Les hôtels jettent l’argent par les fenêtres avec la publicité sur les média sociaux

« Les hôtels jettent l’argent par les fenêtres avec la publicité sur les média sociaux » ; ce n’est pas encore mon affirmation, mais celle Glenn FOGEL, le patron mondial de la stratégie et du planning de Priceline. Une traduction des propos qu’il a tenus lors d’une conférence à Sidney. Il a même été un peu plus radical en qualifiant les experts en média-sociaux de « charlatans ». En lieu et place de perdre de l’argent en investissant dans de la pub sur les médias sociaux les entreprises doivent améliorer leur présence sur ces médias aurait déclaré le dirigeant de Priceline selon un article de Travel Weekly.

Je n’avais pas encore lu cet article lors d’une interview récente que j’ai accordée à une journaliste de l’agence de presse genevoise LargeNetwork qui doit publier un article sur ce thème dans la revue Hémisphère (un nouveau magazine édité par les Hautes Ecoles spécialisées de Suisse) en mai prochain. Je lui ai fait à peu près la même déclaration en adoptant un ton beaucoup plus diplomatique. En effet, je m’interroge quant à la pertinence de l’utilisation actuelle des réseaux sociaux par les acteurs du tourisme et de l’efficacité de leurs actions. Je ne suis pas du tout certain que le retour sur investissement soit au rendez-vous. Si je me trompe, je serai très heureux de prendre connaissance des réussites enregistrées à ce jour. N’hésitez donc pas d’apporter vos commentaires. Je m’engage, après vérification à publier les résultats de ces réussites pour augmenter le buzz.

Cela dit, je vois une nouvelle opportunité avec la possibilité d’inclure un moteur de réservation au sein de pages Facebook, mais cela reste encore une exception. La chaine Starwood l’a fait en bas de sa page « Starwood Prefered Guest » plutôt bien réussie grâce à une programmation FBML. L’illustration ci-dessous est un autre exemple de cette approche. Le Bolongo Bay Beach Resort dans les Caraïbes annonce un taux de conversion (y compris les consultations sans réservation effective) sur sa page Facebook proche de celui de son site web.

Du côté français, la société AVAILPro a annoncé le 1er mars dernier une offre de moteur de réservation pour FaceBook. Selon les dirigeants de cette société «Facebook va permettre aux hôteliers de pouvoir convertir directement les fans de leur page et leurs amis en acheteurs. Une étude Nielsen Brandlift a révélé que l’intention d’achat était multipliée par 4 sur Facebook par rapport à un média classique*. » Une première mise en œuvre a été faite pour quelques hôtels dont l’hôtel California à Paris. Il sera intéressant de suivre les résultats de cette page qui ne comporte (le 26/3/11) que 252 amis. Car je considère que la réussite d’une stratégie de ce type passe avant tout par la création et l’animation d’une véritable communauté d’intérêts. Je m’en expliquerai devant les membres de Valais Tourisme le 1er juin à l’occasion de l’assemblée générale annuelle de ce groupement à Martigny.

N’hésitez pas utiliser les commentaires pour me communiquer votre avis, vos expériences personnelles en ce domaine.

Jean-Claude MORAND 26/3/11

* Source : Nielsen Etude Brandlift sur Facebook – avril 2010

(C) Jean-Claude MORAND

e-Business et vol de données : cela arrive même au plus gros !

 

24/3/11 – A quelques minutes d’intervalles je reçois deux messages traitant de problèmes de sécurité. Le premier vient de TripAdvisor qui déclare s’être fait voler sa base d’emails. Surprenant pour une entreprise de cette importance.

Ensuite c’est la Caisse d’Epargne qui est victime d’un spoofing grossier, mais spoofing quand même l’expéditeur utilisant un compte Yahoo.

Comme quoi la sécurité des systèmes e-Business doit être une préoccupation permanente de tous les gestionnaires de projets petits ou grands. 

(C) Jean-Claude MORAND

Combien de SIT faut-il à la France ?

Dans son dernier billet sur etourisme.info, Pierre Croizet se pose la question de l’avenir des Systèmes d’Information Touristique (SIT) et publie la cartographie des systèmes existants en France. Certes l’inventaire demande à être affiné mais l’absence de systèmes pour certains CRT et l’hétérogénéité des systèmes existants est flagrante.

Source : Pierre CROIZET – www.etourisme.info – 23/3/11
Philippe FABRY, en charge des nouvelles technologies chez ATOUT France se propose de compléter et mettre à jour ce tableau (donc retournez voir si une nouvelle version est publiée si vous lisez ce message quelques semaines après sa publication).
Pour ma part, voilà au moins une dizaine d’années que je prône une approche globale des SIT au niveau français. J’ai proposé :
  • la création d’un pôle de compétitivité “Tourisme”,
  • d’inclure les NTIC dans le programme des activité de l’IFT,
  • à un CRT de répondre à un appel à projet du grand emprunt pour créer quelque chose comme GIATA (mentionné plus haut)
  • et encore plus récemment d’inclure une composante e-Tourisme dans le cadre du futur Conseil National du Numérique…
Mais comme mes capacités d’influence sont actuellement limitées, je crains qu’il faille attendre que notre pays soit doté d’un Ministre du Tourisme “branché” pour que cela évolue.
Je mets une réserve à mon propos avec la création de “Newco” dont une partie de l’activité serait de créer ou d’adapter une norme (je ne connais pas la mission de cette entreprise).
Je finirai en insistant pour que tout projet de création ou de mise à jour de « norme » ait une dimension internationale car les utilisateurs sont majoritairement les intermédiaires étrangers.
En publiant ce billet sur mes deux blogs, j’espère attirer l’attention des élus qui me lisent pour qu’ils prennent la mesure de l’importance du sujet. Car sans un SIT (ou au moins des données coordonnées au niveau national) la France aura de plus en plus de mal à être visible sur les systèmes d’information des pays émetteurs c’est-à-dire ceux qui génèrent 76 millions de visites chaque année sur notre territoire.
(C) Jean-Claude MORAND

L’EHL et la « Société Paris-Lausanne » lancent le premier concours franco-suisse de l’innovation pour le secteur de l’accueil

Je relaye ci-dessous l’annonce d’un concours organisé par l’Ecole Hôtelière de Lausanne qui peut intéresser quelques uns de mes lecteurs du secteur du tourisme ou mes étudiants.

Si un projet régional (en gros les Savoie) devait être présenté, je rappelle que Savoie-Angels se propose toujours d’apporter des fonds propres pour des montants compris entre 100 et 500 K€.


Réaffirmant son leadership et son rayonnement dans le secteur de l’accueil et dans les milieux économiques européens, l’EHL a inauguré la « Société Paris-Lausanne » le 14 octobre 2010 à l’Ambassade de Suisse à Paris.
Forte d’un large réseau Alumni en France, l’EHL a décidé d’y renforcer ses positions en créant la « Société Paris-Lausanne », dont l’objet est de consolider et développer les relations économiques entre la Suisse et la France.

Pour ce faire, la « Société Paris-Lausanne » s’appuie sur un Comité constitué de personnalités du monde de l’accueil et des milieux économiques, parrainé par M. Paul Dubrule, cofondateur du groupe Accor et par M. Claude Béglé, Directeur général de SymbioSwiss. Ce comité est également composé de M. Alain Catta, Ambassadeur de France en Suisse, de Mme Geneviève Bertrand, Conseillère de Paris, de M. Michel Rochat, Directeur général de l’EHL, de M. Antoine Wasserfallen, Professeur à l’EHL, de M. Ugo Toselli, Associé chez Eco2Initiativeet de M. Pierre Epars, Directeur du Domaine Bâtiments & Energie de BG Ingénieurs Conseils.

En remettant chaque année le « Prix Paris-Lausanne » décerné par son Comité, la « Société Paris-Lausanne » consacre le projet le plus innovant porté par une entreprise ou un entrepreneur.

L’EHL ayant fait du Développement Durable et de la Responsabilité Sociétale sa « couleur » académique de l’année 2010-2011, la première édition du « Prix Paris-Lausanne » récompensera le projet le plus novateur dans cette thématique phare pour le secteur de l’accueil.

Les trois meilleurs projets retenus seront présentés par les candidats eux-mêmes lors la cérémonie de remise des prix qui se tiendra le 13 octobre 2011 à l’Ambassade de Suisse à Paris. Le Comité remettra à cette occasion le « Prix Paris-Lausanne » à l’entreprise ou l’entrepreneur gagnant : une étude SBP, le Student Business Project soutenu par l’Institut d’Entrepreneuriat et d’Innovation de l’EHL (INTEHL), permettant de mener le projet jusqu’à sa réalisation, offerte par BG Ingénieurs Conseils.

Par ailleurs, les étudiants de l’EHL qui remporteront le prix de l’étude SBP 2010 seront invités à présenter leurs résultats lors de cette même soirée.

Les étudiants de l’Ecole hôtelière de Lausanne (EHL) viennent du monde entier pour apprendre l’art du management dans le secteur de l’accueil. Ayant acquis un large éventail de connaissances et de compétences, ils sont les talents, les leaders de demain du secteur de l’accueil ainsi que de bien d’autres secteurs économiques.

Les entreprises et entrepreneurs souhaitant concourir au « Prix Paris-Lausanne » peuvent d’ores et déjà se préinscrire en ligne.

La date limite de remise des dossiers est fixée au 30 juin 2011.

(C) Jean-Claude MORAND

“Web : enjeux de confiance” un nouveau livre

Hier soir, j’ai eu le plaisir d’être invité pour la double cérémonie consistant à :

  • lancer le nouveau livre de PJ Benghozi, M Bergadaà et d’Erwan Burkhart “Web : enjeux de confiance”
  • fêter le dixième anniversaire d’e-sens. e-sens est une création des participants et des formateurs du Diplôme de formation en emploi de «stratégie marketing, communication et e-business» d’HEC Genève. Chaque année, c’est un réel plaisir d’accompagner un groupe d’étudiants dans ce travail d’investigation et de rédaction.

Je n’ai pas encore lu le livre, toutefois j’ai pu découvrir qu’il reprenait de nombreux témoignages recueilli auprès des experts qui sont intervenus lors de cette formation dans des domaines aussi variés que :

  • la confiance et l’e-réputation
  • la cybercriminalité
  • les comparateurs de prix et la banque en ligne
  • la cyber-politique

La dédicace plus que sympathique de Michèle BERGADAA, ne peut que m’encourager à livre cet ouvrage très rapidement, ceci d’autant que certains sujets sont aussi inclus dans la “mineure” e-Business que j’enseigne à la HEG de Genève.

Cette recherche-action permanente – menée par une équipe sans cesse renouvelée – permet aujourd’hui à e-sens de constituer une véritable source d’information fiable dans le domaine de la e-communication et de la veille technologique. Comprendre l’impact de l’avènement du Web 2.0, tel est l’objectif d’e-sens.

J’ai eu le plaisir d’intervenir à plusieurs occasions pour cette formation et j’ai été très heureux de retrouver des personnalités du monde de l’économie numérique. Certaines que je n’avait par rencontré depuis plusieurs années.

Le débat d’hier soir était également fort intéressant, la qualité et l’expérience des intervenants étant au rendez-vous.

(C) Jean-Claude MORAND

Androïd surpasse les autres systèmes !

La dernière étude de Nielsen publiée par marketingcharts indique que les parts de marchés des smartphones vendus en janvier 2011 étaient de 29 % contre 27 % autant pour Apple que Blacberry. Alors pourquoi les dévelppeurs et stratèges du M-marketing concentrent-ils en très grande majorité leur efforts sur la marque à pomme ?

(C) Jean-Claude MORAND

Composition du Conseil National du Numérique : Le Tourisme en grand absent.

Pierre KOSCIUSKO-MORIZET vient de publier et de remettre son rapport relatif à la création du Conseil national du numérique à Eric BESSON, Ministre chargé de l’Industrie, de l’Energie et de l’Economie numérique.

Les rôles proposés

29 pages pour proposer les missions du Conseil national du numérique comprenant deux rôles majeurs :

– Prospectif en adressant des propositions au Gouvernement sur la politique à mener ;

– Consultatif auprès du Gouvernement, et aussi du Parlement, des fédérations professionnelles, des Autorités administratives indépendantes. Il doit orienter les politiques publiques vers l’excellence.

La composition du Conseil national du numérique

Le rapport préconise une élection des membres au prétexte que cette permet d’assurer une vraie représentativité ; il est aussi proposé qu’il comprenne des acteurs provenant de toute la chaîne construisant le numérique : utilisateur, opérateur, équipementier, intermédiaire, fournisseur de contenus, acteurs du commerce électronique ; avec une dimension économique forte. Enfin le rapport préconise que des membres du Parlement doivent également siéger au sein de ce conseil.

De la représentativité

La représentativité est certes, un gage d’une bonne intégration avec les partenaires représentés. Mais ce genre de comité demande une grande connaissance du domaine de la part des membres qui représenteront les organismes sélectionnés. Il serait vraiment regrettable que ce comité devienne un de ces comités Théodule (que notre député haut-savoyard combat) ou quelques Présidents se retrouvent pour des agapes et des discussions de salon. En parlant de ce député, il aussi fait d’Internet son credo au sein de l’Assemblée nationale. Reviendra-t’il sur sa position pour accepter une éventuelle nomination au sein du CNN ? A moins qu’il considère que le CNN n’est pas une instance consultative ! Cela dit, je trouve que l’idée d’associer des Parlementaires en amont afin que les orientations proposées soient comprises par le législateur.

Par ailleurs si certaines associations sont vraiment des instances actives et représentatives de l’économie numérique d’autres me semblent plus confidentielles. Je trouverais plus représentatif de la Société si ce comité comportait également un collège d’experts et des représentants de l’Etat.

Un grand absent : le tourisme

Alors que selon la FEVAD (membre proposé pour le CNN), c’est l’e-Tourisme qui a tiré le secteur du e-Commerce en 2010 pour atteindre 31 milliards d’euros, ce secteur industriel est absent du panel d’organismes sélectionnés. Cette situation me paraît étrange. Je suggère qu’ATOUT France ou des experts de la DGCIS pour le tourisme siègent au sein de ce conseil.

Jean-Claude MORAND 02/03/11

 

Pour télécharger le rapport complet c’est ici

Pour le communiqué de la FEVAD c’est par là

(C) Jean-Claude MORAND

Le futur du M-Marketing

 

 

La DGCIS vient de lancer un appel d’offres pour faire l’état de l’art en matière de M-Tourisme et surtout élaborer une prospective de développement de ce secteur. Jusqu’à  présent, à l’exception des approches de Joël de Rosnay, j’ai pu lire que des visions à court terme reprenant bien entendu les concepts technologiques actuels (réalité augmentée, localization based service, 3D tags, et dans une moindre mesure NFC). Dans mes présentations du M-Marketing j’utilisais aussi jusqu’à présent quelques éléments de la R&D de Nokia et de Microsoft (tout au moins ce qui est disponible publiquement). La vidéo de Corning que vous pouvez découvrir ci-dessous ouvre de nouveau horizon pour de nombreuses industries dont le M-Tourisme.

Je vous laisse rêver en regardant cette projection dans un futur proche.

 

Je connais quelques projets de recherche similaire en France, mais je suis aussi curieux de savoir quelle est la réflexion des équipes de Saint-Gobain sur ce thème.

Accessoirement vous observerez que cette vidéo a été vue (au 2/3/2011) plus de 5,3 millions de fois ! Une vraie opération de buzz marketing.

Et si vous avez envie que je vienne animer une session de brainstorming pour imaginer l’office du tourisme du futur, c’est avec plaisir que j’accepterai votre invitation !

(C) Jean-Claude MORAND

Tendances dans la distribution hôtelière en Suisse: les plateformes de voyages en ligne continuent de progresser

Berne/Sierre, 2 mars 2011

Une enquête réalisée tout récemment sur les canaux de réservations utilisés dans l’hôtellerie suisse révèle que les hôtels ont continué à miser sur les portails de voyages en 2010 pour acquérir de nouveaux clients. La part de marché de ces plateformes a donc fortement augmenté. En même temps, les propres canaux de réservations des hôtels sont restés les principales voies de distribution.

Les canaux de réservation directe, tels que le téléphone, les walk-in, le courriel électronique ou le formulaire de réservation sur le site web de l’hôtel, sont restés de loin les principales voies de distribution dans l’hôtellerie suisse. La part de ces canaux a néanmoins baissé entre 2008 et 2010, tombant de 75,4% à 71,1%. Aujourd’hui 55,9% de toutes les réservations se font par voie électronique, dont la moitié environ par courriel. Les moyens de réservation traditionnels, tels que le téléphone ou le fax, perdent régulièrement du terrain depuis des années. La part de marché des organisations touristiques (organisations de destinations) dans la distribution stagne ces dernières années et s’établit à 6% de la totalité des réservations.

Augmentation de la part de marché pour les plateformes de voyages en ligne

La part de marché des réservations en temps réel, c’est-à-dire les réservations directes en ligne avec vérification des disponibilités, atteint en moyenne près de 20%. Ce sont les plateformes de voyages en ligne qui ont surtout gagné du terrain, leur part de marché ayant plus que doublé, passant de 5,7% en 2008 à 13,6% en 2010. Les hôtels suisses ont réalisé en moyenne 4,9% de toutes les réservations directement via leur propre site web. La plateforme de voyages en ligne la plus populaire, Booking.com, affiche un taux de pénétration de 90%. Pour 75% des hôtels interrogés, cette plateforme joue un rôle important, voire très important dans la distribution, d’où sa position dominante sur le marché.

90 millions de francs à titre de commissions

L’enquête sur les canaux de réservation dans l’hôtellerie suisse a révélé qu’en 2010, la vente en ligne a généré un chiffre d’affaires estimé à 850 millions de francs. Un montant pour lequel les hôteliers ont déboursé près de 90 millions de francs à titre de commissions. En période de franc fort et de contexte économique incertain, il semble que de nombreux hôteliers livrent, moyennant des coûts élevés, des offres intéressantes en termes de prix et de disponibilités aux plateformes de voyages dominantes sur le marché. Des comparaisons entre les différents canaux de distribution montrent que les frais liés aux commissions notamment varient fortement. Pour quasi tous les canaux de distribution indirecte, le taux de commission moyen à payer dépasse 10%. Un choix bien pensé et la combinaison judicieuse des canaux sont donc déterminants pour le bénéfice net des hôtels.

Depuis 2003, les chercheurs de la HES-SO Valais mènent régulièrement des enquêtes en collaboration avec hotelleriesuisse sur l’évolution des canaux de réservation dans l’hôtellerie suisse. La dernière enquête a été réalisée en janvier 2011 auprès de plus de 2000 membres d’hotelleriesuisse et elle se base sur les résultats de 244 réponses évaluables.

Pour tout complément d’information:

hotelleriesuisse
Monbijoustrasse 130
CH-3001 Bern

Thomas Allemann
Tel. +41 31 370 42 86
www.hotelleriesuisse.ch
kommunikation@hotelleriesuisse.ch

HES-SO Valais,
Institut de tourisme (ITO)

Roland Schegg
roland.schegg@hevs.ch
www.hevs.ch

(C) Jean-Claude MORAND

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