Le tourisme en ligne crève le plafond au 3e trimestre 2010

D’après l’Observatoire des Usages Internet de Médiamétrie, l’achat en ligne continue d’afficher des progressions exceptionnelles au 3ème trimestre 2010. En un an, le nombre de cyberacheteurs a augmenté de 18%, soit plus de 4 millions de Français supplémentaires.

Aujourd’hui ce sont plus de 27 millions d’internautes qui achètent en ligne soit 73% des internautes. Les hommes, les internautes âgés de 25 à 49 ans et / ou CSP+ sont encore plus nombreux à acheter en ligne.

Bertrand Krug, Directeur de la Mesure d’Efficacité Online de Médiamétrie//NetRatings, souligne que : « de plus en plus de Français ont acheté sur Internet – à ce jour, plus d‘un Français sur 2 contre 43% il y a un an. D’une part, les catégories socio-démographiques les moins acheteuses poursuivent leur ascension. En particulier les internautes âgés de 65 ans et plus sont 73% de plus qu’il y a un an à avoir acheté en ligne. Et d’autre part, les catégories les plus acheteuses continuent à enregistrer des progressions notables : on compte 25% d’hommes cyberacheteurs supplémentaires, +21% de cyberacheteurs âgés de 25 à 34 ans ou CSP+. »

Les ventes du secteur du tourisme ont enregistré une progression de 21% au T3/2010 par rapport à T3/2009. En moyenne au 3ème trimestre 2010, 11,7 millions d’internautes ont consulté, chaque mois, au moins un des sites du Top 5 des « Agences de Voyages » en ligne, soit près de 30% des internautes (29,6%). L’audience de ces sites enregistre une hausse de 5% par rapport au 3ème trimestre 2009.

Source : Médiamétrie//NetRatings – Catégories créées spécialement pour la FEVAD – France – Tous lieux de connexion – Moyenne Mensuelle des mois de juillet, août et septembre 2010 – Applications Internet exclues Copyright Médiamétrie//NetRatings

Au total, le e-commerce au sens large enregistre 27 millions d’internautes cyber-acheteurs par an, soit plus d’un Français sur deux. Ce chiffre est en progression de 18% en un an.

Pour en savoir plus consultez le communiqué de presse de la FEVAD

(C) Jean-Claude MORAND

Quelle audience pour les sites web mobiles?•Le Blog du etourisme institutionnel

Les applications mobiles un vrai moyen pour se rapprocher des prospects. Un article de Philippe FABRY fournit les résultats d’une application.

etourisme.info: Quelle audience pour les sites web mobiles?•Le Blog du etourisme institutionnel

(C) Jean-Claude MORAND

Quant tourisme et TIC font cause commune – Revue de presse

J’ai hésité un instant avant de publier cet article que Ghada Sboui a rédigé pour L’Economiste Maghrébin du 3 novembre 2010, suite à ma récente intervention à Tunis. Les questions abordées par le journaliste, et mes réponses, doivent pouvoir être une source d’inspiration pour le développement des stratégies de marketing en ligne.

En matière touristique, la Tunisie comme le Maroc bénéficie effectivement d’avoir un processus de décision centralisé avec les budgets associés qui permet à ces pays de pouvoir réagir peut-être plus rapidement que nous en France ou en Suisse. Par ailleurs le niveau de maitrise des TIC dans ces deux pays est excellent. De nombreux programmeurs travaillent en sous-traitance pour des entreprises occidentales à des prix bien entendu bien inférieur que ceux la métropole. Bien que l’écart des salaires semble se réduire.

 

(C) Jean-Claude MORAND

Stratégie numérique d’Atout France

 

Dans le cadre des consultations initiées pour le grand emprunt destiné à financer des investissements d’avenir, Atout France a proposé une stratégie numérique. Celle-ci est matérialisée par la création d’une plateforme un peu à l’image de celle réalisée pour  BonjourQuébec. L’estimation du coût d’investissement est de 20 millions d’euros pour la version française alors que celle du Québec a été devisée à 37 millions de dollars canadiens (je vous laisse faire le change).

Je connais d’autres pays qui ont la même réflexion et dans tous les cas, il me semble que les offices du tourisme nationaux se sont engagés dans une course pour contrer les nombreuses initiatives privées plus novatrices.

Vous trouverez les fiches de présentation d’Atout France sur le site de Prospective Numériques dans la rubrique applications transversales.

(C) Jean-Claude MORAND

Comment inspirer la confiance sur les réseaux sociaux ?

 

En termes de promotion des idées ou de touts autres services ou produits, ce début du 21e siècle est nettement marqué par le développement à l’échelon planétaire des techniques du bouche-à-oreille. Si jusqu’à présent nos actions étaient limitées à notre capacité à entrer en contact « physiquement » avec les membres de notre cible, la démocratisation de l’usage de l’Internet et plus récemment celle des réseaux sociaux démultiplient nos opportunités d’interaction.

Obama nous a démontré l’extraordinaire pouvoir de viralité des réseaux sociaux lors de sa campagne électorale. Facebook, Linkedin, les blogs et maintenant Twitter sont devenus des vecteurs puissants pour distiller des informations au marché.

Source des données : Invoke Life: Social Networking – 29 juillet 2010

De la même manière, les sites d’évaluations collaboratives, après une phase d’hésitation, recueillent un écho très favorable auprès des consommateurs. TRIPAdvisor, le site d’évaluation principalement dédié aux hébergements touristiques a battu (temporairement) son record de visites en juillet 2010 avec 40 millions de visiteurs au mondial soit 60 % de plus que pour la même période en 2009 selon ComScore ! Pas moins de 450’000 hôtels ont reçu 35 millions d’évaluations sur ce site. Autant dire que les messages transmis par les techniques de promotion traditionnelles sont de moins en moins pris en considération par les internautes et les utilisateurs de réseaux sociaux. Il semble même que selon une étude de Vision Critical de septembre 2010, ces utilisateurs connectés acceptent beaucoup que l’ensemble des consommateurs les informations publiées sur les réseaux sociaux. Ainsi, 62 % des utilisateurs de réseaux sociaux accordent prioritairement leur confiance aux avis des amis contre 47 % pour l’ensemble des consommateurs. Est-ce une expression d’une présence massive de la génération Y sur ces réseaux ou une tendance de fonds ? L’étude ne le dit pas, mais avec 20 millions d’utilisateurs sur Facebook en France et plus de 500 millions dans le monde, les responsables du marketing ne peuvent ignorer le phénomène.

Alors comment faire ? La première condition est d’être présent et de susciter la confiance des utilisateurs pour qu’une communauté puisse se développer autour de la marque, des services ou des idées que vous souhaitez développer. En ce domaine, une étude d’ INVOKE LIFE de juillet 2010 nous donne quelques pistes intéressantes (voir tableau joint). Sans surprise, 64 % des utilisateurs considèrent comme « très important » ou « important » de trouver sur le média utilisé un dialogue ouvert autant aux avis positifs que négatifs. Une pratique peu appréciée des politiques qui campent trop souvent sur des positions dogmatiques modérant trop souvent les avis de leurs opposants. Les opposants, de leur côté, ne rédige pas toujours des textes appropriés pour que leurs commentaires soient publiés. Du côté des hôteliers, le constat est le même, quand les commentaires sont positifs tout va bien, mais dès que la critique nait, ils se mobilisent pour remettre en cause la légitimité de ces commentaires sans pour autant utiliser les possibilités de réponses qu’un site comme TripAdvisor met à leur disposition pour répondre au nom de leur établissement.

Jean-Claude MORAND – 27/10/10

(C) Jean-Claude MORAND

L’hôtel de demain dans le monde de demain ?

 

Aujourd’hui, je vous propose quelques réflexions d’Amadeus Hospitality sur l’hôtel de demain.


Les hôteliers sont sous pression permanente, et se doivent de répondre à des attentes de plus en plus exigeantes de la clientèle, qui sont désormais liées à la technologique. De nombreux clients sont demandeurs d’un « comme-chez-soi » transposé ailleurs, avec tout le confort technologique dont ils disposent dans leur propre salon – écran plat HD, Wi-Fi gratuite, console de jeux de type Wii, etc. Et ils demandent également que l’hôtel leur permette de profiter de ces nouvelles technologies au-delà de leurs chambres, un peu partout dans l’établissement. Le client type va par exemple commencer son voyage à l’aéroport, où il va avoir le choix de s’enregistrer soit au comptoir, auprès d’une personne « en chair et en os », soit sur une borne automatique, où il va pouvoir imprimer lui-même sa carte d’embarquement ou scanner le code-barres téléchargé sur son téléphone portable. À son arrivée à l’hôtel, ce client serait légitimement surpris de ne pas y trouver le même type d’options.

Dans une famille, c’est souvent à celui qui manie le mieux les sites comparatifs, les moteurs de recherche et les formulaires de réservation en ligne qu’incombe la responsabilité de trouver un hôtel convenable. Forts de ce constat, les hôteliers doivent impérativement intégrer la technologie à tous les stades de leur contact avec le client, pour donner naissance à « l’hôtel de demain ».

 

« L’hôtel de demain », qu’est-ce que c’est ?

L’expression « hôtel de demain » ne désigne pas tant les gadgets et les divers appareils qui peuvent équiper les chambres que la manière globale dont le client va vivre son séjour. Tout client, quel que soit son profil, va vouloir que son séjour soit parfaitement orchestré, sans attente au moment de l’enregistrement ni erreur dans l’attribution des chambres, et avec un service impeccable. 

Les clients apprécient le choix et, dans tout le secteur des services,  les entreprises s’efforcent de les satisfaire à cet égard, en mettant notamment l’accent sur le développement des prestations en self-service. L’industrie hôtelière ne fait pas exception, avec des progrès technologiques constants, qui permettent au client, s’il le souhaite, d’être plus indépendant. On peut citer par exemple la possibilité d’envoyer la « clef » de leur chambre aux personnes ayant effectué une réservation – il s’agit en l’occurrence d’un signal sonore individuel, enregistrable sur un téléphone portable et permettant d’ouvrir la porte de la chambre. L’arrivée sur le marché de l’iPad, doté d’un écran beaucoup plus important, permet également d’envisager davantage d’options de codes numériques spécifiques à l’hébergement retenu. Pour un voyageur d’affaires, le fait de pouvoir sauter l’étape de l’enregistrement est un véritable atout, surtout lorsqu’il se rend fréquemment dans le même hôtel et qu’il préfère l’efficacité du service à un véritable « accueil » de la part du personnel. 

L’idée d’aller à la rencontre des clients – avant même qu’ils ne pénètrent dans les locaux de l’établissement – n’est pas nouvelle, mais reste sous-exploitée. Un article paru en juin dans le Wall Street Journal recommande aux voyageurs d’aller sur le compte Twitter ou la page Facebook de leur hôtel avant leur arrivée, et d’y laisser un message annonçant leur arrivée prochaine. « L’hôtelier futé vous mettra sur son radar et vous distribuera de petits avantages », explique l’auteur de cet article. Ce premier contact, avant l’arrivée, n’est pas seulement l’occasion de souhaiter la bienvenue, éventuellement en les récompensant, à tous les clients sans  distinction – c’est aussi une manière de recueillir des données démographiques, qui serviront à alimenter les systèmes de gestion de la relation client et à adapter les prestations au profil de chacun. La valeur de l’entreprise Facebook est fondée sur le fait qu’elle a accès à des informations personnelles qui valent des milliards d’euros pour les professionnels de la publicité et du marketing. Une chaîne hôtelière ne peut certes pas prétendre avoir la couverture quasi-universelle de Facebook, mais elle peut envisager de mieux utiliser les renseignements dont elle dispose en matière de réservation et de marketing (recueillis au gré de multiples contacts), pour générer une image « en 3D » de sa clientèle. Dans la pratique,  c’est la différence entre souhaiter la bienvenue à un client habitué en employant une formule toute faite, et l’accueillir en lui faisant part de détails précis (nouveaux menus au restaurant, nouveautés au spa, etc.). Cela peut même aller jusqu’à dire à un voyageur fatigué et sous pression qu’une bouteille de son vin préféré a été mise au frais dans le minibar de sa chambre. Certains hôteliers ont d’ores et déjà des employés chargés de surfer sur Twitter pour repérer les éventuels messages concernant leurs services. L’hôtel Sheridan d’Austin, au Texas, a ainsi appris par le canal de Twitter que l’un de ses fidèles clients regrettait amèrement la disparition de son plat préféré du menu du restaurant de l’établissement. La direction a décidé de remettre ce plat sur la carte lors du séjour suivant de ce client, qui était bien entendu ravi.

Anticiper pour personnaliser

Les progrès technologiques devraient déboucher demain sur un choix accru en termes d’options de services. Ils devraient aussi permettre d’améliorer les services au client et le niveau de satisfaction de ce dernier. Les hôteliers pourront demain anticiper avec exactitude les requêtes de leurs clients, avant même qu’elles ne soient formulées. Plus un hôtelier connait son client, mieux il est à même de lui proposer les prestations adaptées à ses goûts et à son style de vie. Cela peut être aussi simple que d’offrir une sélection d’oreillers, à choisir à l’avance par le client. Certains hôtels vont jusqu’à faire de ces prestations un argument de vente majeur, en permettant à leur client de choisir tel ou tel film, y compris parmi les sorties les plus récentes, au moment de la réservation. Le client peut ainsi regarder un film dans sa chambre, avant qu’il ne soit disponible en DVD.

La consommation de produits et de prestations de luxe constitue un bon exemple, très à propos, de la force que peuvent avoir la reconnaissance et la personnalisation du client. Les modalités de cette consommation ont changé – le public cible est déterminé beaucoup moins par le niveau de revenus que par l’idée que chacun a droit à sa part de plaisir (même si c’est à petites doses). La façon dont nous présentons les services de luxe a elle aussi changé. Si la qualité est toujours au rendez-vous, les produits et services de luxe sont conditionnés sous des formes réduites, abordables et accessibles à tous. En connaissant les hobbies et les habitudes d’achat de ses clients, un hôtel peut proposer des échantillons de prestations de prestige, sous forme de courts traitements de balnéothérapie, de menus dégustation ou de nuitée dans une chambre plus vaste que celle qui a été réservée. C’est une manière de renforcer les ventes des services additionnels proposés par l’établissement.

Pour un secteur de l’hospitalité débarrassé des conventions

Toujours sur le thème de la micro-personnalisation, certains hôtels (notamment au voisinage des aéroports) envisagent actuellement de pratiquer des tarifs horaires, plutôt qu’à la nuitée, à l’intention des voyageurs en escale courte, qui souhaitent seulement dormir quelques heures avant de repartir. Dans le même esprit que les mini-prestations de luxe, cette pratique fait mieux connaître une enseigne au client et lui permet de vivre une expérience positive, aussi brève soit-elle. Il sera alors d’autant plus enclin à revenir pour un séjour plus long.  Certains hôtels spécialisés proposent d’ores et déjà des services de ce type – mais ce ne sont que des hôtels spécialisés.  Il n’y a aucune raison pour qu’un hôtel dont la clientèle souhaiterait bénéficier de tarifs horaires ne propose pas un tel service. Alors, pourquoi ne le fait-il pas ? C’est une question de logistique et de capacités informatiques. À moins d’être spécialisé, il est très difficile de jongler avec différentes tarifications et plusieurs modèles de réservations. Heureusement, l’hôtel de demain n’aura pas les mêmes problèmes logistiques, ce qui lui permettra de se débarrasser de certains comportements convenus concernant la manière dont les prestations hôtelières doivent être présentées et vendues.

Les implications de cette évolution en termes de technologie devraient se traduire par une infrastructure informatique hôtelière intégrant tous les systèmes à un niveau beaucoup plus granulaire – certains services automatisés, comme les  tweets ou les messages Facebook envoyés aux clients permettant de leur signaler de nouvelles offres, de les tenir au courant de la météo locale ou en encore de les avertir d’éventuelles annulations de vols avant leur départ. L’hôtel de demain sera capable d’identifier – et, ce qui est plus important, de comprendre – les habitudes de réservation, les tarifs et les goûts des clients, et de les synthétiser pour donner naissance à des plans commerciaux, offrir de meilleurs services et mieux vendre les établissements.

 

N’attendez pas demain

Comme à chaque fois qu’il est question de progrès technologique, l’hôtel de demain est avant tout le produit d’une bonne intuition et d’une bonne intégration. Nous ne cherchons pas à remplacer le personnel d’accueil par des machines ou des robots sortis des films d’anticipation. La plupart des clients seront ravis s’ils peuvent bénéficier de services correspondant à leurs besoins, selon les modalités de leur choix, que ce soit en contact direct avec des hommes et des femmes, par une application de leur iPhone ou par un message envoyé sur Facebook. Et il n’y a aucune raison pour que la satisfaction du client reste une notion relevant de la science-fiction ou du fantasme. 

Amadeus Hospitality – 26/10/10

(C) Jean-Claude MORAND

Web et réseaux sociaux pour valoriser entreprises et services

Développer le potentiel de votre entreprise ou de votre administration uniquement par un site Internet c’est bien, mais pas suffisant !

J’interviendrai, le 18 novembre, à la HEG dans le cadre de ce séminaire pour présenter de manière très pratique, ce qu’il est possible de faire avec les réseaux sociaux pour une entreprise.

Aujourd’hui, les nouvelles formes de communication : réseaux sociaux, web 2.0, blog, etc. ont démultiplié les possibilités d’expression et de transmission de l’information. Il est désormais possible de communiquer de façon ciblée et précise, mais aussi de connaître et d’anticiper les besoins de ses clientes et clients. Comme le relève Manuel Castells, professeur de communication à l’université de Californie du sud, « ce phénomène constitue ainsi une nouvelle forme sociale de communication certes massive, mais pourtant produite, reçue et ressentie individuellement ». Et selon Microsoft, le marché mondial de la publicité en ligne estimé à 40 milliards en 2007, doublera en 2010.

Pour répondre aux besoins des entreprises et des administrations, la Haute école de gestion de Genève (HEG-Genève)  a intitulé son  7ème  Symposium : Web et  réseaux sociaux pour valoriser entreprises et services.

En effet, ses professeur-e-s ont développé d’importantes compétences dans ce type de communication au travers de leurs nombreuses recherches et mandats. L’intervention d’expertes et d’experts, ainsi que d’entreprises et d’organisations ayant une expérience reconnue dans ce domaine enrichiront le programme du Symposium.

Durant cette journée, vous  pourrez  choisir des sessions ciblées correspondant à vos besoins parmi les 12 thèmes proposés notamment présentation d’un baromètre suisse des communautés virtuelles, veille stratégique en ligne, sentiment analysis et netnographie,  communication dynamique, etc. Vous pourrez aussi faire le point et vous positionnez par rapport aux autres PME et administrations suisses romandes en matière d’utilisation de réseaux sociaux. Concrètement, vous remplirez un questionnaire qui sera dépouillé durant la journée de manière à ce que les résultats vous soient présentés et comparés aux conclusions d’une enquête similaire effectuée auprès d’un échantillon de PME et d’administrations de Suisse romande.

Ce Symposium propose également des ateliers pratiques durant lesquels celles et ceux qui le désirent pourront développer la visibilité de leur organisation en créant un flux RSS, en utilisant concrètement Netvibes, en gérant leur présence dans un monde virtuel ou encore en déterminant les éléments  pertinents qui rendront leur présence sur un réseau social efficace.

A l’issue de ce Symposium, vous serez à même de vous situer dans ces nouvelles perspectives de communication. Vous serez également capable de choisir la stratégie la plus en adéquation avec les objectifs de votre organisation.

Programme

Pour en savoir plus et vous inscrire

http://www.hesge.ch/heg/la-heg/symposium2010/

(C) Jean-Claude MORAND

Comment créer de l’interaction avec vos prospect via Facebook

Il y plein d’idée dans cette présentation SlideShare en anglais :

(C) Jean-Claude MORAND

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Votre Iphone comme clef pour votre hôtel ?

Après la récente acquisition de SIRI par Apple, il semble que le géant ne compte pas laisser Google prendre des initiatives dans le domaine du tourisme et du voyage. Apple vient en effet de déposer un brevet pour une série de services qui pourraient prochainement voir le jour sur son produit phare : l’Iphone ou encore l’IPad.

 

Selon la présentation de Mashable, les applications proposées par SIRI, c’est à dire l’identification d’un itinéraire, d’un POI et la possibilité de faire des réservations seraient complétées par des services de conciergerie pour les hôtels. En clair, le concept de conseiller et d’assistant personnel pour le voyage serait couvert d’une manière exhaustive à partir d’e l’appareil qui se trouve dans la poche des touristes et voyageurs.

Pour tous les souscripteurs du service, il deviendrait possible de choisir les prestations annexes, commander vos repas, boissons ou encore utiliser toutes les fonctions d’une télécommande qui permettrait de régler l’inclinaison de votre lit ou le niveau de la température de votre chambre. 

 

ITravel, le brevet déposé par Apple couvre toutes les phases du voyage, de sa préparation aux opérations postérieures à l’expérience que vous avez vécue. Les capacité de communication de l’IPhone ou de l’IPad seront ainsi largement mises à contribution pour faciliter la vie des voyageurs, de générer du revenu pour les opérateurs et aussi pour accroitre les parts de marché d’Apple dans ce domaine.

Pour ma part, cette annonce me fait regretter amèrement l’impossibilité que nous avons en Europe de déposer des brevets de ce type, laissant ainsi toute l’initiative de l’innovation dans le domaine du logiciel à nos amis américains. Mon projet bots4you étant proche de ce concept, ne pouvant pas trouver de financement sur ce côté de l’atlantique. 

Accessoirement, je mesure l’importance du fossé numérique qui est en train de se creuser entre les professionnels actuels du tourisme et les développeurs des sociétés américaines que cela soit chez SIRI (une émanation de la DARPA dotée à l’origine de 200 millions de $ puis un financement de 25 millions de $ pour la startup du voyage), GOOGLE avec ses multiples initiatives dans le domaine du voyage, d’EXPEDIA et maintenant d’APPLE avec ITravel.

Autant de bonnes raisons pour développer activement les activités de recherche de l’Institut Français du Tourisme et pourquoi pas un Pôle de compétitivité tourisme qui viendrait stimuler l’innovation au sein de ce secteur industriel. 

Jean-Claude MORAND – 3/08/2010

(C) Jean-Claude MORAND