Un barcamp Web 2.0 à l’EPFL – Lausanne le 29/9/07

Voici un nouveau Barcamp organisé par par l’EPFL le 29 septembre prochain. L’agenda n’est pas encore trés clair à mes yeux, mais je suis certain que d’ici là il se clarifiera et reunira en tout état de cause de nombreux experts de la région voir de plus loin. Les premiers sujets proposés par l’organisateur de cette conférence spontanée concerne les CMS (Content Management Systems) et l’intérêt de la « participation à des associations d’étudiants: un investissement pour l’avenir ? » . Ceci alors que l’invitation semble s’adresser aux experts du Web 2.0. !
Le principe étant nouveau, il est probable qu’une centaine de curieux rejoignent ce barcamp ne serait-ce que pour rencontrer les autres geeks de la région. J’en serai sûrement après l’eTourCamp de Lugano, je veux mieux comprendre le potentiel de cette forme de réunion spontanée.

Si cet événement vous intéresse et que vous aimeriez suggérer un sujet ou un expert, n’hésitez pas à le déposer sur le wiki du barcamp et faites moi part de vos réactions par rapport à cette nouvelle forme de conférences.
Pour s’inscrire au BarCamp c’est ici sur le wiki 😉

Jean-Claude MORAND – Cyberstrat.net

(C) Jean-Claude MORAND

La fibre optique = un service public concédé

Mots clés Technorati : fibre optique, service public, billaut, felten, ARCEP

Après avoir visionné la vidéo de l’interview de Benoît FELTEN par Jean-Michel BILLAUT, j’ai envie d’apporter non seulement mon soutien à cette vision de potentiel de la fibre optique, mais aussi d’ajouter une épine dans un buisson alimenté d’ores et déjà de 45’000 plaintes auprès de la Direction de la concurrence et des prix.

Sans avoir l’expertise technique de Benoît Felten, je considère que la fibre et surtout la possibilité d’obtenir des débits de 100 Mo/s, représente une réelle opportunité pour les entités qui pourraient en bénéficier. Habitant Annecy, ville pilote pour le déploiement de la fibre optique, j’ai opté dès février 1997 pour ce système de transmission des données. Depuis 10 ans j’ai le plaisir d’avoir pu bénéficier de débits très variables. Doté d’une IP fixe et d’un premier contrat de 2 Mbs (en 97), autant vous dire que les révisions à la baisse se sont succédées sans même avoir été consulté voir averti le plus souvent. Même si les débits, dans une grande majorité des cas, étaient plus ou moins conformes à ceux annoncés, les épines ne sont pas dans la technologie, mais dans la qualité de la mise en œuvre de celle-ci. 45000 plaintes enregistrées par la Direction de la Concurrence et des prix… sans compter tous les abonnés plus ou moins silencieux qui n’ont pas franchis ce pas et qui supportent de plus en plus mal les absurdités des réponses d’une hotline impuissante. A titre d’exemple, si je me défoule sur mon clavier cet après-midi, c’est en grande partie parce que mon degré d’exaspération est au maximum. J’ai actuellement un contrat qui est supposé délivrer jusqu’à 30 Mo/s à mon domicile. En fait, il apparaît que les débits des serveurs locaux ne puissent dépasser 4 ou 5 Mo/s ce qui est à mon sens une forme de publicité mensongère… mais soit ! Avec 4 Mo/s on peut déjà se faire plaisir, avoir des communications audio avec des collègues à l’autre bout de la Planète sans dépenser un cent de plus. Mais voilà, depuis une quinzaine de jours le débit tombe à en dessous de 100 ko/s, il y a deux heures je n’avais que 27 ko/s soit 10’000 fois moins que ce qui est annoncé dans le contrat !! Alors, j’oublie les mises à jour de logiciels en téléchargement ou simplement la recherche documentaire pour les livres que j’écris. Car mettre tous les internautes dans le même groupe que les bandits qui téléchargeraient de la musique illégale est une vue tronquée et fallacieuse du surf sur Internet. C’est un lobbying destructif pour détourner l’opinion publique de l’intérêt du très haut débit. Seule Madame Michu peut y croire. Pas les Geeks ! J’ai 58 ans, je ne télécharge pas de musique, mais Internet, que j’utilise depuis 1987, est un outil à part entière d’éducation, de veille et une fantastique opportunité de transporter d’un bout à l’autre de la Terre tout ce qui peut se transformer en bits. En cela je suis un adepte de la théorie de Nicolas Negroponte du MIT qui affirme toujours que l’on doit déplacer les atomes pas les bits. Alors, ce qui me met hors de moi, c’est d’entendre une voix d’un pauvre bougre, employé d’un call center facturé à 34cts la minute, impuissant me demandant de désinstaller et réinstaller mon système alors que mon voisin, comme moi, rame à 28 Kbs soit deux fois moins qu’un vieux modem 56Kbps.

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Test de bande passante réalisé à Annecy le 11 août à 14h17

Le traceroute que j’obtiens avec mon logiciel d’analyse du réseau (Pingplotter) démontre un grand nombre de « packet loss » sur plusieurs points du réseau de mon opérateur. Bien entendu les temps de réponse de toutes les machines augmentent au point de perturber les plus patientes des applications. Lorsque qu’après une semaine d’attente le technicien local intervient et constate, comme nous que les équipements locaux ne sont en rien responsables de problèmes de lenteurs ma frustration elle augmente.

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Je vois cependant deux petites lueurs d’espoir avec deux actions de l’ARCEP. La première toute récente n’est qu’une recommandation pour introduire un peu plus d’équitabilité dans les contrats avec les FAI.[1]. J’irai encore un peu plus loin du point de vue technique en proposant, comme pour les contrats d’entreprise, de garantir une prestation sous forme de SLA (Service Level Agreement) qui prendrait en compte non pas les vitesses de transmission en upload/download, mais les temps de réponse maximums des machines (serveurs/routeurs/firewalls) gérés par le FAI. Il me semble ainsi normal d’avoir un taux de réponse inférieur à 15 millisecondes pour toutes les machines situées en Europe, ceci avec un pourcentage de « packet loss » à zéro. Dans le cas que je vis actuellement, une IP démontre depuis 3 semaines un taux de perte supérieur à 70% ce qui a pour corollaire de faire chuter la vitesse. Mais les opérateurs de la hotline, n’ont semble t’il pas accès à ces données et dans la grande majorité des cas, n’ont pas les connaissances ou l’autorité pour écouter le consommateur que je suis pour rechercher une solution qui, j’en suis certain, améliorerai la qualité du service et surtout la perception de ce niveau de qualité. En agissant, sur le niveau de perception les dirigeants de la société d’exploitation du réseau câblé augmenteraient ainsi l’attractivité de ce vecteur et donc le nombre de prises raccordées…donc la rentabilité de l’infrastructure utilisée….Mais comme souvent le coût de celle-ci n’est pas dans leur bilan alors ce n’est pas une priorité. Ceci m’amène à la deuxième lueur d’espoir que j’entrevois, toujours à l’initiative des experts de l’ARCEP. Il s’agit de la mise en concession du sous-sol des villes[2] [3] et à la mutualisation des réseaux disponibles ou à venir[4]. En effet, tour comme l’évoque Benoît Felten, cette infrastructure optique est à mes yeux un service public qui apporte une réelle valeur ajoutée non seulement aux ados qui jouent en réseau ou téléchargent des vidéos de Dailymotion, de Youtube ou celles de JM Billaut sur son blog, mais aussi aux entreprises qui transmettent des bons à tirer, aux professeurs et chercheurs qui accèdent à des documents de recherche de plus en plus volumineux, aux services d’assistance qui peuvent apporter des conseils en ligne, aux malades qui pourraient dialoguer par vidéoconférence avec leur médecin.

Aux excellents arguments juridiques développés dans le rapport Conseiller d’Etat, Emmanuel Glaser, pour le compte de l’ARCEP je souhaite que la défaillance des modèles économiques actuels soit prise en compte par le législateur. Pourriez-vous concevoir de rouler sur l’A7 en ce week-end du 15 août et apprendre à mi-chemin que l’autoroute est coupée que les embouteillages soient immenses et que personne ne puisse vous répondre pour vous donner une indication de l’origine du problème ou de la date probable de remise en service ? C’est pourtant une situation analogue que l’on vit sur les autoroutes de l’information. Alors, en qualité de citoyen que je suis, j’attends que le législateur impose des conditions d’exploitation strictes aux sociétés exploitantes du bien public et introduise des mesures de la performance dans les contrats puisque celles-ci n’ont pas démontré en plus de 10 ans leur capacité à satisfaire les attentes de la clientèle. Faut-il, ici préciser que mes attentes ne sont pas essentiellement d’ordre technologique, car il est tout à fait compréhensible que le débit d’un réseau soit limité et que des pannes puissent être observées. Mais, j’accepte de plus en plus difficilement l’absence d’information et le mensonge organisé. Car lorsque tous vos voisins sont plantés et que le préposé du pseudo service client vous certifie avec arrogance que tout va bien sur le réseau on ne peut que se poser des questions quant à la fiabilité du service.

En cela, l’application de la loi du 9 juillet 2004 n’est qu’un premier pas qui doit permettre de concevoir de nouveaux modèles d’entreprise.

Car pour finir sur une touche beaucoup plus optimiste ce long billet je suis convaincu qu’un accès généralisé à 100 Mo/s permettra une meilleure répartition des ressources sur le territoire national, donnera la possibilité aux PME de pouvoir établir les bases de fructueux contrats d’exportation beaucoup plus facilement avec des partenaires très éloignés de leur base. En assumant que le chiffre de 12 milliards d’Euros avancé par Benoît FELTEN pour équiper le territoire soit exact, il doit être rapproché du déficit commercial de la France qui a été de 15 milliards pour le premier semestre 2007[5]. Certes, le coût du pétrole et le taux de change de notre monnaie peuvent être invoqués, mais les solutions peuvent être aussi plus novatrices. L’une d’entre-elles est d’avoir un service public de la fibre optique afin que nous puissions enfin pouvoir utiliser de la vidéo interactive avec Skype ou un autre système, être en mesure de pouvoir envoyer un dossier digitalisé sans attendre des heures.

Jean-Claude MORAND


[1] Voir http://www.finances.gouv.fr/clauses_abusives/recom/07r01.htm

[2]http://www.lagazettedescommunes.com/actualite/pdf/noosnumericable.pdf

[3] Voir aussi le rapport Glaser et http://www.arcep.fr/index.php?id=8571&tx_gsactualite_pi1%5buid%5d=960&tx_gsactualite_pi1%5bbackID%5d=1&cHash=f7620fe789

[4]http://www.arcep.fr/index.php?id=8571&tx_gsactualite_pi1%5buid%5d=964&tx_gsactualite_pi1%5bannee%5d=&tx_gsactualite_pi1%5btheme%5d=&tx_gsactualite_pi1%5bmotscle%5d=&tx_gsactualite_pi1%5bbackID%5d=26&cHash=69dda645c6

[5]http://www.latribune.fr/info/Le-deficit-commercial-francais-se-creuse-de-deux-milliards-au-premier-semestre-~-ID43ACB1CA6A378B56C12573310027235E

(C) Jean-Claude MORAND

TRAVELOCITY lance un outil d’évaluation des hôtels en fonction des comportements des voyageurs

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Mots clés Technorati : TRAVELOCITY, Travel 2.0, UGC, comportement

Depuis qu’il ait été le premier site de voyager à donner la possibilité aux utilisateurs de l’enregistrer une évaluation des prestataires, il y a six ans, Travelocity a vu sa croissance de popularité augmenter en permanence au point qu’il est considéré maintenant un comme une ressource incontournable pour les personnes qui recherchent un hôtel aux Etats-Unis. Jusqu’à présent, malgré l’addition de fonctionnalités, aucun système ne prenait en compte les goûts ou les intérêts des voyageurs. Pour satisfaire les attentes des consommateurs, avant et après un voyage, TRAVELOCITY lance un nouvel outil d’évaluation des hôtels qui apporte une solution à ce problème en aidant les clients à trouver des les informations qu’ils recherchent en privilégiant les aspects qualitatifs des choix.

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Ce nouvel outil donne aux voyageurs la possibilité de trier les évaluations des dizaines de milliers de revues en prenant en compte la catégorie à laquelle ils appartiennent qu’il soit une famille, un couple avec ou sans jeunes enfants, avec des adolescents, des voyageurs avertis, une femme seule, un groupe d’amis, avec des handicapés, accompagnés d’animaux domestiques ou simplement des vacanciers ordinaires ou des voyageurs d’affaires. Avec ce lancement « Nous faisons avancer le concept de génération du contenu par les utilisateurs (UGC) à un niveau supérieur », déclare Noreen HENRY, Vice President des hôtels et du packaging de Travelocity. Ainsi, « les voyageurs n’ont plus besoin de surfer des heures sur le Web pour chercher des opinions crédibles et adaptées à leurs besoins – notre outil de revues des hôtels satisfait leurs besoins. »

L’outil mis en œuvre inclut une revue des évaluations proposées selon l’intérêt et les besoins de chaque voyageur. Celui-ci créer un profil personnalisé au début du processus. Il contribue ainsi à enrichir les évaluations en fonction de critères qui lui semblent importants.

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Par exemple un voyageur à mobilité réduite de peut fournir des commentaires sur l’accès en chaise roulante. Ceux qui détiennent des animaux domestiques pourront enrichir les revues de la qualité de l’accueil qui leur a été réservé avec leurs compagnons de voyage. En adressant ce défi d’authenticité et de pertinence, le processus de qualification garantit aux clients de Travelocity une information beaucoup mieux adaptée à leur contexte de voyage. En testant le système, j’ai noté avec intérêt que les évaluations ne pouvaient être faites qu’après avoir suivi cinq étapes. Dès le deuxième écran, nous sommes invités à saisir nos coordonnées et la date d’un séjour, l’anonymat de l’évaluateur pouvant être préservé au moment de la publication. Cette mesure doit inciter les internautes à ne pas tomber dans la calomnie gratuite et aux concurrents à s’abstenir de venir critiquer des établissements. Gageons que cela peut effectivement contribuer à recueillir des avis honnêtes, mais la longueur de la procédure doit décourager plus d’un contestataire. Ceci ne m’a pas empêché de compléter le questionnaire avec une fausse identité… reste à savoir si mon avis est modéré ou pas.

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De mon point de vue, la multiplication des informations disponibles sur Internet induit également un changement de comportement des voyageurs. Ceux-ci semblent apprécier de pouvoir sélectionner leurs hôtels en fonction d’une recherche multicritères. Dans le cas de TRAVELOCITY, ce sont 16 éléments qui sont pris en considération tant pour la sélection que pour les évaluations. Cette évaluation s’étend aux restaurants à proximité, les événements et les activités annexes. D’autres OTA vont sans aucun doute emboîter le pas de ce leader de l’industrie sachant que des société comme GIATA dispose de grilles de collection de l’information sur une centaine de critères mis à disposition sous forme de données au format XML, il n’est pas si compliqué de concevoir des outils de recherche multicritères et de donner la possibilité aux évaluateurs de formuler une opinion pour chacun de ceux-ci.

Les professionnels qui ont intégré une démarche qualité dans la gestion de leur établissement perçoivent cette démarche comme un atout. « Nous sommes satisfaits de travailler avec une société qui offre des possibilités d’évaluation acceptable et conviviale de nos établissements. » déclare ainsi Andrew RUBINACCI, Vice President distribution marketing EMEA pour le groupe des Hotels Intercontinal. « Travelocity offre un processus de recherche à jour pour la recherche d’évaluations des utilisateurs qui est profitable pour l’ensemble de nos clients qui disposent maintenant de pouvoir réellement se familiariser avec nos établissements avant leur arrivée. »

Ce texte est une traduction adaptée d’un communiqué de presse de Travelocity disponible sous http://www.hotelmarketing.com/index.php/content/article/070809_travelocity_launches_new_hotel_review_tool/

Jean-Claude MORAND – Cyberstrat.net

(C) Jean-Claude MORAND

3ème rencontres du e-Tourisme institutionnel

Ludovic Dublanchet nous en dit un peu plus à propos des 3ème renoncre du e-Tourisme Institutionnel dans un billet publié sur le site etourisme.info. Vous pouvez d’ores et déjà le consulter sur le blog des Rencontres. Ces rencontres commenceront lundi 19 novembre en début d’après-midi avec un atelier de réflexion sur les Mondes Virtuels et le Web3D, l’occasion de découvrir SecondLife et autres mondes peuplés d’avatars, avec notamment David Castéra et Fabrice Tron, deux des pionniers parmi les sociétés pouvant vous accompagner dans ces nouvelles dimensions. Un large moment consacré aux échanges suivra, avec également un speed dating sur des innovations et produits. En soirée, à la Cité de l’Espace, cinq Trophées du etourisme institutionnel seront remis :

1) meilleur site de CRT,
2) de CDT,
3) d’OT 4*,
4) meilleure “Performance et Disponibilité” (avec les analyses de la société IP Label)
5) et enfin, une nouveauté, le Trophée 2.0. ( NDLR : Voilà une initiative que j’apprécie particulièrement !)

Le mardi 20 novembre fera place à deux présentations plénières consacrées aux attentes des internautes, et à deux séries de cinq ateliers, de l’ergonomie aux aspects juridiques, en passant par l’e-volution des métiers, les services 2.0 ou l’information en mobilité. Les inscriptions en ligne seront ouvertes à la rentrée, mais notez d’ores et déjà la date sur vos agendas.

Jean-Claude MORAND

(C) Jean-Claude MORAND