Les ministres se mettront-ils au Web 2.0 ?

Les ministères vont-ils adopter les techniques du Web 2.0 pour recueillir les avis des citoyens ? En tout cas, le Premier Ministre semble s’orienter vers cela même si les blogs et réseaux sociaux ne sont pas encore mentionnés dans les approches possibles, il n’est pas exclu que le nombre de réunions de commissions soit revu à la baisse. Malheureusement, je crains que l’élaboration de la liste de ces commissions doive être précédée par des cours intensifs de maniement du mulot pour un grand nombre des membres actuels qui sont, il faut l’admettre plus à l’aise avec une fourchette qu’avec un clavier pour exprimer leurs idées. Quant aux conditions, juridiques de validation il est probable que des Extranet sécurisés soit créés…alors, un élu d’une collectivité local membre de 25 commissions différentes devra t’il aussi gérer 25 logins et mots de passe ? Ne devrait-il pas y avoir un programme national qui permettrait de gérer l’identité numérique de l’élu un peu sur le modèle de la carte vitale qui lui permettrait de valider ses contributions ?

Ceci dit, je trouve la démarche courageuse et volontaire telle qu’elle est exprimée dans la lettre de mission que les ministres ont reçu :

« L’approche de cette échéance, qui va nécessairement entraîner une rupture avec les habitudes anciennes, est l’occasion de revoir de façon globale et dans un esprit novateur la pratique de la consultation dans le périmètre de vos attributions. Je vous demande donc de m’adresser, d’ici à la fin du mois de février 2009, un document faisant apparaître comment vous entendez organiser la pratique consultative dans le champ de vos attributions. Vous vous garderez d’une approche institutionnelle. Les nouvelles pratiques sociales et les technologies de l’information permettent désormais d’organiser consultations et concertations sans nécessairement recourir à la création d’instances administratives, conseils ou commissions. Vous indiquerez quelles sont les instances dont vous estimez néanmoins le maintien indispensable, et leur domaine de compétence.
Vous dresserez la liste de celles créées par la loi et vous examinerez, dans chaque cas, si leur suppression mérite d’être envisagée. Les dispositions correspondantes pourront être abrogées en utilisant un vecteur adapté ou à l’issue d’une procédure de délégalisation.

Vous préciserez également les méthodes et techniques que vous envisagez d’utiliser pour simplifier les procédures consultatives (forums de discussion, visioconférences ou conférences téléphoniques, etc.). Des dispositions seront prises au besoin pour garantir la validité juridique de ces modes de consultation. »

(C) Jean-Claude MORAND

La "Revue Espaces" dédie un n° spécial au Tourisme 2.0

Je ne pouvais pas passer sous silence la publication du n° 265 de la « Revue Espaces » dédiée au Tourisme et Web 2.0. Je viens de la recevoir…pas mal du tout. Avec 9 articles signés de :

  • Philippe Fabry – Le web 2.0 s’installe au coeur des stratégies touristiques
  • S Giraud et F Perroy – Petite géographie de sites de voyageur,
  • V Vidal – Facebook. Un média social à ne pas négliger
  • G Raffour – Production partagée et marketing touristique. Ce n’est pas si simple !
  • JL Boulin – L’e-Tourisme institutionnel n’échappe pas au web 2.0,
  • I Brémond – Le CDT des Bouches du Rhône fait son blog,
  • S Abdou – Traveltainment. Quand le web 2.0 sert de support à la gestion de la relation client.
  • et moi-même avec « Les médias sociaux sur Internet. Outils de marketing touristique »

Jean-Claude MORAND – 6/12/08

(C) Jean-Claude MORAND

La meilleure innovation technologique est savoyarde selon le jury de Tourism@

Tourism@ 2008 a accueilli près de 600 professionnels de l’industrie du tourisme, jeunes créateurs et universitaires. La manifestation, co-organisée par la Chambre de Commerce et d’Industrie Nice Côte d’Azur et l’Association Telecom Valley qui regroupe l’ensemble des entreprises high tech des Alpes-Maritimes a primé le 2 décembre 2008 au Parc Phoenix de Nice lors de la soirée de clôture des Tourism@Awards 2008 deux entreprises parmi 90 candidats inscrits.

A l’issue d’une première sélection rigoureuse, 50 dossiers ont été retenus et 12 sociétés ont été choisies pour leurs projets particulièrement innovants dans les catégories suivantes :

Le jury final présidé par Mr Jean-Jacques Descamps, ancien secrétaire d’Etat au Tourisme et maire de Loches, a récompensé 9 sociétés, parmi lesquelles deux Grands Prix, dotés de 10 000 euros chacun, ont été remis à la société Visioglobe, Lauréate dans la catégorie Meilleure Innovation Technologique et à la FEDERATION DU TOURISME DE LA PROVINCE DE NAMUR, Lauréate dans la Catégorie Meilleure Utilisation des Technologies et des usages.

Pour avoir eu l’opportunité de passer quelques heures en compagnie de dirigeants de VISIOGLOBE, une startup hébergée par TECHNOLAC au Bourget du Lac en Savoie, dans le cadre de Savoie-Angels ; je partage le choix du jury de manière un peu partial car je ne connais pas la valeur des autres dossiers. En revanche, je sais que l’équipe de Philippe POUTIGNAT a développé un super algorithme de vectorisation et que les marchés sur lesquels ils se positionnent sont en pleine croissance. Ce gros coup de projecteur doit leur permettre de crédibiliser encore un peu plus leur démarche qui doit franchir le cap difficile des exercices de laboratoire pour une vraie industrialisation de leur produit.

Jean-Claude MORAND 3/12/08

Mots clés Technorati : Visioglobe,Tourisma,Savoie-Angels
(C) Jean-Claude MORAND

Office du Tourisme 2030 en version japonaise !!

Sophie vient de m’envoyer un lien sur une vidéo postée par Loïc Lemeur que je titre ici comme l’imagination de ce pourrait être un office du tourisme dans quelques années…
Dommage que les auteurs de cette présentation aient un sérieux problème de compréhension de l’anglais mais cela rend cette vidéo amusante et comme ils le disent, cela doit rester une source d’IMAGINATION.

Jean-Claude MORAND 2/12/08

(C) Jean-Claude MORAND

GOOGLE frappe un grand coup pour le tourisme

Pour ne rien vous cacher, je rêve depuis plusieurs années de pouvoir mettre entre les mains des touristes de toutes origineS un guide dans leur poche qui leur fournirait des information à la demande. Un truc qui serait moins lourd que le Guide du Routard ou un Lonely Planet. Avec l’arrivée des Smartphones, l’IPhone en tête, bien que j’utilise un HTC, je devinais de nouvelles possibilités. J’en ai présenté quelques unes dans ce blog ici ou pour ne prendre que mes derniers billets. J’ai même réalisé un prototype de conseiller de voyage virtuel travaillant sur une base de données propriétaire en mai 2007 au Salon du livre de Genève.

Mais de là à penser que cette formidable usine à générer des innovations lancerait aussi rapidement un service géo-localisé répondant aux instructions vocales, je suis bluffé ! Même si vous ne comprenez pas l’anglais, je vous invite à visionner la vidéo ci-dessous. Vous observerez ainsi que leur nouveau système permet de localiser, dans une catégorie de votre choix les restaurants qui se trouvent à votre proximité, le GPS intégré sachant reconnaître que vous êtes à San Francisco ou quelque part dans Manhattan. Bien entendu, ils n’ont pas limité les possibilités de recherches aux seuls contenus de ce type… toute l’index de leur moteur de recherche est utilisé, permettant ainsi d’aller récupérer des informations dans Wikipedia ou d’autres sites d’informations publics. Reste que les formats de la grande majorité de ces sites ne sont pas adaptés à une présentation sur un écran de portable et que leur érgonomie est encore moins destinée à une utilisation avec un écran tacticle… raison pour laquelle les ingénieurs de Google propose un recours à un clavier virtuel.

Reste à savoir si ce rêve de beaucoup de chercheur en intelligence artificielle se réalise vraiment afin que nos interactions avec les machine prennent une autre forme. Pour avoir publié ce billet uniquement à partir d’informations glanées sur le Net ; nous devons encore attendre un peu pour vérifier la qualité de l’interprétation du moteur de Google surtout avec les très nombreuses variations des accents anglophones du frenchy au texans… Nous verrons un peu plus tard pour les applications à la langue de Molière !

Malgré les quelques imperfections des premières versions, je considère que Google ouvre une nouvelle porte de l’économie numérique avec ce service géo-localisé à commande vocales… il me reste encore quelques espoirs de pouvoir créer une start-up qui exploiterait quelques autres fonctions que l’intelligence artificielle offre conjointement aux approches sémantiques… mais je dois aller vite car je ne serais pas surpris que quelques surdoués de l’informatique soient déjà au travail dans les laboratoires de Google.

Vidéo de Google.

Jean-Claude MORAND – 14/11/08

(C) Jean-Claude MORAND

LA COMPAGNIE DES ALPES CHERCHE A FIDELISER SES CLIENTS SKIEURS

 

 

 

Le groupe implanté sur 17 domaines skiables dont 14 en France, cherche depuis plusieurs années à regrouper les marques. Exercice difficile lorsque l’on doit traiter avec de produits ayant déjà une forte notoriété, des centres de décision décentralisés avec une forte indépendance. Il n’en reste pas moins vrai que le skieur régional aime changer de station allant un week-end aux Arcs, un autre à Méribel et une autre fois dans le Grand-Massif. Pour répondre à cette attente de la clientèle, et à cette occasion pour améliorer le service rendu, la Compagnie des Alpes, après l’avoir testé l’an dernier, lance Holiski . Une vision holistique de leur marketing en quelque sorte car Holiski est une carte pour skier sur 6 domaines (cette saison) depuis 10 stations : Paradiski, Les Arcs / Peisey Vallandry – Méribel Alpina – Les Menuires – Serre Chevalier – Le Grand Massif (Flaine, Les Carroz, Morillon, Samoëns, Sixt-Fer-à-Cheval).

Cette carte « mains libres », équipée d’une puce RFID reconnue sur toutes les bornes d’accès des stations du réseau Holiski, permet d’accéder aux pistes sans passer par les caisses, de bénéficier de réductions et de promotions exclusives. Holiski permet à son bénéficiaire d’être prélevé sur sa carte bancaire – en une seule fois au début du mois suivant – du montant correspondant aux journées skiées pendant le mois. Le client peut ainsi choisir au dernier moment l’endroit où il veut skier sans réservation sur Internet, sans préachat et surtout sans « faire la queue aux caisses » !

L’adhésion se fait exclusivement par Internet à partir du site www.holiski.com :

– depuis l’ordinateur des clients avec expédition de leur(s) carte(s) à domicile dans un délai de 24 heures ;

– depuis des bornes de vente mises à disposition dans les stations du réseau Holiski avec remise de la carte sur place.

L’adhésion est constituée d’une partie fixe : la souscription annuelle de 32 € par personne (prix public TTC) ; et d’une partie variable qui correspond aux journées skieurs que les titulaires de la carte vont passer sur les différents domaines du réseau Holiski. Ces journées « consommées » sont facturées une fois par mois et le montant correspondant est directement prélevé sur la carte bancaire des titulaires le mois suivant. Toutes les opérations sont effectuées à partir d’un site de vente en ligne hautement sécurisé. L’adhérent Holiski bénéficie de réductions permanentes (15 % minimum sur le tarif journée adulte chaque jour de la saison et jusqu’à 25 % le samedi) ainsi que des promotions exclusives (à l’exception de Paradiski accessible au tarif grand public).

J’imagine que ce concept évoluera vraisemblablement dans les années à venir à l’image des nombreuses cartes multi-loisirs proposées par les organismes réceptifs. Je crois aussi que la Compagnie des Alpes pourrait ne pas ce limiter à ce canal exclusif de vente sur un seul site web (le leur), mais également proposer ce produits aux agences de voyages en ligne qui pourraient ainsi l’inclure dans les packages dynamiques

. Un programme d’affiliation serait aussi bienvenu pour stimuler les ventes. Enfin, pourquoi ne pas ajouter d’autres services comme celui de la location des skis ?

Jean-Claude MORAND – 11/11/08