Ma passion du jour : “The Social Network”

The Social Network
Intervenant régulièrement sur le rôle de réseaux sociaux au sein des entreprises, je ne pouvais pas manquer d’aller voir ce film. Je ne regrette pas ! Je connaissais une bonne partie de l’histoire de la création de Facebook et j’en ai découvert d’autres facettes en visionnant “The social network”.

En premier lieu, sur la personnalité du leader (Mark Zuckerberg) que le réalisateur nous présente un peu comme un autiste extrêmement brillant et surtout comme un passionné à outrance pour la technologie. Un attitude digne d’un hérétique comme le décrit Seth Godin dans son ouvrage “Tribus”.  Une attitude qui conduit Mark ZUCKERBERG à être marginalisé mais aussi qui le mène sur le chemin d’un succès grâce à un opportunisme extraordinaire.

Et là réside la seconde leçon. Une approche qui ne fait pas partie du programme de marketing que j’enseigne à mes étudiants. Ici, l’innovation ne repose pas sur un business plan, une étude de marché, une analyse approfondie du comportement du consommateur. Une grosse frustration avec une fille et le voilà propulsé sur le chemin de la gloire. La clef du succès réside aussi dans le fait, que cette idée a été conçue par un “consommateur” (un étudiant qui voulait comparer les profiles des autres étudiants), une nouvelle forme de création d’entreprise qui est trop peu évoquée dans les cours de management. Tout part d’une passion appliquée à son environnement. Mark ZUCKERBERG a su, peut-être inconsciemment,  exploiter le potentiel de la communauté au sein de laquelle il vivait et ensuite démultiplier cette réussite auprès d’autres communautés. C’est aussi ce que j’explique aux professionnels que je rencontre. Trop souvent, j’observe des blogs, et des pages Facebook très égocentriques. C’est le maire d’une commune qui nous donne chaque jour son agenda, l’office du tourisme qui reste collé sur une approche “produit” oubliant, dans les deux cas, de s’intéresser aux problématiques de leur lecteurs.
Les réussites des startups de ce début du 21è siècle seront celles des “consomacteurs”.
Troisième leçon de l’après-midi : le financement de l’entreprise. Là encore, le réalisateur met en évidence à la fois le rôle du business angels du départ (19’000 $) puis l’arrivée du fondateur de Napster en qualité de Venture Capitalist. En qualité de membre de Savoie-Angels, j’apprécie la démarche américaine. Un scénario difficile à reproduire en Europe car la culture du risque n’est pas la même que dans la Sillicon Valley. Il faut aussi admettre que la taille du marché américain permet aux nouvelles idées d’atteindre un nombre de consommateurs beaucoup plus important et beaucoup plus rapidement qu’en Europe où les barrières culturelles, administratives, linguistiques sont autant de freins à l’innovation.
Un film que je conseille à tous mes étudiants pour leur donner l’envie de créer, d’oser avant qu’ils soient couverts de charges de famille. Un film qui leur apprendra ce que ne suis pas autorisé à leur raconter dans mes cours.  
Mais attention, il vaut mieux avoir un peu de pratique des réseaux sociaux, un minimum de connaissance du monde internet, si possible comprendre quelques termes de finances et avoir si possible été exposé à la culture universitaire américaine. 
Bref, j’ai aimé et je suggère que ce film soit intégré dans les cours d’entrepreneurship de nos universités suisses ou française.

P.S. Si vous pensez être un “Mark ZUCKERBERG” en puissance :
1) Osez vous lancer !
3) Allez-voir ce film pour vous motiver.

2) Ne considérez pas l’argent comme un frein, venez me trouver pour en parler, je vous aiderai à frapper aux bonnes portes pour obtenir en 15’000 et 600’000 €.

Jean-Claude MORAND – 25/10/10

Pour en savoir plus ; http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=147912.html

(C) Jean-Claude MORAND

“Tribus” une bible pour les “community managers” qui doivent se comporter comme des hérétiques

TRIBUS – Nous avons besoin de VOUS pour nous mener” de Seth GODIN – Editions DIATEINO : voilà un bouquin que je vais conserver à porter de main sur mon étagère. Je l’ai lu par passion pour le sujet et dans le cadre de ma préparation pour mon intervention au symposium de la HEG “Web et réseaux sociaux pour valoriser entreprises et services” .

Tribus - NOus avons besoin de VOUS pour nous menerUne « tribu » étant au cœur des concepts de réseaux sociaux dont l’un des objectif est de créer et d’animer des communautés virtuelle. Et ici, j’assimile comme le fait Seth GODIN, communauté et tribu.

Cette lecture m’a apporté quelques réponses ou tout au moins un point de vue éclairé de la gestion des masse et de la nécessité de se positionner en leader pour que le succès soit au rendez-vous. Une approche encore conceptuelle que sera illustrée d’exemples dans les années à venir.  Là où Seth GODIN se distingue, pas forcément à tord, c’est qu’il considère qu’un leader doit être un hérétique. Je partage son point de vue, mais je n’en fais pas une condition de succès car de nombreux hérétiques ont très mal fini dans notre histoire et mon expérience professionnelle m’autorise à affirmer que les hérétiques ont la vie dure, très dure dans les entreprises ! Qu’ils sont plus nombreux à aller pointer chez Pôle Emploi que faire la Une des magazines business même si quelques fois ils font les deux. Un livre qui se lit vite, mais qui fait fait réfléchir un peu plus longtemps.

Toutefois, je considère cet ouvrage comme une bible que tous les aspirants « community managers » devraient avoir digérée avant de mettre en œuvre une stratégie de publication sur leurs blogs, Twitter ou Facebook et ceci quelque soit le secteur industriel pour lequel ils essayent de créer et d’animer une tribu.  Comment peuvent-ils se positionner en leaders ? Dans quelle mesure ont-ils la possibilité d’endosser les habits d’un hérétique comme le prône Seth Godin. Pour sûr, il y a beaucoup de candidats et peu d’élus en ce moment.

 

Jean-Claude MORAND 21/10/10

(C) Jean-Claude MORAND

43 % des entreprises US intégreront les blogs dans leur stratégie de communication en 2012

Pour avoir écrit « RSS, blogs : un nouvel outil pour le management » en 2004, je ne peux que me réjouir en prenant connaissance des résultats extrêmement prometteurs en ce qui concerne l’utilisation des blogs, dans la dernière étude d’ eMarketer sur ce sujet.

 

34 % des entreprises américaines utiliseraient aujourd’hui les blogs dans leur stratégie marketing. Mais mieux encore, ce taux monterait de plus de 10 points d’ici 2012 pour atteindre 43 %. En effet, loin d’être un outil obsolète, les blogs s’intègrent maintenant parfaitement dans les CMS et plateforme web. La fraîcheur de leur contenu est aussi une source intéressante pour stimuler les opérations de relations publiques. L’étude sur ce point démontre que 33 % des journalistes ont recours aux blogs (+9 points en un an), cette source étant la cinquième après le moteur de recherche, les sites web des entreprises, Wikipedia, et les sites d’information.

Bien que le résumé de l’étude ne le présente pas, je suppose que les responsables de la communication sont également nombreux à tirer profit des flux RSS, pour alimenter les systèmes d’information externes. En France, j’évoquerai Wikio ou des plateformes d’agrégation comme Netvibes ou IGoogle mais aussi la possibilité de faire des liens automatiques entre les contenus publiés sur les blogs et les réseaux sociaux, un peu comme le fait la Revue Espaces en reprenant quelques éléments des billets que je publie. Je fais de même en partageant les liens sur ma page Facebook et mon flux Twitter.

Et vous où en êtes vous ?

Jean-Claude MORAND 20/10/10

(C) Jean-Claude MORAND

10 conseils pour rentabiliser vos actions sur les réseaux sociaux

La course aux fans est un sport que de nombreuses personnalités publiques et entreprises pratiquent avec assiduité depuis quelques mois. Une activité qui demande du talent, mais aussi un investissement en temps non négligeable. Créer une communauté, recruter des membres et surtout les abreuver avec du contenu pertinent pour satisfaire leurs besoins et leurs attentes demande du temps, beaucoup de temps. L’investissement nécessaire est d’autant plus important qu’il requiert une approche marketing que les entreprises pratiquent de manière limitée. Il ne s’agit plus dans cette approche de parler de ses produits, de ses services voir de sa perception de l’expérience que l’auteur ressent, mais de s’intéresser ce que les prospects et les consommateurs souhaitent lire et partager. Leur engagement sera d’autant plus important que cette règle est appliquée.

J’analysais ce week-end une page Facebook d’une entreprise d’un ami dont le nombre d’amis est inférieur à 100 personnes. Dans ce cas il est évident qu’en l’état actuel de la communication, seuls des présentations de produits sont effectuées en calquant les méthodes de la publicité traditionnelle. Le fournisseur restant au centre de la promotion alors que les approches Web 2.0 demandent que le consommateur soit le point central de la promotion. Une technique qu’Hamid Drafat de www.jevoyage.ma a intégrée dans sa communication sur la page Facebook de son entreprise. Certes, les offres sont bien présentes, mais elles sont adaptées au contexte des prospects. Un match de coupe d’Europe génère immédiatement une réaction des « amis », un petit message de sympathie pour l’Aid (fête de la fin du ramadan) suscite des commentaires de 29 personnes sur les 5225 « amis » que cette agence de voyages marocaine détient sachant qu’elle s’adresse principalement à son marché intérieur.

Mais pour quel retour en termes de vente ?

Alors qu’Hamid Drafat constate empiriquement que l’effort entrepris pour créer et animer sa communauté de plus de 5000 membres contribue à améliorer la notoriété de son agence, il admet que les ventes générées par ce canal sont pratiquement inexistantes. Ce constat vient d’être confirmé par les résultats d’une recherche de Network Solutions et du Center for Excellence in Service de l’Université du Maryland. Seulement 16 % des dirigeants des PME américaines estiment obtenir des ventes grâce aux réseaux sociaux.

Mes recommandations

La raison principale d’investir du temps et donc de l’argent dans les réseaux sociaux reste de développer une meilleure connaissance de votre entreprise (destination pour mes lecteurs issus du tourisme) ceci pour autant que sachiez attirer vos anciens clients sur Facebook. Le résumé de l’étude publiée par e-Marketer démontre effectivement que cet objectif est atteint dans 65 % des cas alors que l’acquisition de nouveaux clients s’avère plus difficile.

1) Intégrer le travail de votre webmaster dans votre démarche marketing

2) Intégrer dans la mesure de la performance de vos chefs de produit la notion de gestionnaire de communauté (community manager)

3) Analysez encore avec plus d’attention les attentes de vos prospects et clients

4) Développer des pages de fans pour chaque cible de clients

5) Concevez des actions de buzz qui suscitent l’engagement de vos prospects et facilitez-leur l’accès à vos pages.

6) Imaginez des actions qui incitent vos premiers niveaux de contact à partager l’information avec leurs propres contacts.

7) Jouez la complémentarité entre vos pages web, les articles de blog, les réseaux sociaux, Twitter

8) Automatiser les communications entre vos blogs, Facebook et Twitter : Un seul message propagé sur les trois médias.

9) Pensez en termes de stratégie de marketing en ligne et non en termes d’outils.

10) Intégrez les autres techniques de marketing direct dans votre approche (CRM, email marketing,… ).

Jean-Claude MORAND -4/10/10

(C) Jean-Claude MORAND

La agents virtuels seront de plus en plus utilisés en marketing

Si vous suivez les idées que j’exprime sur le Net, vous avez du remarquer l’intérêt que je portais aux agents virtuels. Virtuoz (une entreprise française qui a dû partir aux Etats-Unis pour se développer) est interviewé dans cette vidéo par une analyste du Gartner Group. Il nous livre sa vision (naturellement) optimiste du développement de cette technologie. Selon lui, et je partage cette approche, les stratégie marketing des entreprises les plus agiles intégreront des agents pour interagir avec les prospects et consommateurs.

Et comme vous êtes nombreux de l’industrie touristique à me lire, je crois aussi que ces agents vont avoir des rôles important dans ce domaine. Car s’il on ajoute à cette technologie, la disponibilité de contenu digitalisé et la possibilité des les interpréter (NLP), le potentiel est énorme.

 

 

Jean-Claude Morand

(C) Jean-Claude MORAND

La “e-reputation” s’applique aussi en politique

23/2/10 – Nouvel enjeu du marketing, les annonceurs cherchent de indicateurs de présence en ligne. Une technique que le retrouve sous le terme de “e-reputation” consiste à mesurer la présence d’une marque sur le Net. Le premier moyen, le plus simple consiste à chercher le nom de la marque sur les moteurs de recherche et de comparer les résultats à la concurrence.
Aujourd’hui, j’ai essayé un outil de mesure de la présence sur les réseaux sociaux avec l’outil expérimental www.howsociable.com .
Ce système propose un indicateur de présence établis à partir de 32 indicateurs calculés en fonction du nom de la marque saisi.

Une mesure applicable au marketing des entités touristiques

Dans l’exemple ci-dessus, j’ai repris le nom de la station des Gets en Haute-Savoie qui se voit attribuer 201 points. Le même outil donne 728 points pour Annecy, 666 pour Chamonix et 4357 pour “coca cola”. Cela donne un idée de la popularité de la marque sur les réseaux sociaux.

Une mesure applicable au marketing politique

Alors en cette période d’élection régionales, j’ai aussi testé l’outil avec la marque “UMP” qui obtient 779 points contre plus de 4000 pour le mot “PS”. Un peu surprenant d’obtenir un tel écart. Les lettres saisies peuvent sans doute avoir plusieurs signification ou la chaine de caractères se rapporter à d’autres choses sachant que l’outil ne propose pas encore de définir le domaine ontologique de la recherche.
Dans la foulée, je me suis lancé dans une analyse du positionnement de quelques personnalités de la liste UMP aux régionales en considérant que dans leur cas, leur nom était de facto leur “marque”. Voici les scores obtenus :

Personne/”Marque” Points
Explication
Bernard ACCOYER 78 Sa position de Président de l’Assemblée nationale lui assure une bonne visibilité.
Lionel TARDY 64 Son activité sur le Net dans le cadre de la loi HADOPI lui a assuré un bon écho sur le Net.
Astrid BAUD 45 Son blog et sa présence sur Facebook sont sans doute à l’origine de ce bon positionnement.
Sophie DION 44 Il existe de nombreuses personnes portant le même nom ce qui fausse les résultats.
Virginie MULLER 41 Très active sur Facebook, son score est honorable.
Jean-Claude MORAND 36 Je ne suis (pas encore) un élu ou candidat…mais mes publications m’assurent une petite notoriété en ligne…Je pouvoir faire mieux. Mais pourquoi le ferais-je ?
Pierre HERISSON 27 Notre sénateur n’est pas vraiment un adapte des réseaux sociaux.
Jean-Claude CARLE 16 Rien de surprenant, lorsque l’on a entendu cette tête de liste déclarer qu’il préférait le « carnet de la fruitière » à Internet !
Jean-Luc RIGAUD 14 Le maire d’Annecy semble plutôt discret sur le Net, malgré son implication pour soutenir la candidature de la ville pour les JO.
Anabel ANDRE 6 La nouvelle arrivée sur la liste n’a pas encore de présence en ligne.
(C) Jean-Claude MORAND
(C) Jean-Claude MORAND

Naissance officielle de l’association nationale de promotion des montagnes françaises « France Montagnes »

Je reprend ici un communiqué de presse publié le 23 octobre 2009 par montagnesfrance annonçant une nouvelle approche du marketing touristique initiée par les acteurs de ce secteur pour fédérer leurs moyens afin d’assurer une meilleure promotion du tourisme français. Face à la concurrence autrichienne (+ de 7 millions de budget) et au dynamisme de Swiss Tourisme la montagne française se devait de réagir. Reste maintenant à passer d’une attitude de suiveur à celle de leader pour contrer les nouvelles destinations qui se bâtissent à l’Est des Alpes de Socchi aux massifs chinois. Cela suppose que les moyens financiers ainsi mutualisés soient utilisés pour générer une demande de qualité tout en tenant compte des mutation climatique. Un défi qui est à la portée des membres de ce GIE pour autant qu’un consensus puisse se dégager avec autant de partenaires autour de la table.

Jean-Claude MORAND

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Le nouveau pôle commun et unique de promotion des montagnes françaises vient officiellement de voir le jour. L’association « France Montagnes » est née lors de l’Assemblée Générale constitutive qui s’est déroulée le 15 septembre dernier au Conseil Général de la Haute-Savoie à Annecy.

Gilbert Blanc-Tailleur a été nommé Président de cette nouvelle structure réunissant l’ensemble des acteurs des montagnes françaises.

France Montagnes est désormais l’unique organisation chargée de la promotion, de l’aide à la mise en marché, de la communication en France et à l’international des montagnes françaises ainsi que de la gestion et de l’animation du site internet :

« www.france-montagnes.com ».

Une structure entièrement dédiée au tourisme en montagne

France Montagnes permet de mutualiser les moyens consacrés à la promotion touristique collective et générique de l’ensemble des massifs et des territoires des montagnes françaises. En effet, les acteurs de la montagne estiment que le maintien de l’activité touristique en montagne, son développement et son adaptabilité aux mutations du monde moderne justifient de passer à une organisation plus « combative » et unifiée.

Cette volonté politique est liée à l’évolution des marchés, à celle de la clientèle et au renforcement de la concurrence nationale et internationale. Elle est aussi directement corrélée avec l’importance économique du secteur d’activité du tourisme en montagne. Il génère en effet un chiffre d’affaires de l’ordre de 9,6 milliards d’euros et de nombreuses vallées, y compris les communes qui ne sont pas directement support de station touristique, tirent une part importante de leurs ressources du tourisme.

France Montagnes : l’aboutissement d’un travail de longue date

L’histoire de France Montagnes a débuté en 2005, lorsque les professionnels de la montagne et les élus des stations ont décidé de passer un accord cadre. Puis, en  2006, ils ont créé un Groupement d’Intérêt Économique. Cette initiative a permis de rapprocher les campagnes de l’Association Nationale des Maires des Stations de Montagne (ANMSM – SKI FRANCE), des  Professionnels Associés de la Montagne (PAM) et de SKI FRANCE International.

Ces prémisses ont préparé la voie pour la création de l’association France Montagnes, structure prenant la suite des Professionnels Associés de la Montagne (existant depuis 1989), de Ski France International, de Ski France et du GIE France Montagnes. Le but n’est pas seulement de poursuivre les actions actuelles : la dynamique créée a aussi pour vocation d’attirer de nouveaux partenaires et de rechercher de nouveaux moyens d’actions, en s’appuyant sur une nouvelle fonction de prospective et de veille stratégique.

Tous les acteurs des montagnes mobilisés

France Montagnes représente les principaux acteurs des montagnes françaises parmi lesquels figurent notamment :

  • l’Association Nationale des Maires des Stations de Montagne (ANMSM),
  • le Syndicat National des Téléphériques de France (SNTF),
  • le Syndicat National des Moniteurs de Ski Français (SNMSF),
  • la Fédération Professionnelle des entreprises du Sport et des loisirs (FPS),
  • Les CRT Rhône Alpes, CRT Provence Alpes Côte d’Azur , CRT Riviéra-Côte d’Azur
  • La Confédération Pyrénéenne du Tourisme
  • Les CDT de Savoie Mont Blanc, Isère, Ain, Hautes Alpes
  • la Fédération Autonome Générale de l’Industrie Touristique et Hôtelière (FAGITH),
  • l’union Nationale de Associations de Tourisme et de plein air de Rhône-Alpes (UNAT – Rhône-Alpes).
  • Le Syndicat National des Résidences de Tourisme (SNRT),
  • Fédération régionale de l’hôtellerie de plein air Rhône Alpes,
  • La  Compagnie de Gestion Hôtelière (CGH)
  • Les résidences de tourisme Odalys, Labellemontagne, Intrawest, Belambra
  • Nordique France,
  • Fédération française des Industries, du Sport et des Loisirs (FIFAS)
  • le Syndicat National des Accompagnateurs en Montagne (SNAM),
  • association des fournisseurs de matériels et de services pour la MONTagne(AFMONT)
  • société d’exploitation de l’ aéroport de Chambéry-Aix (SEACA)

Quelques stations, parmi les cent stations de montagne membres de l’ANMSM, ont une place particulière compte tenu de leur implication spécifique dans la promotion internationale :

  • Alpe d’Huez
  • Les 2 Alpes
  • Chamonix
  • Megève
  • Les Gets
  • Courchevel
  • Le Grand Bornand
  • La Clusaz
  • La Plagne
  • Morzine
  • Les Arcs
  • Les Menuires
  • Méribel
  • Tignes
  • Val d’Isère
  • Val Thorens
  • Serre Chevalier

Les montagnes françaises en chiffres : Données économiques

6137 communes, 4,4 millions d’habitants, 124 000 km², soit 23% du territoire national.

Séjours touristiques des français en 2007 : 190 millions, dont 27 millions en montagnes (14%)

Nuitées des français en 2007 : 996 millions dont 189 millions en montagne (19%)

Nuitées de jeunes (0-24 ans), séjours collectifs, scolaires, étrangers, en famille : environ 53 millions de nuitées  (en diminution constante).

Estimation de la consommation touristique en 2006, tourisme de montagne :

Dépense moyenne par nuitée :         56 €

Nombre de nuitées :                          171,6 millions €

Consommation totale :                       9,64 milliards €

Emploi : Données 1999 :

Communes  de montagne support de stations :          243 000

Communes de montagne hors stations :                       1 279 000

Emploi des métiers liés à la montagne :

Remontées mécaniques :                               18 543

Moniteurs de ski  ESF :                                    15 500

Moniteurs de ski autre :                                    1 600

Accompagnateurs en  Montagne :                4 000

Guides de haute montagne :                            1 600

Hébergement :

Nombre de lits touristiques en zone de montagne en 2008, toutes catégories confondues (estimation) : 5,166 millions, dont  2 millions pour les communs supports de stations.

Les domaines skiables  (saison 2008 / 2009) :

Recettes TTC :                                                           1,18 milliards € TTC

Journées skieurs :                                                    58,6 millions

Recette moyenne par journée skieur :                      20,1 € TTC

Investissements 2008 :                                             299 millions € HT, soit 28% du chiffre d’affaires

Emplois exploitants de domaines skiables :  18 543

Le SNTF regroupe 230 entreprises, dont 40% sont privées, 40% des régies  et 20% des sociétés d’économie mixte.

Sources :

Atout France, mai 2009,  www.odit-france.fr/taxonomy/term/3/all

SNTF, recueil d’indicateurs et analyses 2009, www.sntf.org

Mots clés Technorati : SNMSF,SNTF,France-Montagnes,FSI,Alpes,Montagne,tourisme,promotion

http://www.savoie-communiques.com/2009/10/23/naissance-officielle-de-l’association-nationale-de-promotion-des-montagnes-francaises-«-france-montagnes-»/

(C) Jean-Claude MORAND

LA COMPAGNIE DES ALPES CHERCHE A FIDELISER SES CLIENTS SKIEURS

 

 

 

Le groupe implanté sur 17 domaines skiables dont 14 en France, cherche depuis plusieurs années à regrouper les marques. Exercice difficile lorsque l’on doit traiter avec de produits ayant déjà une forte notoriété, des centres de décision décentralisés avec une forte indépendance. Il n’en reste pas moins vrai que le skieur régional aime changer de station allant un week-end aux Arcs, un autre à Méribel et une autre fois dans le Grand-Massif. Pour répondre à cette attente de la clientèle, et à cette occasion pour améliorer le service rendu, la Compagnie des Alpes, après l’avoir testé l’an dernier, lance Holiski . Une vision holistique de leur marketing en quelque sorte car Holiski est une carte pour skier sur 6 domaines (cette saison) depuis 10 stations : Paradiski, Les Arcs / Peisey Vallandry – Méribel Alpina – Les Menuires – Serre Chevalier – Le Grand Massif (Flaine, Les Carroz, Morillon, Samoëns, Sixt-Fer-à-Cheval).

Cette carte « mains libres », équipée d’une puce RFID reconnue sur toutes les bornes d’accès des stations du réseau Holiski, permet d’accéder aux pistes sans passer par les caisses, de bénéficier de réductions et de promotions exclusives. Holiski permet à son bénéficiaire d’être prélevé sur sa carte bancaire – en une seule fois au début du mois suivant – du montant correspondant aux journées skiées pendant le mois. Le client peut ainsi choisir au dernier moment l’endroit où il veut skier sans réservation sur Internet, sans préachat et surtout sans « faire la queue aux caisses » !

L’adhésion se fait exclusivement par Internet à partir du site www.holiski.com :

– depuis l’ordinateur des clients avec expédition de leur(s) carte(s) à domicile dans un délai de 24 heures ;

– depuis des bornes de vente mises à disposition dans les stations du réseau Holiski avec remise de la carte sur place.

L’adhésion est constituée d’une partie fixe : la souscription annuelle de 32 € par personne (prix public TTC) ; et d’une partie variable qui correspond aux journées skieurs que les titulaires de la carte vont passer sur les différents domaines du réseau Holiski. Ces journées « consommées » sont facturées une fois par mois et le montant correspondant est directement prélevé sur la carte bancaire des titulaires le mois suivant. Toutes les opérations sont effectuées à partir d’un site de vente en ligne hautement sécurisé. L’adhérent Holiski bénéficie de réductions permanentes (15 % minimum sur le tarif journée adulte chaque jour de la saison et jusqu’à 25 % le samedi) ainsi que des promotions exclusives (à l’exception de Paradiski accessible au tarif grand public).

J’imagine que ce concept évoluera vraisemblablement dans les années à venir à l’image des nombreuses cartes multi-loisirs proposées par les organismes réceptifs. Je crois aussi que la Compagnie des Alpes pourrait ne pas ce limiter à ce canal exclusif de vente sur un seul site web (le leur), mais également proposer ce produits aux agences de voyages en ligne qui pourraient ainsi l’inclure dans les packages dynamiques

. Un programme d’affiliation serait aussi bienvenu pour stimuler les ventes. Enfin, pourquoi ne pas ajouter d’autres services comme celui de la location des skis ?

Jean-Claude MORAND – 11/11/08

L’IPhone comme un outil de teasing et branding pour le tourisme ?

Dans un billet du 24 octobre 2008 MobileCrunch se pose la question de l’utilité d’une application qui ne sert à rien pour les utilisateurs des iPhone(s). La marque Ralph Lauren vient en effet de lancer une application en téléchargement gratuit qui permet de consulter la collection quelque soit l’endroit où vous vous trouvez. Est-il possible d’effectuer une transaction en ligne ? Non ! De lire avec la caméra de l’iPhone les codes publiés dans les publicités américaines ? Non ! Pas trés utile selon l’auteur de ce billet bien que cette application permette de :

· Visionner une vidéo de leur dernier défilé de mode

· Profiter de quelques photos des coulisses de ce défilé

· Quelques révélations sur la collection du Printemps 2009 étayées par des vidéos et photos exclusives.

· Une localisation des boutiques nationales et internationales.

· Un film « Portraits d’une collection » commenté par le designer

En quelques mots, tout ce qui pourrait se trouver sur un site web normal commente l’auteur de ce billlet, sauf que le support est un support à la mode et que les premiers utilisateurs utilisent l’iPhone pour alimenter leur image de geek et d’en démontrer les fonctions grâce à ces applications gratuites. Nul doute que les femmes seront sensibles à cette forme de branding.

Maintenant, comme ce blog est principalement dédié au tourisme, imaginez un instant une destination touristique reprenant cette approche en offrant une application gratuite qui permette de :

· Visionner une vidéo d’un événement récent ou de l’environnement

· Profiter de quelques photos des coulisses de cet événement ou de l’organisation

· Un teasing sur les activités 2009 étayées par des vidéos et photos exclusives.

· Une localisation des lieux qui permettraient de réserver un séjour.

· Un film « Portraits … » commenté par une personnalité très en vue dans la station (le maire, le moniteur de sport ou pourquoi pas le curé ?)

La viralité sera sans aucun doute au rendez-vous si vous êtes assez rapide pour développer une stratégie de marketing « Piggy-back » pour suivre le lancement d’Apple ou mieux encore saisir celui à venir du G1. En tout état de cause, cette campagne est un exemple d’une campagne destinée à générer du buzz et l’engagement des consommatrices à télécharger une nouvelle forme de publicité et à la partager avec leurs amies.

Jean-Claude MORAND – 26/10/08

(C) Jean-Claude MORAND

14 millions de $ pour une startup du tourisme en ligne

Les dirigeants d’UpTake, contrairement à de nombreux autres sites dédiés à la recherche des meilleures opportunités de voyage qui se créent chaque jour, savent qu’il leur serait difficile de se positionner en leader sur ce marché. Alors, tout comme Triptouch,TripWolf, IgoUgo, ou encore TripSay, le site agrège du contenu en provenance de sources variées et en obtenant du trafic généré par les principaux moteurs de recherche. Après avoir levé 4 millions de dollars en décembre 2007 juste après l’ouverture de leur site en version beta, la startup vient de lever plus de 10 millions de dollars de fonds en provenance de sociétés de venture capital (Trinity Ventures, Shasta Ventures) et de quelques autres investisseurs. Un total de 14 millions de dollars !

Uptake déclare que « ce financement doit leur permettre d’atteindre trois objectifs. Le premier est d’étendre les possibilités de recherches à d’autres catégories en plus des hotels : UpTake , UpTake Things to Do, UpTake Restaurants and UpTake Beaches. Le second nous permettra d’investir dans notre technologie de recherche pour améliorer les recommandations de voyages basées sur l’analyse et le filtrage de l’intelligence collective. Finalement, nous continuerons à rechercher des opportunités de croissance externe. »

De quoi à faire rêver tous les entrepreneurs français qui ont une idée pour développer le business du voyage ou du tourisme en ligne. Celà dit, rien de nous empêche de frapper à la porte des VC américains.

(C) Jean-Claude MORAND