s’agit pas que d’un seul) techniques applicables à des formes d’interactions avec les utilisateurs qui sont elles-même novatrices. Après cette soirée je me suis donc attelé à afiner le discours afin de pouvoir mieux répondre aux prochains qui accepterons de se propulser dans le futur. Futur que Bénédict Le Grand du Laboratoire d’Informatique de Paris 6 (LIP6) nous a laissé entrevoir dans la foulée de la présentation de RDF (Resource Description Framework) et le sémantique web.

Merci encor Sylvie Léger pour avoir pris le risque de proposer se sujet novateur aux membres du Club de Marketing Suisse.

(C) Jean-Claude MORAND

Et maintenant 5 bonnes raisons pour opter pour un fux RSS

1) Une alternative au SPAM

2) La réduction du temps nécessaire pour accéder aux connaissances implicites

3) Une forme complémentaire de communication en complément du web et de l’email

4) Dans certains cas une forme de publication sans intermédiaires

5) Une étape transitoire vers la classification des informations non structurées.

Qu’en pensez-vous ?

(C) Jean-Claude MORAND

5 bonnes raisons pour ne pas considérer RSS

1) la degré d’acceptance par les lecteurs est encore trop faible

2) Le business modèle n’est pas clair

3) Impossibilité d’utiliser le multimédia

4) Les possibilité de personalisation sont faibles

5) Les statistiques sont pratiquement innexistantes

Qu’en pensez-vous

Dans mon prochain billet je vous donnerai 5 bonnes raisons de considérer RSS

(C) Jean-Claude MORAND

Developement de l’Image de marque et Teasing avec les flux RSS

Septembre 2004: A ce stade du développement du standard RSS, les utilisations de ce media en publicité restent limitées. Deux facteurs majeurs justifient cette faible pénétration. Le premier est lié à l’aspect non intrusif du media dont la lecture repose sur la seule volonté des destinataires à souscrire à un flux. On comprendra alors que les responsables de campagnes de publicité ciblées sur une audience très large hésitent encore à adopter ce modèle qui s’avérera peu efficace. Le second est lié au nombre d’utilisateurs avertis qui est encore trop faible pour lancer des campagnes de forme traditionnelle. Toutefois, on peut d’ors et déjà imaginer des campagnes ciblées sur des utilisateurs avancés : les leader d’opinion high-tech.

Notoriété et branding

Développer la notoriété d’une société, d’un produit, d’un service ou d’une application peut être envisagé en utilisant tous les canaux de communication disponibles pour atteindre le cœur de cible si possible en recherchant le meilleur retour sur investissement. Blogs et flux RSS entrent sans aucun doute dans cette catégorie pour les audiences technophiles ou étant fortement aidées pour recevoir les informations directement. Les responsables de marketing peuvent d’ors et déjà considérer les flux RSS dans leur communication mix.

Teasing

NIKE[i] a utilisé RSS pour un premier essai de teasing. En présentant l’ « art de la vitesse » et de petites histoires. L’ultime objectif des responsables du marketing étant d’associer la cible afin qu’ils se sentent concernés et se rappelle de l’expérience de la firme NIKE lorsqu’elle a sélectionné des réalisateurs de films. Commentez cet article sur le blog de Cyberstrat !

[i] Voir ce blog sur

(C) Jean-Claude MORAND

Etude comparative des blogs par rapport aux Forums

Dans un article publié en juillet 2003, Dave Pollards[1] présente les weblogs comme le dernier moyen de communication juste après les forums. Cette approche se comprend dans la mesure où les weblogs sont, comme les forums, simplement un outil supplémentaire créé pour la transmission et le partage des connaissances.

J’approfondi cette recherche de comparaison dans un white-paper que je viens de mettre en ligne ici. Je propose des critères d’évaluation qui doivent permettre de déterminer les situations dans les quelles il est préférable d’utiliser l’un ou l’autre.

N’hésitez pas à faire des commentaires sur ces propositions !

[1] http://blogs.salon.com/0002007/categories/businessInnovation/2003/07/01.html

(C) Jean-Claude MORAND

Augmentez la visibilité sur les moteurs de recherche en augmentant la popularité de votre site avec des flux RSS

L’un des critères retenu par les moteurs de recherche tel que Yahoo ou Google est la mesure de popularité d’un site en comptant simplement le nombre de liens pointant sur ce meme site. L’adoption du standard RSS pour diffuser les news relatives aux produits, applications ou simplement celles de votre société permet aux internautes de les syndiquer. En d’autres termes, ils décident d’être alertés chaque fois que vous publierez quelque chose de nouveau en utilisant les fonctions de leur “News Aggregator”. Celui-ci vient chercher (sous forme d’un PING pour les techniciens) les nouvelles à une fréquence données ou calculée automatiquement par le système. Si on prend l’exemple de Fairchild Semiconductor, un infomediator (Topix.net) publie des nouvelles pour un certain nombre de sociétés de ce secteur industriel en utilisant RSS comme vous pouvez le constater sur la copie de mon écran “My.Yahoo” ci-dessous.

Chaque personne décidant de syndiquer ce contenu, comme je l’ai fait, créé également un lien sur le site et la page qui héberge ce contenu. Toutes ces personnes augmentent donc la popularité du site donc sa visibilité sur les moteurs de recherche.

En plus si les résumés des pages contiennent des liens, ceux-ci contribueront également à accroître la popularité du site. Tout serait bien si les responsables de produits maîtrisaient RSS et appliqueraient cette technique. Pour notre exemple, ce n’est pas encore le case car les liens vont respectivement sur http://www.rfglobalnet.com/ , http://www.plantetanalog.com/ , http://www.masshightech.com/ et http://www.tmcnet.com/ . Et bien entendu, les infomediators s’abstiennent d’inclure des liens dans leurs articles car ils espèrent vendre de la publicité liée au contenu de ces pages à ceux même qui ont générés ce contenu !

La solution à ce problème est simple, il suffit que les auteurs publient leur contenu sous forme de flux RSS.

(C) Jean-Claude MORAND

Quelles differences entre un Forum et un Blog?

En abordant les blogs, je me suis demandé en quoi ce standard pouvait etre différent des forums web que nous connaissons tous.

En cherchant un peu sous Google, je n’ai trouvé qu’un ambryon de discussion intiée par Miguel

Cette réflexion m’a ammené à élaborer et à publier un white paper sur ce sujet comportant des tableaux comparatifs que vous pouvez trouver ici (fichier pdf)

Si vous avez des suggestions et commentaires, n’hésitez pas à les publier sur ce blog ou à m’envoyer un email.

PS: Il est également interessant d’observer les limitation des blogs qui ne me permettent pas de publier des tableaux!

(C) Jean-Claude MORAND

RSS: Session du Club Suisse de Marketing 30 septembre 2004

Pour cette première grande séance Suisse-Romande de la rentrée, le Club Suisse de Marketing de Genève vous invite le jeudi 30 septembre à participer à une soirée sur le « marketing du futur »

Le thème du jour sera :

Les nouvelles techniques de marketing en ligne RSS, Weblog, SemanticWeb



Cette conférence sera divisée en 3 parties :

  • Nouvelles opportunités pour le marketing en ligne: RSS et Weblog
  • Les aspects techniques de ces technologies
  • L’accès aux données non structurée le marketing du future: RDF et SemanticWeb

Toutes ces techniques sont des standards qui ont déjà quelques années. Elles seront présentées en prenant en compte les attente d’une double population: les PMEs non dotées de service informatique ainsi que les grandes entreprises.

« Dans les années 80 « Massmarketing » était un mot à la mode grâce à la puissance des ordinateurs pour manipuler les bases de données et l’existence de médias à large distribution tels que les quelques canaux de TV disponibles à ce moment-là. Au cours des années, les occasions de différencier les messages et la pression d’obtenir un meilleur retour pour les campagnes de promotion ont été constantes. Certes, la personnalisation des interfaces web, l’email, les techniques d’optimisation des moteurs de recherche, les bannières et pop-ups sont là pour absorber une bonne partie des budgets de publicité. Toutefois, ces outils sont en permanente évolution et de nouvelles fonctionnalités apparaissent régulièrement. L’un des derniers standards (RSS) permet d’imaginer de nouvelles formes d’interactions avec les partenaires de l’entreprise.

Pendant cette conférence, les orateurs présenteront ces nouvelles manières d’aborder le micro-marketing sur la forme de communautés virtuelles d’intérêt. D’abord, ils identifieront la nécessité de permettre aux clients de choisir quand et comment recevoir les messages envoyés par les compagnies choisies. Ensuite ils démontreront à quel point les normes existantes sont à la disposition des responsables du marketing pour élaborer les mécanismes non-intrusifs pour attirer l’attention des membres de ces communautés virtuelles. »

Ce sujet sera présenté par

· Jean-Claude MORAND – e-Marketing Innovation Manager de STMicroelectronics – placera ces normes dans plusieurs aspects du marketing stratégie.

· Jérôme CHEVILLAT – IfeedYou – présentera plusieurs exemples de compagnie ayant déjà mis en application une telle approche

· Bénédicte LE GRAND – Prof. à l’Université de Paris 6 – vous invitera à un voyage futuriste à ouvrir des portes du Semantic Web comme un outil des responsables du marketing à l’avenir.

Pour plus d’information et inscriptions envoyez un email à sylvie.leger@media-sphere.ch

(C) Jean-Claude MORAND

4) Création de communautés virtuelles et partage de la connaissance

Création d’une sensation d’appartenance à une communauté virtuelle



Le fait d’inviter les membre d’une audience ciblée à s’inscrire et à contribuer à un flux RSS renforce la relation entre l’émetteur, qu’il soit considéré à titre individuel ou comme membre d’une organisation, et le receveur des informations. La relation prend souvent la forme d’un sentiment d’appartenance à un club d’experts.

Selon Anita Blanchard[i], de l’Université de Caroline du Nord à Charlotte (USA) le sentiment d’appartenance à une communauté dépend de quatre caractéristiques :

· L’impression d’appartenir à un clan : Le sentiment d’appartenance et d’identification au groupe ou clan

· La sensation d’influence : L’impression d’avoir de l’influence sur, et d’être influencé par la communauté.

· L’intégration au clan ou groupe : L’impression d’être supporté par les autres membres ainsi que la possibilité de les supporter et,

· Le partage des émotions: La sensation d’une relation réelle, de partage d’expérience et d’un esprit de clan.

Les flux RSS et plus particulièrement leur expression sous forme de weblog présentent ces quatre caractéristiques de même que nous les retrouvons dans les forums de discussions ouverts.

Ce concept, est une opportunité exceptionnelle pour les responsable des relations publiques qui ciblent habituellement une communauté d’individus tel que les analystes financiers, les journalistes ou les investisseurs. Les communautés virtuelles internes comme les responsables de projets et les groupes d’utilisateurs sont également d’excellents terrains pour la mise en œuvre de flux RSS. Enfin des audiences hybrides cumulant des participants internes et externes peuvent être envisagées avec profit, la technologie affranchissant le créateur du flux des considérations techniques de lecture et d’accès aux informations.

La création de communauté

Selon une autre étude[ii] publiée par Marketing Wonk, la première expérience réalisée par la société Macromedia avec les blogs permet à Tom Hale, Senior VP of Business strategy de déclarer que les “Blogs sont très bien adaptés pour parler aux experts d’un produit, aux personnes qui passent beaucoup de temps avec vos produits ». Sur le même registre, John Jantsch[iii] croit que son « blog permet aux gens de se sentir personnellement impliqués. C’est à peu près comme si vous créiez une petite communauté de lecteurs ». En d’autres termes, lorsque que vous êtes en présence d’une communauté d’utilisateurs bien définie, les blogs professionnels et les flux RSS associés sont des outils intéressants. A ce stade de la démonstration, nous devons rappeler la différence entre les forums sur le web maintenant largement utilisés et les blogs. Nous considérons les forums comme des technologies « privées » car vous devez vous rendre sur le site de la société qui l’a créé et vous ne pouvez publier vos commentaires et questions que sur le système de cette société. Vous devez également, dans de très nombreux cas, vous déclarer comme un utilisateur et donc dévoiler votre identité. De plus, le fait que vous deviez franchir une porte virtuelle pour accéder à la connaissance implique un gestion quasi exclusive de la connaissance explicite par opposition à la gestion des connaissances implicites. C’est-à-dire, que sous réserve, d’un système d’alerte (encore une fois de nature privée) il est impératif que vous vous rendiez sur le forum pour découvrir les publications de l’auteur et des réponses éventuelles des lecteurs. Ces contraintes disparaissent avec les flux RSS. En outre, le contenu des blogs et flux RSS est indexable par les moteurs de recherche. Cette fonctionnalité permet également à des utilisateurs non avertis de l’existence de votre flux de trouver un contenu correspondant à leur recherche avec quelques mots clefs.


[i] Source: http://blog.lib.umn.edu/blogosphere/blogs_as_virtual.html you may also visit http://www.psych.uncc.edu/alblanch/

[ii] Kate Kaye – Marketing WONK dans son raport Business Blogs – How successful companies get real results with weblogs. http://www.marketingwonk.com/

[iii] Source: http://www.corporateblogging.info/ & http://www.johnjantsch.com/

(C) Jean-Claude MORAND