Et si le problème du textile chinois n’était que la partie visible d’un problème plus fondamental ?
10 Mai 2005 – Les lobbies du textile s’affolent devant l’arrivée massive de produits chinois sur les marchés avec de bonnes raisons car la pérennité des entreprises du secteur est sérieusement mise en cause. Mais dans le cadre de ce blog « Marketing et nouvelles technologies », il me semble intéressant de s’arrêter un instant sur d’autres signaux envoyés par les organisations asiatiques et en particulier l’Association of Southeast Asian Nations (ASEAN). Ainsi le consortium RosettaNet en Chine a réuni fin avril plus de 300 participants en provenance de 7 pays de la région pour étudier les mesures à prendre pour aider les PMEs à améliorer leur processus d’interconnexion.
Pour ne prendre qu’un exemple, le gouvernement Malais finance les sociétés de son pays pour l’adoption du standard Rosettanet. L’aide peut atteindre 70% des investissements nécessaires pour la mise en œuvre y compris les modèles ASP. Bien entendu ce consortium supporte activement le modèle ASP particulièrement intéressant pour les PMEs qui peuvent ainsi accéder à des méthodes de travail et des technologies plus largement diffusées au sein des grandes entreprises. Ceci correspond également à une nouvelle forme d’entreprise basée en fait sur un réseau d’entreprises interconnectées. Les responsables Malaisiens ont compris le formidable enjeu que représentait la capacité des PMEs à se « e-connecter » afin de pouvoir intervenir efficacement au sein des systèmes d’approvisionnement globaux (global supply chain) et ainsi maintenir la compétitivité des entreprises du pays dans une économie de plus en plus internationalisée.
Les douanes malaisiennes reconnaissant[1] également les avantages des connexions BtoG avec les points suivants :
- Réduction du temps de traitement des opérations permettant des envois le jour même et réduisant les temps de livraison.
- Réduction du nombre d’opération de 15 à 7
- Reconnaissance d’un gain de productivité de 30%
Autant dire que nous sommes très loin de ces attitudes volontaristes en Europe et que nos PMEs doivent s’attendre non seulement à affronter une compétition au niveau des produits mais également au niveau des organisations mises en œuvre pour soutenir la fabrication de ces produits.
[1] Source : White paper « Automating Customs with RosettaNet : A horizontal B2G integration » by Dato’ Wong Siew Hai and Kamarul Zaman Abdul Rashid, RosettaNet Malaysia.
Placeshifting: Ou comment accéder à sa musique ailleurs
La laborieuse adoption du semantic web par les attachés de presse..ou 10 astuces pour améliorer l’efficacité des communiqués de presse
Alors que le W3C diserte sur le potentiel du semantic web, que les directions du marketing lancent des campagnes de « Search Engine Marketing » pour augmenter la visibilité des produits lors des recherches effectuées par les clients potentiels à l’aide des moteurs de recherche, il apparaît que les attachés de presse et agences de relations publiques soient réfractaires à l’adoption de ces méthodes de travail.
Pour leur grande majorité, ils publient les communiqués de presse sur les sites internet des entreprises car ils ont compris que ce média était un outil privilégié par les journalistes pour trouver des informations. Reste que le journaliste doit encore connaître la société ou le produit et avoir l’idée de visiter le site web de l’entreprise…ce qui n’est pas toujours le cas ! Pour illustrer mon propos, j’ai choisi un communiqué de février 2004 de Mobalpa présentant leurs nouveaux catalogues.
1) Renseigner la balise [title] avec le titre du communiqué de presse
[title] Mobalpa : Cuisines, Bains & Rangements[/title]
dans notre exemple le titre opportun aurait pu être :
[title]Cusine: Nouveau catalogue Cuisines, Bains & Rangements – Mobalpa[/title]
Ceci afin d’optimiser les résultats d’une recherche générique sur les termes « Cuisines, bains et rangements » et éventuellement « catalogue » le nom de la marque étant repoussé à la fin du titre afin de privilégier les termes les plus utiliser par les internautes.
2) Renseigner la balise [description] avec le résumé du communiqué de presse
[meta name= »description » content= »Mobalpa en ligne : catalogue cuisine, salle de bain et rangement ainsi que les services Mobalpa, foire aux questions, dossiers de ‘Mise en Scène’, recherche de points de vente, la société, espace emploi, espace professionnel. »]
3) Renseigner la balise [keyword]
10) Enfin, un flux RSS/ATOM pour l’ensemble des communiqués de presse et news publiés par la société et son agence de presse me semble une formule de plus en plus pertinente pour augmenter l’audience de la communication. Ces flux pouvant parfaitement être segmentés par catégorie de publication avec RSS 2.0 tel que la communication financière, les annonces relatives à la vie de la société, les annonces de nouveaux produits par famille.
Nous surfons plus que les américains !!!
Selon une récente étude de eMarketer il apparaît que les français passent 14h 25 par mois avec Internet alors que les américains ne passeraient que 13h 44. Que déduire de ces chiffres si ce n’est qu’Internet est maintenant un média à part entière et que les techniques de promotions en ligne développées aux USA peuvent également l’être dans l’hexagone ?
Un flux RSS pour obtenir les nouvelles offres d’emploi
Une pléthore de stages à Rousset et à Grenoble est ainsi proposée au moment où je frappe ces quelques mots. Nul doute, que les HR de ST ajouterons prochainement un petit mode d’emploi pour les novices du blog et de RSS, mais aussi une possibilité de sélection des annonces en fonction du pays. A voir sous jobs.st.com
Et si les instits s’appropriaient les blogs ?
Dans un post de septembre 2004, Axance évoquait la possibilité d’utiliser le blog comme un outil pédagogique au sein des écoles, reprenant un article du News York Time sur le sujet. Six mois après cette publication on ne peux pas dire que ce billet ait déclanché un grand enthousiasme tant au niveau de la communauté des bloggers que celle des enseignants. Le nombre de commentaires étant extrêmement réduit. Pourtant un grand nombre d’ados se sont appropriés cet outil pour écrire leur journal intime. Comme le souligne Jeffrey Selingo (le journaliste du NYT), le blog est moins contraignant qu’un web en ce qui concerne la maintenance et l’hébergement. Les enseignants n’ont plus besoin d’apprendre à utiliser des outils de publications tel que Microsoft Frontpage ou Macromedia Dreamweaver pour formater des pages. La codification XML/HTML est complètement transparente pour la grande majorité des outils de publication de blogs ce qui simplifie énormément la tâche des auteurs en herbes et de leurs coaches. Pour avoir ouvert et maintenir plusieurs blogs sur des sujets aussi variés que la randonnée, le ski, la peinture ou les nouvelles technologies, il me semble que la création d’un blog est aussi facile que de me rendre à la bibliothèque pour chercher un ouvrage dans une multitude de rayons. Mais il est vrai je manipule mieux la souris que le stylo depuis bien longtemps et que la dématérialisation de l’information représente un obstacle majeur pour un grand nombre de personnes, enseignants inclus. De plus comme toujours depuis la démocratisation de l’utilisation de l’Internet, certains brandissent le spectre des risques liés à son utilisation ouverte à tous est donc au SPAM. Expérience vécue au bord du lac Léman à Saint-Prex où la police cantonale recommande son utilisation qu’en présence de l’enseignant. Difficile de réfuter cet argument dicté par la prudence ! En qualité de père et d’éducateur j’ai toujours revendiqué que les bénéfices liés à l’utilisation d’Internet sont de très loin supérieurs aux risques encourus. Avis qu’un grand nombre de lecteurs, en particulier des canadiens, partagent à lire les réponses faites suite à la publication de cet article discutable. L’éducation ne devant pas être fondée sur des interdits, mon fils a son site web depuis l’âge de sept ans et se comporte très bien du point de vue scolaire et psychologique. Je ne pense pas qu’il soit plus particulièrement exposé à des propositions indécentes car son éducation ne repose pas uniquement sur l’utilisation du Net mais aussi par un coaching quotidien de ses parents et autres éducateurs. Pour finir sur une touche un peu provocatrice, je pense qu’il prendrait plus de risque à utiliser son vélo pour se rendre à des rendez-vous en ville avec des copains peut fréquentables que d’utiliser sa souris pour surfer au milieu de la plus grande bibliothèque du monde ou de participer à une discussion sur blog.
Alors mesdames, messieurs les professeurs des écoles je souhaite recueillir vos avis et retour d’expérience si vous en avez. N’hésitez pas à répondre par un petit commentaire ou un texte plus long que je me ferai un plaisir de publier.