Les opérateurs touristiques américains prédisent une croissance de 4.6 % en 2010

eMarketer met un peu de baume au cœur des professionnels du Tourisme américain en prédisant une reprise significative des ventes en ligne de voyage après cette période de crise financière que l’on vient de vivre.

 

 

Pour 2010 en s’appuyant sur les chiffres de Phocuswright (avant le problème du volcan islandais !) la progression serait de 4.6% en 2010 pour atteindre un niveau proche de celui des ventes de 2008. Les consultants soulignent toutefois que six tendances clefs conditionnent le succès des acteurs touristiques en ligne :

  1. Se concentrer sur la valeur apportée aux consommateurs en terme de qualité et de prix. Un retour aux bases du commerce en quelque sorte.
  2. Le rôle des médias sociaux et les possibilités de partage d’expérience qu’ils offrent sont autant d’éléments qui influenceront les processus d’achat des voyageurs
  3. L’utilisation des appareils mobiles (Smartphones, GPS, PND,…) sera de plus en plus répandue et en France, nous sommes le 2ème marché mondial du fabriquant le plus en vogue actuellement !
  4. Les micro-niches sont autant de pistes susceptibles d’attirer l’attention des consommateurs
  5. Les approches écologiques auront de plus en plus la faveur des acheteurs
  6. La gamme des produits offerts devra couvrir de nouveaux horizons.

Autant d’opportunités que je me propose de couvrir lors de la grande conférence “e-Tourisme” de Pronumericom à Archamps/Genève le 7 mai prochain.

Inscrivez-vous au plus vite, le nombre de places est limités à 80…c’est par là !

Pour en savoir plus (en anglais) c’est là !

Jean-Claude MORAND – 23/04/2010

(C) Jean-Claude MORAND

La recherche en tourisme : qu’en attendez-vous ?

Le prochain colloque de l’Institut Français du Tourisme doit être dédié à la recherche. Après une première édition en Mai 2009 dont je me faisais l’écho sur ce blog, les responsables veulent maintenant franchir un nouveau pas pour stimuler la recherche au sein de l’industrie touristique et suscitant des idées pour les laboratoires universitaires, les entreprises privées et pour donner des pistes aux organismes publics qui injectent de l’argent en ce domaine.

Mais vous, qui êtes les professionnels du tourisme qui lisez ce blog ou les flux RSS qui sont repris entre autres par la Revue Espaces, que souhaitez-vous que la “Recherche” vous apporte ?

Quels sont les grands défis pour lesquels vous souhaiteriez voir les chercheurs vous apporter des solutions ?

Quels sont les thèmes que vous souhaiteriez que les chercheurs approfondissent à 5 ou 10 ans ?

Que souhaiteriez-vous entendre lors de ce second débat sur la recherche ?

Vos idées seront compilées et remises aux organisateurs qui m’ont sollicité pour les aider à définir un agenda.

N’hésitez pas à poster des suggestions dans les commentaires.

(C) Jean-Claude MORAND

5ème Swiss e-tourisme forum sur le thème du 3D et des mobiles – 21 octobre – Sierre Suisse

L’équipe de l’Ecole Suisse de Tourisme organise son 5ème forum e-Tourisme auquel j’aurai le plaisir de participer. Cette années les thèmes sont le 3D, les mobiles et les jeux : des nouveaux services Internet gagnent en importance au sein de l’industrie touristique. Je peux que vous encourager à vous joindre à cette conférence d’une demie journée et pourquoi pas en profiter pour découvrir le Valais.

Les applications Internet sont de plus en plus en 3D, interactives et mobiles. Google Earth, StreetView ou les guides mobiles ne sont que quelques exemples. Ces services et outils novateurs sont tout à fait appropriés au marketing et à la diffusion dinformations dans le tourisme. Aujourd’hui les prestataires touristiques peuvent faire vivre à leurs clients des expériences inédites.

De cette façon, le client à la possibilité de voir par avance sa chambre d’hôtel sous un angle panoramique de 360°, de se faire une idée des curiosités en 3D, ou de planifier son itinéraire à laide d’un téléphone mobile. Les nouveaux services peuvent aussi enrichir les expériences récréatives dans une destination touristique, comme le montrent de nombreux jeux technologiques comme le GeoCaching ou le Handy Safari. Le 5ème Swiss eTourism Forum donne un bon aperçu des nouvelles technologies disponibles et des facteurs de réussite indispensables à la réalisation et à la mise sur le marché de ces nouveaux services.

Le forum s’adresse aux cadres supérieurs et aux collaborateurs de la branche du tourisme qui projettent l’utilisation de nouvelles technologies innovantes ou qui souhaitent dès à présent utiliser au mieux les applications déjà connues. Le forum est organisé par IFITT Chapter Switzerland en coopération avec la Haute Ecole du Valais, la Haute Ecole de Lucern, le Technologiezentrum Wirtschaftsinformatik à Brig et l’institut de l’informatique de gestion de l’université de Bern.

Pour la première fois, Swiss E-Tourismus Forum se tiendra en deux langues. Nicolas Nova de LIFT et 12 autres orateurs parleront en allemand et en français dans une présentation sur le thème.

Swiss e-tourisme forum

Mercredi, 21. octobre 2009, 13:30-17:00 heures (Check-In dès 13:00 heures)

HES-SO Valais Wallis, TECHNO-pôle 3, 3960 Sierre

Prix: CHF 50.- (à payer au Check-In)

Des informations sur les intervenants, le programme complet et le talon d’inscription sont à votre disposition sur le site http://www.ifitt.ch

Nous serions heureux de savoir que notre programme suscite votre intérêt et de pouvoir vous accueillir au forum.

Votre équipe du IFITT Chapter Switzerland (IFITT = International Federation for IT and Travel & Tourism)

(C) Jean-Claude MORAND

Absence des français dans les comités scientifiques des conférences internationales dédiées au tourisme.

19/8/09 – Avec 6.2 % de son PIB généré par le Tourisme, la France revendique être la première destination mondiale en terme d’arrivées sur le territoire, mais la 3ème destination en termes de nuitées, ce qui n’est pas si mal. Nous jouissons pleinement des atouts que nous a donnés la nature avec les paysages variés de nos côtes et de nos montagnes, le tout sous un climat tempéré au milieu d’un continent qui se porte plutôt bien sur le plan économique. Mais qu’en est- il du futur de cette industrie ? Nos institutions sont-elles armées pour affronter les nouveaux concurrents ? Les professionnels disposent-ils des moyens (au sens large) pour résister à cette concurrence ? C’est autant de questions que se posait récemment l’Institut Français du Tourisme en insistant particulièrement sur la quasi-absence de la recherche dans ce secteur industriel. Inquiétant lorsque dans cette même réunion certains avançaient la possibilité pour notre pays de pouvoir espérer gagner des parts de marché et porter le poids de cette industrie à 8.5 % du PIB.

Je viens de recevoir un « call for paper » pour la 17ème conférence internationale annuelle d’ENTER (International Conference on Information Technology and Travel & Tourism IFITT’s Global Travel & Tourism Technology and eBusiness Forum) qui se tiendra les 10 et 11 février 2010 à l’Université de la Suisse italienne à Lugano. Il aurait été surprenant de trouver beaucoup de français dans un événement de cet ampleur, mais je reste néanmoins surpris de notre sous-représentation au comité scientifique…et je suis tolérant, car si le professeur Peter O’Connor représente l’ESSEC dans ce comité, il n’en reste pas moins écossais ! Donc zéro français pour défendre les couleurs de la première destination touristique en nombre d’arrivées, mais 11 Américains, 6 autrichiens, 5 anglais, 4 suisses, 2 chinois, 5 italiens, 4 allemands, 3 japonais, 3 australiens, 3 grecques, 1 néozélandais, 1 hollandais, 1 Belge. Certes, il existe de nombreuses autres conférences organisées par des privés (PhocusWright, EyesforTravel,…) mais j’ai pu observer que nous étions toujours aussi peu nombreux à venir chercher de la connaissance dans ce genre de congrès. Et sans intelligence économique, le réveil risque d’être difficile et surtout les espoirs d’une progression de deux points du PIB risquent de n’être qu’un vœu sans suite.

A quelques mois des élections régionales et plus particulièrement dans les deux Savoie où l’industrie touristique à un poids presque le double (12 % du PIB, 8 % des emplois) de celui de la nation, il est primordial que des actions soient inscrites dans les programmes des candidats pour maintenir l’activité de ce secteur. La réflexion d’Astrid Baud-Roche une des candidates aux élections régionales sur Facebook m’a d’ailleurs incité à écrire ce billet. Ceci me semble d’autant plus important que notre environnement se réchauffe au point de mettre en péril une partie des activités des stations de montagne particulièrement en hiver. Cela suppose donc une vraie réflexion quant à la nature des produits et services offerts, mais aussi sur tous les thèmes proposés par la conférence « ENTER » de Lugano.

– Customer centricity
– Consumer inspiration through ICTs
– Web analytics
– Web 2.0
– Travel 2.0 and Social networking
– Online advertising
– Disruptive technologies
– eLearning for Tourism
– Revenue Management
– Accessible eTourism design
– Cloud computing
– eBranding and brand integrity
– eTourism clusters
– Destination web sites & Clusters
– Distribution Challenges
– Advanced distribution systems
– Crisis and eTourism
– Reengineering tourism
– ICT for regional development
– Distribution strategies
– ICT-enabled partnerships
– Web 3.0 and Travel 3.0
– Travel Search and Metasearch
– Smart ICT investments
– Advanced destination portals
– Online marketing
– ICT & sustainability
– ICT-enabled segmentation
– Mobile solutions
– Location Based Services
– Geographical Mash ups
– Usability and web design
– Multimedia convergence
– Interoperability & Interconnectivity
– Cultural heritage & ICT
– Recommender systems

Je n’imagine évidemment pas que nos représentants régionaux ou nationaux deviennent des experts de ces sujets…bien que rien ne l’interdise. Mais, ils sont en charge de s’assurer que les techniciens d’Atout France, des CRT ou plus égoïstement de notre agence « Savoie- Mont-Blanc Tourisme » mais aussi des universitaires aient la curiosité, la volonté, le temps et l’argent pour consacrer une partie de leur temps pour confronter leurs actions à celles de nos concurrents. Cela suppose donc qu’une vision à long terme soit articulée et que tous les aspects de cette problématique soient considérés. Sans vouloir alourdir ce billet, je pense au statut des enseignants, voir la création de vrais instituts chargés de la formation en tourisme, les aspects sociologiques sont aussi un vrai défi pour les communautés qui devront changer leurs activités, cela passe aussi par des modes opérationnels et de financement sans doute différents de ceux actuellement en vigueur. Alors si vous avez des idées, ou des contributions, n’hésitez surtout pas à commenter ce billet et à vous inscrire pour un séjour à Lugano entre le 10 et le 12 février. Je vous assure que la ville est agréable à cette époque (j’ai eu le plaisir d’y séjourner 2 ans pour des raisons professionnelles) et les contributions seront certainement d’un excellent niveau.

(C) Jean-Claude MORAND

Call for paper pour une conférence e-Tourism (Lugano – CH) Février 2010

ENTER est une association internationale dédiée au eTourisme qui a un call for paper ouvert pour leur prochaine conférence en février 2010 qui se tiendra dans la magnifique ville de Lugano au Tessin. Si vous souhaitez partager votre connaissance avec la communauté scientifique internationale… n’hésitez pas à soumettre votre papier avec le 13 septembre.

http://www.enter2010.org/wp-content/docs/ENTER2010_Lugano_Call-for-Papers.pdf

(C) Jean-Claude MORAND

Peut-on hiérarchiser les priorités de recherches ?

30/5/09 – Dans mon précédent billet, j’ai évoqué les approches proposées par l’Institut Français du Tourisme (IFT) pour décloisonner les disciplines et les acteurs. Aujourd’hui, je vous invite à découvrir les propositions faites pour « hiérarchiser les priorités » de la recherche en tourisme, en rappelant que le texte officiel est disponible sur le site de l’IFT.

Une des hypothèses posées au début de ce débat a été de considérer que la France devrait/pouvait accueillir 60 à 80 millions de touristes dans 50 ans ! Cette hypothèse étant justifiée par l’arrivée de nouveaux clients sur le marché international du tourisme. Et d’immédiatement se poser la question de savoir d’où viendraient ces nouveaux clients, quelles seraient leurs attentes ? Et de convaincre la Société de l’intérêt de l’industrie du tourisme pour la nation ! Bien que je sois en accord avec l’aspect mathématique de cette approche, je ne peux la prendre en considération sans imaginer l’impact écologique d’un tel accroissement de visiteurs sur les principaux sites touristiques de notre pays que cela soit les centres culturels urbains, le littoral ou la montagne. Devons-nous adhérer à cette approche quantitative ? N’existe-‘il pas d’autres pistes qui permettraient d’augmenter la contribution du tourisme au PIB tout en protégeant notre patrimoine ? Un intervenant soulignait qu’au début du 19e siècle, le tourisme était un contributeur bien plus important à l’économie française. Il l’était alors avec des infrastructures bien moins développées qu’elles le sont aujourd’hui, mais toutes étaient alors d’une qualité relative bien supérieure pour l’époque. Alors pour gagner un point de PIB, je pense qu’il existe un mix de pistes permettant d’accroître la consommation touristique notamment en proposant des produits de plus haut de gamme et plus complet sans pour autant doubler le volume des entrées sur le territoire.

Quant aux priorités en elles-mêmes, elles ont été présentées autour de 4 axes :

1. Les priorités académiques “générales» comportant plusieurs sous-sections telles que Qu’est-ce que la recherche en tourisme ? Historique du poids économique du tourisme en France ; mesure de l’impact du tourisme sur les autres secteurs d’activités ; réactualisation des indicateurs économiques ; évolution de la perception du tourisme français par les étrangers ; points forts et points faibles de l’exercice “à la française” des métiers du tourisme face à l’internationalisation ; Évaluation et redéfinition des modes de gouvernance territoriale du tourisme : qui peut, qui doit le faire ? Comment définir une stratégie de développement durable aux différentes échelles territoriales ? Les identités culturelles et touristiques face à la mondialisation.

2. Les priorités académiques “appliquées» comportant une longue liste de sujets qui vont des nouvelles législations et réglementaires en passant par toutes les formes de tourisme, les facteurs d’innovation en tourisme ou encore la démographie et le tourisme.

3. Les priorités d’entreprises articulées selon 4 domaines principaux :

a. La consommation et le marché dont les orateurs n’ont malheureusement pas pu détailler leurs intentions. Dommage, car en ce domaine on peut s’attendre à des évolutions significatives au cours des années à venir. Plus généralement, j’ai développé dans mon ouvrage Toursime 2.0 une théorie démontrant que les changements comportementaux des consommateurs que sont les touristes bouleversaient de nombreux aspects du marketing touristique. Ne voyons-nous pas de nombreuses agences de voyages « brick-and-mortar » être en difficultés, les guides papier être remplacés par les évaluations collaboratives ? Autant de phénomènes qui ne sont pas que des avancées technologiques, mais aussi une vraie métamorphose des processus marketing.

b. Les infrastructures qui sont introduites dans le communiqué remis aux participants essentiellement sous l’aspect des transports. Là encore, il est probable que les vingt prochaines années apporteront leur lot de surprises et pas uniquement pour transporter les touristes.

c. Le développement durable.

d. La technologie réduite à seulement 2 aspects que sont le RFID et le GPS. Là, je suis carrément resté sur ma faim. Mais, cela peut se comprendre compte tenu du profile du Professeur Jacques MARSEILLE, Président du Comité scientifique et professionnel, qui s’est, en plusieurs reprises, positionné comme un historien. Plus que de faire une longue liste des technologies qui vont modifier l’offre et la demande en matière touristique, j’ai pris la résolution de faire parvenir à comité non seulement ma vision, mais aussi 21 propositions pour le tourisme du 21e siècle que nous avons listé avec un panel de professionnels du tourisme coordonnés par Philippe FABRY. En ce domaine, la France a des atouts en particulier en informatique que cela soit dans le domaine des infrastructures (WiMax, ADSL, Fibre, stations météo…) que des logiciels (traitement du langage, Intelligence artificielle, Agents conversationnels animés, cartographie, imagerie 3D, web sémantique…). Nul doute que l’IFT saura mobiliser les ressources de l’ex ODIT, du CNAM ou des nombreux laboratoires en informatique pour initier des programmes de recherche plus ambitieux et plus ouverts.

4. Quelques autres propositions dans des domaines aussi variés que le développement touristique et fiscalité, la chaîne de valeur et le tourisme comme moteur de développement des pôles d’excellence rurale et leur transformation. La deuxième proposition, à elle seule, peut mobiliser énormément d’énergie et de financement afin que les prestataires français et européens puissent proposer de manière aisée, leurs services et produits afin qu’ils s’intègrent dans les packages dynamiques proposés par de nombreuses agences en ligne tout autour de la Planète. Cela passe sans aucun doute par de nombreuses actions d’évangélisation et de formation aux standards XML et que l’industrie accepte d’entrer sur la scène internationale en oubliant un peu les standards franco-français. Bref, il y a du travail !

(C) Jean-Claude MORAND

Quelle stratégie pour la recherche et l’innovation en Tourisme ?

Hier (le 27/5/09), j’ai écouté les résultats de 3 groupes de travail constitués par les initiateurs de l’Institut Français du Tourisme (IFT) sous l’égide du CNAM. Hervé NOVELLI introduisait ce « débat » en saluant l’originalité de la démarche qui se veut un pré-organisationnelle avant de créer une structure qui se donne pour objectif de créer « un réseau de pôle d’excellence à vocation internationale pour la recherche, la formation et l’innovation dans le tourisme. ». Jean-Jacques DESCAMPS – Co-Président de l’IFT soulignait combien « les changements économiques, technologiques et culturels qui touchent toutes les activités du tourisme exigent plus que jamais la professionnalisation et l’internationalisation de ses métiers et l’excellence de ses entreprises » – point de vue également renforcé par Paul DUBRULE (Accor) également Co-Président de l’IFT – et ses territoires. Ces deux personnalités utilisent contribuent aux actions de lobbying pour proposer leur savoir faire en matière de formation et de recherche à la nouvelle organisation « Atout France », issue de la fusion entre ODIT et la Maison de la France.

Ce premier « débat » qui en en fait été plus une série de présentations qu’un réel débat… (mais que pouvions-nous espérer avec 250 participants ? ) abordait 3 thèmes :

1. Comment décloisonner les disciplines et les acteurs ?

2. Peut-on hiérarchiser les priorités de recherches ?

3. Comment financer la recherche et l’innovation au sein de l’industrie touristique ?

Si vous n’avez pas assisté à ce 1er débat, vous trouverez le dossier participant sur le site de l’IFT avec la présentation Powerpoint utilisée par les intervenants ; ces documents vous donneront le point de vue officiel de cette manifestation et la suite de ce billet mes observations et ressentiment sur ce que j’ai entendu.

Comment décloisonner les disciplines et les acteurs ?

L’industrie touristique est très largement atomisée alors qu’elle représente un peu plus de 6% du PIB de notre pays soit presque le double de celui de l’industrie automobile dont on parle beaucoup en ce moment, les acteurs ne sont pas réellement en mesure de faire entendre leur voix. Les intervenants ont précisé, un peu trop timidement à mon goût, que les touristes avaient décloisonné leurs approches depuis longtemps. Bien que les nouvelles technologies aient été mentionnées comme un moyen d’apprendre et de s’enrichir, elles ne l’ont pas été envisagées pendant le débat sous l’angle des nouvelles interfaces avec le produit « France ». Petra FRIEDMANN DG d’OPODO était pourtant bien là mais son témoignage a été concentré sur une présentation de l’analyse du comportement des internautes que publie son entreprise. Deux types de décloisonnement (endogène et exogène) ont été abordés dans la limite d’un temps trop restreint pour que l’on puisse vraiment apprécier les opportunités de ces réflexions. Les travaux futurs de l’IFT concluront peut-être que la récurrence des visions anticipatrices émises par la multiplicité des acteurs évoquée plus haut est une sérieuse limite à toute stratégie. Et honnêtement, sur le plan de l’approche intellectuelle d’un groupe d’acteurs qui se veut fédérateur, je ne comprends pas pourquoi une segmentation de type exogène serait considérée à ce stade. Cela reviendrait à exclure certains acteurs de la réflexion ! Idée qui n’est certainement pas le dessein des fondateurs de l’IFT. En revanche, j’observe que de nouveaux acteurs avec des moyens en capitaux énormes arrivent mieux que les acteurs traditionnels à articuler et mettre en œuvre une vision novatrice du tourisme. Les groupes hôteliers ont su trouver les moyens humains, logistiques et financiers pour intégrer de nombreux éléments de la chaine de valeur de fabrication des produits touristiques. Et depuis, quelques années, les nouveaux distributeurs que sont les agences de voyages en ligne (OTA) et sites d’évaluation, EXPEDIA en tête, intègrent verticalement de plus en plus de phases de cette même de valeur. Il s’agit en particulier de la génération de l’information sur ce que nous appelons en France les territoires, l’évaluation des services, la communication, la réservation et phénomène nouveau les aspects sociaux liés au voyage (gestion des communautés de voyageurs).

Mon prochain billet sera consacré au 2ème thème : comment peut-on hiérarchiser les priorités de la recherche ?

(C) Jean-Claude MORAND

Etats Généraux du Tourisme Régional – Nord Vaudois (Suisse)

J’aurai le plaisir de présenter quelques techniques issues de Tourisme 2.0 à un panel d’hôteliers et les partenaires intéressés, de près comme de loin, à l’industrie du tourisme et à son développement de la région vaudoise (Suisse)

Mardi 12 mai 2009 de 08.30 à 16.00,

à l’hôtel de la Prairie – Yverdon-les-Bains

De par ses aspects autant sectoriels qu’informatifs, et ses opportunités de réseautage, le programme ci-après devrait apporter des réponses à quelques unes des questions que les professionnels du tourisme se posent.

Programme préliminaire – Etats Généraux du Tourisme Régional

Accueil 08.30      
Statistiques 08.45 Office fédéral de la statistique Vincenzo Carelli Fonctionnement et nouveaux indicateurs pour la région.
Scénographie 09.15 Designer Pierre-Alain Bertola Thématique et scénographie pour l’animation d’expositions temporaires.
  09.45     Pause café et biseautage
Financement de projets 10.30 Crédit Hôtelier Philippe Pasche Rôle du CH dans le soutien à l’hôtellerie par le financement et le conseil. Exemple de développement dans d’autres régions ?
  11.15 Service économie logement et tourisme (SELT)

Sandra Mordasini

Raphaël Conz

La LADE – Soutien financier et cautionnement aux entreprises touristiques, quelles opportunités et quelles démarches.
E-distribution 11.45 Cyberstrat Jean-Claude Morand

Comment gérer les commentaires pas toujours positifs sur les sites d’évaluation collaborative ?

  12.15     Cocktail dînatoire

Marketing

14.00 GMarketing Dr M.-O. Gemmet Positionnement de marques touristiques.
Ateliers 14.30 Discussion autour de questions sectorielles

Hôtellerie

 

 

Musées

 

Autres partenaires

Comment optimiser le flux d’informations entre nos sites et nos hôtels?

Comment augmenter les recettes de nos musées ?

Comment créer un réseau d’ambassadeurs ?

  15.45     Pause café et fin de la journée

Le prix de la journée complète est de CHF 55.- par personne, pauses et déjeuner compris. Pour réserver, veuillez simplement contacter l’ADNV,( contact@adnv.ch ) ; attention le nombre de places est limité.

 

Mots clés Technorati : Yverdon,Vaud,conférence,évaluations collaboratives
(C) Jean-Claude MORAND

L’innovation ne serait-elle plus le privilège des start-ups au sein de l’industrie touristique ?

Sur les 31 sociétés qui effectueront des des démonstrations à l’occasion du Travel Innovation Summit organisé par PhocusWright le 17 novembre 2008 à Hollywood, moins d’un tiers sont des start-ups-. 13 sont des sociétés émergentes (1 à 2 ans d’existence) et 11 sont des sociétés établies. Aucune de ces 31 sociétés semblent provenir de France ! Peut-être préfèrent-elles participer au challenge organisé par la CCI de NICE et Telecom Valley : Tourism@.

Mais là encore, sur les 12 innovations sélectionnées par le Jury nous observons une entrée en force des sociétés bien établies comme ASIA, le Futuroscope, la RATP, la Fédération du tourisme de la province de Namur, Thalys, IBM, Visages,et même Softbooking dont la création est antérieure à 2005 soit les 2/3. L’innovation changerait-elle de camp ? Les barrières d’entrée seraient-elles trop grande pour permettre le développement de jeunes pousses ? Celles-ci considéreraient-elles ces concours comme une perte de temps ? Les moyens à mettre en œuvre seraient-ils plus à la portée des start-ups ? Le financement est-il insuffisant pour lancer de vraies innovations par une petite équipe ? Les créateurs sont-ils trop gourmants dans leur valorisation faisant ainsi fuir les investisseurs potentiels ?

NominésTOURISM@


1- Nominés de la catégorie
« Meilleure Utilisation Technologique

Projet

Société

TAO

ASIA

Réalité augmentée

Futuroscope

PlayAdz

PlayAdz

SAM

RATP

WIPOLO

ACTIMOS

NAMUR

Fédération du tourisme
de la province de NAMUR
Belgique


2 – Nominés de la catégorie
« Meilleure Innovation Technologique

Projet

Société

Ticketless

THALYS – BELGIUM

Tactilys

Andelia SARL

Projection interactive
pour l’accueil des visiteurs

IBM

Virtual visit

VISAGES

RESALYS

SOFTBOOKING

VISIOGLOBE

VISIOGLOBE

Les sociétés sélectionnées par PhoCusWright sont :

  1. AdventureLink Inc.

  2. Cadabra Limited

  3. Clairvoyix

  4. DealBase Corporation

  5. DeciZium S.A.

  6. ekit

  7. Escapia Inc.

  8. Home&Abroad

  9. Innovata LLC

  10. Interactive MOBILE @dvertising LLC

  11. LiveRez

  12. NileGuide

  13. PlanetEye Inc.

  14. QuadLabs Technologies Pvt. Ltd

  15. Roundtrip Systems

  1. Sabre Holdings Corporation

  2. Sentias Software Corp.

  3. Skyward Innovations Inc.

  4. The Society of Leisure Enthusiasts

  5. TravelMuse Inc.

  6. TripIt

  7. tripJane

  8. Triporati Inc.

  9. TripTelevision

  10. UpTake Networks Inc.

  11. VacationRoost

  12. Wandrian Inc.

  13. WorkLight Inc.

  14. WorldMate Inc.

  15. Yapta, Inc.

  16. ???

Mots clés Technorati : Tourisma,PhocusWright,Visioglobe,Tourisme 2.0,Travel 2.0,innovation


Jean-Claude MORAND – 7/11/08

(C) Jean-Claude MORAND

Avez-vous un projet de startup ? Les business angels sont là pour vous aider !

Savoie Angels vous invite le 19 novembre 2008 à l’étape rhônalpine de la Semaine Nationale des Business Angels

La Semaine des BA est un événement de promotion nationale entièrement dédié aux Business Angels ou plus précisément aux Investisseurs de Proximité – personnes physiques qui investissent une partie de leur argent mais aussi de leur temps dans des entreprises à fort potentiel de croissance et innovantes.

Cette année, la thématique sera plus particulièrement une journée d’information à destination des porteurs de projets innovants et à potentiel, à la recherche de financement. Les projets NTIC sont nombreux en marketing et plus particulièrement dans le domaine du e-Tourisme. Cette après-midi est une opportunité pour mieux comprendre l’approche des Business Angels, de les rencontrer et d’étendre votre réseau.

Au programme : un ensemble de conférences et témoignages avec des intervenants de la région sur les thèmes suivants :

– Qui sont les Business Angels

– Les Business Angels : mode d’emploi

– La forte croissance de leur action dans la chaîne du financement des entreprises innovantes

– La présentation de « success stories »

Et pour les porteurs de projet, l’occasion de rencontrer tous les réseaux de Business Angels de la Région Rhône Alpes.

Quand : le 19 novembre de 15 H 00 à 18 H 30

Lieu de la manifestation : Savoie Technolac – Espace la Traverse

Entrée gratuite

Cocktail de clôture

Inscription obligatoire sur le site www.samaineba.com

Mots clés Technorati : Savoie angels,Technolac,Business angels,startups,financement
(C) Jean-Claude MORAND