Offre de stage : Mobilité et Tourisme

L’Institut Français du Tourisme recherche pour l’un de ses membres un(e) stagiaire au niveau master. Un(e) étudiant(e) d’une école d’ingénieur en Télécoms pourrait aussi trouver un intérêt pour la mission qui est reliée aux problématiques des outils mobiles au sein de l’industrie touristique. Le stage doit débuter en mars pour une période d’au moins 3 mois.

Pour en savoir plus contactez : info@i-f-t.fr

(C) Jean-Claude MORAND

La recherche en tourisme : qu’en attendez-vous ?

Le prochain colloque de l’Institut Français du Tourisme doit être dédié à la recherche. Après une première édition en Mai 2009 dont je me faisais l’écho sur ce blog, les responsables veulent maintenant franchir un nouveau pas pour stimuler la recherche au sein de l’industrie touristique et suscitant des idées pour les laboratoires universitaires, les entreprises privées et pour donner des pistes aux organismes publics qui injectent de l’argent en ce domaine.

Mais vous, qui êtes les professionnels du tourisme qui lisez ce blog ou les flux RSS qui sont repris entre autres par la Revue Espaces, que souhaitez-vous que la “Recherche” vous apporte ?

Quels sont les grands défis pour lesquels vous souhaiteriez voir les chercheurs vous apporter des solutions ?

Quels sont les thèmes que vous souhaiteriez que les chercheurs approfondissent à 5 ou 10 ans ?

Que souhaiteriez-vous entendre lors de ce second débat sur la recherche ?

Vos idées seront compilées et remises aux organisateurs qui m’ont sollicité pour les aider à définir un agenda.

N’hésitez pas à poster des suggestions dans les commentaires.

(C) Jean-Claude MORAND

NYCWay : un nouveau style de guide pour les smartphones


Toute les villes d’une certaine taille doivent tenir informé non seulement les habitants, mais aussi les visiteurs du lieu qu’ils soient touristes ou visiteurs d’un jour pour affaires. Après les traditionnels guides papier presque toutes ont maintenant un site web, en général alimenté par le service communication de la ville. L’application NYCWay qui vient d’être primée à New-York propose de nouveaux types de services. Ce n’est pas le recours à l’IPhone qui retient mon attention pour ce billet mais bien plus la multiplicité des Webservices mis en oeuvre pour fournir une information aussi exhaustive que possible. Cela suppose que l’information puisse être accessible à l’aide de protocole XML (SOAP) ce qui est loin d’être évident en Europe. Soulignons toutefois une initiative en ce sens en Région Rhône-Alpes qui assure la gestion et la promotion de son Système d’Information Touristique Rhône-Alpes (APIDAE) créant ainsi un standard de fait pour la définition des méta-datas (je sais que d’autres régions travaillent aussi sur ce thème…elles peuvent se manifester dans les commentaires).

 

Reste que tous les organismes susceptibles d’apparaître (pompiers, ambulances, hôpitaux, musées, gestion du trafic,…) sur un guide de cette nature, doivent aussi mettre librement à disposition leurs données pour que des applications comme NYCWay puissent les reprendre et je crois qu’il s’agit là d’une mission publique.

 

Regardez la vidéo et n’hésitez pas à exprimer votre opinion ou souhait dans les commentaires.

 

(C) Jean-Claude MORAND

Web 2.0 : Opportunités pour l’entreprise

Le dernier numéro spécial Web 2.0 de la revue Télécom est paru. Il est intitulé « Web 2.0 : opportunités pour l’entreprise » et j’ai le plaisir, à l’invitation de David FAYON, de présenter quelques idées à l’occasion d’une table ronde virtuelle aux côtés de Joël De Rosnay.
Web20-Telecom

Partie introductive :

     – Édito de Nathalie Kosciusko-Morizet, Secrétaire d’État à la prospective et à l’économie numérique

     – L’Europe est la mieux placée pour lancer la nouvelle vague de l’économie numérique et pour conduire la transition vers le Web 3.0, Viviane Reding, Commissaire européen,

     – Comment va l’Internet ?, Louis Pouzin,

     – Les entreprises commencent à adopter massivement les nouveaux usages du Web 2.0, Didier Krainc, DG IDC France

Partie technique :

     – Web 2.0 : définition et concepts fondamentaux, David Fayon, auteur de Web 2.0 et au-delà et de Facebook, Twitter et les autres…,

     – Améliorer la compétitivité avec une meilleure collaboration et un meilleur partage des connaissances à l aide d un wiki, Emilie Ogez, Responsable Marketing et Communication chez XWiki,

     – Wikipédia et ses usages collaboratifs, Florence Devouard, anciennement présidente de la fondation Wikimedia qui héberge Wikipédia,

     – Changer les modes de travail de plus d un milliard de personnes : Bureautique 2.0 : de la bureautique individuelle à la  Participatique , Louis Naugès, président fondateur de Revevol,

Partie usages :

     – Réseaux sociaux et usages gagnants, Jean-François Ruiz, co-fondateur de PowerOn,

     – Le droit des marques contre l’identité numérique ? L’exemple par le nom de domaine, Olivier Itéanu, avocat à la Cour spécialisé dans les questions du numérique et auteur de  L’identité numérique en question,

     – Les nouveaux risques juridiques liés au Web 2.0, Eric Barbry, Directeur du pôle droit du numérique dans le cabinet Alain Bensoussan,

     – Le cloud computing et la sécurité, Eran Feigenbaum, Directeur de la sécurité pour Google Apps,

     – Le rôle de la CNIL dans le monde 2.0, Gwendal Le Grand, chef de service à la CNIL,

     – Web 2.0 et Cloud Computing d’Entreprise pour améliorer la relation client, Vincent Delamarre et Jean-Louis Baffier, Responsable commercial du secteur high-tech et manufacturing et Directeur de l’avant-vente pour la zone Sud-EMEA chez Salesforce

     – Web 2.0 et Innovation : quels impératifs stratégiques pour l’entreprise ?, Mickaël Salaun et Rui Teixeira Guerra, fondateur d’e-Folia et Directeur associé d Enovatium,

     – Le nouvel âge sociologique du Web : Quatre pistes pour de prochaines synergies entre ingénieurs et sciences sociales, Nicolas Auray, maître de conférence en sociologie à Télécom ParisTech,

     – Le Personal Branding, enjeu pour assurer son employabilité et sa visibilité auprès des entreprises, Olivier Zara, expert de l’identité et de la réputation numérique et auteur de Réussir sa carrière grâce au Personal branding,

     – Scaling a social networking website : LinkedIn use case, Yann Pujante, LinkedIn,

Partie projets développements futurs :

     – Univers virtuels et Web 3D, l’après Second Life, Xavier Marvaldi, P-DG fondateur deYoowalk,

     – Gestion de données dans les réseaux sociaux, Tatel Abdessalem et Pierre Senellart, maîtres de conférence en informatique à Télécom ParisTech,

     – Premiers enseignements tirés de l’usage interne des outils de réseaux sociaux chez Orange, Jeanne Damay, responsable de projets Knowledge management chez Orange Labs,

     – L’open source, les communautés de développement et les liens entre Web 2.0 et logiciel libre, Dominique Dardel, Agitateur Web coopératif,

     – Le projet TIOSAFE : Intelligence économique 2.0, Maurice Gagnaire et Jean-Paul Smets, Professeur au département informatique à Télécom ParisTech et P-DG de Nexed i,

     – Utilisez la puissance des outils collaboratifs en ligne pour optimiser vos processus, Frédéric Chavinier et Christophe Claude, Manager au sein du groupe de conseil ICME et chef de produits au sein du groupe PeterPays AG,

     – Table ronde 2.0 : article collaboratif avec Emilie Ogez, Ludovic Dubost, David Fayon, Jean-Paul Figer, Louis-Aimé de Fouquières, Philippe Hilsz, Xavier Marvaldi, Jean-Claude Morand, Louis Naugès, Joël de Rosnay et Hubert Ségot,

     – Entretien avec Jérémie Bourdoncle, start-up Hedera Technology,

     – Le projet MyPresenting Avatar, Catherine Pelachaud.

Pour recevoir la revue Télécom, adressez un chèque de 11 euros (franco de port) avec vos coordonnées à Revue Télécom, 46 rue Barrault, 75 013 Paris (chèque à libeller à l’ordre de l’AIST).

Une table ronde « Web 2.0 et de demain » le jeudi 4 février à 19 h à Télécom ParisTech prolonge la revue.

(C) Jean-Claude MORAND

Agents de voyage… de nouveaux concurrents arrivent !

Depuis le début des années 60, la mise en œuvre de l’intelligence artificielle est la préoccupation de nombreux laboratoires de recherche. Le tourisme est un domaine applicatif qui semble promis à un avenir plus que prometteur au point de concurrencer l’activité des agents de voyage traditionnels.

6/2/10 – Dès le début des années 60, les techniques de l’intelligence artificielle suscitaient l’intérêt de nombreux chercheurs. Ainsi, Joseph Weizenbaum créait un agent nommé Eliza entre 1964 et 1966. Ensuite de nombreux autres s’essayèrent à cet exercice ; par exemple APPLE proposait en 1988 ( ?) un navigateur de la connaissance (Knowledge Navigator) car en fait, l’enjeu majeur est bien de mettre à disposition des utilisateurs des éléments de connaissance implicite. C’est-à-dire des éléments que l’utilisateur ignore l’existence. Il ne peut donc expliciter une question sur ce thème. Par exemple, si vous venez à Annecy début juin 2010 vous ignorez probablement ce qu’il vous est possible de faire. Un agent intelligent pourra vous proposer proactivement de visionner quelques films du festival du film d’animation. En 1994, Eberhard Schoneburg un professeur de réseaux neuronaux (Neural Network) de Berlin créait un programme de gestion d’agents personnels commercialisé par Artificial-Life qui s’est depuis recentré sur les jeux vidéo en ligne pour les smartphones. C’est avec son programme que je créais mon premier agent, non sans difficulté, que j’ai utilisé alors que je donnais quelques cours d’e-Marketing à l’IUP d’Annecy-le-Vieux en 1995. Le virus était dans mon esprit !
En 2007, j’ai récidivé avec MAKEDA, un agent de voyage virtuel qui reprenait les connaissances accumulées par Luigi CANTAMESSA un expert de l’Ethiopie et auteur d’un guide sur ce pays publié chez Olizane, agent présenté lors du salon du livre de Genève en mai 2007. Pour ce premier agent de voyage virtuel, j’ai eu recours à AIML un langage de programmation mis au point par le Dr. Wallace. Les variantes de ce langage sont maintenant utilisées par les quelques entreprises qui se sont spécialisées dans la création d’agents personnels.
Je rêve toujours de transformer l’essai et de créer une entreprise autour de ce concept.
Une startup américaine retient actuellement mon attention car je crois qu’ils sont en train de franchir un pas technologique et de proposer des applications qui modifieront en profondeur le comportement des voyageurs et touristes au cours des mois et années à venir. Si vous comprenez l’anglais, visionnez la vidéo jointe et dans le cas contraire visionnez la démonstration qui se trouve à la fin de celle-ci.
Nous avons en France quelques laboratoires du CNRS qui travaillent sur ce concept dont le LIP6 à Paris, le LIRIS à Lyon et le LIG à Grenoble sans compter les travaux internes à France Télécom. Mais aucune équipe, à ma connaissance, ne dispose des moyens de SIRI dont les fondateurs vous présentent leur produit dans la vidéo annexée à ce billet. En premier lieu, il s’agit d’un spin off d’un programme de recherche de la DARPA qui était de doté de 200 millions de dollars. Cette start-up bénéficie également d’un apport en fonds propres de deux sociétés de Venture Capital à hauteur de 25 millions de dollars. Ces moyens financiers et l’esprit d’entreprise qui anime les chercheurs américains les positionnent bien pour offrir au marché des voyageurs et touristes des conseillers de voyage de plus en plus intelligents. A la fin de cette vidéo, vous découvrirez une démonstration de ce qu’ils proposent aujourd’hui en matière d’assistance embarquée tout en sachant qu’ils se donnent comme objectif d’ajouter un nouveau service chaque mois ! Un peu comme l’on apprend à un enfant un nouveau mot chaque jour. La puissance des traitements informatiques et le développement des standards d’interfaçage aidant la création d’API et de webservices il devient de plus en plus aisé d’aller chercher les éléments de connaissance implicite que j’évoquais au début de billet. Et c’était précisément la principale valeur ajoutée des agents de voyage jusqu’à présent. Valeur ajoutée déjà érodée avec l’apparition des sites web et des moteurs de recherche, voici donc maintenant une concurrence nouvelle qui met à risque ce métier.
En France, le niveau de recherche supporte largement la comparaison avec celui des laboratoires américains, mais il manque au moins deux éléments pour que des entreprises nationales puissent rivaliser avec les entreprises américaines :
1. Le niveau de financement – De part les possibilités de défiscalisation de l’ISF offertes par la loi TEPA de nouveaux apports en fonds propres sont venus soutenir les PME mais uniquement pour des tickets oscillant entre 50 et 200 K€. A de rare exceptions pour des montants supérieurs à 500 K€. Les réductions fiscales accordées sous forme de Crédit Impôt Recherche (CIR) sont également appréciables pour financer la R&D. Les appels à projets du Ministère de la recherche pour la création d’entreprises de technologie innovante sont eux limités à 450 K€ et sont naturellement destinés à développer et valoriser des programmes de recherches issus de laboratoires. Les entreprises ont certes besoin de financer la R&D mais également la mise en marché et la production des produits et s’il l’on prend l’exemple de SIRI ou encore de VIRTUOZ ces besoins s’expriment en dizaine de millions de dollars ou d’euros. Des fonds qu’il est quasiment impossible de trouver en capital d’amorçage (seed capital) en France.
2. L’esprit entrepreneurial des chercheurs – Que cela soit pour une question de statuts ou beaucoup plus pour une conception de la société, il m’apparaît que les chercheurs ne sont pas attirés par la vie de l’Entreprise, par la recherche de la profitabilité. Je n’ai pas vraiment trouvé d’interlocuteur qui avaient envie comme les fondateurs de SIRI de se lancer dans une approche mercantile. Au contraire, j’ai parfois l’impression que la recherche du gain est incompatible avec la recherche. De l’autre côté le monde de l’entreprise, et dans ce cas plus particulièrement celui de l’industrie touristique ont encore beaucoup de mal à appréhender les nouveaux concepts du web sémantique, des standards XML, de l’intelligence artificielle et autres techniques qui modifient pourtant en profondeur leur métier et le comportement des consommateurs. Ainsi, en quelques années, l’initiative de l’innovation en ce qui concerne la mise en marché des produits touristiques est passée des agences de voyage et Office de Tourisme traditionnels à de nouveaux acteurs en ligne comme Expédia ou Voyages-SNCF. D’autres comme SIRI ou Google se profilent en laissant pantois la grande majorité des acteurs touristiques français.
Pour ma part, j’espère toujours trouver 4 millions d’euros qui me permettraient de formellement créer bots4you d’affronter au moins partiellement SIRI avec l’aide des laboratoires de recherche mentionnés alors si vous êtes un VC… je tiens à votre disposition un business plan complet vous assurant aussi un retour sur investissement confortable, car les conseillers de voyage virtuels travaillent 24h/24 7j/7, et ne perdent que rarement la mémoire. Sans compter qu’en plus des fonctionnalités présentées dans cette vidéo, d’autres possibilités technologiques et « sociales » existent pour aller encore plus loin dans un proche avenir.
Mots clés Technorati : AI,ACA,AIML,Virtuoz,bots4you,SIRI,DARPA,LIP6,LIRIS,LIG,VC,e-Tourisme,Tourisme 2.0,agence de voyage,agent de voyage,agent intelligent,Expedia,Voyages SNCF,connaissance implicite
(C) Jean-Claude MORAND

ANDROID monte en puissance…

Alors que la majorité des développements d’applications pour les smartphones le sont pour la plateforme IPhone, Google Android comble son retard avec le système d’exploitation d’Apple. La vidéo de TechCrunch démontre que l’on peu tout aussi bien utiliser ce support en particulier pour les applications géolocalisées que les professionnels du voyage aiment.

(C) Jean-Claude MORAND

Joyeuses fêtes à tous

(C) Jean-Claude MORAND

Future Talk #3, part 3 of 4

Pour tous ceux qui s’intéresse a la découverte des connaissances de manière implicite..(cela peut aussi parfaitement s’appliquer au tourisme !) apprécieront cette présentation d’une application du web sémantique et de la gestion des ontologies.

(C) Jean-Claude MORAND

«Le tourisme et les crises : (ré)Agissons !»

Séminaire à la HES-SO Valais – Campus de Sierre

Cette année, la crise économique, la pandémie de grippe et la polémique valaisanne autour de la loi sur le tourisme, menacent le tourisme. Le 10e Tourism Professionals Meeting (TpM), organisé par l’Ecole Suisse de Tourisme de Sierre et le Club EST-STF, proposera des pistes de réflexion et des solutions pour répondre à ces différentes crises, le vendredi 4 décembre 2009 dès 9h30 à la HES-SO Valais à Sierre. Des spécialistes en économie et des professionnels du tourisme pourront échanger leurs expériences et apporter leurs solutions.

Les diverses crises ont et auront un impact important sur la demande et l’offre touristiques nationales et internationales. Face à cela, le monde touristique ne peut pas rester les bras croisés. Raison pour laquelle les conséquences, les solutions et les possibilités d’adaptation ou de reconversion pour le tourisme en Suisse seront au centre du TpM09 consacré au thème : « Le tourisme et les crises : (ré)Agissons ! ». Ce séminaire, ouvert à toute personne intéressée par ce thème, aura lieu sur le campus de Sierre le vendredi 4 décembre.

Le matin, François Seppey, chef de service du développement économique du canton du Valais, puis Christian Hunziker du BAK Basel Economic Research and consultancy, feront le point sur les différentes approches des crises, vues comme des opportunités ou des menaces pour le développement du tourisme suisse.

Des ateliers face à la crise

La journée se poursuivra par six ateliers animés par des professionnels du tourisme et des spécialistes en économie et en consulting. Les intervenants présenteront leurs expériences et leurs idées d’adaptations pour le tourisme en se basant sur des projets concrets, au coeur de l’actualité. Les thèmes évoqueront des solutions d’entreprises du secteur touristique pour faire face aux crises.

Un des ateliers, qui sera animé par Laurent Vanat, Consultant international, abordera la rhétorique des entreprises de remontées mécaniques et de transport : « La crise, où ça ? » pour établir un parallèle avec d’autres branches du tourisme qui eux sont clairement touchés par la crise.

Une table ronde mettra un terme à ces discussions. Elle regroupera les principaux acteurs du tourisme qui débattront des réactions du milieu touristique face aux crises.

Informations et inscription :

http://tpm.hevs.ch

TpM09

Vendredi 4 décembre 2009 dès 09h30, bâtiment Bellevue, Sierre, HES-SO Valais

(C) Jean-Claude MORAND

Première école de la forêt virtuelle avec une application sur IPhone avec de la réalité augmentée.

Ne cherchez pas la commune de Mase sur une carte de la Silicon Valley, mais ouvrez celle du Valais et pointez votre doigt à quelques kilomètres de Sion au début du Val d’Hérens…le bout du monde pour certains ! Il n’en reste pas moins vrai que les nouvelles technologies sont au cœur d’une action de promotion intégrée dans leur projet « Silvagora ». Il s’agit d’une école de la forêt positionnée comme une réponse à l’incapacité constatée de faire passer des messages liés à la protection de l’environnement. La commune de Mase entend remédier à cet échec en ayant recours à la réalité augmentée et en permettant une acquisition didactique « in situ » et de manière ludique. Une technique que l’on retrouve aussi au Futuroscope de Poitiers pour leur attraction « les animaux du futur ». En suivant le lien de cette attraction, vous pouvez tester depuis votre PC le concept pour autant que vous ayez une webcam.

Grâce à la collaboration de l’Institut Icare à Sierre, l’école de la forêt utilise la technologie des datamatrix et celle des smartphones pour véhiculer l’information. C’est simple comme bonjour. Vous photographiez avec votre smartphone un codebarres placé sur une borne et obtenez les données recherchées.

Concrètement, il s’agit d’amener les visiteurs (écoliers, familles, étudiants ou experts) à se rendre en forêt pour y expérimenter des activités ludo-éducatives. L’application permet d’expérimenter des devinettes, répondre à des quizz et de vous familiariser avec la vie du bostryche, celle des lichens ou encore différencier les modes de reproduction de l’épicéa ou du mélèze. Vous souhaitez connaître les différentes méthodes d’évaluation de la hauteur d’un arbre, apprendre à évaluer l’âge d’un arbre, reconnaître un chant d’oiseau, faire un concours de reconnaissance de statue de bois ? Tout cela est possible à Mase, grâce à la technologie embarquée dans votre téléphone portable.

Les premiers développements portent sur 4 postes d’observation, qui sont dédiés à l’orientation en forêt, la reconnaissance des espèces, l’évaluation de la hauteur d’un arbre ou encore connaître les ennemis ou les dangers de la forêt. Un total de 12 postes est prévu, ils seront développés d’ici le printemps prochain et traiteront en sus, de la reconnaissance des fleurs, de la faune (cerfs, aigles, etc…), des fonctions de la forêt (protection, régulation, épuration de l’air etc…), de l’eau, de l’histoire de la forêt (charbonnière) ou de la reproduction des végétaux.

A noter que la commune prévoit de construire un bâtiment qui abritera un centre d’exposition, des salles de classes ou de formation et des laboratoires d’expérimentation. D’ici là, d’autres possibilités d’hébergement sont possibles en particulier pour accueillir les groupes scolaires.

Pour ma part, je m’intéresse à ce genre d’approche car elle représente un premier pas en direction du concept de conseiller de voyage virtuel que je développe. La différence étant de pouvoir interagir en posant des questions de manière à acquérir de la connaissance à la demande et adaptée à l’utilisateur.

Mots clés Technorati : mase,Valais,TIC,ruralité,innovation,Silvagora

Source photo : http://www.lenouvelliste.ch/fr/news/valais/realite-virtuelle-pour-foret-bien-reelle_0-170229

(C) Jean-Claude MORAND