RSS: Une alternative au Phishing ?



Pour en savoir plus,

commander cet ouvrage en anglais sur Amazon en cliquant sur l’image.

Annecy – 29 janvier 2005 – En août dernier j’évoquais déjà la possibilité d’utiliser RSS pour des alertes personnalisées à partir des seuls éléments disponibles sous RSS 2.0 c’est à dire les catégories et sous-catégories. Le Phishing (voir la définition en cliquant sur le lien) ayant pratiquement paralysé les envois d’emails en provenance d’eBay et surtout de sa filiale Paypal qui fait l’objet de la convoitise d’une armée d’escrocs tentés de subtilisés les précieuses informations des acheteurs en ligne. Il n’en reste pas moins vrai, que cela soit avec ces entreprises, votre banque ou d’autres marchant en ligne vous devez pouvoir échanger en toute confiance des informations. La solution adoptée par les professionnels de l’échange de données en ligne que cela soit sous EDI ou XML est d’adopter des certificats d’authenticité. Mais cette formule est relativement onéreuse pour des transactions occasionnelles des particuliers et complexe à mettre en oeuvre par le grand public. D’où l’idée récemment développée par David Berlind de ZNET de créer des flux RSS pour chacun des membre d’une communauté. Cette formule me parait toute à fait prometteuse car elle suppose la conjonction de deux conditions:

1) Que l’émetteur puisse personnaliser son message avec des données que les phisheurs n’ont pas ou auraient beaucoup de difficultés à ce procurer tel qu e les noms et prénoms complets, un numéro de client, …

2) Que le récepteur ait souscrit volontairement à un flux RSS avec un agrégateur particulier.

Je suis certain qu’une solution de ce type apporterais une dose de confiance supplémentaire. Toutefois, pour des solutions soient encore plus secures, il convient que les agrégateurs aient eux-mêmes des procédures d’authentifications plus robuste. Nous pourrions alors incorporer des certificats d’authenticités dans l’agrégateur valable pour toute une série de souscriptions…. tel que le passeport de Microsoft oÙ pour les anti-Microsoft, les formules de certificats mises en oeuvre par le Ministère des finances pour accéder à nos données fiscales.

(C) Jean-Claude MORAND

Les blogs annoncent-ils la mort des conférences scientifiques ?

Jusqu’à présent un chercheur se devait de soumettre des papiers de recherche à ses pairs afin d’avoir un petit espoir de les voir publier dans des revues scientifiques ou de pouvoir présenter ses travaux lors d’un congrès. Cette activité est largement prise en compte pour évaluer la pertinence des travaux de la personne mais aussi à titre individuel pour assurer son propre marketing. Si l’on oublie un instant les contraintes administratives d’évaluation, l’objectif est aussi de chercher une forme de reconnaissance au sens défini par Maslow, et également de susciter l’intérêt des autre universités et de plus en plus souvent d’entreprises qui pourrait soit sponsoriser les recherches, soit engager le chercheur. Du côté des utilisateurs, lorsque la recherche est publique c’était également le moyen de partage la connaissance, de la confronter à d’autres avis et donc de permettre de faire avancer la science.

Internet et les moteurs de recherche ont complètement bouleversés la donne dans la mesure où les travaux peuvent être publiés sur des sites personnels pratiquement instantanément. Nombreux sont les étudiants et universitaires qui communiquent sous cette forme, le premier d’entre eux étant ayant été Tim Berners-Lee au CERN. Faut-il encore qu’ils puissent accéder aux systèmes de publication du laboratoire et de l’Université. L’avènement des blogs accélère encore cette forme de partage car il permet, comme pour les employés d’une entreprise de créer un environnement ou le chercheur pourra promouvoir ses travaux en s’affranchissant d’un grand nombre de contraintes techniques, organisationnelles voir de politique interne aux universités. Alors pourquoi maintenir les revues scientifiques et congrès ? Sans doute pas pour leur réelle valeur ajoutée d’un point de vue strictement scientifique. Encore plus, je le pense pour tisser des liens sociaux entre les chercheurs, qu’ils apprennent à mieux se connaître, a s’apprécier à rompre l’anonymat.
Certes, cette forme de communication spontanée n’est pas sans risque car elle ouvre la porte à la propagation de nouvelles non vérifiées ou transmises simplement un peu hâtivement qui risque d’induire en erreur une masse de lecteurs. Les opérations de désinformation ou de propagation d’information manipulée sont également possibles… mais elles existent aussi dans les congrès et publications scientifiques.
Qu’en pensez-vous?
(C) Jean-Claude MORAND

Les blogs outils de scanning des candidatures et apprécier l’importance du réseau

Dans un récent billet j’évoquais la possibilité d’utiliser RSS pour améliorer les procédures de recrutement. Profitant de la trêve de Noël pour surfer un peu, j’ai trouvé un article du New York Times sur le blog de Julien André qui envisage l’opportunité d’utiliser les blogs comme source d’information privilégiée pour les candidats, mais aussi les recruteurs. Partant du principe que les blogs développent une nouvelle forme de sociabilité et permettent de nouer des liens virtuels entre des experts sur ce que Cyril FIEVET et E TURRETTINI appellent les « Knowledge blogs » dans Blog Story, il est probable que les meilleurs experts aient de plus en plus souvent un blog ou soient pour au minimum actif dans leur domaine, participant à des discussions et réagissants à des prises de position. Le niveau d’activité scientifique ou social des candidats peut également être partiellement validé avec une interrogation de Google. Action qu’Elizabeth Lawley, Professeur associé en Technologie de l’Information au Rochester Institute of Technology qualifie en utilisant « Google » sous forme de verbe qui deviendrait en français « googler » à moins que vous préfériez « gouglir ». (Que M. Toubon nous pardonne, mais je n’ai aucune envie d’inventer un mot vraiment français pour cela.).

Dans le même ordre d’idée, les recruteurs peuvent également se renseigner sur les réseaux virtuels qui commencent à envahir le net telque LinkedIn permettent également de valoriser le niveau d’intégration social dans un domaine donné des candidats (ce qui n’exclue pas que d’autre méthodes de constitution de réseau moins virtuelles soient tout aussi utiles et pertinentes). Ceci dit, je pense que la mondialisation des échanges de la connaissance et les possibilités de désintermédiatisation offertes par Internet démultiplient les contacts. Possibilités que l’on ne peut ignorer pour rester compétitif et apporter à nos entreprises les niveaux de connaissance et de créativité qui lui permettront de rester dans la course.

(C) Jean-Claude MORAND

Maturité du marché des blogs et RSS

17.12.04 – La nuit dernière j’avais beaucoup d’espoir à la perspective de pouvoir écouter Jim COUDAL et Anil DASH VP de Six Appart, gourous californiens du blog qui devaient nous présenter « blog for business « . Tout a bien commencé avec 169 participants au LiveMeeting et un numéro gratuit pour accéder depuis la France. Le sondage au début de la présentation laissait apparaître que 88% d’entre eux savaient ce qu’était un blog et que plus de 51% consultaient un blog au moins une fois par jour. Bien !

En fait la discussion est restée aux niveaux des définitions, des comparaisons par rapport au chat, à la valeur ajoutée du contenu sans vraiment traiter les applications « business » des blogs. Bien sûr, les conférenciers on mis en avant la simplicité d’utilisation et quelques cas magiques d’augmentation importante de l’audience. Ils ont effleuré l’impact sur le référencement sans vraiment approfondir le sujet. Malgré les questions de plusieurs participants, la problématique RSS n’a pas été traité. Un conférencier estimant que ce standard n’était adopté pour l’instant que par un nombre très faible d’utilisateurs. Est-ce parce que Microsoft est en retard dans ce domaine, ou pour d’autres raisons?.

(C) Jean-Claude MORAND

Alertes RSS pour les jobs…

La communication des nouvelles offres d’emplois est de mon point de vue une des applications qui peut avoir un avenir avec les flux RSS pour autant que les employeurs ou tout au moins ceux qui publient les annoncent se plient à l’adoption d’une taxonomie pour la définition de certains termes. Je ne suis pas un spécialiste de la gestion des ressources humaines, mais je crois que cela existe. Alors, sous RSS V2.0, les [catégories] pourraient utilisées à profit et les newsaggregateurs pourraient donc sélectionner les annonces correspondant à un profil de recherche donné. De là à imaginer un crawler pour fouiller les flux RSS il n’y aurait pas beaucoup à faire pour atteindre cet objectif. En attendant voici quelques liens intéressant sur ce sujet:

1) En français:

http://www.blogjob.net/ selon /reza de WCube, ce site est l’un des rares jobboard français, spécialisé communication et médias à utilise le blog et accessoirement les flux RSS pour communiquer les opportunités d’emploi.

Qant à Benoit, il nous signale un site un peu plus sophistiqué. Tout commence par une sélection de flux par types de fonctions recherchés. Ensuite, ils est possible de s’abonner à un fil RSS qui correspond aux critères sélectionnés (mots-clefs, secteur, fonction, lieu, catégorie). RSS 2.0 se chargeant de catégoriser les flux en fonctions de ces paramètres. Ce flux semble par ailleurs particulièrement travaillé au niveau du codage XML essentiellement basé sur le standard Dublin Core. J’espère recevoir des nouvelles de ses auteurs qui sont affiliés au groupe Publicis pour en savoir plus tant au niveau de la conception que des résultats obtenus. Il serait intéressant de savoir s’ils entendent étendre de concept de segmentation des flux à d’autres concepts notamment en matière publicitaire.

Cette formule parait particulièrement intéressante pour les candidats désirant suivre de manière « active » les nouvelles offres publiées par une multitude d’employeurs.La désinscription sur ces sites d’emplois est plus facile, car aucune donnée n’est demandée au préalable et la communication des offres se fait sous la forme choisie par les candidats en fonction de l’aggrégateur de news qui leur est propre.

2) en anglais

http://www.positionsvacant.com.au/rss/

http://www.thinkenergygroup.com/think.nsf/RSS?openform

http://www.executivenet.net  Si vous connaissez des expériences dans ce domaine, n’hésitez pas à poster un petit commentaire !
(C) Jean-Claude MORAND

Les flux RSS et FTP Passif et Actif ??

J’ai créé ce blog pour tester les flux RSS/ATOM et je suis servi !

Je publiais jusqu’à fin octobre ce blog et les flux associéS dans une page de mon site web hébergé chez un grand ISP aux USA qui est également largement présent en Europe. Ors, je viens d’apprendre qu’il adécidé de ne plus supporter les flux RSS passifs(1). De son coté, Blogger.com ne supporte pas le mode FTP ACTIF. Me voilà donc pris entre deux feux sans avoir la possibilité de publier d’une manière simple. Certes, il semble exister d’autres méthodes de publication qui font appels à d’autres technologies telque des bases MySQL et PHP. Mais, je n’ai pas trouvé sur WORDPRESS la possibilité simple de publier un flux dans un site distant aussi simplement que le fait Blogger. De plus, je ne suis pas certain que la situation ne se reproduise avec mon ISP.

Je vais approfondir ma compréhension du problème au cours des semaines à venir, mais je devinne derrière ces manoeuvres à la fois la recherche d’une sécurité accrue qui limiterait les accès aux serveurs et peut-être aussi une mesure afin de limiter la prolifération des blogs et de leurs traffic (PINGs) associés. Dans ce deuxième cas, il sera intéressant d’observer si le mouvement se généralise ou pas.

Si vous avez l’expertise technique que je n’ai pas, votre commentaire sera le bien venu !

(1) Pour en savoir plus sur les modes FTP passif et actif, voir http://www.securite.teamlog.com/publication/10/36/41/176/

(C) Jean-Claude MORAND

RSS pour communiquer les changement de caractéristiques d’un produit

Si vous utilisez dans votre production des produits de manière répétitive vous appréciez sans aucun doute que votre fournisseur vous informe en temps réel des changements qu’il apporte ou souhaite apporter à ces produits. Cela peut-être au niveau de chacune des caractéristiques de ce produit.
1.1 Alertes relatives aux caractéristiques techniques

Sa taille, sa composition chimique et organique, l’emballage, la couleur, ses caractéristiques physiques, sa fréquence ou son voltage s’il s’agit de composants électroniques et de bien d’autres paramètres.

1.2 Alertes relatives aux caractéristiques de vente et de marketing

Les vendeurs peuvent utiliser les flux RSS pour tenir informer leur réseau de vente directe ou/et leurs distributeurs des changements de barèmes de prix, de conditions de rabais et de commissionnement, son prix ou les niveaux de stock. Les responsables de la communication peuvent jouer également sur la spontanéité en utilisant ce média pour tenir informer ces mêmes réseaux des actions promotionnelles en cours et à venir. Les agences de publicité peuvent attirer l’attention sur les campagnes en cours en signalant les spots radios et TV voire les parutions en cours dans la presse et les affichages.

1.3 Alertes relatives au cycle de vie des produits et services

L’introduction ou l’arrêt de la production d’un produit est pour le personnel de l’entreprise, ses clients et ses plus fidèles partenaires souvent une information riche d’enseignement qui engendre souvent des mesures techniques ou commerciales. Là encore l’utilisation d’un flux RSS pourra être un vecteur utile pour tenir informer sans délais votre audience.


1.4 Pourquoi utiliser RSS pour transmettre les informations relatives aux produits et services ?

Dans un environnement fortement automatisé comportant un stockage de ces informations dans des bases de données, le choix se portera essentiellement sur des échanges de type XML comme le prévoit par exemple les PIP™ de la série 2B* RosettaNet[1]. Pour les entreprises non dotées d’une infrastructure de ce type, il est utile de transmettre des informations qui soient lisibles par un humain. En conséquence, soit l’information sera générée est transmise sous forme de texte soit elle sera formatée en XML et ensuite transformée en une page HTML ou un simple texte par un petit programme[2].

[1] http://rosettanet.org/RosettaNet/Rooms/DisplayPages/LayoutInitial?Container=com.webridge.entity.Entity[OID[86D1E5FE292DD411842300C04F689339]]

[2] XSLT est parfaitement adapté pour convertir des fichiers XML en d’autres formats lisibles.

(C) Jean-Claude MORAND

Comment filtrer les news RSS ?

Ce matin un collègue m’a posé une colle intéressante pour laquelle je n’ai pas trouvé beaucoup de littérature sur le Net. Comment filtrer les news RSS ? Car en matière RSS, les règles de nos dirigeants d’entreprise soucieux de voir leurs employés surfer uniquement sur les sites utiles professionnellement. Dans ce contexte, quels sont les moyens offerts par la technologie actuellement ?

Le filtrage des URLs y compris celles qui pointent sur des blogs indésirables est sans doute un moyen disponible pouvant être mis en œuvre au niveau des points d’accès Internet de l’entreprise. La maturité des systèmes de filtrage est-elle suffisamment évoluée pour identifier quelques mots clefs qui permettrait de bloquer quelques contenus indésirables ? Comment se comportent les filtres de contrôle parental face aux blogs ?

Les commentaires et suggestions sont les bienvenus !

(C) Jean-Claude MORAND

Pourquoi RSS a t’il un business modèle incertain

Ecrit le 11/10/2004
Du point de vue de l’hébergement

En l’état actuel du marché, l’utilisation première des standards RSS se résume essentiellement aux blogs. A notre connaissance, ils sont tous capables tel, BLOGGER[1], de générer des flux RSS qui peuvent être publiés soit directement sur le service d’hébergement du blog, soit produire un fichier HTML qui viendra s’insérer dans un site web traditionnel comme le fait Cyberstrat sous www.cyberstrat.net/blog.htm . Cette formule est courante dans la communauté Internet pour tester ou lancer de nouvelles idées.Si, au début, le service était gratuit il n’en est plus de même aujourd’hui. Les hébergeurs facturent presque tous leurs services. En effet, dès que le trafic s’intensifie les coûts suivent la même tendance. Il ne leur est donc plus possible de considérer l’investissement comme une dépense de R&D et doivent donc rechercher une source de revenus pour couvrir les frais engendrés. C’est précisément ce qu’à fait Dave Winer[i] en juin 2003; il a simplement débranché les serveurs qui hébergeaient des milliers de blogs des innovateurs. Donc, une fois encore il est illusoire de croire qu’un modèle du tout gratuit puisse être pérenne. Des solutions professionnelles d’hébergement verront le jour tant au point de vue des hébergements que des logiciels capables de générer des flux RSS. J’estime que l’évolution est et sera similaire à celle observée pour le développement des sites webs d’entreprise. Pour la plus part des entreprises cela ne devrait pas poser de problème car les besoins d’hébergement sont les mêmes que ceux d’un site web traditionnel. Bien qu’un débat soit en cours en ce qui concerne les impacts sur la bande passante requise pour satisfaire les nombreuses sollicitations des newsaggregators des souscripteurs de flux.

Du point de vue de la génération des fichiers RSS et ATOM

Pour l’instant, le modèle prédominant sur le marché regroupe sous une même offre l’hébergement et la génération de fichier RSS, souvent avec l’option de pouvoir exporter les fichiers sur un serveur autre que celui de l’hébergeur. Cette approche ne pose aucun problème pour une utilisation ludique sous forme de blog. En revanche toute utilisation professionnelle des flux RSS demande une intégration étroite avec les systèmes de gestion des contenus (CMS) ou de documents (DMS) de l’entreprise ou tout simplement du site web de cette même entreprise. Les grandes entreprises qui veulent produire des flux RSS savent déjà développer des interfaces XML pour produire des flux. Les PMEs TPEs[2] qui utilisent des logiciels de fabrication de pages HTML « Grand public » tel que Dreamweaver ou Microsoft FrontPage, ils devront attendre que de nouvelles versions intègrent la génération de fichier au formats RSS ou ATOM. Ceci ne saurait tarder !

Du point de vue de la gestion des droits du contenu

Fin 2004, il me semble que nous soyons à nouveau entré dans une période euphorique qui voudrait que tout soit gratuit dans le monde de l’Internet. Les journalistes mettent un point d’honneur à ouvrir leur blogs oubliant leurs revendications sur leurs droits d’auteur pour les contenus en ligne. Certains employeurs, sous le couvert de la recherche d’une forme d’intimité avec leurs partenaires encouragent leurs employés[3] à s’exprimer sur la toile tout en prenant des mesures[4] drastiques pour les plus bavards. Sans parler du temps dédié à la lecture des ces millions de nouvelles publications, il est plus que certains qu’après avoir assouvi sa soif de curiosité, beaucoup d’auteurs reviendront à des considération plus matérielles et chercheront à être rémunéré pour leurs écrits ou s’arrêteront tout simplement par faute de temps devant donner la priorité à des activités plus lucratives. Mais alors quels sont les axes de recherche possibles pour obtenir un retour sur investissement des flux RSS ?

En premier lieux certains leaders d’opinion surfent sur ce phénomène social avec dessein de promouvoir leur propre image, leur prochain livre ou leur service de conseil. Nul doute que RSS est encore pour quelques mois un excellent média de promotion.

Ensuite, dans certains cas limité il se peut que les flux RSS soient générateurs de trafic sur un site d’achat qui permettrait alors aux auteurs de prélever une dîme. Un pourcentage sur les transactions réalisées, un peu comme les modèles d’affiliation. Je souhaite recevoir des témoignages des personnes qui sont enrichies par ce biais car je n’en connais pas. Pour plus de détails je vous suggère un article, certes un peu ancien, éducatif à ce sujet.

Certains journalistes pourront vraisemblablement vendre leur prose sous forme d’abonnement sur le modèle des lettres confidentielles papier qui font la fortune de quelques éditeurs boursiers ou de tendance. A ma connaissance, ce modèle bien présent chez les infomédiateurs n’est pas mis en évidence en tant que stratégie RSS. Les infomédiateurs se contentant de tester les standards et technologies associées simplement comme un moyen supplémentaire de mise à disposition des informations. J’ai un peu de mal à concevoir du « Pay per view » dans le domaine RSS. Si vous avez des idées, n’hésitez pas à mettre un commentaire ou à m’envoyer un email.

Le modèle publicitaire était un rêve pour un grand nombre d’auteurs de site web en 1998/99. Beaucoup imaginaient des millions de visiteurs cliquant frénétiquement sur les promotions de leurs sponsors. Quelques exemples que je cite dans mon livre Cyberstrat faisaient état de taux de clics à deux chiffres. En fait, quelques années plus tard, les taux supérieurs à 1% sont souvent considérés comme excellent et bon nombre de responsables de la communication ont adopté des techniques de marketing direct sur le Net plus sophistiquées faisant appel à la personnalisation.

Le seul modèle qui me semble réellement prometteur est celui des alertes complètement sponsorisées par une entreprise ou groupe d’entreprises. Ces alertes peuvent être d’ordre commercial et marketing pour promouvoir un produit ou un service. Où elles pourront être d’ordre technique et je crois que le potentiel de RSS réside en cela. J’imagine une cuve de fuel envoyant un message RSS à un service pour signaler que le niveau minimum est atteint, une machine dans un atelier demandant une maintenance, un système de gestion des commandes indiquant au client la data probable de mise en production de son ordre ou encore un service exportateur signalant au service des douanes qu’un chargement est prêt à être inspecté. C’est en cela qu’un standard trouve sont intérêt car les alertes peuvent être envoyées et reçues par des logiciels différents sans avoir à négocier la forme de la réception.

Nous retrouvons là une forme simplifiée du modèle de traitement de l’information de Shannon où l’on supprimerait les aspects de décodages. Mais pour l’instant, après plusieurs mois de recherche sur ce standard je ne connais pas d’application concrète de cette hypothèse, raison pour laquelle j’affirme que le business modèle de RSS est encore incertain.
[1] www.blogger.com

[2] Très Petites Entreprises

[3] L’une des expériences les plus souvent citée est celle de SUN.

[4] En juin 2003, les dirigeants de Microsoft se considéraient déjà entre le marteau et l’enclume lorsqu’ils utilisaient les blogs (http://www.microsoft-watch.com/article2/0,4248,1128705,00.asp ). et en octobre 2003 un premier employé était licencié pour avoir publié une photo d’un camion livrant des Mac à la firme de Seattle

(C) Jean-Claude MORAND

Le Club Suisse de Marketing découvre RSS

Pas moins de 50 personnes ont accepté de venir nous écouter ce jeudi soir pour découvrir les nouvelles possibilités de RSS pour le marketing. Jérôme CHEVILLAT de IFeedYou a apporté une aide précieuse pour tanter de dismistifier RSS et les blogs. Mais je dois avouer avoir été un peu juste pour répondre à des questions aussi simple que « RSS à quoi ça sert ? » en une phrase! ou « Quelle est la différence entre un blog et RSS ? » toujours en moins de 10 mots sans utiliser le jargon que seul un expert du W3C peut comprendre. Avouons que ceux qui lisent aujourd’hui ce billet sont soit des curieux aventuriers du Net soit des Trend makers de la high-tech. Difficile donc de vulgariser des concepts (car il ne s’agit pas que d’un seul) techniques applicables à des formes d’interactions avec les utilisateurs qui sont elles-même novatrices. Après cette soirée je me suis donc attelé à afiner le discours afin de pouvoir mieux répondre aux prochains qui accepterons de se propulser dans le futur. Futur que Bénédict Le Grand du Laboratoire d’Informatique de Paris 6 (LIP6) nous a laissé entrevoir dans la foulée de la présentation de RDF (Resource Description Framework) et le sémantique web.

Merci encor Sylvie Léger pour avoir pris le risque de proposer se sujet novateur aux membres du Club de Marketing Suisse.

(C) Jean-Claude MORAND