La Net Generation dans l’entreprise– Une vision RH

Jeudi dernier à l’invitation de Michelle BERGADAÀ, j’ai eu à nouveau le plaisir de passer une excellente soirée à HEC Genève en compagnie des intervenants, étudiants et anciens participants des

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Nous étions réunis à l’occasion de la sortie de l’ouvrage de Serge PANCZUK : « La Net generation dans l’entreprise »

Rédigé par un professionnel des ressources humaines (*), cet ouvrage aborde les impacts d’internet, des réseaux sociaux et de l’e-business sur la relation entre les salariés et l’entreprise, mais aussi sur la fonction des Ressources Humaines. 192 pages pour découvrir les réponses de l’auteur à des questions de fond et de forme telles que « Internet est-il un vecteur de progrès social et management ? », « Sommes-nous face à un changement de culture à la magnitude jamais atteinte depuis l’apparition de l’écriture ? » ou encore plus radicalement « Y a-t-il encore une place pour les ressources humaines ? ».

Autant d’interrogations que tout professionnel de ce secteur doit se poser actuellement. L’auteur partage sa vision d’un praticien mais aussi d’un universitaire en prenant le recul nécessaire pour analyser les évolutions technologiques et sociologiques.

Il détermine aussi bien en quoi les nouvelles technologies de l’information changent le profil des candidats, la façon dont les entreprises managent et plus globalement en quoi la « digital generation » remet en cause la façon dont les entreprises pensent – la culture d’entreprise -, agissent – le management – et s’organisent.

(*) Serge Panczuk est Vice-Président des Ressources Humaines Europe d’Edwards Lifesciences. Auparavant il était DRH en charge du Développement de l’Organisation au sein de Serono.

Diplômé de Sciences-Po Strasbourg, de l’ESSEC et du Ciffop (Paris II Assas), il est également chargé de cours à HEC Genève, à la Garvin School of International Management (Phoenix – USA) et à Cranfield Business School (UK). Il a également publié plusieurs livres sur le management des ressources humaines, le leadership et la gestion de carrière.

(C) Jean-Claude MORAND

Réseaux sociaux et entreprise : les bonnes pratiques

Depuis au moins trois ans, il est devenu impossible d’assister à une conférence liée au tourisme ou au marketing sans que plusieurs intervenants viennent nous expliquer ce qu’ils ont fait sur les réseaux sociaux et ce qu’ils en espèrent. Ce phénomène social issu de l’avènement des technologies du Web 2.0 qui ont vu le jour à la suite d’une conférence organisée sous ce nom par l’éditeur O’Relly fin 2004 n’a cessé d’évoluer. Plus de 750 millions d’Internautes ont rejoint Facebook, dont plus de 20 millions pour la France. Comme l’évoquent les auteurs de « Réseaux sociaux et entreprise : les bonnes pratiques », il s’agit « d’un phénomène durable qui façonne les organisations et la société. »

David FAYON et Christine BALAGUE s’emploient dans cet ouvrage à présenter des stratégies pour les grands métiers de l’entreprise. Que vous soyez DRH ou DIRCOM vous trouverez sans doute quelques idées qui vous convaincront que Facebook n’est pas seulement la distraction favorite de votre fille mais que cette approche peut aussi vous aider dans votre vie professionnelle. Et comme vous êtes nombreux à me lire au sein de l’industrie touristique et que vous vous êtes largement approprié ces réseaux, vous découvrirez aussi que sur des marchés émergents (les pays du groupe BRICS) cibles des destinations touristiques d’autres réseaux existent et qu’il convient de trouver les moyens techniques et financiers pour se rapprocher de ces clients utilisant des outils différents qu’en occident. Les auteurs présentent aussi quelques réussites en matière de vente d’Ikea à la Redoute. Des exemples encore peu répandus.

Impossible d’oublier la politique à l’aube de deux scrutins majeurs pour notre pays (l’élection présidentielle et les législatives qui suivront). Une lecture utile pour toutes les équipes des candidats car le Net et la conquête des électeurs de la génération Y passeront par les réseaux sociaux en 2012.

A la fin de chaque chapitre vous trouverez une série de recommandations pratiques qui vous aideront surement si vous décidez de franchir la porte des réseaux sociaux.

Jean-Claude MORAND – 15/11/11

Table des matières :

Introduction : Un phénomène durable qui façonne les organisations et la société

Chapitre 1 : Ressources humaines : recruter et collaborer avec tous

Chapitre 2 : Les réseaux sociaux pour la vente

Chapitre 3 : Marketing : diffuser de l’information et créer du buzz

Chapitre 4 : Communication : gérer sa e-réputation

Chapitre 5 : Gestion de la relation client : le Social Network Management

Chapitre 6 : Innover et créer avec les réseaux sociaux

Chapitre 7 : Les réseaux sociaux internes à l’entreprise/à un regroupement de professionnels

Chapitre 8 : Le salarié face aux réseaux sociaux

Chapitre 9 : Au service des associations, des ONG et des citoyens

Chapitre 10 : Réseaux sociaux et politique

Annexe 1 : Trame pour une charte Internet

Annexe 2 : Fiche de poste d’un community manager

(C) Jean-Claude MORAND

Bataille de titans au sein du voyage en ligne

J’ai sans doute pris la mauvaise habitude de présenter le groupe Expedia comme le leader du voyage en ligne. Il faut admettre qu’avec 1.14 milliards de dollars de chiffre d’affaires pour le 3ème trimestre 2011 ce géant ne passe pas inaperçu sur la toile. Mais j’avais trop tendance à ignorer son rival Priceline qui vient de réaliser 1.45 milliards de dollars de CA pour la même période. De plus le bénéfice de cette dernière entreprise est plus du double que celui d’Expédia (469.5 millions contre 209.5 millions). La croissance de Priceline en dehors des Etats-Unis explique cette différence. La valeur de la capitalisation boursière des deux entreprises reflète cette différence qui s’accroit depuis le milieu de l’année 2009.


priceline.com Market Cap Chart by YCharts

La bataille n’est pas seulement au niveau de la conquête de nouveau territoires, elle est également plus qu’intense en ce qui concerne l’acquisition du trafic. Priceline a ainsi dépensé 701.3 millions de $ au cours des 9 premiers mois de 2011 en publicité en ligne soit 20.8% de son CA. Ceci expliquant le niveau de commission demandé aux hôteliers.

Le jour ou Atout France ou Rendezvousenfrance.com adopteront une attitude commerciale aussi agressive leurs problèmes budgétaires seront résolus et les touristes seront encore plus nombreux sur notre territoire. Et je ne parle pas des OT et CRT qui adoreraient pouvoir disposer d’un budget aussi important tant en pourcentage qu’en valeur absolue.

Jean-Claude MORAND 12/11/11

Adapté d’un article d’Ycharts

(C) Jean-Claude MORAND

Les infrastructures numériques au cœur des débats du 1er forum européen du numérique pour les élus de montagne

Valérie AYACHE Membre du projet Alpes Bio Cluster présente son projet

Ce mercredi 9 novembre, se tenait à Seynod le 1er forum européen du numérique pour les élus de montagne. Beaucoup d’intervenant étaient au programme et constituaient aussi le plus gros de l’audience de ce premier forum. La plupart des discussions ont été (trop) centrées sur les infrastructure en mettant en évidence les alternatives à la fibre optique que représentent les solutions satellitaires. Il faut aussi dire que les fournisseurs de ces solutions étaient aussi les sponsors de cette manifestation aux côtés du Comité des Région de l’Union Européenne.

Dommage que les élus ne soient pas au rendez-vous à l’exception de ceux qui étaient invités à présenter leur expérience ou projet. Et encore, ils ont tous quitté le forum pratiquement immédiatement après leur présentation.

Je donnerai la palme de la meilleure intervention de la journée à Nicolas GEIGER – un jeune agent de développement  pour l’Association pour le développement en réseau des territoires et des services. En toute fin de journée, il venu rappeler à la maigre audience encore présente, qu’il ne suffisait pas d’installer des tuyaux mais que les populations de montagne (ou d’ailleurs) devaient être accompagnées pour qu’elles s’approprient le usages du Net.

Je souhaite aussi en savoir plus à propose d’une initiative de “Smart Ski Resort” évoquée par Jean-Marc SEIGNEUR Adjoint au maire de Megève…je le reverrai certainement sur le campus universitaire de Carouge où il travaille.  Enfin, j’ai partiellement découvert l’ambition qui se cache derrière le projet de Valérie AYACHE du projet Alpes Bio Cluster.

Jean-Claude MORAND 9/11/11

(C) Jean-Claude MORAND

Mon interview sur TV8 Mont-Blanc pour parler tourisme et conquête des nouveaux marchés.

Le 28 octobre dernier Frédéric LEFEVBRE en qualité de Secrétaire d’Etat en charge du tourisme rencontrait les professionnels de ce secteur. Dans la foulée, TV8 Mont-Blanc m’a invité sur son plateau pour commenter quelques aspects de cette industrie dans notre région dans le cadre de son émission 7 jours en 1 heure qui est maintenant disponible en ligne.

Le grand invité de cette émission était le Sénateur Jean-Claude CARLE en sa qualité de nouveau Vice-Président du Sénat. Son intervention se situe au début de cette vidéo. Pour ma part, j’interviens à la :

46ème minute avec un compte rendu en image de la visite du Ministre
49:50 pour le début de mon intervention
55:00 pour présenter le programme de formation des cadres du tourisme chinois de la province du Sichuan par l’IAE Savoie-Mont-Blanc.

Jean-Claude MORAND –  8/11/11

(C) Jean-Claude MORAND

Les acteurs touristiques dans un monde virtuel dynamique : quelle stratégie pour l’avenir ?

Le programme définitif du Tourism Professionals Meeting (TpM) est maintenant finalisé. De nombreux intervenants francophones viendront proposer leur vision autour du thème : “e-Tourisme : plus de ventes, plus d’application, plus de social ?”
Si vous êtes un professionnel du tourisme institutionnel ou privé, ce forum est toujours une source d’information appréciable pour définir votre stratégie à court est moyen terme.
J’ai l’honneur d’avoir été invité en qualité de Keynote speaker pour cette 12e édition et mes propos porteront sur “Les acteurs touristiques dans un monde virtuel dynamique : quelle stratégie pour l’avenir ?”
(C) Jean-Claude MORAND

250 experts vont plancher sur le futur numérique de la montagne

250 décideurs de la montagne sont attendus à Seynod la semaine prochaine (les 9 et 10 novembre) pour l’European Mountain ICT Forum (EMICT) qui peut être traduit par Forum de l’économie numérique en montagne.

Les élus des territoires européens de montagne y tiendront une place prépondérante. Seront également représentées les instances et organisations européennes, les représentants des services des Etats impliqués et les associations européennes et nationales œuvrant à la reconnaissance de la spécificité montagnarde en matière de développement local.

Des experts universitaires seront présents (Conseil Scientifique de la Montagne, Université de Perth..) ainsi que les entreprises du numérique.

Je pourrai assister qu’à la première journée, mais je porterai une attention particulière à deux sessions qui sont au cœur de mes préoccupations actuelles et je vous tiendrai informé des faits marquants de ce forum  :

13h30 – 15h00 : Nouvelles activités économiques

Télé-travail, télé-activités, start-up, entreprises de la filière numérique, datacenters… Les activités numériques dématérialisées peuvent s’implanter en montagne. Mais au-delà, l’accès aux infrastructures numériques à haut et à très haut débit permet de faire évoluer les pratiques des entreprises traditionnelles qui deviennent plus compétitives et s’ouvrent de nouveaux marchés.

  • Eva Lundin, Responsable du projet I-Speed, Région d’Hedmark (Norvège)
  • André Marcon, Président d’Euromontana, Président de l’Assemblée des Chambres Françaises de Commerce et d’Industrie (ACFCI)
  • Cyrille-Frantz Honneger, Directeur des relations régionales, SFR Collectivités
  • Fabien Harel, Chargé de projets, Comité d’Expansion Drac-Buech-Durance, Hautes-Alpes

15h00 – 16h30 : Développement touristique

Agrotourisme, sports d’hiver, randonnée, baignade dans les lacs, VTT, sports d’eau vive, gastronomie, paysages uniques… la montagne vit en grande partie du tourisme. En Europe, 70% des décisions de séjours se prennent sur la base d’informations collectées sur Internet. Dans cette compétition en ligne, la montagne joue gagnante grâce à ses atouts touristiques, qui contribuent massivement à sa richesse économique !

  • Nicolas Evrard, Vice-président Communauté de Communes de la Vallée de Chamonix Mont-Blanc, Secrétaire général de l’AEM
  • Jean-Marc Seigneur,Vice-président de Megève Tourisme
  • Philippe Sage, Directeur du Développement, Astra France SA
  • Hansjörg Weitgasser, Directeur de la société Algo (Autriche)

Pour en savoir plus : http://fr-emict-forum.typepad.com/emict/

(C) Jean-Claude MORAND

Le Tourisme, un formidable atout pour la France.

Je viens de découvrir un rapport parlementaire qui conforte ce que je pense de l’organisation du tourisme français au sein de l’écosystème touristique mondial. Les parlementaires soulignent ainsi l’atomisation des intervenants et la relative faiblesse du budget alloué à ATOUT France (80 millions d’€) ce qui est approximativement égal à ce que le Maroc dépense pour sa promotion. Mais les parlementaires soulignent aussi que les collectivités locales (CRT, CDT, OT,..) subventionnent aussi leurs organismes de promotion à hauteur de 1,2 milliards d’€ ceci sans compter ce que les différents prestataires paient aux intermédiaires privés (Agences, TO, Places de marché,… ) au titre des commission de vente et de mise en marché.

Les parlementaires proposent une série de mesures. Celle qui a retenu mon attention plus marquée est l’augmentation du budget d’ATOUT France. Si sur le fond, je trouve que cela fait du sens d’un point de vue théorique, il restera toutefois à mesurer ce GIE sur des résultats commerciaux concrets. D’autre part, la réaction des organismes locaux doit être anticipée. Le rapport fait ainsi état d’un financement qui pourrait être lié à la Taxe de séjour, je ne suis pas certain que cela déclenche un grand enthousiasme chez les collecteurs des taxes actuelles.

Vous trouverez des informations très détaillée sur  le site Internet du Sénat aux adresses suivantes :
Le compte rendu : http://www.senat.fr/compte-rendu-commissions/20110627/fin.html
Le rapport : http://www.senat.fr/notice-rapport/2010/r10-684-notice.html

(Rapport d’information n° 684 (2010-2011) de MM. André FERRAND et Michel BÉCOT, fait au nom de la commission de l’économie, du développement durable et de l’aménagement du territoire et de la commission des finances, déposé le 29 juin 2011.

I. Les principaux constats

1) La place du tourisme français à l’international s’érode (3ème rang mondial derrière les Etats-Unis et l’Espagne en recettes globales et seulement le 7ème rang au niveau européen pour le montant des recettes moyennes par touriste) et la part de marché de la France dans le tourisme mondial est passée de 6,4 % en 2000 à 5,7 % en 2009.

2) La France est un pays de transit où les visiteurs ne séjournent pas suffisamment longtemps (en moyenne 6,7 nuitées en 2009).

3) La France dispose depuis 2009 d’un opérateur unique, Atout France, chargé du développement et de la promotion de la « destination France » mais ses ressources financières, publiques et privées, demeurent inférieures à celle du principal concurrent européen, l’Espagne.

4) La marque « Rendez-vous en France » doit devenir l’emblème commun de la promotion de la « destination France » mais connaît encore un déficit de notoriété qui doit être de toute urgence comblé sur le plan international.

5) La multiplicité des intervenants institutionnels dans le tourisme entraîne une dispersion des moyens publics contribuant à la politique du tourisme qui représentent 1,2 milliard d’euros par an, dont 513 millions d’euros pour les offices de tourisme et syndicats d’initiative (OTSI), 193 millions d’euros pour les comités départementaux du tourisme (CDT) et 140 millions d’euros pour les comités régionaux du tourisme (CRT).

6) L’offre touristique française est excessivement concentrée sur Paris (9,5 millions de visiteurs internationaux annuels) et Nice (1,2 million) et ne permet pas de bénéficier pleinement de la richesse et de la diversité de nos filières et destinations touristiques.

7) Les investissements en matière d’hébergement fléchissent depuis 2008 alors même que le secteur de l’hôtellerie et des résidences de tourisme nécessite un nouvel effort afin de procéder à leur rénovation et à leur montée en gamme dans le cadre de la réforme du classement hôtelier et des nouvelles normes de sécurité et d’accessibilité.

II. Les recommandations, leur mise en œuvre et le suivi

1) La France a adopté une stratégie à l’horizon 2020 pour mieux valoriser l’offre touristique nationale mais vos rapporteurs estiment qu’il manque encore « une grande politique du tourisme » et les moyens nécessaires pour la mettre en œuvre. Ils proposent plusieurs séries de mesures pour mobiliser des ressources dédiées à la promotion de la « destination France » à l’étranger et réunir tous les acteurs autour d’une stratégie commune d’action.

2) Pour dégager les ressources nécessaires, ils proposent :

– de développer des synergies autour des moyens existants, notamment en identifiant plus précisément les sources de financement éparpillées entre les différents acteurs publics et privés afin de mieux orienter les ressources nécessaires à la promotion internationale de la « destination France » ;

– de mettre à profit la réforme territoriale pour redéfinir les compétences de chaque niveau de collectivité et relancer la dynamique de contractualisation Etats-régions ;

– de sécuriser le recouvrement et d’élargir l’assiette de la taxe de séjour au bénéfice des collectivités locales tout en explorant la piste de la création d’une part additionnelle de cette taxe dédiée à la promotion de la « destination France » ;

– de mobiliser des ressources nouvelles pour soutenir l’investissement (les partenariats publics-privés, les fonds européens et les financements afférents au « grand emprunt » dans le secteur de l’économie numérique).

3) Pour appliquer une stratégie commune d’action, ils recommandent :

– de recentrer le pilotage de la stratégie touristique à l’international en confortant le rôle d’Atout France comme opérateur pivot de la promotion de la « destination France » et la marque « Rendez-vous en France » comme support commun de communication ;

– d’encourager la mutualisation des moyens des institutionnels du tourisme (OTSI, CDT et CRT) afin de développer des synergies et des économies d’échelle ;

– de poursuivre l’adaptation du réseau international d’Atout France à la nouvelle clientèle internationale et son intégration au réseau des ambassades et agences françaises à l’étranger (les services économiques, Ubifrance et l’agence française pour les investissements internationaux) ;

– de se doter d’un outil de prospective économique, d’évaluation et d’orientation en matière de formation professionnelle ;

– d’encourager les professionnels du tourisme à agir en commun et à mieux se fédérer au sein d’une instance de représentation qui, à l’exemple d’Exceltur en Espagne, assurerait une promotion plus efficace de l’offre touristique française ;

– de promouvoir au plus haut niveau de l’Etat une « grande politique du tourisme », soutenue par un ministre qui lui soit tout entier consacré, et de mettre en place un pilotage interministériel des projets stratégiques de développement de la « destination France » ;

– d’expérimenter, à titre de « laboratoire test » de cette nouvelle stratégie commune d’action, la création d’une nouvelle destination internationale dans le Val de Loire, connu à l’étranger sous le nom de « Loire Valley ».

 

(C) Jean-Claude MORAND

Des variation des prix jusqu’à 57 % pour les chambres d’hôtel selon le canal d’achat.

 

Selon une étude de VoyagerMoinscher.com Des différences de prix très significatives : jusqu’à 57% d’écart pour une même chambre d’hôtel à la même date !

A l’occasion du pont du 11 novembre, on note des prix pour la même chambre dans le même hôtel pouvant aller du simple au double. Ces différences de tarifs à la réservation concernent toutes les catégories d’hôtels, du non étoilé au 5 étoiles.

Ecarts de prix les plus importants, relevés pour une même chambre pour le pont du 11 novembre* :

 

  Nombre d’étoiles Prix TTC le plus bas Prix TTC le plus haut Ecart constaté

Biarritz
Hôtel Radisson Blu

4 294 € 460 € – 36 %

Nice
Hôtel La Pérouse

4 234 € 540 € -57 %

La Baule
Hôtel Mercure Majestic

3 252 € 297 € – 15 %

Deauville
Hôtel Normady Barrière

5 687 € 1059 € – 35 %

Annecy
Hôtel Allobroges Park

3 237 € 317 € – 25 %

Strasbourg
Hôtel Best Western Hotel De France

3 214 € 387 € – 45 %

Marseille
Hôtel Adagio République

3 280 € 567 € – 51 %

Lyon
Hôtel Concorde de La Cité

4 294 € 429 € – 31 %

Paris
Hôtel Montholon

3 255 € 390 € – 35 %
… qui s’expliquent par l’évolution structurelle du marché

Internet a changé la donne : aujourd’hui les chambres d’hôtel sont vendues par de multiples intermédiaires et chacun d’entre eux peut proposer une même chambre au tarif qu’il souhaite appliquer en fonction des accords qu’il a négociés avec l’hôtel. En effet, les agences de voyages et les centrales de réservation ont des accords individuels avec chaque hôtel ou chaîne hôtelière. De plus l’hôtelier applique en direct ses propres tarifs et ses propres offres promotionnelles pour la vente de ses chambres. C’est ce qui explique la multiplicité des prix, avec parfois près de 60 % d’écart entre le prix le plus bas et le prix le plus élevé proposés pour une même chambre et une même nuit dans un même hôtel.

… et qui incitent les consommateurs avertis à comparer systématiquement les prix des hôtels avant chaque réservation, comme pour les billets d’avion

« Il est important que les voyageurs prennent conscience que l’on peut trouver de tels écarts de prix pour une même chambre d’hôtel et qu’il est indispensable de comparer les prix des hôtels, de la même façon que pour les billets d’avion dont la comparaison est devenue un réflexe en quelques années.» souligne Pierre Brisset, Directeur Général de VoyagerMoinscher.com, « Ce marché est très spécifique : selon les dates et les hôtels, ce n’est pas toujours le même vendeur qui est le moins cher. Afin de dénicher le meilleur prix pour une chambre d’hôtel, les consommateurs doivent systématiquement comparer les prix proposés par les centrales de réservation online, les agences de voyages et l’hôtel lui-même. » Afin d’aider les voyageurs sur ce marché particulièrement volatil, VoyagerMoinscher.com a mis en place avec son moteur de recherche d‘hôtels, un affichage systématique de tous les tarifs et disponibilités en temps réel, proposés pour une même chambre d’hôtel par les plus importantes centrales et agences en ligne. De quoi comparer très facilement les prix avant toute réservation.

* Le comparatif des prix a été établi par VoyagerMoinscher.com sur la base d’un séjour en hôtel 3* et plus, pour le pont du 11 novembre 2011. Soit 3 nuits en chambre double du jeudi 10 novembre au dimanche 13 novembre.

Relevé réalisé les 6 et 7 octobre 2011 à partir du moteur de recherche

(C) Jean-Claude MORAND

Le brillant réveil du bed and breakfast

 

En Suisse, les chambres d’hôtes connaissent une croissance spectaculaire de 25% par an. Le phénomène répond à une nouvelle manière de voyager et illustre les idéaux de partage et d’hospitalité.

La journaliste Geneviève Ruiz reprend ma position sur ce thème dans l’Hebdo du 12 octobre 2011  : “«Le voyageur du XXIe siècle ne souhaite plus de vacances standardisées, il veut sortir des circuits classiques, rencontrer l’habitant”. En fait, je lui ai parlé de marketing expérientiel, mais ce concept n’était pas adapté à la cible du lectorat.

Pour lire la suite et découvrir l’impact sur l’hôtellerie classique, suivez ce lien.

(C) Jean-Claude MORAND